1 N T
&nl ;1mai,
1<0.
ao
riti,
&
'10 '00
la
m~dere ~DCOUp
lb".
les
ray~
d"!leaion .
1
·TE SDA .·S J)U
CO~(>lER CE ;
ce Con
1
des magillrals
itablis en litre d'" flice poor ,"ppliqoer aux affalres de
co mmerce,
<le
qui onl eat.'!e
&
féaoce 2U eonCeil ro–
yal dll (; mmerce, ou il,
10111
le rapport des mémoi–
res, dem
,"de<:,
propolirions
& ..
ff.'rC1 qoí leur
Com
ren–
voy
te.
chacun d.n. · lenr déparremem,
&
poor reodre
comple des déliblralions '1oi y ont élé priCcs .u con –
lrOlenr génér11 de. 6n1O= ,
00 ..
u Cce"!t.ire d'.!t,t
. yam le dé,nnement de la marille, fui
v.nt10 nature des
aff.irc., lorlque le
un
emplois nc leur ont pas permis d' y
. fliflCT .
TO'Hes les natinn. policée ont reeonnu la néceflité
d'ét,blir des offici:rs qUl enrIem une inCpeétion Cur le
eommeree . tant pour en perfeélionner les difl<!rences par–
ties
&
le rcndre plus Horílfanr, 'loe pour pré venir les
jnconvénjens '1ui peuvel1l fe prtCenter, réprimer les abos
&
y (.ire régner la D,mne foi, qui eo doit
~cre
I'ame.
On ne vojt pos né. nmoins qo'iI y eOt ancienacmcnr des
orficiers é,ablh
~arcicul¡':rcment
PQl1f avoie
inr.,eclion
rur
tout le commercc
iot~rieur
&.
extérif!ur d'une narion;
ecne infpeélion géllérolc éloit rérervée oniquemcnc
a
ceux qui 3voient
pan
3U
gouvcrnem~nt g~"éral
de l'état;
i1
Y
avoil Ceulemem d,ns chaque ville
quel~ues
perú", –
a es chargées de la police,
&
en
m~me·tems
de veiller
fU f
le
cumlnerce , co mmc étaut uo
des
principaux
obje[s
de la polie" .
C he? les H éDreul. daos chaque '1uareier de J éruCa–
Jcm,
iI
yavnit ctellx préfecs o u
i"te"dans
qui, fou;;;
!'au–
toriré dts prclnicrs
ma~illra[s,
[eno¡ent la main:i I'exé–
emion des lois, au bon ordre
&
:i
la difcipl ine publi–
que. lis avoient l'inCpeélioa Cur les vivres
&
Cur rolltes
les aulres provifions dont le people . voil DeCoio, talle
pom
(j¡
fUDIi(bnce que pour Con commeree." L es H e!–
" breux , dit
Ari2nus
lib. l .
ont
d~s
préfcts
ou
inundalls
" de
qu~"iers
de leur> villes, '1ui one infpeélioo Cur
" cout ce qui s'y pa(J,,; la police du pain , cel1e des
"
antres
vivrcs
&
du
commerce
clt
3Um
de lellrs
foin~ ;
u
¡Is
re~ leot
eux-m"emc:s
t~
pcdrs
ditférends qu'
s'y
pr~" CI!IHCllt,
&
des aucrcs ils en
réfelent
3U
Inagiltrar" .
,La ville d' Athene, avoie aufli des offi ciers appcllés
A,._,.,.",."
c'efi-a-dire ,
conrt:rv
tcnrs
des vivres, des
m atché
&
dll commerce. Leur emploi étOlt de pro–
curer l'abond,\llCe de toute, les chafes néeclfaires a la
" ie, d'encreteoir la perli;é1 ion des arts
&
la Donne foi
dans le
commercc, tallt
dt: la
pan
dc~
vendeurs, que
de ec1\e des ach.eeurs, auxquc\s la fraude
&.
le menCoo–
ge éloíene entr'autres défendos Cous de
tres-~rolres
pei–
nes . lis tenojent
allffi
la
m3in
a
I'exécution des lois
dans les tems de Ilérilieé ; faiCoi.m
o~vrír
en ces occa–
{jons les m'5.lins ,
&
ne permettoient ;\
eh~que
cito–
yen de garder en
f.~
11lliC<>n une plus grande qu,ntíté
de vivre, qu'il n'élO't nécelll ire pour I'entretlen de Ca
f,unillc pendant un all, PI. ton
&.
Tnéophrafle, en leurs
tr2llés
d.
/.~.
AnClote, p en's d' H alk arnalTe, I)émollhe–
nes , Hypéride•. Plaute, Ulpien, Pollel, Políbe
&
H ar–
pocratc to ne mention de ces officlers
m
divers
~ndroÍ<s
de leurs oovrnges.
