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1 N S

fu. de fes c!gaox . Le.

b~te.

Ont

cepend.nt

de. patlion.

naturelles,

&

d'autres qu'on peut appelkr fadice ' ou de

rc!flexloD; celle. du premier genre funt I'imprellion de

la

faim, le. ddirs ardens de I'.mour, la tendrelfe ma·

remelle : les autres fOnl la Cf1inle de la diCen., ou I'ava·

rice

&

13 J3loufie qUI conduit

~

la

",en~eance .

L 'avarice di une conféquence de l. faim précc!dem–

m enl Cemie: la réflexion Cur ce beCu!n produit une prc!–

v oyance commune

a

[OUS

le••

nimauI qui foO[ Cojees!

m anqU1:r

~

L es

carnaffiers

cach~1H

&

emcrreot

les reOes

de leur proie pOor les retrou ver au beCoin. Panni les

frugivores, ceuI qui fon t org.nifc!s de m.niere

iI

empor–

tc:r It:s graios qui lenr ft:rv ent de nourriture,

rone

des prr)–

...itiuDS allxquelle. ils ne w uchem que don le

C?Ji

de né–

cefliré; lels rom

le.

rot, de campag ne,

le.

l11ul" ts, &c.

mais I'avarice o'en pas

une pnffion féc')ndc en lnoyc:ns;

fell exerclce fe 'borne

:1

1'.111.,

&

iI

I'épargne.

L. )aloufie efl fi lie de I'amour: d.n> Ic eCpeces dont

I.s ml le. fe mélenl indifféremment avec toute.

le.

fe–

m elle., elle o'en excitée que par la

diC.ue

de cdle.-ci:

le befoin de jouir fe Cairant vivcmem

Cel~tlr

3

10US

dl ns

le

m~me

tel11s , il en rcCulte ulle "valité réciproque

&

générale. Cette p.flion a ...eugle f.i, louvem manquer COII

objct

a

ceux qu'elle tourmenle. !'elld. m que

lo

fu reur

riem les vieuI cerfs attachés au combat,

UII

daguet

,'.p–

proche des biches en tremblanr, jouit

&

s'échappe. La

Jalo u(ie en pl)\S profonde

&

plus raifonn.!e dans les eCpe–

ce. qui s

'acooupl.rH

: quels que Coient

les

motifs fur Iel:

quels en fOlldé ce ohoix muruel des d<u¡; indiv ldus ,

iI

efl certain qu'i1 fe fa;t,

&

que I'idée de propriéré réci–

proque s't!tablit : des-lar> la moralilé efl im rodoire dans

l',mour; les fe melles

m~tne

dev iennem Cu Cceptibles de

jalou Lie: cene

uníon COffilncncc!e

par

l'aur3ir ,

&

foufc–

nue par

l~

plailir , efl encare relfer,,!e par 13 cOrnmu–

.¡.uté de. foins qu'exige I'éduealion de la famille

¡

n"is

c;et objet

é t3tH

rc!mpli, Punio n cecre . Le

prilltem s ,

en

inrpicünt

2-

ces :w im aux de

nOl1vell~

srdcurs,

leur don–

ne de. goGtS nouveaux, je n'oferois cepend.11t pas dé–

cider fi les toun erelles m6ritent

011

non la réput3tion de

conft:ance qu't:1les 001 acquifc; ln, is li elles fon t co n–

lhnte. , . u moins en-il m r qu'elles ne «mt p1S lideles"

J'e ai vO plulieurs fois faire del\x heu reux de Cuile CUf

une

m~ rne

branahe ,

peut -~tre

lellr confl.nce ne peur el–

le

~rre

a(Juré. qu'. urant qu'dlcs Ce pertn ertell! I'illndér,é .

Q uoi qu'il en loit ,

0 11

pCllt

di,e qu'en gél1éral 1'.–

m our n'en

ch~z

les

b~res

qU'l1n beR,in

parra~er:

cette

paffiou, a vec

{OUS

fe.

décails,

ne

ICIi

occupe gucre qu' un

q uart de l'année, . inti elle ne peut pas élever les iodi–

..idus. des progres bien Cenfiblcs . Le tenH du delinré–

rd rcment

dOlt

amener l'oubli

de

tOutl'S

les iqécs

qll~

Pir–

rharion des d<lirs avoit f, it n"rre.

O "

rernsrque Ceule·

mem que l'expérience ¡n(l rui.

le~

meres fu r les cha fes

'I"om,

VI/(.

el)

11

eft

Men dilficifc de: , '.tm!ter

01\

il

fJr\t.

