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1

T

)'i.urdit

.IO':ljOl1l d f,ires ITes-f)chror. ,par e qo'j\

one QOC.Jfio

al

ti:Jrcním

~c

«

2 Jllm,

éré, on le

m

pr~f","emelll !re

-p en

or~e,

le.

m~m~

eo

Fr20ct

les

p.r1emcns o'en I;Joflriroienl

11

po lic:a1ioo,

le.

1\1M.

1.. procur<Jl"

géo~an

ne nunqoeroieol pas d'en iOler–

JCfte

r apocJ

C"Jmme

¿'ibas ,

aoffi+(O,

o'its en

aoro~eo(

connoil(.lIc• . N o. libe",!., diC.,il

~

_ Taloo,

port~nl

lo

parol. le 4 Jo n ,674. dans la cloCe conce,o m l'eI.m –

p,;"n du ch,p ue

d~

'.int Agn.n d

'Orlé.ns

, lIe Cout-–

frcm polnr que le pape Ce rérerve le poo" oir de pronoD–

cer

1'I1IJ~rJit;

le moyen que I'on a

uoové

t.n France

pour cmpechtr

I'u¡;g~

de e :. Corte.

d'l1lter:litl ,

ell qu'

¡b

ne pcuvenr

~ue

eIécu,é.

C~ns

!',ulor',e! d roi .

L'.u"e obC.rvalon en que fuivom no.

m~me~

liber –

tés, les ofDoer du roi ne peuveol

~IIC

CIcommuoié;

ni

intUd,U

pu le pape, ni par les éveques , poor lei

fooBions de kun charp;es.

Les prcove de ces den obrervllio"s font configoées

dans le. rtgillrts du parlcmcnt

&.

dan

s

les mémuires du

clergé .

On ne do'l pos confondre

I'i""r"it

.vec

11

fimple

ec:ffiufon

a

JiVIIIII,

haquclle

nc comicllt aucune

ccnfurc

1

&.

qui • IIcu

qu.nd

une églire, un cimelÍere ou aurre

lieu ü im en pollue! p31 quclque crime.

Voyn

(ap.

ij.

' Xlr.

J~

¡p(nl/al,b.

cap.

xli'l.

extr.

de

falte,,'.

ex&omln.

cap.

ij.

...".

de remtjJ.

&

prrm,. cap. l'Vij. ex". de

flllt .

~x'om.

cap . almo

moler to::Jem

in

6°.

&

eXlra-va·

g'1"/~

2.

eQ:Jem;

Guymitr rur

la

pragmatit¡Ju (anllion;

les

10Í!

udl/iaf/i¡un

de d'Hérlcourl,

(htY'.

,fu

p(in"

~a.oflit¡uu;

Fleury

inv ito au árol:

e,c/lfitlfl.

10m.

1/.

chapo

xxj.

(¡.

au

mol

f\n

OLUT'ON, CENSURE ,

Ex–

COMMUN IC ATION.

I"TERV 'T ,

(Jurifpr.)

fignitie

2UlTi

eeloi qui en fu–

fpendu de quelque fonélion ; on

iJlurdi:

un homme pour

caure de démence ou de prodi¡:.lilé ;

iI

Caul cn ce cas

un .vis de porens

&

une fenteDee du juge qui pronooce

l'imerdia¡oll

&

nomme

un cur:Ucur

ii

t'interdit .

L'ef–

Cel de ce

ju~ement

crl qoe

l'i"lCrd,t

en dépouillé de

l'adminillranon de

Ces

bien.,

iI

ne peul les vendre, en–

gager , ni hypolhéquer , ni

en

difpofer, foil eOlrevifS ou

or

leO.meDl , ni COnll2aer 'ueune obligario" jufqu'l

Ct

quc l'iul<rdiaio" roi, levéc; il

Y •

chC'l. les N o"i–

r~

un rable3u des

inlcrdill

avee lefquels 00 ne doil pas

cODlnél.r .

L.orfqu'un offieler public • prt: variqué, on

I'i"lerdit

de fes fonélioo<! roÍl pour un lems ou pour 10UjOUrs,

fclon que le dtht ell plus ou moins gnvc.

Le decrct

¡le

prire

(fe

eorps

&.

celui d', jouroemenr

perConnel , emporrenl de pleln droil illlerdiéliou de 100le

fonaion publique.

L 'intcrdiélion dc lieu ch.. les Romains revenoil

a

ce

que nous appellons

exil ban"iffimenl.

Celle que l'on appelloit

alfua

&

igfl(,

éloie une peine

que I'on

pronon~oít

cOO1ee

ceux qui avoicnt commis

quclque violence publique.

l.

'f";

dolo,

ff.

ad I,!,.

jlt!.

de

'Vi publ.

