1 N
S
;"Jo",,,i. flh ri'.
'lui a été conrinuelle, en d'un dange–
reux préC3ge,
&c.
(D.
'j.)
INSONDO,
r.
m .
(Hifl. nat.)
c'dl ainfi que I'on
IIOrnme en Afriqlle, dans le& roy.umes de Co,igo
&
d' _'\.ngola, un infeae qui n'efl gueres plus gros qu'lllle
fourmi, qui Cnuvem fuit
p~rir
les clephans.
11
cn"e dans
leur trompe,
&.
Y excite un piqumemenr
fi
in(:ommo–
d e , que I'élephanr en devient eomme fou,
&
va Ce heur–
tec COLltre
tes :.trbres
&
conu·e les r'lchers, Oll contre
tout ce qu'il reneontre en Co n ehem;ll, juCqu'a
Ce
qu',1
tambe morr .
IN OUTENADLE, adj.
(Gramm. )
il fe dit des
ehoCes
&
des pertanncs,
&
lignifie q.,'on nc peut
M–
feudre ou qu'on ne peut fllpporrer. Dans
le
prem1cr feus
Ulle propolition efl
infolltmah/.;
dans le fecoad, un
homme
di
tnfu,"mah/.
par I'impeninence de fes propos
&
de Ces manieres . L es
in(olltmllbl<f
les plus crucIS , ce
fom
CCUT
qui onr encore des préreOli os.
IN'> PECTEUR,
f.
m
;..
[pdlor;
(Hifl. •
"c.)
ce–
lui
a
qui l'on con6e le foin
&
la conduitc de quelque
ouvrage.
Voyn
I"TE"DA"T.
On appelloit
in{p. " ,urJ
chez les Romains des
~erfon
lIes commifes pour eumincr la qua1ité
&
la valeur d<s
bien
&
effets de< citoyeos, afio de pmportionner les
tax<s
&
les !mpót, aux faculté s d'un chaeun.
Les Juifs om auffi un offi: ier dans leur fyoagogne
qu!ils oommcnt
i,,(ndlulr. mazam .
11
el! ehargé d'a–
.oir I'ceil fur les prieres
&
filr les
le~')ns ,
tle les prc!–
parer
&
de les montrer au leaeur,
&
de fe tenir aupres
de lui pour voir s'il lit eomme
iI
faut,
&
le repreodre
lorfqu'il manque.
INsPEcTEuR,
(Art. milit.)
on appelle ainri' en'"France
de; o lEciers, dom les rona i"ns font de faire la revac
·des "oupes, d'examiner les compagnies en gros
&
en
détail, pour coonoitre celles qui font en éut de fcrvir,
f:L
Ics (oldats propres aux travaux m ilitaires; de ca([er
ceux qui ne fom poim de la taille qu'on les veut, 00
qui nc peu vem pas fu pporter les fatigues. lis rendem
auffi eompte au mioirtre de l'exaaitude ou du fervice
des officiers . C'efl fm leurs ",émoires qu'"n les caffe
ou qu'oo les avaoce. lis
retranch~nt
ou réformenr dao,
la cavalerie les chevaut qu'ils juge.u mauvais . lls étoiem
obligés d'abord de faire leurs revaes tous les mois, mais
ils ne la fonr plus gllere qu'uoe fois I'aonée . Ces offi–
d ers (ont ehoilis ordioaire'ncor parmi les brigadiers ou
les ffiaréchaux de eamp; on eo a vu qu; éroient líeure
nans-géoéraux. Ces charges fotlt de la eréation du roi
L ouis
X LV .
INSPECTEUR
de mmlu{a{Juru, (Com,"""
&
Fina~.
Uf .
)
eommi> fur la conduite
&
exéeutioo d'ulle
manu.
faauYe
conformémem aux réglemeos.
.L'établi([eloent des
i,,{p.a'''rf
efl da
a
M . C olbert.
S I ce
Cut
1111
b
JI1
établ 'rre'n 'o que e<lm· la, d't l'a'Heur
dc:s confidéradons
rur
jt.'~
final1
~es,
d )nt les
rem1rqucs
Orncront
C~(
anide; c't::ll
tlll
ét'lb'illhnenr bien
pl llS ha–
bile d'avoir formé une é,ole ; ces m emes
i"[p.a,urf
&
de les
aV..lir
aClreint"
a
rr:\Vai lec
fUI
le métier
o~
p1l116t c:crt lui av....ir drlOné le fe
1
¡¡ellre d'utilité 'qu'il
fat poffi ble d'.n retirer.
