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T~<1le, ou quaod elles n'C1~den! ~ la rom= de I~
_livres, les parties qui 001 négligé de Ie:s faire i,!jin"t r
(om ,feulemem CUJenes a I~ peine du double drol'. (A)
h~ SI" U AT ION E e e L É 1A S T 1Q. E el! ce 11 e
!lui fe fait au grdle de la JuriCdid ion eec\éJiaaique pour
les .éles qui y COOl CUJelS, lels que ~es provlUons d"
bénéfiee$ & aUlres 'éles qui y foO! relarifs, les le'tre~
de viea-riat général, ou pour préCemer aUl béné6.e<s les
provilions d'o fficial, de viee-géreot, de promoto~r, de
¡reffier des olEcialités ou ehapi,re" les révoea,jons d~
~es aéles, &e.
Le~ fraudes & les ~bu.s q\li .peuvent fe commem~ dans
ce; forres d'ad es doouercOl Iieu a Henri 11. de aré.r
par édi, du moil de Mars 1H3 des gr.ffes d ""fI–
'io'fI eec iques en choque dioei:Ce, & pcrmit aUI
srehev~qu~s & évc!ques d'y oornmer juCqu'a ce qu'ij etl
eO, é,é autremeQt lirdo'lné. .
M ais l'eleeulÍon d~ cet ~dil ayant été Q~g¡igée,
H enri IV. par I'édit de Juitl tf9f, érigea ces Kreffe¡
en o lfiees royaux Céeulters 6< d\.lmalllaux.
Cependant le elergé obtitlt de L " uis XIII. el) 161f
la perll)ilfion de rembourCer ecux qui aVOlel1l aequis ~es
offiees, a la eharge d'y ¡:ommettre des perCpiIljes lúqllo:j
capables .
Quelques évc!que§ ~yant eommis a ces places leprs
domertiques, I'ordonnanee de 1627 enJoigni, ¡¡ ces gref–
liers de Ce démettre de Jeurs places.
Le m~me prioee, par fon .tJit de 1637, erta ejans
les prillcipales villes du royaume des e"llIrllleurs de~
.proouratioos pour rt(lgner, & autres :laes eot)e,,!pant
les bénéfices,
J"es difficlll,~s qui s'éleverent poor I'elteu¡ion de ce
,cleroier édit, dooner~nt lieu it une déclar~tion en ¡ líi!í,
qui permit au c\ergt de rembourfer ces contrÓleu", ay
moyen de quoi leur ehorge feroit faite par les gr~lfiers
!les inJjnll(ltiOlfS des dioeeCes.
Cecte deJniere déc\~ration 3y3m été inte¡PI,ette diver-
1l:ment par les différentes cours, Louis XIV. P"lyr (¡le¡
~a J uriCprudence Cm cett~ mariere, donoa 1,11) édit ~u
moi~ <le Déce¡nbre 1691, par Iquel, el) fupprjmant les
anciens olfices de grefliers des injinuatio"s "cllfi'!.f1i'l"'s ¡
& en recréJlOt de nouveaUI, iI régla les aéles qui fe–
roiem fuj~ls , i"jinua,io", 4 la maniere dotlt celte for–
p¡alité ferQiI remplie,
Vo)'ez eet édit, & "e gui Ce IrOllye ~ ce (uie~ dJlIS
le~ mlmoir" du e/ergl . (4)
I " S I NU j\ T ION LA·'Q. U E ea oppoCée a ¡njil1l1a–
,ion ecc~étiaaique; tOote injinuatioll d'un qui n'en
pas eeeléljaOiqlle, telle q~e l'i"jill"4tio" dlune gonation
9u d'un tell~melU, ell une ;nJinuatiql1 la·'q,u~; néar¡–
~ains dans l'uCage on diaingue I'i'!/inuation des dona–
tioQs & Cul?f1itutions des ¡"ji"lfatio1/s la"iques . .o" en–
teud par celles-ci, I'i,,/inuation qui Ce fait de tOUS les
aUlres aaes transladfs de proprié,é, & aotres auxqurls
la f<¡rI¡¡alilé de l'illjil1ua,iQn a éré étendue par )lidit du
mois de Péeembre t;03, appellé communémenr "/4il
.es injiny.a.tionJ 10;911.(1 .
a~es ejes notaires Cujets • injinua,;on doiy.eoJ ~trJ!
iwJinuh dans la quin~aine , it la <\ili des ,nolaires
'lui les p.a(fent, a I'cteeption des donatiom & (ubilitu–
ls, & des Contrats transla¡jfs de pmpriété d. biens
immeubles (jtu~s hors le rclfort de 1,\ J,u,ifdIC:tiO)l Oll i1~
Com paa.s.
