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1 N T
Les rapports infinis qu'on ob(erve
d.usI'harmonie
g~ll~ralc
des
chof~s,
annonccnt
,une
;nt~/ligenc~
jn6l.1iel
Milton nous peint ¡'Eternel '
de(ecoda~t
daos Ii' nnit,
accompagué d'une foule
d'¡'Itel/ígenC<J
cél.fies.
Un mauvais eommemateur obCeurcit quelquefois un
paffige, an liea d'eQ donner
1,'intelligellee.
'
Un pere de
f~'l1ille s'o~eupera par!iculieret"e~t
a
en–
tretenir la bonne
í"t~II;~enu e~tre
fes
~enfans.
UIl
grand
PQliliq~e
'(e
m~na.~e
dans tQute, les cours
des
ínte/J.ige"C<J.
11
'eu avoit dªns eette place, 10,Cqu'¡¡
forma le deffein de I'. ,taquer.
CQtl~lJlem
nc
pis
(uceomber, )orCque le ereur
&
l'e-
fprit fo!)t d'
i'!lel/igntc<?
".
Sans
i/1telli,{tncc,
eomment failir
le~
priQcipe.s?
D'int,d¡;gence ,
on
rt
fai[
ir'telligtl1t, intelJigible;
&
I'ona cjillingué deux mondes) le mQnde rée!
&
le "10nde
ill¡elllgible,
0\\
Pidée du
mnnd~ '
réel. .
'
1N T E M
P
E'R
A
N CE,
r.
f
(Morale.
9
terme
&éné~iqu,e
qui
Ce·
prelld pOllr Joui
c~ei:s
oppoCé
iI
l. mo–
oé'"~,ton
dans les appétits CenCuels,
&
Cpécialernent poor
le
v.eeeomraire
3
la Cobri¡!té'.
Voy""
SOBRIÉTÉ.
C'ell affez de dire id que
I'intemplranc<
prlle en ce
fens ,,-
e~a.ige
en poiCn,/- 1es 'alimens deninés
i
q;lO~erv'er
nos JOurs. Une vie fohre, réglée, fimFle
&
¡aboneuCe,
reriem feule dan.s les mell)bres de I'homme la ' force
\le
la jeuneffe qui, fans
c~tt¿
ec¡nduite,
dI
Joujours
pr~te
¡,
s'envoler (ur ,les all<s
,¡\u'
Jel)1s. L'art de faire Cubfi–
ner enfemble
I'intemplraltu
&
la Caiué, efi un art auffi
,.~i.mérique
que
1,"
pierre
philofo~hale, l'l\llrol;'gi~
judi–
C13Jre
&
tant d'amres. Enfin les remedes de la l}'lede–
cin~
pO\lr
13
guériCOIl des
m~l.dies
qui nailfem de
I'in–
Irmplrallc~,
ne
rqnt
eux,-m~mes
que de nouveaux maux,
qui
a!fQi~liffCnt
J¡¡
narur., eon1me ' plulieu,rs batailles ga–
gné'es rUlOent
u~e
puiffanee belligérame.
L'appétit deC<ltdonné des pl.ifirs de l'amour, 'utre
fource de langueur
&
de dépopulation dans les états,
s'appelle
i!1!Plld¡citl,
;l1ffln#nen,e.
l/oytr,
INcoNTINEN-
CI:.(D.J.) ·
,'-'
, ' Il;<TEMP'ÉI<ANCI':,
(iJ,[edecine.)
ce ,mOl ell employé'
que1quefois par les M edecins éomme par Jes Mor.lilles,
pour exprimer I'habilude d'urer avee
exee~
d'une Oú ' de
plu»eurs des ( hoCes non naturelles :
YOJa.
N ON
N!~
TU–
RELLES (CHOSES. ·) Mais il efi pris beaueoup ' plus
cornmunémcm par les
l111~
comme par tes
autft"s
931)5
un
r~lIs
moins généeal:
iI
fi ;:lIifie Celon Ion aeeopti,on
la plus ordin.ire, un exees habitud dans I'ufage du' boire
eX
qu mangor.
,"
.
Cette erreur de
ré~itl1e
ell direélement oppoCée
3
la
tempéranee ou
a
la Col:¡riété'.
Yu)'.
TEMPÉI<ANCE, So-
lIRIÉTÉ.
'
~';ntel11olran.-.
ell reg1rdée avee raifon par les Me–
deeins eomme la (otl re¿ Lt RI\ls féeonde des t\l.ladie; de
lOme efpeee; eependant Hippocrat'
&
Sandoriu s, qlli
fom . parmi 1 s
medecjn~
:tl1ciens
&
modc:rnes, ceux qui
nou~
ont dO'ln¿ les
obrerv~ti,?"s
&
les ¡oir 3iététiques
les plus exaéles, ne dorapprouven¡ point, preCerivent
m~I!'e que les perConn<s qui jouiffenr d'une bonne Camé fe
!.vrellt · de tems-en-te'lls
it
quelque exces de déb,uehe;
115
pt'éteudem qll'OI} d"lermine utHement
p,3r
ce fecours
~es
évaeuations qui ramenellt le eorps
3
un état
<! 'éql1i~
libre , de
It:~~relé,
de liberté qu'il
p~rd
pClI a-peu, 10rC–
qU'Oll lnene Ulle vie trop qniforme; rn3is outre qqe ceuc
loi lIe
p~r,?lt
NS
fondée ,fui des
obr~rv'tions
fultjiantes ;
des exccs rares oc ,eooflltuent plS I
tn,'mplra"ce, Yoyrz.