11
feroit delirable faos dome
qu'ils pulfent. 'dvoir vo yagé dal1S rotls
les
pays oil fe
confommem Jes
ouvr:¡~es
des
manllfa8 11res
qu'ils Cont
defl inés a conduire: eJr e'efl le goat du coofommateur
qui doit
r~Jller
la f1brieation; c'ell dans le pays de lá
eooCommatiq n que l'ot¡ prend connoiffal1ee des éroffes
t!traogeres qtli fe pourroiem imiter ', de Jlavamage ou du
defavamage que les uns
&
les autces O"t dans leur eon–
eurrence
'~Utue11e,
&
des
e~ufes
qui y cqmribuent.
• L a ,maOlere
?Ollt
l 'op~ratioo
du eommerce s'y rait,
mftue eneore d une m anoere e([enrie11e fur les mefu res
'.lue les
man~faéluriers
011t a prendre. Enfin, plus les
"'[p.{J",,,
s appro hernm de la fonaio n des co nfultans
~vec
lo:;s
ma!,ut"auriec~
ou de profeffeurs del arts, plus
tls ferom ultléS.
Mais que peofer des amendes déeernées par M. Gol–
bert eootre I'illlpéritie des' ouvriers :\ ehaque artiele do
fes régkm ens de
man,,{aélure¡ ?
Des amendes ne ronr
point des raif"ns , c'el! tou' all plus I'indication
d~uoc
volomé rigoureufe,
a
moios qu'elles ne regar ent des
chofe faltes eontre la bnnne foi ;
&
pel1t-~tre
daos ce
eas les amen.des ne fuffifem-elles pas. Celui ql1i fe dé–
tic de fa ma,,,,
&
de fon adrelTe) oe p'el1t lire ce régle–
mem de M . Colbert f.1ns frémic. Sa premiere penfée
efl, 9ulon
e~
Rlus heureux en ne travaillam p:1S, qu'en
traval11am . ,>, par malhe'!r le réglemenr en impratiea–
ble, comme cela s:efl .vd quelq uefois, gouvrier fe dé–
go llte,
&
eelTe au , .moms fon travail peodant 1"
lem~
!le la lournée de
l. ,n¡p<é1<Nr .
.
-
INS
On demande. tOB! homme de bonne foi
~'il
reroi!
b'en inv.ité
a
une profeffion, en lui difam: " au ca. que
" vos ouvr.ges ne foiem pas faits ennformémenr au
" ré!llcmem, pour la premiere foi, ils feront e nüfqués
"
&
attachés rur un
poleau :lVCC
un
cllrcan,
v tre nom
" au-ddTus peodant
~8
heur.s; pnur la feeonde
f~;s
p'–
" reille peine,
&
vous ferel blamé; pour la tro,r.eme
" fois vous fere'l
vous-m~me
3tt9Ch6
3n poteau
n'
On
répondroit que eeue ordonnanee
di
1,\Us doure traduite
dll japonnnís . N on; c'ell le diCpor,tif
~'?n
rél(lemeO[
de !670, enorqué fans dome au f.1ge
m'~II(he ql1~
11011S
avoos nommé, par quel'lue ¡¡Ibalterne
'1'"
compro't bIen
de n'entrer
J3.mai~
en
qU3lité
d'ouvrier dans
3ueune
11111-
nttfaélu"
Coumife
a
un
in
(pea.ur.
_ lNSPECTEUN.
da
<onflr/llflio,,!. (MllrÍl... )
e'efl un
officier comlOis
a
la conflruaion
&
'Ut radoubs des
\'ai([eaul .
11
examine les plans
&
les proñls avam qu'on
e"nlmence de m<me le val ([eau fur le chamier; fait
faire lln devis exaa des bois qui doivent y elltrer,
&
e"fei~ne
au. <!harpenrier< les méthodes les me¡lleures de
fai, c le, fonds, le< hauts, les 'poms ,
&c.
(Q)
IN.~PIRA-r[ON,
r.
f.
t1J
ttYlnn
d.
Thlolo~i.,
elt
nne
·~race cél~rte
qui éclaire l'ame
&
ln~
d,:",ne des coo–
noilTooees
&
des mou vemens extraordll1alres
&
furna-
turels.
VOln.
r,ONNOISS~N'CE
&
$Ct~.NCE. .
. .
Les p(ophetes ne parlnoent que par
1
,"[plral'on
d,v,–
ne,
&
·Ie pécheur fe convertit qlland il ne rélil!e pas
aux
i,,¡pi"ation!
de la r;raee.
Voya:.
G
R A
e
E,
P
R 0-
PH~TtE.
