662.
1 N S
prim:live qui lui 3 <Ié impo(te ; I",fqu'elle fJil q!lelque
chofe de
cOlHrairc, 01\
die qu'elh:
s'éC3rle
de: fon
¡11J1i.
tu/ion,
ou que ce: n'('tl p:1'i"
la
l'eCpri[ de
fon
inflltlltlun.
Ce la fe dil principaleOle", en
~ ar
anl des mon.tleres
&
égl:fes
0\1
le
rtlkhen~ent
s' en !n!,oduil.
(rt) ·
I".f/itrttio11
,
eu mallere bénél.1c,ale, cn I.élc
P':
le–
quel cel ui qui etl nommé
a
UI1
bénéfiee en en m 's en
polfemon par le Cupé,;eur ecclélialhque duque! dépcnd
l'infJitution.
Cene
il1fti"'tio"
en de qualrc fOrles; (.voir
coll.ti–
'fe, autorifa hle, canonique,
&
corpnrelk .
L'in/lillttio;¡
col1ative qui en la vérltable
inflitution
proprement dile, en la collalÍon c.nonique
&
provilion
d u béné ti ce
¡
eetle eollalioll en néeefr.ire, parce qu'elle
doit ét'c f. ito
a
celui qUl dl prélemé par
le
patron .
L'il1(litutio"
. utolÍlable di célle par hq"elle
I'év~que
conie,e atl i'0unu la mim on pour
pr~ehl"f
&
admini·
ílrer les (acrcmens ; elle a heu pour les bénéfices
a
char–
ge d'.mes, d,lOt la pleine eollation appanient
a
un .u–
t rc eoll:neur que
I'év~quc.
011
appelle
i1f(li:lItion
c.nonique
de~
provilions d'.,n
fupér:eur eecl¿li.flique; on ne pell! prendre po rrem on
d'un bénéfiee fans avoir ulle
;,ftilk,iv"
canonique.
Ou appelle 3Um
inft;'" ,io11
c.,nonique le vi fa qui en
donné Far I'év é'lue aux p<,u, d\s de eOUr de Rome
in
for mrí digHlIm ,
&
m~me ~ux
pourl'Íis
in formá gr{lti.,
¡ti,
lorfqu'il
s'~git
de bénéficcs
i
ehargo d'ames:
Vo yn
V I SA.
L'
ir/(fitN'io11
corporelle d I la m ife en polf. mon du'
bénéfice, elle arpartien l nalure!lemcllt
a
l' él'eqlle aum
biel1 que
la
eolladon du bé néfice;
&
10rCque l'al1cienne
difciplillc éloit encore en vigueta
un
I'on ne fé p3rnil
point les bénéfices de \'ordinalion,
&
que par l'ordin.–
tion
m~me
des "cleres
0 11
les a't a.:hoit
i
cerla:l1es égli–
fes,
00
ne C'onnoilroit
pOlnt
\'in.p;tHtir'1J
:llltoriCable ,
n
l'infliluti,Jn
corporellc , qui en ell une
fuifC 0L1
de
\n
collatilHl; mais
dans la Cuite les
év~ql1e.
s'étant
accou~
tUmés
a
délégller am arehidiae res le (hin de meme les
pourvus ell polfeflion, eela a été eoolidéré comme
U"
droit des orchiQiaere>.
Voyn
ARCHID' ACRE, BÉNfF ' –
"ES, POSSESSION, PRI E ])E POS - ESSION.
1701''''
le
ihap. xj.
extra_
de
J1Ire
pntrfunatúJ,
It'
chapo vj .
~~xt"t1
d. injlittl' .
le concile de Trellle,
[er{
14.
chapo xiij de
reformo
&
¡.ff.
24·
chapo xvii,.
V ao-oCpen,
.JlIriI
u–
eltf.
IIniv. parto
11.
tito
26. Fagnan,
ad cap't.
(11m tC–
eI.¡
ex",;
d.
C1u[á poffé/fioilil
&
propri.ta,ir.
(11)
Inftitutiow con"allt!elle,
efl un don irrévllcable qni
eCl fait d1une fllcceflion ou de panie par eOI1! rat
&
en
faveur de
m.ri.~e ,
foit par des pere
&
mere ou
m~ll1e
par des
é"an~ers
au pr" fil de l'ul1 des conjoinls ou des
enfuns qui
nattrOnt
du
fU:l1r
m:lfiage ; ces
rones
d'in–
fl itutionJ
étoient inconnu s
ch~1.
les
R\)m~ins;
elles !Ol1t
re~ucs
"01 eo pays eoutumier 'lu'en p,'ys de dro't éeril .
