1 N T
glion torachique on dorf.l. Ces deux ¡pnglions eom–
,-,mniquem par
de~
braneoe, eourtes ."ce les nerfs .ver–
tébraux voilins; favoir, ayee la fixiemc
&
la fcpueme
paire eervicale.
11
pan au-derfus du dernier
gan~lioo
cervical
&
au–
demms des filets qui, avee l. h9itieme paire, formem
le plexns pulmonaire
&
le ple,us eardiaque .
Depuis le premier gon,:lioR dorfal, le trOfte defeend
tout le long des eÓtes proche leurs aniculadons ,
&
lorf–
qu'il
di
par'venn vers l. derniere ra"lTe eÓte,
iI
s'avan–
ce plus vers le ' eorps des venebres.
D.nsce trajet il for–
me C:l\tre chaquc cl'>te un peti[ ganglion, qui
communi·
que avee le nerf oorlJI, voifin depuis la paire moyenne
du thorox jnfqu'a
Il
dcrniere vertebre du dos . Le trOlle
du nerf jette cinq branches obliques verS
1,
danle,e par–
tie amérieure des eorps des venebres, dont le ' qualre
premiers vicnncnt ordillairement
du
cinql1ieme ,
fi
Iie~e,
leptieme
&
huitieme ganglion toraehiqne ,
&
la derOlere
des ganglions fuivans. Ces cinq .l>ronehes s'u nirfent
&
for ment un eordon eollatéral, 'luí parfe
cm
re l. porti0!l
.latérale du mnfele inrérieur du diaphragme, auquel
¡J
donne quelques fi lets ,
&
lorfqu'il efl parvenu .u-def–
fous,
iI
produit un plexus
~allgIIOforIne,
1l0tllmé
plexui
[<mi-lul1aire .
Ces deux pl«us eommulliquent enfemble,
&
avee la huitieme palre.
11
fe forme de leur eommu–
nieation une efpeee de plexus.mitoyen, qui elT)brarfe I'ar–
tere creliaque,
&
fe difperfe au mefoeolon .
Le ganglion femi-Iuna"e du e6tt! droit, avee une por–
tion du plexus eéli.que
&
une portion du plexus floma–
cnique , forme le plexus hép.tique qui, apres avolr eom–
Illuniqué avee le nerf diaphragmatique, fe dillribue au
foie , a la vellicole du fiel, aux eanaut biliair«, au duo–
denul1l, au paneréas
&
aux reins
[ueccnruri~ux
.
L e ganglion feulemem gauehe produil plufieurs
ca–
meaus, qui for ment le plexus fphériq ue, lequel com–
muoique avee le pl.xus hépatique au moyen du plexus
fiomaehique,
&
fe dillribue
a
la rate.
Cnaque ganglion femi-Iun.;re
four~it
plufieurs remeaUI
qui j" ims aux
ti
Iets de, premiers ganglions 10mlOires ,
formem
I.e
plexus rénal qui fe diflribue .ux reins, dont
le droit eom ,nunique avec le pkxus hépathique ,
&
le
gauehe av,'e
le
p/exus fplénique .
L es
ClIX
I',anglions fcmi-'unaires fourni¡fent immédia–
tement au-delT,us dtl diaphragme , vis-a-vis la derniere
;vertebre du do<, pluliellfs filets qui formem par leur en–
trebceme", le pleXlIS H,!aire ,
duqu~1
iI
pan pI" liellrs
ti–
lels, qlll par leur union avee quelques-uus dn plexus
hép.tique
&
dll plexus Iénal , formem le plexus rnden–
téri']ue fll péricur .
Ce
pleHls
jctt~
plulieurs tilets qlli embrarfent I'artere
méfén¡ériqu~
inférieUte,
&
forment le ple'lI< méfenté–
r iq lle inférieur ; ces deux plexus fe difl ribuent aux in–
teflins.
L e trone du !lerf
iNttr,.jI~/,
apres avoir fourni fes
cinq
r.me'UI ,
d~viem
plus menu; étant arrivé :\ la on ·
iie me vertebre du ejos, il s'approehe du cordon eolla–
téral ,
&
pJlre cornme lui a·travers la partle ¡atérale du
mulele infériclIr du diaphrag me;
iI
s',vance vers le e" rps
.des venebres,
&
rc~oit
des nlets de eommunlcati<ln des
'denx dernieres plires dorfales. Ces deu x ncrfs vielmellt
glgncr
Il
partie anrérienre de I'os fa crllm, s'approehcnr
!'un de l'autre,
&
f."ment
a
I'extré :nité de eet os une
commUl~ielpon
en forme d'.re renverfé; i1sformem dallS
ce traJet , plu fieurs ganghons emre ehaqlle venebre 'In;
donnent des 61ets aux parties voifines,
&
d'aurres qui
commnniquenr avee le plexns méfelHériquc.