.
l"(oiratio,,
fe di! partieulieremeot BU fuje! des Iivres
de l'Ecriture-faime: on la déño:t un m "Ivemem ioré–
rieur du Saiot-Erprit, qui détermine uu h.)mme
i
¿, ri ·
re,
&
qui lui
fu~gere
le choix des ehMes qu'il
d~)it
é.cri–
re . L'idée
d'in[pírat;on
fuppoCe d,.'ne
~ans
ecllll ,qm é–
crit un mouvement du SalOt·Efpra qno le porte a é:r1-
re ce qlle la révélation lui a appris, ou ce qu',l [att par
111i-meme,
&
qui lui Cuggere le
choi~
des c.hofes qu'H
doit éerire. Mais eomme daos ks I,vres falnls 00 d,–
fl inaoe les ehofes ou les matieres,
&
les termes ou le
flrl~,
&
que le> matieres fe di.ifem en
?rophéri~s !
en
hirtnires
&
en doarines,
&
que les dóan nes fe dlVlCent
eneore en philofophiques
&
en
théolo~Iq ues;
que ces
demieres enñn fe fubd iviCenr el1 fpéeulat'vo,
~
eo
pr~tiqnes . On del1)an.ie
Ii
le Saint-Efprit a
in[pir!
les au–
tenrs faerés
&
quant aUI chofes,
&
quam aux termes
dont ils fe font fervis p'om les énoneer.
Les fentimens des
1
héologiens font fOrl partagés fur
ces deUI quellions . Les uns foutiennent que le Saim–
Efprit a diaé aux éeri vains faerés toutes les
ehofe~
dQm
ils ont parlé,
&
qu'i! leur a meme (uggéré les termes
dont ils fe foO[ ferv is. C'ell le fentlmenr des faeultés
de
Théologi~ d~
D o vai
&
de L ouvain dans leur cenlu–
re
efe
1
S88.
D'a tres prétendent que les éerivain,. facrés om ét¿
ab10données
a
eUI-m~mes
dans le eho,x des termes;
qu'il n'o or eu ni révélation ni
~n¡pirati?"
dans tour
~.e
qu'ils ont écr;t, mais que le SalOt-Efpm
a
te1\emeor d,–
rigé leur plume
&
lem erpri! lorCqu',ls écrivoiem, qu'
H a été impoffible qu'i1s tomba([cnt daos l'erreur. LeC"–
rt",
&
quelques autces jéíi,itcs om Couteou oe femimem,
qui oeealionna la cenfure dont nous venons de parla
l
&
M .
Simon I'a embralfé depuis .
.
Holden , dans fon ouvrage iotitul6,
Fidei dh,ind! ana–
Iyfif ,
(h utiem que les écriv.lins
fae~és
ont été
i.nfpirls
par le Saint-Efprit dans rous les pOlOtS de doarlne,
&
dans
to.ltce ql1i a un rappor! e/feotiel
:l
l. doarine,
mais
qu'il~
001 été abandonnés :\
eux-l1l~mes
dans les
memes faits,
&
en général daos toures les quellioos
étrangeres
a
la
reli~ion
.
M.
le Clere a été eneore plus loin.
11
prérend
10.
que D ieu a révélé immédiatement
'UI
éerivains Caerés
les prophéties qo'oo trOllVe dans leurs livres, mais il nie
que ce foit lui qui les ail portés
a
les metu" par écrir,
&
qu'il les ait eonduits dans le moment meme qu'ils
les
0 0[
éerits.
,0.
11
avance que D ieu n'a PO,Ilt révélé
immédiatemenr aux écrivains (acrés routes les au"es
chofe, qui fe
ren~onrrent
dans leu rs OUV ra)\es,
&
qt1'il~
\es om éerites, ou Cur ce qu'i1s avoienr vd J e leur, PIo–
pres yeux, ou fur le réd t de perfonne' véridique< , ou
fur des mémoires éerits avam CI1I, fa ns
in[p"'ation
&
fans aueune affiflanee particuliere du 5aim-Eíj>ril ; en I1n
mot, il enfeigoie que les livres tilims font
I'ouvra~e d~
porfonnes de probité, qui n'o nt pas été fédl1 ites
&
qUI
n
l
om voulu fédUlre ' perfonne.
Smtimmf d. r¡ud1uU
.hlologimf d'Holland.,I.t".ex;
'.!I
xij .
La Chambr.
" Ni:'
tI d. la
" lig.
tomo IV. diffirt. iíj. pago
In
&
pav.
Le fomimen! le plus eommun ell, que le Sal11t· E fprit
~
;,,¡pirl
les écrivaios Caerés qU31lt aUI prophétles
~
au,
p01nr~.