L e b.ntlirfomcnl • fuccéd6

a

cClle

pe.ne.

( A )

IN rEROUQ UE, .dj.

(Mytb-)

f'\rnom que les

.Rom.ins donn" iem l Junon. J unon

murJllq"e,

ou J u–

non

(o"""llri"

, c'ell la

m~me

chofe. C 'éeoie la dádle

du

m

~rí.ge

6(

des noces ;

&.

ca eelte qualie.! eUe 610il

eenfée condulre I'époufe nouvelle

i\

fon époux .

INTER -EP IN E U '

Olt

PET ITS EPINE U X,

<ti

An.IDmie,

110m des murcie. qui fom filués emre les

,pophyfes ¿pincuCcs des vertebres .

Voyez

V

El< TEOI<Ii.

L es

in,er-Ipi"",x

du col fonl placés entre

In

fecon–

de,

1.

rrnifieme au lIombr. des cillq paires qui prennenl

leur Blt. che emre chaque ...,ebre du col, fu péríeure–

m ent l la p.rtie inférieure d'"ue apophyfe épineufe, in–

férieurom,·OI

3

la partíe Cupérieure de l. f"ivame .

O n obrefve quclquefois deuI muCdes

tntu-Ipinellx

d" col, qu. vienllem de la partío inféricu r. de I'.pophyle

~plOeure

de

b (..

conde vertebre,

&

s' inCerem

a

la partie

fupélÍeure de l'apophyfe tpineure de l. Oxieme.

L es

intcr-Ipin,,,x

du dos fom des muteles filués en–

Ire les apophyfes épineufes de ch.que vertebre ,

&

qui

s'altneheot de

l1l~mc

que ceux du col.

ITERE

'A

T, ad!.

(Gram. )

il re dit des cha–

fes

&

des perfonn.. ; .u limpio

&

all tillur.!. C'ea un

obJet

;lItln.u;"'t,

11 •

une phyfionomie

illllr<j[a"te.

11

Y

a des fitua lions qui rendent l'homme

i/ttrr(U'a",.

Ce

pocme

di

¡ntlr<j{a", .

O 'ou l'nn voll que l'accePlion

de ce terme valle beaueoup; qu'eUe en l.mÓt relalive

i

h

v.leur , laurÓI aux idées de bicnf. if. nce , a I'ordrc,

OUf événcmclls , .ux COl1limens

réveiU.ss

,

OUI

p.ffiODS

e,citées .

VDJn

I" T

..

i T .

INTERE SE' , pri, Cubnamivemem, eCl celui '1ui a

ill'~r~1 d~llS

une .lfJire, qans une

eutr~prire,

dllDs une

fociété.

V.

, :;

Assoc,t .

T omo.

Vill_

1 N T

6 5

V an des

;.tl"./J1s

ne r.urDÍl fiipuler ni mnfig<T úns

le con enlemem de 10U' les aorres

,.rlreiTb.

00

ap""Ue

,trtl"./Jb

dam les fames du

ro, ceo<

qoi

n'om

iOtér~t

que

dan<

les fou.icrmcs. ce qui les dillin–

¡¡OC

des

;.tlu./JI,

~ox

fumes géoéral qu'on appelle

f~rmi"J

1.1"lrllllx.

U

o

""Inffl

daos uoe

eompa~n¡e

de commeree en

celoi qui eo

t'.i

t

1 fond.

3VCC

d'aotr~

.Irociés, lo. fque

Ce<;

fondo ne fe 10m

¡>as

pn .lli os : lutrement on le

nommc

411io.lIa;r~ . f/(JJ~::'

ACTIOS

f.:I

CTJOSSAUlE.

!lttlre./JI,

pris adJeél,vemen, Iigoi6e

UD

homme ,v3re

qu, oc rel!che rico de fes

iOlér~lS.

D ,Oio""Qire d.

"",_

"'erc~ .

INTERET , (

forale.)

ce

mor , bien des acce–

plioos

~.DS

nOlre langue: pris dans un fens abrolo,

&

Cam lw donn«

l UCUII

npport immédior avec un

i.:li–

viJII,

on

nrpl,

un

pellple,

iI

rignifie ce vice qui nous

fail chercher noS . vama)!.. au mópri. de la JuRicc

&.

de la verro,

&

c'elt

une vile

3ln bilion;

c'en

l'A.\'arice.

l. paffioo de I'argelll, comme

d.us

ces ven de la Pu–

acIJe;

El riIJllrlt,

ce

1)il roi

la

terr~,

Trijle

&

penjif a"prh d'"n ..(fa for: ,

l/eN" le p/NI foibl, QU <rim.

d'u"

plNI fort,

Q uaod on dil

I'i"tlri,

d'un individu, d'un eorp'.

d'une nation .

m

n

¡lIllrh,

l'

i1f1lril

de

l'

étllt,

ron ,.–

tlrét,

leur

inllri,;

atoes

ce mot fignifie ce qui

impone

ou ce

qlli

con.ient

a

l'tUlt,

a

la perConnc ,

u

m

i,

&c.

