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1 N T

Ccux qui faiCoient ces expédilions $'appelloienl

Oil,–

pdYUrJ,

&

ceux qu'on laiUoit pour recevoir le butin,

1n-'al"l. Dia. de Trlf).

• JNTA RISSABLE, adj.

(Gram.)

qu'on ne peue

tarír. Ce mal en empnulIé de I'amas des eaux. 11 Ce

prend au fimple, eOl11me dan> eet exemple;

c~ee

Couree

eít

in'ariffable.

Les plus grandes chaleurs de I'élé, le.

(éeherefies les plus longue, ne diminueoc poin! la quan–

tité de

Con

produit. Au fig uré, comme dans eelle 'ei:

le fond de' idées de eeltc homme ell

intariffable.

1N T E' G R AL, adj.

(Ma,h.

<ran{.)

le calcul

in–

elgr_1

en l'inverCe du ealeol díffércmiel.

Voyez:

DIf' FÉ–

RENTlEL.

l\

eon!iOe " trouver la quancité finie donl une quan–

cité inñnimem pelile pro?ofée ell la différentíelle; aiofi

(UpPO(ODS qu'on ait Irouvé la différenlielle de

x'"

qui

eít ",

x

- - ,

d

x.

Si on prnporoie de erouver la quancilé

done

m

x'.

-,

d

x

eO la différentielle; ce (eroie uo pro–

bleme de ealcut

ill,lgral.

Les Géomeeres o'one rien tai(fé

a

de{idrer Cm te cal–

c ul diiféreoeiel; ma';s le ealeul

iMlgral

en encare

¡r~s­

impartair .

Voy.

DIF~ÉRENTIEL .

Le eateut

intlgral

répood

a

ce qlle

I~s

í\.ngloí••p–

pellem

".lthode inverJe

do

fluxi.",.

Voye;. FLUXIONS.

Lc ealeul

in,lgral

a deux panies, J>iOlégraeion des

quaneieés différenelelles qui 0'001 qu'uoe variabte,

&

I'in–

tégration des di/réremielles qui

renfermen~

plulieurs va–

riables.

On

n'attcnd

point de

naus que

nous cntrions

le! dans aoeun délsil fur ce fojet; puiCque ce ne Cera

jamais daos un ouv rage tet que (!Clui-ci que ceox qui

voudronc s'inllruire du

C!3lcul

¡lItlgra/

en

ironc cherc:her

les regles . Nous npus contenterons d'indiquer les Iivres

qoe oous iogeons les mcilteors (ilr cetle matiere, d,,¡s

¡'o rdre a-pelt-pres dans lequd

iI

faut les Iire.

On commencera par tes

le~olls

de M. Jean Bor–

\1ouilti ¡ur le ealcul

intl"",I,

imprim~es

en

174t,

~

Laufaone,

aaos

le

Tom. 11, áu

recluí/ de

fes

~Hvru.

00

caminuera enúlite par la Cecoode partie du

T.",. lI.

d" traiel anglui, der fluxiu",

de M.

M~c1aurin .

Apres

quoi on pourra

lire

la

'1Nadratllre dn

cOHrbn

de M.

Newlon, & enCuite te

traill

de M. Cones, \ inrillllé

Harmon;a me"fllrarum,

imprimé

:l

Londres en 17(6.

00

Iroovera d:O!s tes .aes de Leip{ie de 1718, 1719,

&c. IX

daos le

Tom.

VI.

der me"'. de I'acad. de

PI–

teYIbourg,

des mémoires de Mn Bernoulli

&

H ermao,

qui facihleronr beaueoup t'incelligence de ce dernier trai–

té.

00

pem auffi avoir reeOllrS

a

l'ouvrage de D om

Walmefley, qui a pOllr titre,

analyJe der rappo.t'

,

&c.

&

qui eO comme un eommentaire de I'ouvrage de M.

Coues.

Dans ces

ouvrages

00

!le pourra guen:

s'in·

tlroire que de la panie du caleul

intlgral,

qui enrelgoe

a

inlégrer ou

a

ré'duire

i

des quadralures tes quanlllés

qui ne renferment qu'une (eute variable. Tout ce que

110US

avotls

fur

la

C~conde

p3rtfc, c'eft-3-dire,

fur l'in–

tégrallon des différeneieltes

~

phI licurs variables, ne con–

/ille q,,'en des morceaux Céparés, dont tes princi¡>.ux

fe trouvent épars dans te

reeuc~

des teuvres de M. Ber–

ooulti,

&

dans les memoires des ac.démies des Seien–

ces de Paris, de Berlill

&

de Pétersboorg. M, Foo–

taine de I'académie royale des Seiences, a compofé fur

cette m3tiere un exceltent ouvrag6

qui

n'efl encOre que

manu(críl,

&

qui ell r<mpti des recherches les plus bel–

les, les plus neuves

&

les plus profondes. c'cn le té–

moigna)!.e qu'en a porté t'académie dom

iI

ell IIIcmbre.

