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666

1 N T

Les rapports infinis qu'on ob(erve

d.us

I'harmonie

g~ll~ralc

des

chof~s,

annonccnt

,une

;nt~/ligenc~

jn6l.1iel

Milton nous peint ¡'Eternel '

de(ecoda~t

daos Ii' nnit,

accompagué d'une foule

d'¡'Itel/ígenC<J

cél.fies.

Un mauvais eommemateur obCeurcit quelquefois un

paffige, an liea d'eQ donner

1,'intelligellee.

'

Un pere de

f~'l1ille s'o~eupera par!iculieret"e~t

a

en–

tretenir la bonne

í"t~II;~enu e~tre

fes

~enfans.

UIl

grand

PQliliq~e

'(e

m~na.~e

dans tQute, les cours

des

ínte/J.ige"C<J.

11

'eu avoit dªns eette place, 10,Cqu'¡¡

forma le deffein de I'. ,taquer.

CQtl~lJlem

nc

pis

(uceomber, )orCque le ereur

&

l'e-

fprit fo!)t d'

i'!lel/igntc<?

".

Sans

i/1telli,{tncc,

eomment failir

le~

priQcipe.s?

D'int,d¡;gence ,

on

rt

fai[

ir'telligtl1t, intelJigible;

&

I'ona cjillingué deux mondes) le mQnde rée!

&

le "10nde

ill¡elllgible,

0\\

Pidée du

mnnd~ '

réel. .

'

1N T E M

P

E'R

A

N CE,

r.

f

(Morale.

9

terme

&éné~iqu,e

qui

Ce·

prelld pOllr Joui

c~ei:s

oppoCé

iI

l. mo–

oé'"~,ton

dans les appétits CenCuels,

&

Cpécialernent poor

le

v.ee

eomraire

3

la Cobri¡!té'.

Voy""

SOBRIÉTÉ.

C'ell affez de dire id que

I'intemplranc<

prlle en ce

fens ,,-

e~a.ige

en poiCn,/- 1es 'alimens deninés

i

q;lO~erv'er

nos JOurs. Une vie fohre, réglée, fimFle

&

¡aboneuCe,

reriem feule dan.s les mell)bres de I'homme la ' force

\le

la jeuneffe qui, fans

c~tt¿

ec¡nduite,

dI

Joujours

pr~te

¡,

s'envoler (ur ,les all<s

,¡\u'

Jel)1s. L'art de faire Cubfi–

ner enfemble

I'intemplraltu

&

la Caiué, efi un art auffi

,.~i.mérique

que

1,"

pierre

philofo~hale, l'l\llrol;'gi~

judi–

C13Jre

&

tant d'amres. Enfin les remedes de la l}'lede–

cin~

pO\lr

13

guériCOIl des

m~l.dies

qui nailfem de

I'in–

Irmplrallc~,

ne

rqnt

eux,-m~mes

que de nouveaux maux,

qui

a!fQi~liffCnt

J¡¡

narur., eon1me ' plulieu,rs batailles ga–

gné'es rUlOent

u~e

puiffanee belligérame.

L'appétit deC<ltdonné des pl.ifirs de l'amour, 'utre

fource de langueur

&

de dépopulation dans les états,

s'appelle

i!1!Plld¡citl,

;l1ffln#nen,e.

l/oytr,

INcoNTINEN-

CI:.(D.J.) ·

,'-'

, ' Il;<TEMP'ÉI<ANCI':,

(iJ,[edecine.)

ce ,mOl ell employé'

que1quefois par les M edecins éomme par Jes Mor.lilles,

pour exprimer I'habilude d'urer avee

exee~

d'une Oú ' de

plu»eurs des ( hoCes non naturelles :

YOJa.

N ON

N!~

TU–

RELLES (CHOSES. ·) Mais il efi pris beaueoup ' plus

cornmunémcm par les

l111~

comme par tes

autft"s

931)5

un

r~lIs

moins généeal:

iI

fi ;:lIifie Celon Ion aeeopti,on

la plus ordin.ire, un exees habitud dans I'ufage du' boire

eX

qu mangor.

,"

.

Cette erreur de

ré~itl1e

ell direélement oppoCée

3

la

tempéranee ou

a

la Col:¡riété'.

Yu)'.

TEMPÉI<ANCE, So-

lIRIÉTÉ.

'

~';ntel11olran.-.

ell reg1rdée avee raifon par les Me–

deeins eomme la (otl re¿ Lt RI\ls féeonde des t\l.ladie; de

lOme efpeee; eependant Hippocrat'

&

Sandoriu s, qlli

fom . parmi 1 s

medecjn~

:tl1ciens

&

modc:rnes, ceux qui

nou~

ont dO'ln¿ les

obrerv~ti,?"s

&

les ¡oir 3iététiques

les plus exaéles, ne dorapprouven¡ point, preCerivent

m~I!'e que les perConn<s qui jouiffenr d'une bonne Camé fe

!.vrellt · de tems-en-te'lls

it

quelque exces de déb,uehe;

115

pt'éteudem qll'OI} d"lermine utHement

p,3r

ce fecours

~es

évaeuations qui ramenellt le eorps

3

un état

<! 'éql1i~

libre , de

It:~~relé,

de liberté qu'il

p~rd

pClI a-peu, 10rC–

qU'Oll lnene Ulle vie trop qniforme; rn3is outre qqe ceuc

loi lIe

p~r,?lt

NS

fondée ,fui des

obr~rv'tions

fultjiantes ;

des exccs rares oc ,eooflltuent plS I

tn,'mplra"ce, Yoyrz.