Eli<s partieipent de, dilj>ofilions
:1
callfe de mort, en
ce 9u'il faUl Curnv ,e
pI,m
en recueillir I'effe"
&
qu'el–
les ne cOlTIprcnnellt que
le~
bieos que
l'in(li'lIan'
aura
au jolUr de fOil décc.; mais ellts participent aulli de la
natu re
des dunations entre-vifs, en
ce
gn'e1les ((mt
tui–
tes par nn aéle enlre-"ifs, 'lu'dies foot irrévoeables
&
faililf<nt de pltill droil,
&
que I'on
y
peur comprendrc
tout ce dont il en pe, m is d< difpofer em re-vifs, la lé–
gitill1e de'
~nfans
du do,,"eur réCervée.
L '
m(litutlOn
eootraél uclle
n'elllp~che
pas l'inClimant
d'enga~er
&
hypo,héquer,
m~me
d'al iélll'r fes biens en
tout ' o u pa, de , pourvu que ce Coil CI!]S fraucle; mais il
ne pem faino alleune diCpolí,bn uni vered le
á
!Ílre gra–
t uit , f ,it ent re-,ifs ou par tell ameO! .
11 n'ell pas nécerraire de faire illlinuer ces fortes d'
in–
flitueions.
L'hé rilier cOf!lraétuel erl !cnu des deltes indéfinimenr ,
c' eCl pourquni il peut n'aeeepter la fueeemon qUe por
bénéfice d'in l en"ire , il ne pcut pas y renoneer aVant
le.
Me~~
de
I'.nll"u~nt .
Vqya_
,.
'raitl del in(lit.
con'
Ira..f!.
de
M .
de
I..,lurier~,
&
c~l ui
des
c."7)enlioI1J de
fHc clJer
de Boucheul.
(A)
"1/, 1
,ti
ion (oH'umiae ,
ell un abrégé du dro il
GOUIU–
mier , !elle que
le~ inllitl!te~
eOt¡!Umieres de Loifel .
(A)
Injlitlt/iqn
all
droit ,anqn;r¡ue,
:111
droit civil,
IIU
droit
franf oiJ,
&
aU'Y<s
Iemblabl(J,
fon t des abrégés de uroit
cOluoniquc,
civ il, fl'an(jois, relles
que
1';,,/litll#;o."
aH
droir ecclé li,n ique, pa r
M .
Fleury,
~
eelle de
Iv.¡.
Gi–
bert,
"i"fritu,ion
au droit
fraR~qis
ej'
Argoll .
f'qyp:.
IN–
STlTUTES.
(A).
Inflir.uúon d'hlr;t;er,
eíl la nominadon que
qtl~lqutun
(ait de eclui qu'i\ veUl
~tre
fon fuccelfe"r
univerf~l
.
Elle peot
e"e
faite par eonl rat de mafiage ou par le–
tlament. Au prc'pier eas, c'efl Ulle
inft'fHtiol1
CQnlra–
étuell~. V~:
..
Cl-devam IN-5T1TUT!ON
~ontraaucllc
i
1 N S
alJ.- f"eond ,.,s, en l'appe11e
i"ftitHtloH d'h/rititr
fim–
plc"me'¡I[ "
L~
plup.rtdes COlltomes portent, qu'
i"ftilHtio1f
d'
bl–
rit;(r
n'a
Ii~u,
c'etl-a
-Jire, qu
1
c:lle n'etl pas
n~cdrJire '
pour la validité du tellamellt <'u eodicile ;
m.iss'il
r
ell a
une,
ene
vaut
commc
legs , fans étrc aU"ujeuie
1.
allcnne aUlre regle que eelles qui tOnt eom01Ulles aUi
legs.
En p'ys de droit terit,
I'inftil"'io,, d'b/riti"
el! la
bafe
&
le fo nd. melll du leCl"melit; elle ne peut étre
f. ite par un fimple e ,dicile: 13ns
infti'ution d'hlri,ier,
il n'y
a point
~e
teClamel1l, ,ellemem que li
1'l11ftilulio,"
ell
nulle, lomes les aulres <iifpolitions IOmbent,
a
moins
que
I~ t~ltamem
ne eon,lm l.
clauf~
codici11.jre.
On pell! dooner tOll' fes bicllS
¡¡
fon hérilÍer, pour.
t'I
qu'ils no foicm
pa'
limés dans une coutlllne qui renrai.
gne I'eflet des dilpo(jtions
ii
caule de mar! ,
L'm[li,uti"n J'hlriti"
Ce peut faire falls ex primer pri–
c ifémeot le oo m de I'héritier, pOl,rvll qu'il (oit déli–
gné d'une
fa~on
oon é qUlvogue. Pour recuei11ir I'effee
dé
I'i".flitution,
iI
f.utfurv ivre au leClateur,
&
é lrc né
Oll <iu moins
con~n
lors <le (on déce: , .
D an, les pays o u
I''''(lit",i." J'h',iti"
eCl nécelfai–
re, cell x qui Out d ro it de
l é~itime
doivent
~tre
inftittrls
héritit:rs au moin, en
ce
que le teChueur leur dnone,
&
lor[qu'ils ronr
in(lit/tls,
quelque modi'lue q ue [uit l'efíet
o n la fo mme qu' oll leur laine, ils pellVellt oppofer le
vice de prétérition . 11 Y a néanmoins quelques Ilamts
particuliers dans cerlaines provinees de droit éerit , qui
permeuent de lailfef
la
lé~itimc
i
autre titre que celui
d';l1./lillftilJn.