Voyez:

l'

hifloire de cette acadlmie

1741.

Al! rdle fans avoir reeours aux diiférens écrits done

110US

3"ons

fait luemion plus:

haut,

on

peur s'infiruire

a

foud du calcul

intlgral

dans I'ouvrag« que M. de 13ou–

gainville le jeune a pobtié

Cur

cene matiere en deux va–

tumes

in-4°.

11 Y 3 rccoeilli av<c foln 10m oe qni étoil

épars daos les différens ouvrages dont avons parlé; il

~

exptiqué ce qui 3voil befoin de I'elre,

&

a réuni le

10m cn un Ceul eorps d'ouvrage qui doil faciliter boau–

coup I'étude de celte partie importante des Mathémati–

ques. MademoiCelle Agneli, lav3me malhéll1alicicnne

de Milan, avoit aum dél' reoueilti les regtes de calcul

inelxra/

d20S

un

ollVrtge

¡talfen,

intitulé

;"/lit,,tilJw;

ttntl/itiche,

&c. mais

l

'ouvra~e

de M. de Bougainville

eO eneOre pios complel,

(O)

INTÉG RA LE, f.

f.

(Glo",.

tu,,,!)

on appelle ainl;

l~_

quamieé fioie

&

,',riable, done une quanriltl diiféren–

tlelle propoféc

en

la différenee·. Ainli

l'intlgrale

de

d x

ell

x,

celte de

m x

m_'

dx

eO

x.,. Vuyez:

DIFFÉREN·

'pEL & INTÉGTAL.

(O)

T Q"'e

VIII.

lN T

t

NT E'G R E R, v. aa.

(Gl om. 'ranfc.)

e'eO troo–

ver I'iméllcale d'une quantilé différemiellc propofée. (

O)

INTEGRANT, adj.

(Phy(.)

Ce dil des partie qui

entrem dans ta eompou,ion d'on tout. Elles diifereot

des parties eífentielles en ce que les parties eífencielles

(om abfolument néceffaires

a

la

com~olilion

du 10UI,

enCorte qu'on n'eo peut 6'er une Cans que le tout

cban~e

de

n:lture,

:lll

Iieu

que les

parties

¡;tt¿g rantes

Ile

COllt

nécerraires que panO' la tatalilé , & pour ainli dire

le

eom–

plément du tou!. e'ell ce qu'on entendra facilemen,

par cet

exemple ~

le bras n'er\:

qu'une

partie

;ntlxr4nte

de I'homme ; te corps

&

I'ame en Cont des parties

eC–

Cenrielles .

(O)

-INTEGRE, INTEGRITE',(Gram.&

¡¡foraJe.)

h

pr.tlque de la juítiee dans tonte fon étendue

&

dans

toute (a riglleur la plus

fcrupuleu~e

mérilc

a

I'nomone

le litre

d'il1'~~rt.

Voyez

J

UST,CE . C'eít la qualité prin–

cipale

d'un

jnge,

d'un

arbitre,

d'un fouverain .

C~clt

d3ns 1e

facrifice de

fes propres

il1tér~lS

qu'on montrc

(ur-rour

fon

¡l1tlgritl.

L'int/~ritl

Cuppofc une conuoif–

Callte délicate des timirts du juíte

&

de l'inJuilc;

&

ces

limites (ont qoelquefois bien déliées , bien

.0~Ccurcies.

Si on rapoorloit

a

la notion du JUlle

00

de 1'lI1Julle 10U–

teS

les aaions de la vie,

-5c

{i t'on réduiCoit, eomme il

en pomble, 'outeS tes verluS

it

la juOice, il n'y auroit

pss un homme qu'on pút appetler

m'egre .

Les mOI<

¡nte~re

&

ilte/gritlont

eucore quelques

a~ceptions. Un

ouYrage

n'a pas Con

;ntlgr;tl

lor[qu'il

l~'e~

pa< aehevé, Les Juif, prélendenl obfervcr aUJourd hm

m~me

leur religion dans toule fOil

In'!.,r",!.

