INS
«/';'11;'
~ lIm",eH"1H~nt;
car une
lnlffe f\>rrnée
par
la cornurioo de plurieurs dubflanccs
hétérog¿n~s,
dI
de
f~
nature /jors de la CfÚler.e des corps, dolit
les
cruOli–
n~~ cOII(jQer~nl
les affioítés
&
les diffin;ufs
1
&.
les cqrps
or¡;~ojC¡!s ,
como). tel, , fom aum des
Dl>JclS
DOO'-"hi-
mlques .
.
Aieri, lluoique les corps de ces deux ordJes foien;
de le'lr najjJre véritablernenr
&
abfolumcJ;lI
info/ub/a;
ce o'en pas de
l'infoir'¡'i/iel
de ces Cllje[, $lue lB Chirn¡.
s'o"eupe,
&
c'efl méme principaleme
n<
p:u-co qu'il [om
ioviociblemem
illfo/"blt¡:
ellr comme j;e«e propriJ5té dé–
robe les fuje" qui eo fon! doués a la p!J¡s grande par–
tie
de¡
opéra[ion.,
&
lUir
eOIlCéquent des recherolles ¡:ni–
m iques;
&
que le gond but de la Chimie, a l'égard
des c orps qu'elle a Jrouves jufqu'a prMent
i>J[OJllbl,s,
efl de parvenir en6n
a
J.esdirfoudre;
il
en olair qu'elle
ne .d.oit compler parmi fes objets que
les
corps qui [om
conn imé. de fayon
a
ne pas exclllre, par leur. oatur. ou
eereruiellemem, l'eCpoir de les rendre Colubl!'s, ou ce
qui
~¡I
la I'Ileme ehoCe, qui ¡bllt erremieHemellt allªlo–
gues
a
d'autres [ul¡flaoces
déj~
reeonnues (olubles : or
c'en
.duns
I'ordre des vrais aggrégés ohimi'lues [eulc·
me!)1
.Q.uefe trouveuJ
les
(obri.hces vraimeOl folubles .
JI
,y
.a,
ou du moins on peut eoneevoir une
¡"fo/u–
hi/iel
ab(o)!)!' ,
&
une
;n(o/-ubi/itl
relative. La premjere
ferojt ,",elle d1un eorps qll'au.cuo meunru.:,
de
quclque
fBt;O!)
/Jt
Cous quelque forme qu'i1 filt appliqué,
&
de
quelqlle ¡;legré de feu qu'il
mI
animé, ue Cau!'Oit a[ta–
quer.,
L'i"folr,b!/ill
relative en eelle d'un eorps, par rap–
pon a
!,Ul
cenalO InellOrue
reulemt!nt.
L a Chimie nI' connott plus
d'infolubílitl
abColoa dans
1~
objel$ propres;
iJ
o'en eO aucuo qu'elle nc fache vé–
rtt.blemeot combioer avee une aotre lubnanee . L es pier–
res
&
le, terres om é[<! les dernieres CubOance& que
1'3rt
ait parvcno
a
dieroodre ou combiner;
m.isen6n il n'eo
eO plos auaune qui n'ail trouvé on dierc¡lvam dans les
divers mélanges que le célebre
M.
Pote a
t~n.tés,
eo–
forte qo'il n'efl poiOl de CobflaOQIl terf6u[e !lui' oe foit
Coloble par quelque
Cel,
par qnelque Úl.bll¡¡ne!,
D)é[~lli
Slue, 00 par quelque autre
(ubnane~
teoron[e, [Qil terre
proprem.em.dite, [óit pierre .
Voy.
Te~~E
W
p¡~
R RE .
L'info{ubi/itl
relative reGde oaos Wus' les
f\ljet~
ehi–
l11ique!i, aum-bien qu'one
[~Iubilité
r!llatiV.\' , pu pour
lJ!ieu~
dire, ne r'aifant qu'une Ceule propriélé avee ce«e
~!'rniere;
c'efl-i¡ dire, que tout [oje[ chimique ell folu–
ble par tOut rnennrue approprié,
&
eO
i'1folub/t
par 10Ut
menOrue anomale: ear un alk3heO, ou une fubllaocc
combioable avec cous les [ujets ehimiqoes quelconques
.( en oe.lui accordanr mume que eette propriété), efl dll
moins jufqu':'i pré[ent
110
etre ehimé.ique. Ce, expref–
(¡ons fonl familieres dar!S" le langage chimique; la rérioe
00/1
illft/Ilb1,
par l'eau, la gfi)tJlme,!:(l
inf~/ublt
par l'hoile,
I'or par I'eau forle, la
glai[~
pore par les acides,
&c.
Nous
e~porerons
la théorie de la Colubilité
&
de
I'i,,–
folubilitl
a
1'4,-e.
