1 N S
L. ¡Jombre des jamb.. varie beaueoup
d.nsles díf–
(tremes .rpeces
d'¡n[tlleJ;
il Y a ,um de
~ralldes
v'rlé–
tés daos la longueur des j.mbes
&
dans
I~
nombre de
lel1rs artic111ations ;
ordinairemem
le dermeres
Ja~nbcJ
fout les plus Iyugues, quelque.f<;>i: 3Um,elles (Oll!
I~s
plus COurtes.
JI
s'en
,trou.veqU-1 n onl qu une feute artl–
eulacian; d'amre.s eu om
jufqu'a
h?ic: P?ur t'ordina!re
elle, ne
«'O[
compoCées que de
[[015
partles: la premle–
te
ell
ULle
COlt< de cuiere, la Ceconde peut
~"e
regardée
(¡omme la jambe propremeo< dite,
&
la troilielJle
~fI
le
pit. Quelques
¡,,[dlu
o~t
la jombe
&
la cuilfe
rev~tues do pOlls fom
&
poinrus . Le pié ell ordinair!!meo<
compoCé de quelques pieces qlli
«lO[
rondes, ou qui on[
la forme d'un creur ren"erfé;
iI
Y • en " deu.
&
m~ ·
me juCq\\'a cinq dans quelqlles
¡,,[dla.
La ,Ierniere de
.ees pieces a deux pointes crocltuos; d'autres
¡,,[ello
O\lt
eOlre ces poíntes une pllnte, par le 1)10yen de laquelle
ils adherent aUJ( corp!, lorfqu' ils ne peuvellt pas
~'y
ac–
c«lcher par les pointes du pié.
11
Y o des
¡,,[ellu
mi–
,les qui Ollt aux genou. une .Cpece de paleue avee la–
quelle ils Cerrent la femelle dans l'aceouplcment. Cer–
.tains
¡"folln
ont les jambes tres fortes
&
fOn! de .trCs–
grands Cauts; on d(t qu'uue puee peut pareourir en f.u·
tom un
eCpae~
deux cen< fois pie" long que Con eorps.
!--es
¡n[elln
Ce (j,t vem de leurs j3mbes
&
de leurs piés
ponr na)!;er
&
pour e(Tuyer leurS yeu¡, leurs antennes
&
lems eC)rps, ponr ereuCer
&
déplacer la terre, pour [ai–
.(¡r leuf proie,
&'
c.
L.esin[#la
.llés out deuI QU quatre alles; leur íi–
t,,,,,ion efl trcs-difréreOle, car elles
COO!
horiCon¡ales,
pbliques 011 .vertleales. Dans pluHeurs
in[ella,
eomllle
les [earabés, 'eJles 001 Ul1e [ona de eouverture ou de
fourre~u,
daos d'antres elles I¡'en OO! poiOl; eelles-ci
[ont ¡¡lfes
OU
garnies d'une eCpece de farine ou de pou[–
fiere; telles [oot les .Jles des papillons ; eelle, qui foar
Jilfes om des Dervures
!r.es-apparen[es, elles foo< "e,–
minees
&
méme
tranrp~rentes.
La poumere des slIcs
des papillons vúe au mierofeope. paro!t Cous la forme
d'éeailles qui On! diverfe.s figures. Dans les diff,6.remes
eCpeees de ces
¡n[ella,
il'
Y en a dom 10$ alles font
compo[ées de longues plullles, qui om des barDes eom–
.me celles des oifeau•. Toures ces ..IIes varient beaueoup
pour la figure
&
pour les eouleurs, ql1.i COO! tres belles
dans pluíieurs eCpeees de papillons; on y voit 3Um des ea–
,aaeres qui relfemblent • des lenres. Les fourreaul qui
fe trouvent Cur les .IIes de plufiel1rs
i,,[dln,
om une eon–
fifllnee tres-(erme,
&
fout plus ou moios durs, plus ou
moins épais,
&
plus
OU
moins
tranrp:uens,
ou emiere–
):neot opaques; ils
COO!
aum pll1s ou moins loogs. Dans
ql1clq"es
infell'J
ils ne eouvrent ql1'une petite partie du
corps en-de-Ia du eervelet, daos d'autres ils ,'éteodem
juCqn'au milieu d. emps, quelquefois plus loín
&
m~I)1e juCqu'a l'extrémité 1I
y
a beaueol1p de varíété dans
leurs fig ures lY dans leurs eoulenrs ; il Y er¡ a <¡ui Com
garnis de pe,ils , d'3utres [ont flriós ou eou,verts de tu–
bercules,
&c.
Les alles qui Ce trouvent Cou, ces fonr–
reaUI
COO!
tres-minces
&.
tranfparemes; elles ont dans
pluíieurs
¡n[_llu
beaucoup plus de longueur que les four–
reaux: dans ce eas la partie qui déborderoit au·de-I;I des
fourreaux,
le
replie avam qUe
I~¡"fetle
n'abailfe les fQur·
reaux Cur les . lIes. .
. 1I Y a plulieur'
i"fellu
qui om des poils; ils
Cqnt
fi li n,
dans quelques uns, qu'on ne les
apper~oit
"lu/a·travers
/lne loupe . Les cbenilles en om fiu la
t~le,
les phale–
Des Cur le coreeler , les bourdons
C'"
la partíe poflérieu–
fe du corps ; on eu l'oit
rur
les ailes
&
fur
Ic;o
jambe.(.
T Ol1s ces poils ont différetues eouleurs, qui changonr
10rfql1c
I'i»felle
viei\lit, ou 10rrqu'i1 efl prét a former
fa coque.
