1 N T
n~es
par Qn; t'une dans toute
la
génératité t'autre d"ns
une des ék aions, dont its rendroiem co";pte en détait
au contrOleur générat; en Corte qll'a:l bout d'un certain
nombre
d'300ée~,
ils preno;ent noe coonoiCTaoc. détail–
lée,
&
rendoicm
compt~
de ch.aque éleaioo,
&
par con–
féqu~nt ~e
toutes tes
vllI~s,
vlllages,
&
autres Iieux qui
compo(OIent teur générahté .
I:es
tntmdcns
COnt preCque toiljoors choilis parmi le;
malt~es
des
requ~te' ;
cepeodant
it
y • en auelquefois des
ollicle.. des enurs qni Ol1t rempli ce!te fóna ioll. ca m–
'!le aauellement les
inu" dans
de Brelagne
&
de R ouC–
hllol1; elles .onr auiJi été réuoic; ¿'autres fois a des pla–
c~s ~e
prem'er préhdent. Aauellement les
;ntmda"c<I
d Alx
&
de Rotlmllotl, fom remplies par les premiers
préfideos dtl p3rlement d" Provence
&
du eooCeil fu–
périeur de Roumlloo.
Sous la premiere
&
h
Ceconde race , le roi envoyoit
d~o.s
tes
pro~inccs
des c"mmiCTaires appellés
mij]i domi–
NIe',
ou
mlffi re/{a/n,
avec un pouvoir fort étendll,
p~ue
réformer tous les .bus qui pouvoient Ce gliCTee
fOlt daos I'adminillrarion de la jufliee
&
de l. poliee'
foit dans celle des linanees .
'
O~
en envoyoit Convent ¿eUl! enCemble dam chaque
p\"Ovmce; par exemplc Fardulphus
/le
Stephanus faiCoient
l. fooa ion
d'intmda"s
de Paris en 80! Cons le re' ne
de Charlcmagne . Cer
uC.gefut
eonCer~é
par tes
~,is
[uec:CTeurs de ,Charlemagoe pendant plutieurs (jecles; ils
conllnuerent d envoyer daos ehaque provioce deuI
in–
tnldal1J;
&
dans les cas extraordinaires, on
e'lvoyoit
un
plus graod nombre de commilfaires .
Une
or.do~oanee.
de Ch.riem.goe de 81l porte
1
que
I<;s commlCTalres qUl fom envoyé, par le roi daos les prp–
"mees, pour en corriger les abus, tiendront les audien–
ce~
avec les
cOmte5,
en hiver, au moi(j de J:mvier; au
prllltelOs, eo Avri!; en élé, au m ois de Juillct ·
&
ell
automne, au mois d'Oaobre .
'
.L,?uis-Ie-Débonoaire ordonna en 8'9, que les com–
m.ICTalres par IUI envoyés dans les provinees ne teroient
pa,s
~e
long féjour, ni aucuoe aCTemblée d;ns les lieut
ou lis trouveroiem que la juaiee Ceroit bien adminiarée
par les comtes .
C e
m~me
prioce en 829 enjoignit a ces commiCTai–
r~ d'av~rtie
les eomtes
&
le peuple .que S . M . donne–
rOI~
audlence un Jour tomes les femames, pour enteodre
&
Jugee les cauCes de Ces Cujets, dont les commilfaires
ou les enrntes n'auroien.(
~Olltlt
f:tire juClice, exhortant
.um ces memes eommlCTalres ou les comtes s'i1s vou–
loi.m mériter I'honn.eur de fes boones grace;, d'appor–
ter un ' fart g.'."nd COIII, que
pa~
leur négligenee les p.u–
vres ne foufi""CTem quelque préJudice,
&
que S. M . u'eu
u~t1r
aUCune plainre.
