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6-6

1 N

T

me que les ouvragcs qoi

.eol~.mClU

dt5 i

~t5 p.~cif.s,

on ne peut lir. ("n

Ji"'"

f311S hre bldft! d I'.bus pe [–

que com:nucl 9°'.1

f:ait

des mots

al1l,,,r-proprt,

.rl.ll

.~ll,

i",lri, &c.

Ce livee a eu ¡""u,oup de

fucc~

,

m.lge~

ce dt!l';ut

&

res contradi \1\1 ; porce que res mJIimes

font rUllv nt vraiO' dan

s

un ren ; plCee que J'abus des

m olS n'

A

t!té

apper~u qo~

par fon peo de gens; porce

qo'entin le livre t!tOU en mOl

m~ ;

c'en 1 .. fole des mo–

raliOes de généralirer leu.' idées, de fai,e d s mJlimes .

L e publie aime les nuxirne , pJfee qll'dles rotisfoD< l.

p>rdfe

&

la prérompdoD; elles ront (ouvem le

lan~a~e

des charlat:lns rép6t! par les dupes.

Ce

liv.e de

M .

d.

la R oeh.foueault, celui de PaCcal, qui élQieot enlre les

mains de tout le monde, ont infcnfiblement accQutumt!

le public frans;ois

:l

prendre lodjours le mOl d'

aJ"."r–

propr.

en mauv.ire p.n;

&

iI n'y

a

pos 10llg-rrms qu'

un pelil nombre d' hornmes cnmmence

~

n'y

plus all1l–

cher nt!eelfairemem les iMes de vice, d'o,guell,

(5,

M ilord Shafsburi a élé .ccuet! de ne eomprer d.n<

l'homme I'.mour- propre pom rien, parce qu'il donne

continucl1c:ml!l1t ":Imaue de l' ordre

1

l' :llnour du

beau

m orol , la lIienveill.l1ce puor nos principau. mobiles;

m .., on oublie qu'il re¡¡>rde celle biellveiJlance, cel a·

m our de l'ordre ,

&

meme le faeriñce le pi", enei.. de

foi-m~me,

comme des ellelS de notre amour· prONO.

f70yn

01<

D R

!' . -

Cependom il erl

~erl.in

que milord

Shafsburi elige un delinterelfemene qui ne

pe~l ~lre;

&

il ne voi[ pas .lfez que ces nobles effels de l'amour–

proprc , l'amour de l'ordrc, du beau moral, 13

bitnvdl–

lance, De pellvem

qu~intluer ~len

peu rur les aaioo< des

hommes vivaDs

d.os

les fociélés cprrompues.

f7o)'n

OR DRE.

Vauteur dI! livre de

l'

Efprit

a élé for! accuCé en der–

nier

!i~u,

d'étal¡lir qu'il lI'y

n

aucune vertu;

&

OQ ne

lui

a

pos fair ce reproche pour avoir dI[ que

h

I·ertu

eCl purcmcm I'dfd

dt's

conventioos humaines,

mlis

pour

s'él,e prefqne 100jollrs rervi du m·,H

d'i"elrte

1

la pla–

ce !le celui d'

.mOllr-proprn

on ne connolt pas alfez la

forc~ d~

la ¡iaH("J des idées,

&

combien un cemin fon

r.ppelle

néc~ff.lrement

certaines idées; 011

en

~CC"ulll­

¡¡

joindre 3U mor

d'inelrit ,

des iMes d'.v.rice

&

de

b.lf

~lfe;

il les rappelle ellcore quelqlJefois qU.lld on

voit qu

1

i1

I1gnifie

Ge t¡n; 110R! ;;npoyu, ce fill;

"0111

COIl–

..ime:

m. is

qll.nd

meme

ji

ne rappelleroi¡ pas ces idüs

iI

lIe fign,ifie pas la meme

c~ofe

qlle le mOl

a"lDur-,rop,,:

Dans la Cocié[é, dans Ja converfalion, Pobus des

m nlS

• nt.our-propre,

orgluil)

illtlrit,

'Va71itl,

en

rncore bien

plus fréquem; il fau l un, prodTgiellx

fon~s

de jullice,

pour ne p.s donner

a

I'amour-propre de nos femblables,

qui ne s'abaiffem pos devant nous,

&

qlli noos difputent

quel.'}l!e

chole ,

ces noms

de

'Vf!witl,

d'illtlrit,

d'

(Jr~

g""

.

(1)

.

• J

NT€R lh , .

ID.

(Lialrat. ) !'i"tlrte

dans un ou–

.rage

d~ Iitl~raIOre,

nalt dll Oyle, des incidens, des

ca–

raéleres, de la vrailfcmblance,

&

de reneh.loe ment.