R~P POR
T,
Chimit . Voya. a1fffi
So–
LUBILITÉ
&
MENSTRUE .
(b)
JNSOMN IE ,
(MtJ••. )
voyt~
Vf:ILLIL
I NS0M NJE ,
[lbri/" (Med... )
aff.étion morbitiqoe,
qui dans le cours de la tievre tiem le malade éveillé ,
&
CuCp.eud le (omrneil dollt il a befoin. Cwe affeaion
ta
I'oppofé du
cpma flbril"
c'eO-;l-dire de I'envie coo–
linucHe de dormir, avec Oll Cans effet.
11 porolt que
l'inJomnit fIbrile
procede Cor-tolll des
eommencemens d 'une légere intlamm.tion du cerveau,
qui yellalll
¡¡
s'.ugmenter, la fait dégénérer "n eQm.,
eo délire , en convulfions,
&
en plurieurs .utres aeci–
dens tres-dangor"ux. 1I importe donc de travailler
a
dlr–
{¡per prompJeml<J1t l'intlammation eommenyante do cer–
veall,
&
a en arré,er les progres.
On
y
p~rviqndra
par la faign<!e, les
dilu~05, le~
alté–
nuans, les relaehalls, les remedes propre, a ditllinuer la
force, la quami,é des humeurs de la oircol:¡tioD,
lit
¡¡
les délOurner de
I~
[are. Qo recommande a eet effel
les boirfons légercs do pelit lait, d'orge, q'avoinc, de
ri1.
&
aotrcs fcmbl.bles.
00
eonfeille
l~s
.Iimcm, les
médicamen farin<ul:, on peu hulJeqx, étJloll iens, hll–
m edans, adoucirfans. lis conviennen¡
~o ·
cttt:t,
g~rce
qu'ils hllmecreOl par lellr leoteur f$rioeQ[e; jls aap¡.Jci[–
feOl l'acrimo¡lÍe p.r leqrs l1.nies
hllil~uCes,
&.
ils \Iour–
rierem en meme <cms . Telles COnt les .décoélions d'orge
&
d'.voine : lelles [ont
ceH~s
des
p'l.~mes
l:¡ilcu(es de
ehoudrille, d'hieracio m,
d~
¡aruaeum, de [
curzon.re,
de barbe
~e
boue,
&
de laitues
pot.g~res.
Leur . Cue
vifqueux
&
laiteux. aeeompagné d'une !ágerc;
v~rtu
pa–
rl!gorique, d;CpoCe
m~rveilleuCemeOl
au fommcil . Telles
foOl encore les dOllee., émuUlop.s
d'~maDdes,
de [emen–
ces froides. de
e~aines
de PHots blanes: voila pOllr.qqoi
,outes ces plantes fe trollvoiem
a
I'cmrée du palais
II~
1 N S
Morphée. La nuit, dit-on, en ramaeroit les fues
&:
16"'
graioes, les [emoit
&
les répandoir de IOuteS paas;
/llItt forts ""Iri ff1!cunda p"pavera .f1ortnt.
/nnumerdt¡l/e
herb..e.,
t¡JlarUnJ
J~
falle
foporem
Nox /tg;e,
&
ffiargie per Qpa<4s humid" Urras .
Enfio,
e~'
cas
de
cQntiuoatiolJ
d'in!o"."i"
&
lorfque
tllUS les
(jg~es
indiqucnJ qll'on n'a plus
a
craindr. I'in–
Ilamm..ion du eerveau, ou peot hardimeot employer les
anodins, les
plr~goriqlles,
h:s
calmaos,
en les donnant
avee ordre
&
avee prudenee, j.ufqu'au rétablirf.mem du
fOlnmeil oécelraire .
El;
mclme tems qu'oo
pra~iquera
íes remedes qu'on
vie¡j~
d'indíqucr,
iI
eO permis pour ¡(uérir les malwes
auaql\,és
d';nfo'Jl11i, fIbrile ,
de rccourir :; pluGeurs des
mQyel)'S -ill.>'Clltés par le luxe, pour epdormir les Cy
b.rÍ:tes eo fanté.
J.,es Qloyens dOJlt je parle, confineru
a
procurer on
(roid modéré,
a
Immeéler l'air dc vapellrs a'lueufes,
iI
imaginer quelque
01l.lJU1ure
doux,
é~al,
cc.ntinuel
&:
a.r
gréable au, rens. J.,a lyr.: d'Orpnéc am>upit
C<rber~,
calma Ca forellr, enehama les puilTances infernales ,
&:
Icor arraeha des larmes. Le dieu du r.Dmmeíl avoit
~tas
bli Ca dell)euf.c dans le
pay~
des Cimmériens,
&
le Ccul
oruit q)l'on y emendoit, était celoi du tleuve L.élhé ,
qui coul:ult ¡pr de peti,s
<I~illoux,
fair.Di~
un rnormur¡:
pcrpélUel pOllr inviter au
IrepQ~.