Ainli l';lllreur de

«t

an icle,

rcjetunt

le

(cnciment

d~

Ddc.\ftc• •

!t

(OIHCI1;\IH :lV

ce rai·

fon 'juc I'idtc d',automadCme n',\ pll

n~ftre

'J"t:

de l'ignorante

d~.

h iu.

ne s'ntrére

poiru

a

d~ jun~t

bornea.

m.tu

['t.\Il'

:l.nr

\ro¡>

av~rlt,

il

r;lpprutb~

les b6,c. de I'¿me .Ie ,,,.ron.

11

leur :accordo

1111'

l,m.I,;

,.;

1"

""tI

,.,.J./"

J';,,,

' HIIOiu"':" ,

~

p,1r

eonféqucnt

iI

le"

mer prefque au r..ng tic I'hommc , Sur ce prindre

il

da qu'"

y

a

dt" homme.s qul n'onr pas

IÓJt

,..,"¡'r'

J'''.'"

,." jI

.i

ul",'

lJ. '

fun"

" bJfi""

l/u ,u,u ijJ'4"'"

J.

~"

II.rJ

JI

el} airé

de

voir

~

'lucHes laulles

conCé-qll~nccs

porte ce parAI

(de ,

<tui

nc tenJ

a

ric", moin.

qu';i

avilir I'crpcce hum.:une.

L~

propofiCton el}

~bfQtde

&

I.Ur3Ironn~ble . Ex~minons

b

f.:autlc~c

de"

r.

rincipc, rUt leCquelt clle ell fonJée .

En

2pprofo"difr~nt

ce

qu'dt

·inll:inél: Jes

bé~es,

oou'

~erron. ~aQ'

tOUt ton jour I;¡ dittallcc qui

cll

entre elle.•

~

l'homme . L,'indu(\ric, I;¡ ru(e: ,

&.

di\'e:rc.s ;Jurres

f2cuh~s

furprenantes des

anim~u~ r.:anembJ~es

ici

.:lvec

~rt ,

(ont le

princip,d

ac

~eme

t'unique 3tgl\lnent de

1'3uU~at

1

iI

en (.lit

d~ri\'er

b

(,1culté' qu'il ac:corJe

.un::

~te.

Je pouvoit

i!rr~ perfe8ionné~:

m~if

dcux r{fte"iiOn1

fimples

&

incoQtcRables noul

fi

tont conoo1crc:

12

fuiblcíle de (es preuye• .

En

llrcu~ier

lieu .

il

~'d'ofce

en v3in de faire

v~loir

l;t

finclfe:

dc-t

t..éte., ,'au qU'etlet ont de dininguee,

de!

conli.derer, de com_

prer

m~.nc:'.

&.

de t"Q,ettre ces qUolhu!s l,.I.Inl le J'lhlJ ge3nJ jour. O n

. errol. pu un comen

r~ft{:chi

"Iue ces

f:\ctl1t~s

(Ont coníhnte.,

&.

iqnée. d"ns

ch~que c(p~("~.

l.·in..tunricourc 3beille eA: aujourJ'hui ce

qu'cHe étoit

cI\L'"l.

les

H~ypticn.J .

L.\ h.mili.1tlté, I';llt.lcht!ment.

&

h

fi

leliu! da ci\ien . n;tincnt .:I\'CC lui ,

&.

rculcmt!nt peuvent e rre

dirigé ·s

1

un objet plntót qu'a un "I\[ee,

&.

nou, polroltre plus

ou m!)ln, J c!'to'rminée.\ quoique ce ne foit poinr l'dfet J 'un mOLl.

;~d~~~~i~~c ~r~~i: I~:~~~"~~t~~~t

J:

~~a~~~~;e qlu;ó\1~el~a~o~b~~i~

• ",ce le tems Jevenu meillcllt .uehiu:ae , ou que l' Hirondelle par

une {uite de n!:RclCion. ait embelli

(00

nid , Oll l'3it renJu plas

eommoJe .

En feeoad lieu . nou. dc'(on.J eon\'enir qlle le' bornes l troite. de

.0'

eonnoiR3ncei nou. exporent l notl.J tromper ,

&.

qLle nous 2d,

aliron. (ou\'cnt de. bits, qui n'ont de m::rveilleux qU'llUl.:lnt que

nous en Ignoron. le. caures . Nous jugeons (Ollvent qu'il

y "

une

u c, sr.1nde intelligencr , une

r~8exion

bien

meCnrée

J 3ns ceu :unc s

. a ions de. hommes

m~mel .

qui ne (om que ¡'dree d'une combi

ftaiCon

de

CI~{c.s

accidcnlCllq ,

Si

dOIle:

DO~S

coonoi(ftoDl

[OUtCS

k~

1 N S

re10rives .u bien de leur

r ..

mille; elles pr06tem dans un

~¡;e

plus av.ncé des fautes de la jeunelli: . do l'lmpru–

dcnct.* . Une perdrix de (roís o n

qU:Hre

ans choirit ponr

fJire fon nid une

pl~ce

b'en plu

aV3nta~eufe

que ne fait

une jeulle; elk

f5

place fur un tieu un pw élevé, pour

n'avoir point d'inondation 2 cuindre: elle:lo ffJin

qu'il

roit

environné

d'épines

&

de

ronces

qui en

rend~nt

l':lC–

ces diffi cile . L orCqu'elle qume fou 'Iid pour . Ikr man–

Iler, elle ne monq ue pas de dérober Ces ceufs, en les

couvrant

2YCC

des

fCllll1es .

S i la tendreífe maternelle laiae des traces profonde.

dans l. mémoire des

b~tcs,

c'en que fun eXerclce dure

arre... long-tems ,

&

que d'.illeurs c'efl Ime des pJllion¡

qui aff. élent le plus fu"ement ces

~rres

fentible . Elle

pro uit en eux une::1 ¡viré inquiete

&

fOlUenue, une af–

liduiré pénible,

&

lor(que l. famille en menacc!e, une

detonec couragcule qui reffemble

¡,

un abandon tOlal de

fO!- l1l~me.

Je dis

rc//<mb!.r

C:Ir

on ne s'abandonnc poin!

entiercment

l

&

dJns le momenr

eUreme

le

O1oi

fe fait

lo újllll r

rentir . U ne

preu\'e

de

cene vérité ,

c'en

q ue

dan, les diltéremes eCpeces la rémc!rilé npp3rente de la

mere eO

tnaJOlHS

propo,lÍonnée

:lU I

ITIoyens

qu'elle a

d'éch.pper au d.ngor qu'elle parolt br1ver , L a louve

&

la l:lic dc\'ienoenr 'tc:rribles , lorfqu'clJcs ont leurs petits

!I

défendre : la biche vienr 311ffi

hcrcher le péril; maio

[:, to"b'elfe trah', bien-,Ór Con courage;

&

malgré fa ten–

dre in lIiétude ,

~lIe

efi

forc~e

de fujr. L. perdrix

&

la

c,nne

C.uv.ge

qul om une rerTource a(Tilrée dans l. ra–

pid 're! de leurs alles , paroillenr ,'expoCer beaucoup plus

pour l. dUenfe de leurs pelits que la poule faiCande: le

v,'l peCal)[ de eelle-ci

I~

rendroit viétime d'un .[tache–

mene trap

COur3.~eux.

Cer amour qul pam!t

1,

~énereux ,

produit une j.loufie

qui va

jurqu'~

la cruauré dans les . fpeces ou

iI

ell al1

p'lIS haut degr é. L. perdrix pourCuit

&

tue impitoya–

blernent

IOUS

le. pe';!, de CaD eCpece qui nc Can! pas

de

r.~

famill" .

1\

u contraire la pou le faifande, qui ab.u–

don"e plus '-Cémellf les petits qu'elle a couvós, en douée

d'lH,e Centibilitó

g~n6rale

pour ccux de fon dpece ; toUS

ceux qui mallquellt Je m t;:re, on[

droir de la Ibivre.

Qu'~II-ce

done enCOr< une fois,

qu~

l'inflinll?

N ous

voyo ns que ¡ei béles fenten c, comparelH, jU¡;t'nc ,

ré Bé–

chifrenr, choifilfent ,

&

fOil , gllid<!es dans tolll" leues

démarcht's par un Icntimen! d'amour de

Coi

que l'cxpé–

rience rcnd plus

011

moíu éclairé. C 'dl avee ce, facul–

tés qu'ellcs e¡écutent le5; intenrions de 13 naturc, qu'el–

les ferven t

:l

l'ornemelH

d~

l'univers,

&

qu'el1es

3cconl–

pli(Jent la I'olomé, Inconnue pour nous, que le Créa–

teur cut on les formant . ( r ) .

1

Ñ

S

T

J

N

e T ,

( Ma. ¡challeri.

&

i1f~".,~, , )

c'e(l

UR

g rand point dans le mant'ge que de conno!tre

I'infllltll,

c'e(l-a dire le naturel du cheval. Cene connoiflimce s'ac-

O

o

Q Q

1.

q uien

oper.\tionf de"

b~te-'.

ti

nouI pouvions

en\'ir;a~er

le principe . la

contil1u;ation ,

&

l'or~lre ,

n<lUS

celf<!:tlon

'~dmif~r,

&.

n6tre (ur.

pri(c "auelle nou' (eroje rOllgir , Si nOI1\ voyons

claltero.cM

cetf~

induCirie .