Vees
la fin de la Ceeonde raee
&
au eOlOmeneement
d.e la troilieme, reln,
"'1
les 6efs
'&
les juaiees Ceignel1-
It.les. furellt établies, les rois eovoyereot aum dans les
prQvlOces
d~s
eommilfaires choilis dans leur eooCeil
poor
y
mainteDir leur autorité, conooitre des ca.s royauI :
~ p~otéger
le peuple., recevoir tes plaiotes que I'on avoit
a fa"e comre les felgneurs ou teurs olliciers . Ces plain–
tes fe dcvaien! juger Commairement,
(i
faire Ce pouvoit
(¡ -non etre renvo yées aul grandes amCes du roi. L e;
fei¡(neu~s
te plail\n!renr de eert" inCpeélloo, qui tes rap–
pellOlr a leur devOlr,
&
comenoie leurs ofljeiers: on eeC–
fa
quelq~e
tems d'en envoyer,
&
uos rois
Ce
contonte–
ren.t d'eo filer quatre oedinaires fous le titre de
bai//ifs,
qOl ¿tOlent les qualre graods baillifs royaux. Saim L ouis
&
fes
Cu,,~e(Jcurs
eo
voy~rem
néanmoios des
eoqu~teurs,
pour éclalrer l. cOlldu'le de ces quatee grands bailllfs
eux-':nemes ,
&
des autres officiers . En Normaodie, o n
d.voa en en\"Dyee tOUS les trois aoS": on les appello'! aum
eommij[a;res du roi;
i1s devoient aller prendre leurs let–
tres
~
la Ghambre des comptes, qui leue donnDit les in–
firnal,?ns .
néc~CTair~s, ~
laxoit leurs gages .
M.isces
comlm ll:llreS o avolent pas chacun
a
eUI Ceuls le d6par–
tement d'uoe prDvinee emiere, comme om aujo urd' hui
les
;ntt!11daHl ,
11 Y aVOI! dans uno meme ]'rDvioce autaot de com,
miCTaiees qu'il y avoit d'objets dilféreos que ,t'oo metrait
en commiípDn , pDur la junice, pour les fin'lilces, pour
~es
monnoles, pour
les
vjvres, pour
les, aides,
&c.
mais
II ne devoit poim )' .voir de commiCTaircs pour la le- .
vée des revenus o rdinaires du roi . Chacune de ces dif;
ftrentes eommiílions étOit donoée, fuit
iI
un/} Ceule per,
[oone o u
it
plu(ieurs enCemble, pour I'exercer conjoin,
IClnCnt,
,.
Cel1t qui étOient chargés de t'adminillratioo de quel–
que portian de linance, rendoient compte
a
la ehambee
des comptes, auíli-tót que leur commiffion étoit fit:lie ;
~
tlle ne
de\"{~i!
p<ls duree plU6 d'lln an;. fi elle dllrolt
'14""
VI".
1
N
T
davan.tage, ils re.ndoient compre
:l
la.
60. de chaql1e an–
née: JI leur 6tOlt d¿feodu de eeceVOlr m argem oi au-
tre
r~tribudon
pour Icurs
fCC3UX
•
'
Les cammilfaires avoieot ql1dquefois le titre de
rl–
formateurs gl»!raux;
&
dans ce:
C3S
ha.
comlniffion
étoit
ordinairemcnr rempl ic par des prélals
&
des barons ; c'ea
pourquoi I'Drdoonance de Charles
IV.
du moi. de No–
vembre '323 , laxe les gagcs que devoienr peendre ceux
ql1,i étoient ehargés de cornmimons pOl1r
le
feevice du
rOl.
.Les mllrreS des roquetes auxquels les cDmmimnllS
d'mtOlda>ts
de pro vince o nt depuis été en quelque Corte
affc.:lées, éroien! deja inahués; mai, ils étuiem d'abord
en tres-petÍt
~10mbre,
&
ne
rc:cvoient
qU'3upres
du
roi.
Dans la fUlte,
la
moilié alloit faire des virires dans les
prov inces,
&
l'
alUre
renoir
3upr es
du roi . CelJx qui
avoient
été
daos
les:
provinces revenoient rcndre
c o mpte
al~
roi
&
:i
fon
cha,:,celi~r
des
()brc~v:ltion>
qu' ils yavoient
faltes pour le fervlee de Sa MaJené, & le b;en de fes
peuples; ils propoCoieot aum au parlemel1l ce qui devoit
y
~"e
réglé,
&
Y avaieor el1lrée
&
Céanee .
Les ordonoances d'Orl c!aos
&
de M Ol1lins leur eojoi–
gnirem de faire rous les aos des chevallchées . L'o rdon–
nance de . 629 reonuvelle celte diCpolition; mais ces tour–
oées n'étoient que paCTage res,
&
i1s ne réfidoient point
dans:
les prnvinces.
Ce fllt H en";
11.
qlli en l f) l , élablit les
in!mdan,
de province, foos le titre de
commiffairn álpar:iJ
pour
I'cxtcutioo des o rdres du roi.