Inpginez les fituations les plus patl¡étiques;

ti

elles

fone l)Ial amenées, vous

n'i"tluJ!<,,;¿

p3S.

.

COl1duir~~

votre pocme avec

10m

I'art imaginable;

Ii

les

lillia~ons ~n

fo'nt

froid~s;

vous

n'

i';'<r~fT<rt;¿

pas.

Sachez trouver des fituations

&

les enchaloer; fi vous

manquez du ny le qui eonvíent

a

chaque chofe, vous

,,'int¡r~fft,(t.

pas.

.

Sach:z trOllver des

filU~lions,

les Jier, les colorier;

Ii

I~

\'railfemblance n'en pas

da~s

le tout, vous

,,'i,,"

, lrtfT<rn

p,s .

Or vous ne ferez vrailf<mblant, qu'en vous confor–

m anl

~

J'orcjre gén<!ral de. chores, 10rrqu'iI re plai[

a

combiner des incidens eHraordinajres.

S i VQus "ous en ler¡ez

~

la peimure de

I~

nall¡re com–

mune, gardez par-Iour la meme prop'mion qoi y regne.

Si vous VQus élevez au-delfus de eelle Ilalure,

Il¡

que

TO~

étres

¡¡,i~ot

poeliques

1

agglandis; que tout foi[ ré–

duil au module

qu~

vous aUrez choifi,

&

que IOUt

foi~

aggrll1di en meme propon ion:

il

feroit ridicule de met–

tre une gerbe de pe¡its épis, 1"ls qu'ils CfOllfeJl[ dan. nos

c hamps , fous le bras d'une Ceres

i

qui 1'00 auroil don-

pé Cepl

a

huit piés ge hau¡ .

.

.

(1)

Que

Ir:

leaeur

ob(erve

&:

Mmpare .a,eo

le

'pr~(enJ

ar1icle.

le

conlrnq

e:n l'otrtieJe

.....,,,,.'!,,

,"t'! ,

&.

ee:

que

I'on di, de J'amout

proprc dan,

ccluj.ci

.

n

crouvera

de

qUOI

~eJ.:¡irc'r

iet

ditficulc~.

8c

les

obrcutit~.

qUI

fe

pr~Jencenc

en

Ji(¡nt

e

:lqi.ci

rt parl,!me:m.

Ce. dlfficuhh ne

clu)fiftent

rClDcip~Jemcnt

qae

dan. 1:1. dj.,cr(e .le–

cepuon donnée

aQX roém

mor.

p,lr Ji.e" aocelllt .

le

parle de.

auceuu

~O'l1

on,

cilc

iei

fCI

O~rllion.

(Ut

"¡moar

prqpre..

JI

nc

~7ti~:v~~~;n1j~7: ~'I~~I::r~~~::D:e~~ri:l:t~~:i'

:u

t:~i~~pr~~c~I}~

(~r::mltlent

"uricle

.

..AmUlr

,,,¡,., .

t.'un

~

¡'alJlte

~UUt

(aD.

1

c-

1

T

1' .i

",,[endo dire

~

.del

gen- d'un f,oll l

foi

le

&:

me–

(quin

1

&

qui rltncO:lllt

t

Ul

i

l'ilO

Nuon n

lOllrC:jJ(¡"

de

l. natore,

r~rd,.iel1[

d'un il de

mépri

le, mi'l1:1

d

l. ñ8i.:>D; Jsma s

I

mme s' ell·elle ecr,« comme D IJon?

Al

paur

om.;pot~.1

.Ji

al ,tU

/_I",illt'

aJ IIm"rJ./,

P .,lleJlttJ

.",lIr,,,

~rdll

••

8t'''''1l1t

,,..¡••."" ..

ji_u

p,,:/o,.

:¡lIam

It

,,;./0 allt 'IIJ

Jara rrJo/

'O;

.. Q ue le pe,e des dieux me frlppe de fa f<ludre ; qu'il

.. nle précipile eh

L

les om!>r. , ch

z

les

p

le> "mb.

" de l'é rebe

&

dons la Duit profondo, av.", ,

6

pudeur,

.. que Je renonce

:l

loi,

&

que Je ,'iole teS luÍ> tocrées ...

l is n'entcndoicne neo

3

ce Ion emphatique; /'.JUIC de

connoitrc la I'rak proponion des 6gures d. l'En

ide;

ils

rCJcnoieot

de ce

m ¡'rtC1lU

(out

ce:

qui

e3ra

IUe

le

gén'e, l. Plemier

&

le

Iccood vers ,

&

lis ne s'sccom–

modoieDl que d. la limpJicill! du deroi r . Ce p cme

éro·t

r.ns

i",lri,

pour eUt .

INTÉRÉT,

r.

m.

(Ar;,h.

(5

Alglb. )

1.

L'i",I,1I

en

le proñ l que tire le c réancier du pre[ de fOil "gem (ou

<fe

lel 'Utre meubJe).