En faifaDl abnr.élion de ce q\1i conviem

~n.

autres,

fur-loOl qq1nJ on y 'JoUle I'JdJcélif

paJo"".I .

Dans ce feos lo mal

d';n¡lrit

en louvcnr employé

quoiqu'imprODroment pour celui

d'am7J¡r-propre;

de

grands 1l10r.lilles COllt ,ombés dans ce

déf.ut

, qui n'eft

pas une petile rouree d'.rrcurs, de

dif~uces

&

d'illJures.

L'amour-propre ou le delir continu du b'en-erre, 1'3[–

,.chemem • norre elle, el1 un eff., nécerf.ire de notre

eOnnitOlion, de notre innina, de no, fenralÍons , de

nos réR..iollS, un príncipe qui lendam :\ notre conCer–

".cion,

&

répondalll a,,1 vues de l. nalure, Ceroil plu–

t~t

\'crrocux

que

vicieo>: dans

l'él3t

de

n!llOre.

M ai I'homme né en Cocié.é eire de certe lociélé de,

.vanlages qu'i1 doit p.yer par des ferv ices : I'homme a

des dtvoirs

a

remplir, des loi,

a

fuine, l'amour-proprc

des aUrres

¡¡

ménager ,

Son amour·p,opre en .Iors jun. ou injune , "ertuenI

ou vicieuf;

&.

felon les· ditrérentes qualité, il prcnd dif–

féreotes

dénaminations

l

on

3

vu c lIe

d'intlril, ¿'in–

tlrb perfo""el,

&

dans que! fens.

L orCqlle I'amour-propre ell IrOp l'enime de

nous-m~mes

&

le mépris de, autres ,

iI

s'apeelle

orlf,lIetl:

lorfqu'il

veU[

te

rép.ndrc au-d. h"s,

&

lans mérlle oecuper les

aurres

de

lui,

an Pappelle

vana/ o

Da", ces différens cas I'amour propre en deCordon–

né, c'<n-a-dire hors de I'ordre.

M.IS

cet .mour-propre pell! i"fpirer de pnffions, cher–

cher des p13iri" otiles

a

I'ordre ,

¡¡

la

r.

c.ét6; 310rs

iI

en bien

~Ioi¡¡né d'~trc

un principe

v icieu~

.

L ', mour d'un pere pour Ces enCans en une vertu,

qUfliq u'll

s'afmc en eux,

quoique

le

faDvenir

de

ce qu'iI

a é.é,

&.

l. prévoyallee de ce qu'il fera , Coieot les pnn–

cipoux m ,ifs de; rcc",u" qu'i1 leur do,me. .

Les fervices relldus

3

la palrie , Cerom t",ljours des

aélions vertucnCes , quoiqu'elles foient infpirées par le

dClir

de

cOllfen'ce

notre

bieo·etre

J

ou

par l'amour de

la gloire.

L'amitié fera 100jon" uoe vertu, quoiqu'elle

De

foit

fondée que Cur le beloin qu'ulle ame' d'uoe aurre ame.

L a paflion de I'",drc. de la jullice, rera

la

premiere

verru, le véri'ablo héroyrme, quciqu'dle ail fa Cource

dans I'amou, de nous-memes.

.

VoH' des vérité qui ne devroienl

~tre

que lriviales

&

jamais contenées; mais une elalf. d'hommes

d~

der–

nier

(jede

a voulu f.lire de I'.mour-propre un pnne'pe

toOjours v:e;eux; e'ell en partanc d'apres ceCle idé. que

N,u/c

a

(a't

vin~t

vo1umes de

moule,

qui nc

rOnt

qu'

un

.lTembl.gc

de fophiCmes méthodiquemcne

.rr

.m¡:és

&.

10urdemcuI écri, .

p,rc.1

m~mc ,

le grand p.Ceal , a voulu rezarder en

nous

cornllle

une imperfeéHon ce

rcntíment

de I'amollr

de nous-memes que O ieu nous a dC10llé,

&

qu!

d~

le

mobilc éeemel de note<

~tre .

M . de la Rochetoucaulr

quí

s·etpeimo·t avec

préci~on

&

avec

grace,.

a

écr~t

prefque dan<

le

me

me efpm que p.fcal

&

N .cole; ,1

ne rcconnote plus de "ertus en nous , parce

qu~

l':Imour

prop,e cll le príncipe de nos .aions. Q

u.od

on

n'.

"0.–

CllO

il1/bit

de faire I s hommc, vicieul; quand 00

n'~t-

Qqqq¡

me

-