Quand 1'¡'Iji,,"ation doit ~tre faite a la diligal)"e des
parties, le notaire doit faire mention datls l'aae, qu'il
ea CUJet a injiVlfatiOH.
Les nOllv<aux po(feJIeurs, par eontra!s OU titres, doi–
vem l~s f.airt il1Jin,ltr daos les trois mois, & le, nou–
veaux po(fejleurs a litre [uoceffif doi.vcut faire leur d.é.–
claration, & lIJlyer les droits daos les {jx mois.
Les pOlaires de Paris oe fom en aueun "as .€harg6s
qe fa ire faire ¡nji"",,4ti0!1.
J7oyez, I~ t d!ts de 17°3, la déelar,tion du 19 Juillet
17° 4, I édll d Oélobre l ¡Oj", celui du mois d' Ao Ot
1706, 1, déclaratioll cj.u 20 Mars 1708, & autrtf rl.
gle",,,,¡ ¡p.fllrielm . (-1)
¡"SINV A TIO" DES SUBSTITUTI.ONS a 6té
tl~blie pa, J'grti</e f7 de I'ordann.nee de MOl!lillS, qui
~Yeut. que les fubajrulioos teaam~ntaires foiem enregillrc!es
ou ",ji/lfl!.es dans !ix mois, a compla" du déee,; dI! te–
Il~teur.' <le ~ Jlég~rd des autres, du jour !lu'elles aprom
~té fat~es, § pelpe de nullilt .
L~. <!é"l~Ja.,iotJ <ju !7 Noyembre /690, per~ de
~~ fatr~ pub"er & ;nJi" ue, .en toU! tems, mais auc
C/!.tte d'ff~r~nce .q,ue q~uod = f.armalités 01\1 d,é rem–
pl~es dans les hI '!lr/IS du JOUI qu~ la fublliru!lon a ét~
f¡llle, e Con cflet du jour de la dale, laot ponue
I~s ¡;réJ.IICJl!r~ /lite .¡:qmrc 1 ... lÍecs acqucrcur~ !les 'piens
1 N S
qui y ront comptis ; au Iieu que 'i l. publicarlon & ell–
regiílrcmeuI ne COOl faí!s qu'aplcs les fix mois , la Cub–
lh tution n'a d'~tfot COntre \e~ aequéreurs des biens don–
nés & eontre les eréanciers du donareur, que du jour
.qu'elle B élé i"ji".",.
L'tdit des iI,jivuatipns I.'ques du mois de Décem–
bre 1103, ordonn•• ar<iclt 10, que les Cubllirutiens Ce–
font .n/iv""s & enregillr~es '" reg;(l,es des ¡¡relfos des
illji""atiol1s, rom dl1 Iieu du d micile d<~ donateurs OU
¡e¡¡ateu,s, que de eeu~ ou ks immeubk< Ceroll! titués ,
fans p,éjudice de la pu~lica¡ion des rubUitulÍons prer
(criles par les ordono. nees .
Tomes ces difpoliti<lns Con! rappellées dsns l'ordon,
n~ntc de~ CllbUitUlilln¡, li,r< ii. Voye:. S U n S TI T U
nON . (A)
• 1N SI P IDE, adj. (Gramm.) il fe di! de tout
ll~ Qui n'.!feéle Pllint les organes du gol'lt d'une miniere
di(ljn~u~t .
11 fe prend au phylique & au moral. On di! d'un
f{nir, qu'iI eU infipide; d'uQ fluvrage, qu'il ell i"ji¡idt ,
d'uil t loge , gu'U ca ",jip'de.. .
L'iHjipid¡tl ne Ce pardonn. en filln; mal$ olle choque
fm-tuQc dons les choCes don¡ I¡: ca¡oélere dI ,d'affeélcr
vi,vement, comlije une épjgramlJll', un madrigal, &c.
S'il ea ~éfendu a un ~u!cu.r d'e"e injifide, c'ea au
p"ete. MJlIS de ~OllS les 'Hjiplda l. plus m(uppoltable,
e'ell le plai[,w i,'¡;pide .
• I N S O e I AB LE, adj . (Gramrn. ) c'ea celui qqi
fe r.efuCe a 'Out ce qui I;e les hornmcs entre ~ux . J7o)'<r.
SO(!I~DLE.
INSOLATION, (Ch;mie.) i,,(o/a,io, btl¡ojis , di–
genion exécu¡ée a 13 ehaleur du roleil. J7')'tZ DIG E-–
STlON .
