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1 N S

On-

divi(e

a

genre en trois genres fec"nd.lreJ.

1°.

L es grand<s del1loilelles;

2°.

les demoifelles mo–

,ennes;

3°.

les pai!os demoifellcs.

Q uatrk me elalle.

In[.Eln

I~pidopteres,

i,,[<aa

I.pi

áopt~ra:

&elle

claJ{e

"e contiene rue

deu.~

ge"yes .

1°.

les

papillolls

de jour,

papi/ioncJ;

ils

ont

le5

anteones

termi–

uées por un bouton .

L.

pl

~p.rt

dcs . fpeces de ce geore ont des nomo par–

ticul icrs ; fav oír, le tlUure, 1'" grande tortue, II perite

~ortue,

l. double

e ,

le paon de íour, I'amiral,

1.

belle–

dAme ,

I'emp~reur,

le roi, la

relne,

Je prince, la prin–

ceae,

le comte, le faune, le Catyre, le cocidon, !'ale–

s is, le caniculaire, le gazé .

l'au rore," '2rgus;

les

alHres

fom

d~fignés

por les chenilles qui les ont produits,

&

par les pt.nte; Cm lefquelles cc< chenilles vivellt .

1°.

L es phalenes ou les papilloo. de ouit,

phalen.e;

'1euu anteones

n'ont

poim

de boucon .

Les efpeees de ce genre Coot

en

tres-graod oombre.

Quclques-unes ont dcs OOlm partieuliers, comme les

papilloo. de Jour; favoir, le Cphinr, la eoehoooe, le

I~opard,

le timide ou le craintif, I'ours , le

l.",da,

le

e,

le

pji,

le double

"IV,

1'0",ierOlll,

l'ypji/oll.

L cs eCpeces de. pnaleoes

~taot

tre.-nnmbreures, on

a

ét~

obligé

de

divifer ce genre en cioq gcnres C.eondai–

res;

10.

les phalenes qui oot les antennes pri[matiques,

,.0.

les ph, lenes qui oot Irs .nteones eomme des plu–

mes,

&

qui n'ont point de trompe,

3°.

les pholenes qui

ont les

amcllnes

comme des plumes, une trompe con–

tourné. en Cpirale,

&

les ailes horiContales ou

inelin~a,

en· bas;

4°.

les phalenes qui om les lIHennes fimple"

la

trompe contourllée en fpirale,

&

les ailes horiConta–

les;

fO .

les phaletles qui ont le, .ntenlles fimple., fe

front

élev~,

&

la trompe COlltournée en Cpirale ,

00

qui

0'001

point de trompe.

Cioquieme clatre .

¡"follel

himenopteres,

;,'fella

hi.

fI1Itnopte,.a: cdU

daffe

cOJlti,nt

,iml

¡rtn,-u.

, 0.

Les mouches

a

fcie uu

a

urrlere:,

IttlthruJ;"u;

les

femelles ont pres de I'anu, un

:\i~uillon

demclé fur

toute Ca

furf.ce

: les ver> qui ¡>roJuifcnt ces

ill[.8n

ODt

plulieurs

pi~s.

~

0.

L e belieguards ou mouches

:1

tarriere,

t,,"¡'n:ii–

*U,

om }'aiguill on de l'anus de

fiaure

conique

&

re–

c,ombé: les nfmphes qui

105

produifent

Ce

trouvent daos

QeS

¡;alles de

pl~ntes ,

3°,

Les ichneumons,

icbIUfl.WlOIUJ;

ils ont un aigutl–

Ion

:l

I'anus rellfermé dans un fourreau eompoCé de deul

pieees .

4

Q

Le~

abeilles,

apel;

elles ont

iI

I'allus un aiguillon

dont

00

oe voit pas le fotlrreau; elles fe fervent de cet

aigulllon pour piquer.

Ce genre contient oon-Ceulement les abeilles, mais

.!neore les suepes, les frelons

&

le, bOludons .

fO.

Les fourmis,

formic.e;

elles ont une éeaille élc–

yée entre la poitrine

&

le ventre : les

fourmi~

ouvricres

o'unt

pomt

d·nil~s.

Silieme

el1tr~ .

¡,,[_aa

dipteres,

i,,[.aa

dip'"a,

utt.

f'laJTe e01f,i'>I'

foPI

g<1lres.

1°.

Allri;

i1s n'ont point de

boache.

Les efpeces de

ce

genre Ce tr<luveot Cur différens ani–

Iftaux :

iI

r

en a une qlll el1 dans l'eau,

&

qqo I'on ap–

pelle le

eaml/I.n.

1°.