~

cette: fincff.e t:lne

vaRlée

Ju chico

&:

J"

Loup , nOUI

Cerions prob.ablemcnt

fort~s

de eon\'enir qu'elh:.

oc

m~nlcnl

po.in

~

une

(i

vive peinture . En e(f"et nou, obrervon. "Iue le\ hetcs ne

p~u",

::;e

t

,

p:~n~I/'~f~rst,~,rg¡~'~I: f:~; ~~In~:;~~et¡o~n~ ~~r ;iI::~Ct~c~~tnd~

f.alm .111 milico .tel vlande, les pita délieates,

&:

1111

chien en f2i.

aurant (ur un

t:lS

du

metlleur frorncnt . Done

l'~rtituJc

i

re

p~({e

...

aionn!!r :ntribuée

aux

bétcs en une: chiro.cre,

&

n'c:JCi(le que

,1<1'11

"im.lsin:u ion

~dlJ,nfl!e

de nOlre auteur:

Chacu.~ {~r~ per(tla~Í:

qu'un :anim,11

d\

au bout de quclque.s mon ce qu

1I

c!rol' en n3.I(.

(3tH, ce

qll'iL

rerol. route (3. " le,

&.

ce que Ser.:l ron eCpo!ce d;\ns

mille

otn' ,

'

En

eonhn:l.nt

done

13. bete

d3.n,

l'~rat

Gmple

~

conn;\nt

~lont

In

";ature

11Il a

pre(cru te' borne" il

n')'

a plus .:lucun r;appon en ...

tre elles

&

I'homme ,

all

IIn "'hjee

de

eumpatoliron : compu .u(oft

qui (era toujoue.

tl'"UUIlt

plus fautfe

Se

Imm;),gin~irc,

fi

¡'on rre!'.

cen.! l'él.l.blir entre

le,

idées de"

~ce.,

&:

cc:llcs; det bOm1nel ,

&

cnrre le, .:t.ét.ions refpec.live.

,~i

en (ont

I~ conréq\l~nc~s .

!I

fera

Yrli

que lel bttes ont une

::I(..

e , c'eCi,l .d,rc. un

pnnc're

t,mma_

u!rid

UOl

1

leur m:ochine: elles auronr

de1l

IJ~es d~

fen(.tt1on

&.

de percepdon ,

m~l' flul~ment diriC~::'

1

leur hicn

~tre, Ii~it~el

¡\

lcut utilicé

ec

J

ICUt

conf~r\'~tiun .

Elle. ne pourroRt ("lfC UIt

~;s .r~~ I~¡nje Í!'1t=~l~' i.n~~.:lI~~Ct~b~e d~h~~n~¡II~~3rj;:\t.c '(oi:c(~~.~~I~:

tr"jté de_ connoiU:'nc<. hum line. l'ilge 7f, dit r.,gcnlCnt

~

ce

(II ~

jet :

IrI " ;'.,;,,,,

ti,

1'••,

JrI b:tlJ

fr

'un,'" ..

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I'''ul'',.... ,

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l.

U,.{c;."., .

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r¡",i."f'''''

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fr

Mil'

,''''II.!''"II.J'',,,

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, ,.',,. ..

,,»,

" 7PfrnAIIJ,m"",

L'homme: :lU cuntt.1irc, rUt ce un Cl\r.1lbe , OQ un Albinoi., ler..

feut c:.p.1blo de

r~eJCion,

Jc: jugement.

&:

de r,1ironnement¡ reul

~~(~:ér!lt~ J:,~?:;i~:n~~; I~~~e~t~ .~~~~ld~c:,~i~t~n\uj~u~ :~n~brl:

culré qui le folit .:lgir pu lIn Rlouvc:ment prnprc

~

inrcrict1t ,

~II¡

eft

I-:t

volonl6. hqucllc een(erme deus:

prolui~r~s,

1;'1 fpOt\t..Jnéué

!te

h. libertl!. 1'3r la premiére

dl!

ces pror riétéi I' homme en p3t

lol.m!me ¡','\Uteur de re, 311ior:.,

~uxquclle.

11

fe

J~ctrmin\!

l fu"

gré: pu

l'~utre

iI

;agit libremcnt ,

&:

(;¡n, eontr.1.int,'C: ,

c.'e~. :a.di_

re qu·..a objet I.¡ i tant proporé

il

pelt

¡·&eccpter ou te re}eltef.

..