~ÉG"n!E;

(h)

.

,

-' r

INTEMP/::' RIE,

f.

f.

(Gram.)

i1

oc fe dit

que de la mer, de I'alr, du

c1im~t,

des (.iCons,

&

de~

humeurs.

1I

Y

a

int"'lplrie

dans I'air, 10rCqu'il

~fi

trop froid

ou trqp chaud, rel3tiyell)cnt

it

l~

CaiCon.

Vo)'ez.

AIR,

ATMOSPHEI<E .

D ans la mer, lor(que

Con

agitation en reod

I~

navi-

g3tioo

périlletll~,

Voye::.

MI!R. '

. ,

Dans l10 e1i,!,"!, 10rCque les habitans en fqnt fatigués ,

Voyez. '

ELÉMEI'T. '

D ans' les

~ilmeurs,

10ríqu'iI s'y excite un mOllyemem

eontr.ire

it

I'é"t de fanté.

'

,

Dans les faiCe>ns, 10rCqu'eJles

(Oll!

p,lus ehaudes 011

plus froides qu'oo' n'a eOutume de les éprouver

Cous

le

c1imat,

,--,

,

,

A propremem

p~rler,

iI n'y a poim

d'intemplrie

<lans

!a

n~ture;

m.is

I'homllle

~

\mag.pé

ce terme,

&

lIne

Illfinlté d'autres , d'apres I'habitude

OtI

iI eC! de

Ce

pret,–

d .e pour la mefllre

&

I~

terme pe toui

1

&

de louer

ou blamer les cauCes

&

les e!fets, Celan qu'il, lui fOn!

fav orables ou colltraires.

"

.'

. Si

I'or~re

des chofes efi oécelf.ire,

i1

n'efi Qi mal ui

b.eu

;

&

JI ell

nécelfaire, ,'iI efi QU d'aprcs

IQS

qualités

INT

effentielles des choCes,

QU

d'aprcs les deffdos d'un etre

immuable, parfai,t,

&

un en ' to\l!.

INTEMPÉI!.}E,

.c

P4,hp/o~ie,)

,ce ,mot

fi~nifie

dans la

doélrioe' des GaléniíJe$ ún

c.ds

dans quelqu'une des

qualités

p~e~ie¡es

du corps animal; C.voir

~.I.

ehaleur,

la froideur, l. Jéehereffe,

&

I'humidité ,

I/oyez.

QU;\-

LITts

(M.dui"e , )

,

L'ine",iplrie

efi Itmple ou eompoCé'e,

gé~éraJe

011 par-

ticulicre,

f.

vec mutlere Oll fans matiere.

, .

. L'iIJumpfrie

fimple ell l'eIees d'\Ine feule ql1alité, ,00

en reeonnOIl par eon(équeot autam que de qualités pro–

mieres, o'dl-i-<;iire

qu~tre

j

uue

i1Jumplfie

}:haudc, ,uoe

j'!te".plri~

froide, une

intempérie

f~che ,

&

une

i"ter;z.–

p¿rij

hu~ic!e:

ut<,'

mQd,ernes expri;.nen.t les mémes vi–

ces dans

1'~eonoTl).e

anlllllle.l'"' les 11)015 plus gé'n§ri–

ques, plus vagues,

&.

par eonféq\lent mc¡ins théq,jqtles,

moins arbitraires de chldellr contre J}ature.

J7!'yt~

.c.eI

.

IJrticleJ,

FR1.ltD, SÉCHERESSE, ljUMJDITÉ.

f"es

intemplrieJ

eon¡pofées ront produiJes por ,1'exees

fimaltané de deux qtl.lité.

e"mp~tibles .

Qn

en r,eeon–

nOlt anm qll"tre dans la meme doarine :

l'intbnperie

ehaude

<1<

feehe,

I'intemol,ie

chande

&

hllmide> l'i?!.'!'l1-

plri~

froide'

&

reche,

l'inump¡ri~

froidt:

&

humide.

L'ii4templrie

générale ell eelle qui 'réfide .é,'plement

dJns tour le corps$

&

l'intunv!r;e

partjculien: ,

c~lI~

qui

domine dans une

p~"ie.

ou 'méme ,q\li n',!feae abfoll}–

ment qu'une

parde

.