Le, afiles,

II/iN;

elles ont Utl bea fimple, poinru,

&:

f. it en forme d'haleine.

3°.

Les mouehes de cheval ,

hipo.boFa!;

ce,

in[.a

a

oot la tro mpe diviCée en deu¡ partie" obtuCe,

&

de

(orme cylindrique; la langue reUemble

a

une foie.

..0 .

L es uons ,

IlIbani;

leur bouche • des dents

&

uoe trompe

termio~e

par UD bouton, comme celle de

1'~léphanr

.

fO .

Les mouches,

ml4fc~;

lcur bouche

n'~

qu'uDo

trompe fans auculles dcnrs.

00

a

diviC~

ce genre en Ílr genr.s fecoodaire•.

10.

Les mOllches qui ont différentes eouleurs Cur les

ailes ;

1.0.

les mauches velues; 3°. les mouchc$ qui ont

différenres e.ouleurs;

4°.

les mouehes qui mangeot le.

puceroo.

¡

fO.

les mouches dorées;

6°.

les moucnes

eornmunes .

6°.

Les eoufins,

eu/iuJ;

leur bo.che 1 la forme d'utl

fyphon q\1i relremble

c

i

un til .

,0.

L es tipulcs,

lipltl.e;

elles ont au' e6tés de la

bouche des alltenn\lles eourbes

&

compo(~os

de pha-

~~es .

-

Septieme clatre.

111[<4a

apteres

~

i>

lr.aa

"pler4:

atto

aaff~

CD111prel1á onze ,.enru .

10. Le' pOUI,

pediculi;

i1s Ont 61 piés

cooform~s

de maniere qu'ils marchent

~otemeOl :

,Is

001

deux yeuI limpies.

Le poux de I'homme, le morpion, les

pou~

de dif–

f4r~ps

aoimaur,

t~O~ q""drulled~s

qu'oiCeaul. Les

Po.U¡

:1'.....

VIU_

1 N S

de bojs,

&

le poux de terre, · fonr de! efpeces de ce

J

genre.

lO.

La puce,

p"l.x;

elle a fix

pi~s

conform és de

maniere qu'elle faute avec beallcoup dc lacil"té:

~lIe

a

deu~

yeu.; le bec e(l recombé

&

le ventre

di

applati

fur le. c6tés

&

arroodi.

.

3°·

L es pOUI Cautellr.,

/,oá"rd!;

ils oo! fi x piés con–

formé. de fa,on que ces

,n/.a"

peuveot co urir: ils oot

dellx yeux compofés ehacun de huit pelits , la queue efl:

fourchue

1

recourbée,

&

Cer(

a

ces

ú:folles

pour faUler .

4°· Les perroquets d'c«n,

mfmO&Hlt;

les

premicr~

piés

(0\1t

divlfés en pluliellrs ti lets: ces

i"foau

s'en aiden[

pour

nager

&

pour

raUler ;

ils

n'ont qu'u n

reil ,

mOjis

il

en

compofé de

troís

petits

~

le co rps

ert

cou vert-d'une taíe

.

f~·

Les ciron¡,

acor;;

ils om deu);

yeux &

hui¡

pié,;

les ¡ambes COOl com pofées de huit phal. nges.

Le, cirotls de I'homme, des animauI qnadrupede.,

d~s

oiCeaux

&

des

;n[~aa;

I'un de ces

cin.os

en

nom–

me le

PUItX

des

in[clleJ,

les

ClrOIlS

des

pbntei:

(el le efl:

I'araigo~c

fuuchem; les ciry>n. du bo's, su nombre deC–

quelles e(l le Ceorplon aratgnée; le. e/rons de la farine;

le) cicon¡ qui fe

lrOllvent

fur la terre

&

rur

les pierres ;

les ciro", qui foO! da", I'eau,

éSr.

fom des eCpeees de

ce

~enre.

6 .

L es (eorploos,

f<orpioneJ;

ces

i,,[.au

ont huit

pi~s,

denx pinces fur II! front,

&

huit yeox, doO! deu.

10m

plaeés I'un contre I'outre fur la par!"c

púO~rieure

de

la

poitrioe,

&

les fix alltres Cur

Ie¡

c6tés; la queue

eJl

termtnée

par un aiouHlon

aollrbe.

7°. Les cruflaclc"

cancer, a;

ils ont deul

yéUX

&

dix piés, dont les premie" font raits en forme de pin–

ce ; la queue

di

eompoC~e

de plulieurs lomes .

Le crabe, le poupar, l'ar.lgoée de mer, le homard,

I'écrev itre , la Cquille, le Coldat, ou bernard-l'nermite, la

puce aquatique,

&e.