Ceux auxquels
iI
a é ré laifré moins que Icm légilime
:\ tilre
d'1I1ftitu,ion ,
peuvent demander UII [upp\émeut
de légitime.
.
EII
e. s
de prété rition d' allcun de ceux q ui Ont droil
de légilime, le teClament doit
~Ire
déela,¿ nlll quaut
i
It;njlilu/;lIn
d'h,fr;ii~"
fans qu'..:l1e puille valoir comrne
ñdeieommlS,
&
s'ii y a une Cublrtm:on elle en pareil.
Jemem lIullc, le
10lH
encore
qUt le tdhment contint
la e1aufe codicillaire; eelle e1au C. empéehe leulemem la
'~lIi1Í1é
du furp lu, du I<Clarroem.
1701""
aux inllames le
CUre
de
hte,edibuJ
ií1flilll~nd;J,
&
al1X
mots ACC ROIS–
SEMENT, FALCID'E, H ÉIUTlER,
~UBSTITUTION .
SUCCF.SSION , TESTAMENT, L fGI Tl ME , QUARTE
TERHELLrANIQl1E.
(A)
,
I NSTRU C T ION, f. f.
(Gram)
il fe dit de tout
ce qui e(} capable de nous
~claircir
¡¡Ir
quelqu'objct que
ce foit. On no us
i,,(lrllit
par les diCcours, par les écr:ts .
par les raifans, par les fails,
&
par les exernples. L ' in–
¡é, et eCl le grand inll iwteur. I\ pres 1'lI1tédt, e'en le
lems; .pr!:s le lems, ce ¡¡lIlt les pa lJions .
On appelle encare
inftruélion
les o rdres Ceerets qu'on
dunne
ii
un ambJnadeur , au
command~m
d'une 80ue ,
a
un
capitaine
de
,v3ilfeall .
INST
R
UCTION,
(JlIri/prtld. )
li~nitie
ks proeédures
que
I!oll
f:,i[
pour meure llIie
affaI re
en
ét8t
d't'::ue
Jogée.
lnflrllllJon
ti
1" barre de la
cour,
c'étviem des pro..
eédures fnmmaires qui Ce faHbient
a
la barre ne la eour;
elles om élé abr03ées par I'ordonnauce
d~
!
667,
,i:.
11.
art.
ii.
(A).
.
1 N
S
T R
U
e
T I
o
N ,
dtlnJ le e omm"",
Ce dit de
[OUS
préc("ptc~ ,
enrt::ignemens,
ord res
dllilnés,
foie
ver–
balemel1l, lo't par éerÍl, par des Cupérieurs :. Icurs infé –
rieurs pour I'cxécu tion d'une chofe.
Ces
i'rflruc1iOrtJ
pe~vcl1l
é ,mner ou de l'autorilé pu–
blique 3 un panícu l'er, !lU ¡le p3ftictllier 3
p~rdeu¡;er.
Du premier genre [Out le,
in[lrufliol1l
générales , eOIl–
cern31lt
le
co'nmercc:,
d.mll~es
p
r
h.-
Roi
ou fes mini–
Ibes aux inlpec1eurs de. manufaélures, ou les mél11oi–
res part'cnlÍ<rs
dnnll~s
:l
ehaque IIlfpeéteur par les me–
mes mioirltes,
&
relatifs ' " X maoufaélures de ehaque
dép. nement . En ,68o ,
M.
e " lben a lo rs
eOlllr61~ur
~élléral
des finances
&
fllr-il1lelldant des am
&
m.nu–ta~ures
de F ranee , donna alU
in(pe~leurs
dellx
inflm–
él,o",
.dmirobles, rédifiées, I' uoe en
6,
articles,
&
I'au·
Irr eo
319
anicles , pOllr l'eIécution de! régicmeus géné–
Taux des
1113I1utaéturcs '& teintures,
re~ilt rés
cn parle–
lI1ell¡ en
1669.
11 Y a elleore des
i,,(lrutlion¡
lecrenes
dont les inlpeéleurs ne doivem rendre comple qu" 1"
eGur.
Les
injlmfliOl1J
de p'f1iculier
a
partieulier , fonr celo
les que les marchands, négociall', ballq 'liers ,
&c.
don–
ne,lt par
éqjr
ou de vive voix,
a
leur.¡ COllrticrs, com–
miffionnaires, correfpond:.ms, e mmis)
=!ic.
foil
pUUf
les ach:!ts, vcqte
6:
envoi de m:lrchandiles , I()'¡ pOllr
les remiles d'arg<nt, la réception, .eceplaliun
&
paye-–
mell! des le!!re, de challge, foil ellfin pour la co ndllÍle
dos
fabri~uans,
111.1tre,
6(
o uvriers de leur> maI1Uf:lo5! U·
ras