Ainfi certaines nffeclions contre

n?~

,rure du

ee~veau

1

du fnie, des membres,

&c,

COllt pp–

p'cllées

inumplrteJ

eha"des , fmide' dn ecrveau, dll f"ie>

des men¡bres,

&"

L'inte",. I-ie

générale ell aum queJo

quefois

~ppeH~e

{gal.,

ti;

I'inumphie

partieuliere,

i,,¡·

gil/e ,

'

L'

i>Jte>l1plrie

ay~e

matiere,

~fi

ecHe qui efl aecQlJlp:l–

gnée de la furabond.nee de

ql\elq~ _

numenr ,

r~

qui

d i

eotretcnlle

par'

ceHe

l)~mellr:

\'il1tei?!0érie

(ans

m:uiere

1

erl eelle qui ne dépend d'aueune eauC¿ h\jmoralc.

l/e".

d:s

de ehaleur da, plr exemple,

3

la longue .pplica–

tion

d'une chaleur extérieure, ou

a

un excrcice

viol~nt

t

en

une

intemplri~

chaude ('lns muriere.

• Le tempérameot conllitué' par I'e<ecs d'une ou de

deuI qualités promieres, di!fere de

I'intemplrie

an.logue

ou reCpeélive, en ce que le premier excCs (ubr.fie avee

la fanté, ou pour míeu,,- dire, ell une clpeee de Cant"é;

3U Jieu

~t¡e

le I,ceond

~t3blit

un état eontre nature ou

de mal,die ,

YOYfZ.

TUIP&RAMENT,

Toure eerre doélriné des

ineempüies

a

été' abancjo\l–

oée ,vce raiCon: elle ije

por~e

que (ur des outions théo–

riques, non-Ceu/emem gratuites

&

frivoles, mais

m~me

tres-propres

a

détouroer la vde du praticieo. de la eon–

fidé,ation des yiees plus réels qui eonfiituent la vrpie ef–

lence

~es

o¡.ladies,

Vo)'e...

QVALlrÉ~

&

MALADtES ,

.'I1.dume, (h)

,-

,

, INTEMPÉRIE DE

1-'

AIR,

(M.det;ne , )

on fe (ert

quelqllefois de ce l1)ot dans le

langa~e

ordi!).ire eje la

Medecine, pour défigncr un vice gu¡:leonqqe de I'at·

moCphere eonfi'¡éré eQt)1me cauCe de maladie,

Voy. l'ar–

eiele

'AII< ,

p'air,;

179.

colo"ne

2.'

&

¡"i'/J.

&

I'art,

Ar–

MOSPHERE,

pa!:.

691?,

colo'1ne

J.

&/.

"i'/J.

(b)

INTENDANT, (. m,

(Hifl,

",o

,)

homm,prépo–

3

I:;nfpeélion,

a

la eqndníte,

'&

a

la direétion de quel·

qu¿s aff.ires qui formenr ihl] dillria:.

'

1I yen" ' en Fran!!e de plufieurs CorFes :

V.yez. les

~r­

thles

fui7JIl111.

INTE"I¡~"S

(:1

COMMIS&A(RE~

dlparliJ pqur

S.

M,

dans les

pro'lJince/

&

,,/.plral;tls du rqyaf4ffte;

ce

fQllt

des maldfirats que le roi en vale dallS les

ditf~rente,

par–

ties de (on raHume, pQur

y

vei1 ler

3

tOat ce qni

pe

lit

imérelfer I'adminill

,at.on

de la jullice, de la poliee,

&

de la tinanee; leur Qme! ell,

~n

gé'nC!ral le maimicfl du

[¡on ordre dans les provinecs qui formen< lem départc,

irte,!t, Oll ce qu'on

~ppelle

gl'1lraliJIs,

&

l' exéemion

d<s eommíOions dOIl! i1s Can! chargé's par

S.

M. 00 par

(on

eonleil . C'ell de-la qu! i1s 00! le titre d'

¡;,undal"

df i'!flic( , NI;ce;

(:1

fi~an",

&

commi({a;reJ dlPf!orfÍ$

dan! les

g/n/ra!;t/J

du

royatt»ft, pqltr

r

eX(Gution

qes

grdro d, S. M,

Ce qu1nn appelle

glnlralieb,

efi la divifion qúi

a

ét~

f.ire de

tonte~

les 'provinees du royaume, en

31

dépar–

remeus

J

qui forment

ant~nt

d'intc,?danfes

1

&.

n'om au'"

~uns

rapports

~vec I~

diyifion du royaume en gouver·

nemens ou en p.arle\1lens .

Outr~ ee~

3!

inlendanceJ, \1

Y

en a eneore

h

x

daos

le~

eolonies fraQ90iCes.

j.,'¡"le"dant

fait le plus Qrdinairement Con CéJou r d;¡ns

la ville

prio'eip~le'

ele fon département; mais il fait au–

mO)l!s une fpis l' annéc,' une tournÚ dans les

\'il1c~

&

aurces I¡eux de ce

d~p~rtemellt

1

qui efi aom divifé ell

élc!fiions' , ou aUtres

tié~es

qui éOl1110iffem eles impoli–

ti~s,

M . Golbert

.voi~

réglé qu'ils feroient deuI .onr-

nées