Qnclqucs

précaution, que I'on prcnne pour eonferver les Cubllan–

~

.. nature1les dans leor

i,,'egri,l,

on y réumt ditfici1c–

mem'

&

un cabinet d'hlnoire nlturelle fernit moins du–

rabte:

&

ne

1'~ll)portcro¡t '

guere en ulilílé Cur un recucíl

d~

derfi:lns peints par d'h.biles maitres. La matiere

&

la forme Cont requifes

¡¡

I'ilttl¡;rit!

du (aercmen!, Que

(en

a

une

vicn~e

d'avoir COllfcrvé

l'

int~{rit¿

de::

~)!J

_0rps,

fi

e,tle a l1égligé

t'iJ1,~grill

de fon 3me? Ces

exemples fuffifent pour tixer 1

~c<;cpllon

de< mots

intt–

I.re

&

;neltr;tl.

«

lNTELLECT,

C.

m.

(Gramm.

&

PhiloJopb.)

C'en

1'ame en tant qu'elle cont;:oit; de méme que la vo–

Inl1lé

.0

t'ame en tant qu'elle a le detir ou I'avar{ion.

Si une

fubrlan~c

eít eapable de eenCation, die elllendra,

elle :lura des idées. L'expérienoe tui "pprcndra enCoite

a

1icr ces

idées,

a

raifonncr,

a

aimer,

3.

hlÚ,

a

VQU–

loir.

L'intelle4

eít eommun

a

I'hornme

&

a

la bt'le;

la volonté auffi.

L'intellea

de la bele eO borné, eelui

de I'homme ne t'en pas. La bele ne veul pas l.ibrernent;

t'hom",e veue

1ibrem~nt.

L'homme cn plus r:ufol1nabte;

I'anlmat cít plus fenlible. LorCQue l'ho/llme oe Ceol pas,

iI

peut refléchir; torfque la bétc ne Cent pas, elle ne

peut refléchir, elle don .

• INTELLECTUEL, adj .

(Gramm.)

qoi appar–

tient

a

l'in~lIea,

a

t'cntend<meOl. Les objet' Com

i,,–

tell,a"e/s

OU Cen{ib1es. On comprend Cous la el3fTe d'in–

,dlea.,,1r

tout ce qui Ce paffe au-dedans de nous;

&

Cous ta c\.ífe de Cen{ibtes, tour ce qui fe yafTe an·dehors.

11 Y a entre les obiets fen{ibles

&

les objels

intcl/caue!.r ,

la diftérence de la cauCe

IX

de I'effel.

On dil eependanc

i"te/leélrtel

dans \In Cem oppoCé

i

matédel . A in{i les anges Cont des Cubflances

i,,'el/e–

artel/,,;

I'ame eít un erre

¡>ltel/calle/.

Dans le Coon–

meil, dans l'extaCe, d'lIIs te transport des paffions, les

pniffances

intelleartel/"

f<>Ilt fuCpendues; elle; COIl! exal–

tées dans t'Cl1lhoortaCme. Daos la conlempbtion des

\'é–

rités puremelú abllraiees, les puiffances

int,"dluel/a

fout

feules

cn

j.él

:ion; elles

agilTent

cu

concnrr~nce:1

vcc

les puiffanees [enlibles, dans ta contcmplal;on de! ehoCes

lnorales. On

COtl90it

dans le premier

cas; on :lime

ou

Pon

hair,

en

meme

tcms que l'on cnnc;nit, daus

le!

(e–

cond. C'ell l. raifon pour laquelle

iI

ell plus doux de

S'occl1per de cen.ins objct<;

&

lorequ'on dil quc eer–

mines vérirés

rOnf

plus

inc~re(fanres,

{oit

1

rc.!chercher,

fi)ir

3.

Inédircr que

d'autres;

c'ell

que le cceur ou les

organes intérienrs

du

de(jr

&

de

1'3vcdlon (00( agi[és,

d;tns le

Ineme

tems que

l'erprit

s'en occupe .

On

re–

fiéchit,

&

I'on jonit. La fllU31 ion la ptus douce eil eelle

qui réfulte de I'aaion eo mbinée de I'elllendement, du

creqr,

&

des organes deítinó "

la

C" isfaaion des de–

O,,;

&

iI

n'y a gue,,; que l'amour eapable de no us pro–

curer cet

ench.n~emenl

ou eallt de e,ufes .giffent d'in–

telllgence .

- INTELLIGENCE,

C.

f.

(G.-amm.)

c;e !llot a un

gr:lnd

nombre

d

1

acceptiolls

ditféreOlcs, "'lue

nDUS

3110ns

dérerminer

par

aOUlOt

d'cIcmplcs.

On dil cet homme ell qoué d'une

in,cl/(~m"

peu.

cOlllnlune, 10rCqu'i1 Cair.t a"ee faciltté les chofo. les plus

difliciles .

P p p p

Les