StlxtJ
tamtll
~xjt
ab imo
Rivfll
4t¡1I~
Ldhn, ptr
t¡lum
'"m
murmltre
lahens
l"vi~l1e
¡o/)lnos ''rtpitl111tib,.s u"da lapJ/lis.
Mais
,un
Ceeret importal).t
pou~
appaifer
l'infomnit fl–
bril.,
(acret pratiquable che. 'Ie pallvre comme chC1. le
riepe, den d'éloigner de' la víl.e
&
des oreilles du ma–
lade toUS le. obj... qpi pcuvelll frapper
Ce.<
[eI1S, les é–
mlluv"ir
&
les ngiter . Pour y réuffir immanquablemcoc,
irr¡ite'L en partie le domieilc du tils do l'Erebe
&
de la
Nuil ; Ovide I'a pl<int d'une maio de mattre,
&
je eroi.
qu~
foo
tabl~JlIl
tera pJIlS d'impremon fur l'eCprit dll 1,,–
éle~r.
q¡.le
IC$
trillos erdQnnane<s
de
la Medccinc.
" La, dit cet aimable POe!e, eO uhe varle eayern«
" 011 les ".yons du [0161 ne pénétrent jamais. TOUjOllrs
environnée de nllages obCcurs,
a
peine y jouit-on de
" ¡¡!lIte fo ible lumiere, qui lairfe douter s'il eO jour 00
s'il en nuit.
J
alO~is
les cocqs J.l'y annoocercnt le le–
ver de l'aurorc ; jamais les chiens, ni les
aies
qui veil–
" lem
i1
la garde des maiCons, ne troublerent ce llcu par
leurs eris importuns. Jamais on n'y emendit ni mu–
giiTen:¡eos de bé<es féroees ou domdliques, ni que-
" relle, ni fon de voix humaine ; tel en le féjoor de la
Tqdturni[é. Be erainte que la porte oe farfe du bruit
Gn s'ouvram ou en Ce refermanl, I/autre relle toujours
Quvprt,
&
I'on n'y met poim de gorde. Au milieu
" d)l palaifo en
U11
Iil d'ébelle, dont les rideau.
COn!
OOiTS. C'e!} dans ce
Ii[
que repo[e le dieu dn fom–
" mell fur la plume
&
[ur le dllvel " . L ifez-vous m4-
me ¡ei
1~
deCeription de I'orieinal, Cans 3voir beloin de
bougl"r de vOHe
pla~e ,
&
vous trou\'ere1. qoe c'efl un
des beaol ¡noreeaux
de~
MétamorpboCes.
Hie
"1I11f/tlrl>1I rl1di;J
or;f:nJ
~
mcdillf'iJe
ttfánt¡qlu
Phdfbui adi" poe4J . NeblJ/'" (alig;ne mixt,.
$>rha/tI"tJlr hJjmo, ¿ubi"''{Nt ,,,pufm la /H,is .
N on 'Pigil
allI
ibi ¡;"i/faei canti6¡u orÍJ
El'O"!1 ,1urora",.
Nu
voce ji/eneia ,-u"'{(fi»t
Sp!liciFi."
<1/"0,
(tI/1ibufv(
f~ga(i9r
a11ftr;
N on fera,
1I0n
p~{ltdeJ
1
110lf. 1Iot;
flam int!
ra19l;
Hlon~ntC'lJe
fln/un rl!áJI4nt convic;a
lingN<Z¡
MI/ta '{uitl habitflt .
J""u,,
'lit'"
verfo jlrido"", card;nt rtddat,
NlIlIa
4omo
tOla,
cuflor in limille n/tI/us
.
Ae mn/io
tor/IS efl eiuno
[Hb/i¡niJ
in
atra,
PI/I1"6~1J,
aericolor, puIJo veJ"m;ne
&el/UJ
Q.tl9
cublll ;pf' dtus, "'tmbris 14"guort folutis •
Metam. lib. XI.
L~~ pro~IJOn;"S
q)l'on peut tirer de
l'infomni~
flbril"
méritent
a'~tre
conn\ls des praticiens. Celle aff.crion
mor\li6qoe préoedc quelquefois un [aignemeOl de oet.
favorable; Jj1ais s' il eO aocomplg06 de [ueurs froides,
d'ex~r~tiQJls
ou d!évaeuations crues, Cans [ou lagement
du
pati~llt,
c'efl uo mauvais
~ugure .
Si elle eO
joint~
a
de ¡¡r,nde. dpl)ll'urs de
t~te,
¡¡
des vomirfemens érn–
giI\Sl,u:,
ellll allnonee le délire ou la mort, dil H ippo–
erate.
lib.
l .
Prorrhl,.
10.
Le
cQma. Coeeédant
¡¡
no",
iN/O-