D e runion de ces deux nerrs, il en pan
pl~fieurs
ti–
lets qui fe di11ribuem au reéh ull, au' murcie re¡eveur de
I'anus,
&
au mufele du eoccix .
"
L es arleres
i';tereoflala
(bnt
toute~
oelle; qU! font fi–
ruées entre
le~
eÓtes; \a
fup~ricure
vient quelquetbis de
la foílclaviere, d'.urres fois de I'aone inférieure,
&
el –
le fe dill! ibue ordinairemenr
dan~
les !ro!s QU qll.tre e–
fplces des eÓtes fupériellres. L es illférieures viennem du
irone inférieur d<;. la
~rorre arter~,
&
fe répandelU dans
les efpaees des hUlt e6tes inférieures,
&
dans les ¡lluf-
eles voifi·ns .
e
'
•
L es mufe.les
inttr((iflm,x
font au nQmbre de
quar~n
te-quatre ;
~I~gt-de~ x d~
ehaque cÓté, fitués efltre les
cÓles,
&
dlllll1gués en mternes
&
en
ex terne~ .
Les ol17.e
intu eojlaux
externe~
viennent fupérleure–
ment de la levre q terne
&
II1férieme d'une cÓte
' &
re
terminent inférieuremem a la lene externe
&
flleérieu–
re de la eÓte fuiv.nte; leur direélion efl oblique
de
der-
, kre
&
devam.
'
Les OO1.e
iwt.rcojlalix
imernes ont une direél ion op–
pofée,
&
<'.[[~rhent
i
la levre interne des c6tes.
, I01TERDI <::TI,ON,
f.
f.
.
(Jltrifrrlld. )
en- la dé–
renie qUl ell falte a quelqu'uo de f.ire quelque eho[e .
1 N T
["t.rdiéfi."
d'un ollieier, efl
la
fufpenlion des (onélions
de fa
ehar~e
ou profcilion . Cetté fulpeofion l lieu lorf–
que 1 'ollicier
a
manqué aux devoirs de fon état,
DlI
~u:i1
s'efl rendu d'ailleurs indigoe d'en rem'plir les foo–
a ,ons.
Elle efl exprelTe ou tacite;
e~prerfe
lorfqu'elle efl pro–
noneée p.r un jugemem,
&
daus ce cas elle el! ou pour
un tems Iimiré,
00
indétioie .
L 'il1urdiE/ion
tacite efl une fuite du deeret de p,ife–
de-corps
&
deeret d'alouroem!nt perConnel; le decret
d'affigné pour
~tre
oüi n'empone pas
in,,,diE/io,,.
Les millenrs, les 61, de famille
&
les femmes eo puif–
fanee de m"i, font au lf! dUIS uoe efpeee
d'i"urJiE/i."
de s'obli¡¡er
&
de difpof.. lJm y t!tre auto rifé. par eeux
en la pUlrfanee defquels ils f" nt; mais ces elpeces
d'in–
t"diE/ion!
ne fOI1l point eoufidérées eomme une peme,
elles fom feulemenr la (Ilire
de
I'état de
ces
perfolmes .
1I
en
efi
de méme des imbécilles, des fllrleux
&
des
prodif.1ues
t
colltn: lef"luels
Oll
prooonce
URt:
;nt~rJ;fliOll
afio qn'ils ne puilrem faire ouean aae
a
leur détriment:
17u)'n
ei-aprel
IIlTERDIT .
(Al
1
NTERDleTION
d. ,omm"u,
défenfes que le prince
fai! aux
négoci.nsmarehanJs
&
autres de fes fUJets, de
flire
~ueun
eommeree avec les natious avee lelquelles
il ell en guerre, ou avee qui
it
ne trOuve pas
a
propos
que fes peuples aiem eorrerpondance.
Quand
l'i"tudiE/i."
efl g6nérale, elle emporte m!–
me eelle du eommeree de lemes.