Quelques. chimilles ont ~rlj. que lc Coleil ~gilfoit daus
celte op.éralloP par Ull~ vrale 1Il6~ence maté".elle; '1uel–
ques outres pJns circonfpeéls om penft qu!il n'agi!l\,lt
q,ue par la e~aleu.', & que. .I'¡n¡ofati.,; ~e. dlfféroit en
rien de la dlgealoll au .b~I¡J-mape o u a 1 étllvc, t ut
.é{all! dlaiU.u,s éga) . !Se der~ier leQtiment ~a UI1J~~" ' hui •
le dnmÍllant /lt le plus vra.rfeJ1Jl>\Jble : la co,ponbe "''''
des rayons du foleil n'ell poultant poiO! un< opini ,1)
d.ép.aurvue de tout metif de p'.obabilué . VOJe:. PH L.O–
(lISTIQUE. (h)
~ INSOLENT, ( Gr.m",. ) -<¡ni Ce eroit <Ir ne C3-
che poiO! qu'il Ce eroit "Ius ~rand .qQC le, alltrus . Up
Cau,vage ni un philolo phe ne frallt.oiclI' t" e 'IIJo/enl. 14
fauv3j!c ne v~¡! anlour ne 101 que (es egaux. Le phllo–
Cophe ne fem pas fa Cupé,i""té fur les BU""" fans 1""
plaind~e & iI ~!ocaupe ¡, de/cendre modellcment IlICqU't
·ell«. Q~el ell donc I'homm. il1Joltll1 1 0'1'11 cclll ql1i
dans la foeiélé a des menbles & des équ¡pa~es , & qui
,aiConne 3 . prc.s ainC¡ . rai cem mille ¡f liS de ;cnt< ;
les dix.-neuf Ymgtlernes des hommes lI'om p'" ¡nllle ~,
cus 'l les a\\trcs o'ont rico. Les pr.ellliers fout done a
mili.., degr<ls au.-delfous de m,>;; le reae en el1 a \Ine dir
aance illtinie. D'apres ce calcul iI manq\je d i
tout le men?e, de peur d'en. accorder a quelqu' UI1 .. 11
Ce fai¡ méprtCer & ha,,; mals qu'.1l ce cela 1m fa,,?
fa"ram mdienet 71;4»1 '11m bis ttr 1I1narum to~a, la qUClJe
de [a robe n/en ea pos moins omple: voila l'ilr¡.I<n<t
fin'lIciere on m3~i{hale. 11 Y a I'in¡olenee de la gran–
deur; l'inJolena Iiuéraire. "F0uteS conUaem 3 eI3~ér.r
les a.vantages de fon élat, 6: a les faire valoir d' une
¡naniere outrageante pom les .U!res . Un homme rupé–
rteor qui illuUre fnn étae, ne Cong~ pas a s'en glori6er,
c'en la pau.vre re(fource deG fubahcrnes .
INSOLITE, adj . (]Jr.rir~rud, ) fe di, de re qlll n'elt
pain! .1cCGutumé. Une cla!1fe i".fol!tt ea eelle qui. en
fingultere & eo.ntre .I' ufage ordllla" e; une dl,n r~ m{o–
lite ef\ celle qm, fulyant I'ufase eomrnulI, fI ~tl pOlllt
dCte. (A)
INSOLv ABILITE', (Jllri{prud.) c'ell lorfque rou'
les biens meuble, & immeubles du débiteur ne Cuffifent
pas ponr payer fes d~!tes . Voye~ CQNT R¡SUTION, D t –
CONFITURE . (A)
INSOLVABLE, sdj. (]uri{prHd.) fe dlt drun dé–
biteu, dont tOIlS les biens ne Cuffi (ent pas pOllr payer fes
Mltes. D iCcl!rer un homme juCqu'jI le reodre ¡nJo/u.ble,
e'ell épuiCer 10US Ces biens . (ti)
¡N ' OLUBILITE' & INSOLUBLE, (Ch;m;e)
I ill(ol"b,lít, ea la prop,iétt d'ull eorps ineapable d'~trC
diltout, ou ce qui ea la mé,ne chofe, réilaa"t invin–
ciblemell! ~ I'aai<ltl ",en.flrue/le . 170)'''- ME NSTRUE .
Celte proprieté ain(j que la propriéré oppofée a la
folubilité, 1Joy<z SOLunLI;, ne doit ~rrc eontidérée que
dans les eorrs hom"g~Qes & inorganilCSs, ou dans .les
vrais agllr~gés chimiques , les mClaux, \es Cel" le< picr–
res 4 lerre¡¡ limpIes, l.s verres, &<. J70vez I'art,el.
• ' CIrio