Eo 163l' L ouis XIII leue donoa celui
d'int,,.da,,t
dJl militaire, ;uflhe,
polic~
&
fintvut.
L' établiCTement des
i"l",da~s
éprnll va d'abord plll–
lieurs difficulté,. Sous la minarité de Louis X
IV .
I:¡
levée de quelques oouveax 4mpÓls door ils fUf'nt char–
gés ayan! excité des plaimes de la parr des cours "CTem –
bléc.
ii
París, elles arrereeeol en 1648.
q~e
le roi Ceroít
Cupplié de révoquer les commiOions
d'intmdtms;
&
par
une declarati"n du 13 Juillet fllivallt, elles le fueellt pour
qneh'lue, provinces C<ulemeor, dans d'aulres elles fment
limilées 3 eertains obj'llts, mais elles fmeot ellfuite ré–
tablies; elles ne l' ont 't!té cepeodant eo B éarn qu' etl
. 682 ,
&
en fl reragne qu'en J68?
L a fouaion d'un
inlmdane
ne concerne eo géné ral,
Que ce qui a rapport
a
I'admí:1illration . 11 a une inCpe–
éCion ¡¡éutrale Cur tout ce qui peuI inréreCTer le fervice
du roi, le bieo de
Ces
peuples . 11 doit vdller a ce que
la junice leur Coit <endlle, a ce que les i:npo¡it'o os foiem
bien
reparties,
a
la
culture
des
rerres,
a
l'augrnellt~Hion
du
comnlerce ,
a
l'emretieo des
chemins ,
des pones
&
des éd(ti ees publics; en tln mOl
ii
faire coo,om ir toutes
les parties de COI1 dérartement all bieo de l'él3t,
&
io–
formor te minillre de rou l ce qu'íl peut y avoir • amé–
liorer ou
a
réfDrmes dans fa général ité.
Les
;ntmd,lIts
COIl! tOllvent conful tés par les m ioi–
tires fur des atf.ices qui s'élevcnr dans leu r déparrement,
&
ils leur eovoient les éclaireiCTel11ens
&
les obCervations
dOIl! ils om befoin p<lUe tes teflniner .
Quelquefois ils fOil! c" mmis par des arrelS du co n,
feil pom entendre les part ies, drelrer proces·verbal de
leors prétemions,
&
donner leurs avis [ur des atf1ires
qu'il teroit trop
I'>n~
&
tra p difpeodiel1' d'in aruire
ii
la Cuite du cuoCeil. Quelquefois meme, quoiql1c plus
rarement ils Cont commis par arret · p(1ur f. ire des pro–
cédtlres
&
rendre des Jugemens, avce uo oDmbre d'of-
6 cicrs
o u
de::
g ractllés, memc
en dernier rcfTort;
mais
lcm objet ca plutÓI de f<tire rendre la jultiee par eeux
qtli y font deainés , que de juger les affaiees des parti–
culi6r~
.
Qne de leUfS princ·ipalQS fonaioos, di le département
des railJe, daos les pays
"ti
elle en perfoonel le. lis fout
aum leS
taxe~
d'offiee,
&
ils p<uvem nDmmer d'office
des commiCT.ires pou.r PamelC de la taillc.
Les
commnoaurés
ne
peuvent imenler allcuoe aB:ion,
Cans y etre autoriCés par leQr ordonnaoce.
lis font les cottiCations o u ré partidons Cur les polfef–
Cetlrs des fo nds, pour tes réparatioos des é&liCes
&
des
presbyteres; mais s'ils fiuvient
a
cctlc
QCcahon
des
que–
nioos qtli donoent li"u
a
uoe affaire comentieufe,
il~
font obligés de la renvoyee
aUI
.j"ges o rdillaiees .
On leue exp¿die des commimons du grand Cceau, qui
con\ieno(OI tOllS' lenrs ponvoies. Autrcfu\s elles étoient
eoregitlr<~es
dans les porlernens ,
&
aloes c' éroit les par–
lerneos qui connoiCToient de t'appe! de leurs ordoonau–
ces; mais l'uCage avam chan¡;é , I'appel des ordonllan–
ces
~ jll~emens
des
i/ttmdans
Ce parte au co nfeil,
&
Y
ca
inaruit
&
ingé, C"it nu eonCeit des parties, foit eo
I~
direaioll des (inances, foit au confeil royal des lin.tlces,
felon la nature;
de
I'affaire ,
P
¡>
p p
~
Mais