~ÉG"n!E;
(h)
.
,
-' r
INTEMP/::' RIE,
f.
f.
(Gram.)
i1
oc fe dit
que de la mer, de I'alr, du
c1im~t,
des (.iCons,
&
de~
humeurs.
1I
Y
a
int"'lplrie
dans I'air, 10rCqu'il
~fi
trop froid
ou trqp chaud, rel3tiyell)cnt
it
l~
CaiCon.
Vo)'ez.
AIR,
ATMOSPHEI<E .
D ans la mer, lor(que
Con
agitation en reod
I~
navi-
g3tioo
périlletll~,
Voye::.
MI!R. '
. ,
Dans l10 e1i,!,"!, 10rCque les habitans en fqnt fatigués ,
Voyez. '
ELÉMEI'T. '
D ans' les
~ilmeurs,
10ríqu'iI s'y excite un mOllyemem
eontr.ire
it
I'é"t de fanté.
'
,
Dans les faiCe>ns, 10rCqu'eJles
(Oll!
p,lus ehaudes 011
plus froides qu'oo' n'a eOutume de les éprouver
Cous
le
c1imat,
,--,
,
,
A propremem
p~rler,
iI n'y a poim
d'intemplrie
<lans
!a
n~ture;
m.isI'homllle
~
\mag.péce terme,
&
lIne
Illfinlté d'autres , d'apres I'habitude
OtI
iI eC! de
Ce
pret,–
d .e pour la mefllre
&
I~
terme pe toui
1
&
de louer
ou blamer les cauCes
&
les e!fets, Celan qu'il, lui fOn!
fav orables ou colltraires.
"
.'
. Si
I'or~re
des chofes efi oécelf.ire,
i1
n'efi Qi mal ui
b.eu;
&
JI ell
nécelfaire, ,'iI efi QU d'aprcs
IQS
qualités
INT
effentielles des choCes,
QU
d'aprcs les deffdos d'un etre
immuable, parfai,t,
&
un en ' to\l!.
INTEMPÉI!.}E,
.c
P4,hp/o~ie,)
,ce ,mot
fi~nifie
dans la
doélrioe' des GaléniíJe$ ún
c.dsdans quelqu'une des
qualités
p~e~ie¡es
du corps animal; C.voir
~.I.
ehaleur,
la froideur, l. Jéehereffe,
&
I'humidité ,
I/oyez.
QU;\-
LITts
(M.dui"e , )
,
L'ine",iplrie
efi Itmple ou eompoCé'e,
gé~éraJe
011 par-
ticulicre,
f.
vec mutlere Oll fans matiere.
, .
. L'iIJumpfrie
fimple ell l'eIees d'\Ine feule ql1alité, ,00
en reeonnOIl par eon(équeot autam que de qualités pro–
mieres, o'dl-i-<;iire
qu~tre
j
uue
i1Jumplfie
}:haudc, ,uoe
j'!te".plri~
froide, une
intempérie
f~che ,
&
une
i"ter;z.–
p¿rij
hu~ic!e:
ut<,'
mQd,ernes expri;.nen.t les mémes vi–
ces dans
1'~eonoTl).e
anlllllle.l'"' les 11)015 plus gé'n§ri–
ques, plus vagues,
&.
par eonféq\lent mc¡ins théq,jqtles,
moins arbitraires de chldellr contre J}ature.
J7!'yt~
.c.eI.
IJrticleJ,
FR1.ltD, SÉCHERESSE, ljUMJDITÉ.
f"es
intemplrieJ
eon¡pofées ront produiJes por ,1'exees
fimaltané de deux qtl.lité.
e"mp~tibles .
Qn
en r,eeon–
nOlt anm qll"tre dans la meme doarine :
l'intbnperie
ehaude
<1<
feehe,
I'intemol,ie
chande
&
hllmide> l'i?!.'!'l1-
plri~
froide'
&
reche,
l'inump¡ri~
froidt:
&
humide.
L'ii4templrie
générale ell eelle qui 'réfide .é,'plement
dJns tour le corps$
&
l'intunv!r;e
partjculien: ,
c~lI~
qui
domine dans une
p~"ie.
ou 'méme ,q\li n',!feae abfoll}–
ment qu'une
parde
.