Che~
les Romains les
pr~teurs
avoiem q'abord
C~uls
toute infpedi,,,,
[,Ir
le commeree. Ou inllitua dans la
fuiee deux
pr~ecurs
panlc\
\lí.rspour la poliee des vlvres.
Ju les C61ar ét. blet au fli deux édíles , qui furent Curnom–
més
«rl a/u,
paree que fnus
I'aotorit~
du
pr~eeur
íls
"cilloient ;\ la pol iee des vivre, , dont le paio efl le plus
néeelTaire. l is prel\Qient Coin de I'aehae des Dlés 'lile I'on
fairbit venir d'
A
friquo I'Qur diflriDocr .u peuple, qe la
" oil ure de res blés, de leur dépOt Qans les greniers ,
&
de la dill riDullon qui s'en faiCoit au
pet:)pl~ .
AUh ulle,
• pres avoir réformé le nombre
e~cefli f
des preleur,
&
des édilcs, élablit ao-defli,s des
pr~ceurs
un magiflrac,
q ui fur appdlé
prtl'ftau1
ur~;I,
le I'réfee de la ville .
11
éloi, Cenl chargé de tOure la poliee
&
du Coin qe tout
Ce qui c',>ncernolt
I~
bien pODleC
el(
I'utilité
COI~lInUne
de.
cito)'ells. I1 metloil le pnx ;\ la viaode, faiCoie les ré,
glemens des marchés
&
de la Vente des Deflla". ; iI pre–
Doil , ufli le Coin que la ville file Cufllf"mment pourvQe
de blé
&
de
toUt~S
les autres provilions néeclfaires
a
1"
(uDlilbnee des cíloyens. II
~voit
l'ioCpeaioo Cur tout le
e:nmmercc, pour le
faciliter,
\e
permcttre
o u
I'inrc:rdirc;
le droi\ d' élablir des marchés ou de les CIlPprimer pour
un tems ou pom lOujours, ainfi qu'iI
ju~coit
a-propos
pom le bieo publie.
11
faifoie les' réglemeus pour les.
poid,
&.
les meCures,
&
pu.oir ceUI qu'
~toient
eoav.in–eus d'y avoir commis
qt:)~lque
fraude. Les SltS libé.–
laux,
&
eo général tous les corps de mérier éeoien!
Cou~
m is
3
fa jlltlC<\iaion pour tout ce qui eoaceraoit leu" .
profcffioas .
1 N T
Qnelqoe tcms
.pr~.,
A ogufle voolaot Cou l:ager le
prt–
fer
de la ville, qui étoit Curchar,¡é de dlfféreOlcs "ffiti–
res, érablit Cou. IUI un préfee partieulíer, appellé
prl–
¡ d I lu
4""O",r,
c'efl-a-dire ,
préf~t
des ,·ivres . C elui·ci
foe ehOJú daos l' rdre des ehevaliers ,
iI
fo t
Chlfg~
du
foin de fajre venir du Dlé
&.
de I'huile d' :\ fflqoe,
&.
de eirer de ce< proviaces éloig,¿e; on d'ailleurs ,",ores
les aotres pro viii ns nécelfaires
;l
la Cubli lhoc es
ci–
toyen., dans les tem.
&
les Caifons coavenable .
11
don–
aoit (es ordres poor faire
d~eharger
le. grains
&
les 3U–
rres
Vlvres Cur les POrtS, pour les Calre voimrer
2
Ro–
me ,
&
ferrer les Dlés dan> les
~reniers
publi cs. C'étoit
lui qui faiCoit diOribJer ces gram, aUI uns
a
IU!le prix
k
aux autrcs gr:uuitemeot ,
reina
les
(em~
&
les ocdres qUl
lo i étoieO! ilonnés
p"
le premio<
ma~iflrat
de police.
11
eut au[fa l'inCpea ion de la vence du paio, du vin, de
la vi.ode, du poirrc n
&
des autres vivres; il fut
mé–
me dans la Cuite mis au nombre des mlgiflracs : Ca IU–
rifdiélion s'c!teadoit rur tou, eeux qui
C<
m~loient
dIA
commerce
des vivres.
Ea Franee, pendant
tr~s-Iong·tems
les feules perfon–
nes qui eulTeot inCpeaioa Cur le co mmerce, éloiellt les
miniflres du roi, les eommi(Jaires dll roi dc!partis dans
les provinces ;
&
pour la manutemion
1
les officiers de
police, les prévOts des
m~rch,nds
&
échevins . chaeua
en ce qui étoit de leur dillria.
11
fut néanmoins crU par édit do mois d'Oélobre
1/126 , un office de grand-maitre, chef!
&.