L'inurdiE/iol1
de eommeree ponr caufe de guerre, ac–
eompagne ordinairemem la publieation meme de la guer–
re,
&
ne fe leve qu'en publiant la paix.
11
y a eepen–
dant des guerres pendant \efqllelles il regoe entre les
marchands , fous le bon plaifir du pdnee, une
ce
pece de
treve, qu'on appelle
tT<'1J'
marchan"•.
Prndam
I'int~ráiél;on
de commercc, toute marchan–
diCe
J.e
part
&
d'aurre ert ecnfée de eontrcbande,
&
comme telle fujelte
a
eon6feation,
a
moins que les né.
gocians n'ayem obtenu des palrepom.
17oy<>..
P
A S S E–
POR 1'.
DiE/. d. <omm.
INTERDICTIOS
J" f.u
&
d.
I'.a",
(Hifl . al1e.)
formule de eondamnation que I'on pronon"oit aRome
eomre eeux qu'on entendoit bannir pour 'luelque erime•.
17oJ<>;
B ANNISSEMEST,
EXIL .
On ne les eondamnoit pa¡ direaement all baonilTe–
ment, mais ,en donnant ordre de ne les point reeevoir,
&
de leur, refufer le feu
&
I'cou, on le; cOlldamooit
3
une mort civile, qll'on .ppelloit
"!,itimttm <xiliu",.
Tite-Liv.
INTEI\DIT ,[.
m.
(]urifprud. )
chez les Romains
~tait
une ordonnance du préreur, qlli enjoi;¡nolt, ou
dcfcnqoit de faire quelque chofe en nmiere de polTef–
líon, atin de rétablir par provifion ce qui y 3\'O!t été
interveni par quelque voie de fun,
&
d'empeeher les
deuK eomendaos d'en venir aux malns, eo attendam que
I'on flamat dé6nitivement fllr leurs prétenrions refpe–
élives.
1I Y
avoit plufienrs divifions des
interJits;
la pre–
mier., des
il1ttrJitl
p,rol¡ibitQires, retlitu:oires
&
elhi•
bitaires .
Les prohipitoires étniem cenx par lefquels le préteut
défendoit de falre quelque ch,' le ; tels
éroi~nt
les
ilfttr–
dies
appel lés
fuod .,i , tI"t "am, aut pr«ario,
e'efl-a–
dire
e~ux
qUI éroiem
donllé~
eOlllre toute ufu rparion
violento toure porfeffion claudcfline ou préc;aire: tel
~toit
allffi
l'inttrdit.,
n~
¡tI
facro 'Utf
pllbli((J
loco trdificctl,r;–
&
celuj ,..
qMid jidt in ./lMmi". publi,o 'l"q
p.jl/lna..
i–
gttur .
L es
int<Tdits
rdlitutoires fom eenx par lofquels
I~
prft~nr
ordonnoit de rendre ou rétablir quclque chofe ,
eomme la porfeíjion enlevée.
Par les
i»t"dits
elhibitoir~s,
il o,donnoit d'exhiber
quelql1~
chofe, eumme de
r~préfenter
un fils qe famil–
le, ou un efelave a celui qui le reclamoit, de eOml1lU–
ni411~r
le feflameot a tous ceUI qui
y
éroiellt intérerfés.
00
diviCoit eneore les
¡"t"ditl
ell trols c1alf<s; ks
uns
adipif'<nd.z poff'ffio'l<l,
l~s autre~
retil1",d,,"
,
le, au–
n es
rUuptrand~.
L os premiers s'.ecordoiellt
~
eeUI qui n'avoient
pa~
eneore eu la porfeffio'l,
&
il
Y
en avoit trois
de
ccue
efpeee; íhvoir , I'imerdit
'lu~ru,,¡rbo>1~r/lm,
l'interdit
'1"od
I_gntqrttm
&
I'interdit
app~lI~
["h,ia>1""'.
L 'jnterdj[
9ltOYlim DOnor1lm,
é(oit celui qu'on accor"
dOlt
~
I'¡'éritier ou
fuec~rfeur,
pour prendre l. poIfe
C–
fion eorporelle des ehofes héréditaires au lieu
&
pl.eede eelui qui les porfedoit, eoml1le héritier ou fuceeirenr ,
quoiqu'il ne le fut pas.
L'intcrdit
'1uod
I~~tltorltm,
fe qonnoit
11
I'hé~itier
on
[ueeerfenr, ebn¡re les lé¡:alaires qui s'éroient
empa(~s
pré-