Com des eCpeees de cc genre .

8° .

Clopo"e.,

onifei;

ils oot quatone ou Cei·,e piés

t

&

le cCJrps en de fi gure o vale . L lnn..i,

Syfl. " a'ttr.e.

ISSECYE

AMPHtBIE,

(Hifl. "a,,,r.)

infoa.

qui peut

vivrc

ég3.lemenr

ou

31ternalÍvelnellt

dans l'air

&

dan,

)lean ; m;¡is M. Lyonnct

o bforve

tres-bien,

que

le,

;n..

fel/u

qu'oo ,," nfidere eomme

amp/',bieJ,

oe le fotu

p'.

tOUS de la

m~me

manit:rc .

11 Y

eo a qui aprcs avoir ¿té squ.tiques fOll. une f" r–

me, changent tellement de nature en la

quitt:lOt,

que s'i1

.Icur arrive enCuite de lornber

d:.lllS

I'eal!" ¡Js s'y

noy.em

.

D'autres nailfcnr, vivent,

&

rubiuent

rootes leurs

transf !mations

d~ns

I'eau,

&

vivent eoCuite datls

1 ..

deu.

~Iétn.os

.

Q ue\ques-uo. apres

~tre

oés daos I'.ir, fe pr¿cipitent

d,:¡ns I'eau,

&

Y

re(lent jufqu'au. tems qu'i1s p.'eooeflt des

~t1es,

poor pou voir red.venir habltans

de

1'.".

Plufieurs efpeces oaitrem,

&

croiUent dans I'eau , fe

changent en

oymphe~

dan;

11

terre,

&

p.trcnt leur étot

de perfec9:ioo daos I'eau

&

dans I'n'r, mais plus conClam–

ment d. ns ce premier élément .

Enfio, il

Y

en a qui

patr.nt

lenr

¿[¡t'

rampant (ous

I'enu, Cao, y étre aqu. tiques que par la téte, le relle de

lellr eorps ne s'y mouille jamais;

11

ell wlljours envi–

rOljné d'un vnlume d'air

atre~

conlidárable, pour leur–

l.ifrer la rcfpi ration libre;

&

ces

Cortes

d'i

"r.ao ar.re

,

leur dernier changement, ne vivent plllS q ue Jans

1

air_

Quelle dlverfité la oature offre

a

nOi yeux dans la ma–

mere d'exiller des plus petlts animan

x

!

(D.

J.)

I

N

S

E N S E' ,

adj.

(Gram>n. )

OA

donne ceue épi–

thete iojurieufe

a

deul (ortc, d'hommeo,

& :;

ceux qui

0 01

réellomeO! perdu. le Ceos

&

la

raifo o,

& •

ceux qul

fe conduiCent cnmme s'ils en étOiem pri vés . Un

;'1tn[1

n'dl

pas roujours un

fot ;

iI

dI

capable de donncr

3.

On

autre uo bon eonCeil,

m.is

iI

et1

il1capable de le

fui.rc

;

rieo o'e(l

Ii

COmmun qu'uo homme d'cfpri! qui Ce eoO–

duit comme uo fo u.

[N S

E

N

S lB

I

L

[T E', (

Phil.

mor.)

L'indifféreoce

e(l

¡¡

I'ame ce que la tr<lnqllillitó · c(l au corps ,

&

lo

I~thargie e(l au eorps ce que

1';"[<,,jibi/i,1

cíl

a

l'ame.

Ces dernieres

modific3lion,

(onr I'une

&

l'autre

l't!l:cc.

des deux premieres,

&

par conCéGuent

~l\.\ement

vi–

cictlr(!s

,

L'ind;ff<rcnGe

chalTe du ccenr les monvemens

impt:..

tueu"

k~

defirs f.n taCque.s , les ioclinatioos ..·.uglés;

i'info"./ibi/itl

eo ferme I'entrée

a

la tendre ",o¡tité,

á

l.

noble reeonnoitrsllce, • tous le, Centimens

1 ..

plus JU–

(les

&

les plu

lé~itimc

• . Celle· la dérruilsnt les paffions

de I'homme , ou plílt6[ n. i·flant de leur non-exillence,

fai[ que la

ralColl

fans

riv'J l~s

C''(erce plus

Libremen[

Con

empire; ,elle·cí détrui[;\l1t I'ho'''me

lui-m~me,

en fait

lIO

~"e

(auvage

&

iColé qui a rompu la pi ílpart de; lien,

q\11 I'attaclloient au rene) de l'ul1i vers. Por la premiere

.utin I"ame

tran~uille

&

calme retremble

a.

UJl lae dotlt

N

n nu

ltIs