Curintendant
gc!né..1 de h oavigacion
&
commerce de France: le car–
a ínal de Richelieu en fm pomvu. A pres fa mort, ar–
rlvée en 164>, eette charge fut donnéc ;\ Armaad de
Mailli, lroarquis áe
(3re~é,
&
en 16ro ;\ Céfar, duc de
VendOme; elle fut Cupprimée par I'édit du 14 N o vem–
bre 1661 ,
&
depuis ce tem.
i1
n'y a poinr eu de fu–
rinteoda"t
du
co mmerce .
11
n'y
avoit poiOl etl de eonCell particnlier pour le com–
meree JuCqu'eo 1700, qtle L ouis XIV . penCaot que riell
n'~toi~
plus propr. ;\ faire Beorir
~
<!cendre le
~ommer
ce, que de former un confeil qul fOt uniqoement at–
tenrif
it
connoitr.
&
a
proeurer tout ce qui pourroit
~lre
de plus avanrageux au commeree
&.
aux manuf.–
aures du roy. ume, par un édit du
>9
Juia 1700
iI
or–
douna qu'lI feroit
renu
a
I'avenir
un
confeil
de
COffi
4
mercc une fbis au moin; daos chaqae Cemaint: . Il com·
poC. ce conCcíl de deul eonCeillers au eOIlCeíl royal de,
ñnanees, done I'un éeoit le neur C hamillart, contrOleur
général, un Ceerét.ire d'état
&
uo conCdller d'élae, un
maltre des
requ~tes
&
dou.. des prineipaux négocians
du
royaume, ou
qlli
auroient
falr long..
tl.:'tns le commerce.
Au mois d. M ai
1708
le roi dOlloa UII édil par le–
qoel, apres avoir rappell6 les motifs qui I
'avoi.ocenga–
gé
~
éeaDlír un conCdl do commerce ,
&
I'avamage que
I'éeat avoit reyu
&
recevoit touS les jours de cet éta–
blilf~meoc,
iI dit que pour le rendre rolide
&
durable,
qu'il
~voil
eru ne pouvoir rien fa!re de plos conyenaDle
que de on!er en titre fix commiffi ons, dont les premiers
choifis entre les nu itres des
reqtl~ees
de l'hOtel du roi .
&
engagés par le tiere
&
les
fon~ioos
qoi y Ceroient ,\t–
cach6~,
a
," ppliquer aUl: aff.ire,
de
commerce, pulTellt
aider
a
Ca
maJ~11
é ;\ procurer
a
Ces fujets tout le biell
qui
devole
leur en revenir.
L e roi créa donc par eet édit,
&
érigea en titre lis:
commiffions
d'inIO,átflls
du
CfJmmerce
pour
demeurcr
ul1ies
a
li
t
offices
de
maltres de,
requ~tes,
• I'illlhr
&
de la meme maniere que I'éloiem cí-dlOvant les huit eom–
mifli ons de préfidens ao
gr.ndconCeil,
&
pour
~tre
exereées par
íix
des
lT\aitr~s
des requéecs qui Ceroient
chllifis p.r
e.
majefl6 fOil, le
tiere
ele eoofeillers en Ce,
eonreils , maitres des requeteS ordinaires de fon hOeel •
;lIlelldans
áu
comnurc~ .
L e roi déelare par le
m~,"e
édit qu'iI cntend qoe
ceux qui Cerone pourvus de ces eommjfli ons ayent en–
trée
&:
Céanee daos le conCeil de commeree établi par
le réglemeot .d,u confeil, du
29
Julo 17OQ , pour
J
fai–
le ropport des m él1\oires, defl\aodes, propofitions
&
.f–
faires qui
I~ur
rerom ren"oyées chaoun dans le départe–
mene qui leur Cera d,llriDué ;
~endre
comple des délibi–
rations qui yauro n.1 élé priCes au eom r6,leur r,énéral des
6nanees, ou au Cecrétaire
d'éla~
'yant le département
de la marine, fuivane la I\arore des affaires , lar ro ue leu"
emplois ae leur au!om p" permis d'y ,fli ller, pour
y
~tre
pourvu par Ca cuajeflé ainu qu
'jJ
aPPlVücndra .
L'édit porte q\\'ils feroot re.;u,
&
in[tallés dans ce,
fonélions aprcs une fi l1\Ple prefbtlon de fermene entre
les mains du cha.t\celíer.,
f.nsq\l'i.!s C"ienl oQ.llgés de
Ce
faire
ree~voir
""ux
requ~tes.
de I'hotel oi .illeurs.
Enfia , le roi permet
a
eénx qU.f Cero'\t
~~ré'és
••
pr~,
avoir c:xcrt6
les chargcs
<ic.maiu~,
dCli
rc;quetct
p~n'1ant
",ogt