11

,'arie fuivam I s COJlVeDIIOIl

f3i[es '3,vec

I'cmprunleur.

2.

II

Y ,

d UI manieres d't!nollcer

l'itt,lriJ,

fur leC–

quellos

iI

el\ impoll1lm de fe laire des idéos neuc .

I1lne6t que l'

¡"elri,

erl • tam pour -; par

On dit

an (ou tel I Ul,e lef/l1e).

cant61 que

I'intlri,

ell

:l

tel denicr.

SuivaQt Ja premiere maniere , n emend alfelo qu'au–

[3m de fois que 100 eO comenu dJOS le capi",ll .uunt

dc fols on

tir~

pour

l'i",ld,

le nombre déligné par

la", .

Suivam la reconde,

iI

raut tOlcndre qu'aul1lllt de fois

qoe le nombre qui marque le denior en COI/lenu daos le

cap'IOI, aUlant de fois on tire ""

d'""lri,.

Ainíi le de–

nicr élanl

18,

l'

;,,,Irie

en

1

pour

18.

3,

li

eO toujoun fuc'le

!le

réduire l'une de ces cxpref–

fion,

:i

l',utre . Pour cela,

pre,,~Ol

100 pour dividende

conOane des deux autres nombres ( Iavoir celui qui expri-

me

iI

,omf;e'1

pour

~

eO

1'¡"llri'

&

celui qui exprime

k

denier) )'UD élam le divifeur, I'sutre en le quolient,

par etemple,

S · 1' · "

O '

o

-'0-.---

1

m'ael

e •

4

poor

7'

le demer fera

, =

2).

Le denier o!I3nt 20,

l'i"tlr;'

fera

a

',u.o

=)

pOOr

~

o

Si le divireur n'erl pas foufrnoh iple de 100, il el1 clair

que le quotient

t~l.

une fraaion. A joli,

L ' · ""

o

d ·

,

o o

1

>llter"

~laOl

a

3

pour -;-, le elller

fN~

- 3

=

337

L e denier é[am

18,

l'intlr"

rera

a

~

=j1..

pllur

~

l .

9

o

4.

On dirlingue

deu~

fortes

d'¡",lrllJ ;

k

jimpl. ,

&

celui que j'appelJe

"do"bll

ou

,ompojl.

Le premia tll ceJui qui fe I're un formémrm fur le

p~em;.r f"pil~l,

fans pouvoir devenir ca ital

IIII-",~me

1

111

prodolJ~

¡"tlrie.

~e

fecond eO quand

l'in,ldt

échu palfe en nature de

capllaJ,

&

produil

lÍli-m~me

i"tl ri<.

D aos toules les queOions de l'un

&

de l'aurre gen–

re , il entre néeeffaÍlemem cinq élé mcos.

L e capilal, que jo nomme,ai . . . . . • . . .

a.

Le

noml>r~

(arbirraire ,

m.is

commuDémem

1<Xl)

fur Joquel on fuppofe que Ce lire l'

intlrit

qul

fera

d~ligné

par

r

• • • • • • • • •

d.

L'i",lri,

qui fe tire Cur ce nombre. . . . . . ;.

Le lems que le c.pital , élé ¡¡ardé . . . . .

1,

Ce

dui

cr-vicnt ,

tant

en

capital

qu'intlril ,

:lU

bouc

u tems fuppofé. . . . . . . . . .

r.

6. D,

I'inllrit jimpl. .

Pour avoir

r.

1". Failes

.

el

.

i

::

a

.~,

c' en l'

¡"tlri,

d' ulj

lerme .

ere, ou in,Jicadon d'auceor

f

l'on peor .".ec rairon (oul'fonner q"'U.

patlcnr

de 1:. mlme

phl.De

.

11 (:.audroic

Cl!

p.tnda.nt

POUt

,,'noir

rien

a

d~lirer

(Uf let dllfi.

allré. que ¡'on (aie

n,ltere ¡ei.

reconrír

1

la

(\)urcc

wt1'

le• •u–

teut

qoi (onr

cic~..

uupctl

le: linc

dI

/'

E/,,;,

qlll

doh

reQ-er

enr~Yen

,bn. ¡·...

ubli ;a"ec

l'ioJigne moule.

~u'on

y

Mbue.

~

qoi

ne

.m4!rice d'lcre

lo .

Ce:

livrr: •

¡ti

{In

tUI.{I .

JI

f;\ut ..

Iou_

ler

tr

4""'''"1 '.lIdUJIII;

¡"ce

rot.lte

la

Juthc.c.

poor

une

infÍnll~

de rai(cm\

Jora

tour honnérc

homlllC:.

don

eouaie

de

IIC pu

con ..

aoten:

La

fotce .

(Z)