Ainfi certaines nffeclions contre
n?~
,rure du
ee~veau
1
du fnie, des membres,
&c,
COllt pp–
p'cllées
inumplrteJ
eha"des , fmide' dn ecrveau, dll f"ie>
des men¡bres,
&"
L'inte",. I-ie
générale ell aum queJo
quefois
~ppeH~e
{gal.,
ti;
I'inumphie
partieuliere,
i,,¡·
gil/e ,
'
L'
i>Jte>l1plrie
ay~e
matiere,
~fi
ecHe qui efl aecQlJlp:l–
gnée de la furabond.nee de
ql\elq~ _
numenr ,
r~
qui
d i
eotretcnlle
par'
ceHe
l)~mellr:
\'il1tei?!0érie
(ans
m:uiere
1
erl eelle qui ne dépend d'aueune eauC¿ h\jmoralc.
l/e".
d:s
de ehaleur da, plr exemple,
3
la longue .pplica–
tion
d'une chaleur extérieure, ou
a
un excrcice
viol~nt
t
en
une
intemplri~
chaude ('lns muriere.
• Le tempérameot conllitué' par I'e<ecs d'une ou de
deuI qualités promieres, di!fere de
I'intemplrie
an.logue
ou reCpeélive, en ce que le premier excCs (ubr.fie avee
la fanté, ou pour míeu,,- dire, ell une clpeee de Cant"é;
3U Jieu
~t¡e
le I,ceond
~t3blit
un état eontre nature ou
de mal,die ,
YOYfZ.
TUIP&RAMENT,
Toure eerre doélriné des
ineempüies
a
été' abancjo\l–
oée ,vce raiCon: elle ije
por~e
que (ur des outions théo–
riques, non-Ceu/emem gratuites
&
frivoles, mais
m~me
tres-propres
a
détouroer la vde du praticieo. de la eon–
fidé,ation des yiees plus réels qui eonfiituent la vrpie ef–
lence
~es
o¡.ladies,
Vo)'e...
QVALlrÉ~
&
MALADtES ,
.'I1.dume, (h)
,-
,
, INTEMPÉRIE DE
1-'
AIR,
(M.det;ne , )
on fe (ert
quelqllefois de ce l1)ot dans le
langa~e
ordi!).ire eje la
Medecine, pour défigncr un vice gu¡:leonqqe de I'at·
moCphere eonfi'¡éré eQt)1me cauCe de maladie,
Voy. l'ar–
eiele
'AII< ,
p'air,;
179.
colo"ne
2.'
&
¡"i'/J.
&
I'art,
Ar–
MOSPHERE,
pa!:.
691?,
colo'1ne
J.
&/.
"i'/J.
(b)
INTENDANT, (. m,
(Hifl,
",o
,)
homm,prépo–
fé
3
I:;nfpeélion,
a
la eqndníte,
'&
a
la direétion de quel·
qu¿s aff.ires qui formenr ihl] dillria:.
'
1I yen" ' en Fran!!e de plufieurs CorFes :
V.yez. les
~r
thles
fui7JIl111.
INTE"I¡~"S
(:1
COMMIS&A(RE~
dlparliJ pqur
S.
M,
dans les
pro'lJince/
&
,,/.plral;tls du rqyaf4ffte;
ce
fQllt
des maldfirats que le roi en vale dallS les
ditf~rente,
par–
ties de (on raHume, pQur
y
vei1 ler
3
tOat ce qni
pe
lit
imérelfer I'adminill
,at.onde la jullice, de la poliee,
&
de la tinanee; leur Qme! ell,
~n
gé'nC!ral le maimicfl du
[¡on ordre dans les provinecs qui formen< lem départc,
irte,!t, Oll ce qu'on
~ppelle
gl'1lraliJIs,
&
l' exéemion
d<s eommíOions dOIl! i1s Can! chargé's par
S.
M. 00 par
(on
eonleil . C'ell de-la qu! i1s 00! le titre d'
¡;,undal"
df i'!flic( , NI;ce;
(:1
fi~an",
&
commi({a;reJ dlPf!orfÍ$
dan! les
g/n/ra!;t/J
du
royatt»ft, pqltr
r
eX(Gution
qes
grdro d, S. M,
Ce qu1nn appelle
glnlralieb,
efi la divifion qúi
a
ét~
f.ire de
tonte~
les 'provinees du royaume, en
31
dépar–
remeus
J
qui forment
ant~nt
d'intc,?danfes
1
&.
n'om au'"
~uns
rapports
~vec I~
diyifion du royaume en gouver·
nemens ou en p.arle\1lens .
Outr~ ee~
3!
inlendanceJ, \1
Y
en a eneore
h
x
daos
le~
eolonies fraQ90iCes.
j.,'¡"le"dant
fait le plus Qrdinairement Con CéJou r d;¡ns
la ville
prio'eip~le'
ele fon département; mais il fait au–
mO)l!s une fpis l' annéc,' une tournÚ dans les
\'il1c~
&
aurces I¡eux de ce
d~p~rtemellt
1
qui efi aom divifé ell
élc!fiions' , ou aUtres
tié~es
qui éOl1110iffem eles impoli–
ti~s,
M . Golbert
.voi~
réglé qu'ils feroient deuI .onr-
nées