11
Y a aum Cur difterens
i,,¡ella
d•• rouffes
d~
poil. diCpoflés en forme de
~rolfes
rondes ou quar–
rees,
&
[ouyem termlllées en
pOlO
te
enrnme un pinccau .
Cerrains
¡"folln
om des puils li gros qu'on leur a don–
oé le nom
d'lp",e,
ils om quelquefois plufieurs bran–
ches . Ces poils
&
ces épines fe briCent lorCqll'on tient
l'¡"f,lle,
&
Icur~
débris en([em dans la peau
&
y aau–
fem de
~a
dema!,geOlCon) elefl ce ' '1ui a fait
eroir~ q~le
les ehcn¡\lcs étoleijt vellllneufcs: celles qni Com raCes ne
font pos le
m~me
offet a cenx qui les manient.
. Plllíieurs
;n[d/a
ont des cornes dures qui Cont mo–
blles ou immobile¡, qui differeDt des antennes en ce
qu!eHes n'''m poim dlarticulations.
Qllelqu~s-u~s
por–
~ent
Cur la tét. une
COfl1.
recourbé. ou droite · tel
~fl
le Cearabé du tan .ppellé
rhi"o,eroJ,
a cauCe d; fa eor–
oc. D laqtre.
infdin
ont fur le devant de la
t~te
deux
c<Jrnes qui s'érendent en haut ou en dehors
~
ces COrnes
font rQunes, un peu recourbées
&
unies, uu branchncs
eomme
e~lIes
dl1 Ferf· volaDt : quelquefois elles Com plus
longues l'une
qu~
l'autre. JI
r
:¡
des
¡n[~lln
qui 0rt
)
1 N S
trois eornes perpendieulaires [\Ir 1,.
t~te
ou Cur les
t –
paules.
Tous les
¡,,[elles
one le, Cens du
c.~
&
du goÜt;
mais il y en a qui COO! privó.s do la vae, d',utres lI'om
point d'odorat; aucun
11'3
des o reilles apparentes
a
l'c..n~ricur ni meme
a
I'imérie"r; eependam il
p~ro1t
qu'ilS
n~
Cont pas tOus privés du Cens de l'oüie .
Plufieurs
iH[elleJ
Ollt d.s qualités fon extr.ordinaires;
ij Y
.e"
a qui jettem d< la lumier. pendallt la nuit; tels
[Oltt
les vers-Iuifans
&
les portes-lanternes de la Chille
&;
d' Amérique; la lumiere de ceux·ci ell fi vive
qu'iI~
peuvenr fervir de chandeHe pour lire
&
pour faire dif–
Cérens ouvrages pendaru la tliuit.
Les
iHfella
n'oo< a propr;:ment parler paim de voix,
mais il y en a plufieurs ql1l
rend.ntde, [ons
&;
qui font
di~'érens
bruits, eomme les cigales, les grillons, le< abeil–
les,
& <.
Ces [ons vionnent du frottement de la uuque
du cou contre Je corceJet, du frotlemcnt des ailes l'une
COl;ltre I'autre, ou cOntre le dos
J
0\\ c;l'une conforma–
tion particuliere de quclque panie du corp'; e'ell par ces
[o~s
que
le~
grillons des
C03lUPS
appellcnr leurs femelles .
11
Y a des
¡,,(elleJ
qui répandent u\le odeur trcs-de–
r.~gréable;
telles (om les eanthafldes, les punaiCes,
&<.
a,~
eOlltra;te
iI
y
a des fearabés qu; Centent le n:lUfe,
l~
vlOlcuc,
la
rofe .
Une gro.nde qllantité
cH¡"felln
olfrent aUI yeu< les
e0\11e"rs l., plus vives
&
les plus belles, principalement
les papilloJls
~ mem~
les ehenille" les Cearabés, les bu–
prefles,
él,
La plupan des
¡n(,llu
n'ont pos toiljoms
la
m~mc
forme; la ph1part en ehang«nr au poiW de n'é"e p.s
r<eonnoilfables; ce
ehaogem~m
ell ce ql1'on appene
t'aHJ–
for>nntion
ou
mltamorphof_ deJ ;'1[elln.
Swammerdam
(B¡blia "ntu,,,,)
en dj(linwe de
qu~tre
Cones.
p an, la premiere Corte de mét3Ll1Qrphore, les
¡,,(ellu
ne Cu!>;(!enr d'aurre tran formatian que eelle qu'i\$ éprol1-
venr, en Cortan¡ de I'reuf, ils croierent; l. plilpart ehan–
gem de peau, que.lqut!s-unes de leurs parcies
granditfeut
quel,quefois un peu plus que d'.utros,
&
prennenr une
eoule", différcnte de cell.e qu'el\cs avoient auparavanr;
telles Com le§ araignées
&
les diverCes eCpeees de poux
des hommes
&
des animanx, les vers de terre, les Cang-
(ues, les
mille-pié~,
&
t.
.
Dans les tlois aU!res fortes de métamorp)lO[e, lor(–
que les
in[elln
om mué la 1'1 ílpar! div<rCes fois,
&
gu'il,
fom parvenus a leur poin! d'aeeroilfemenr, ils pret}nem
la forme de Cémi-nymphe, de nymphe, ou de chryCali–
de; apteS etre rellés quelque tems Cous l'une de ces for,
m<s, ils la quittent
&
doviennent des
infolln
parfairs
&
propres • la géuération.
La Ceconde fone de métamorphoCe en une transfor–
marion incomplette; ear les
i,,¡ella,
tels que les demoi–
Celles
aquatiqt¡es, les C.uterell.s, les grillons , les pun.i–
fes
vol~Iltt!~,
&c.
n'acquierent par ce
chan~ement
que
des ailes qui
leur
mnnqlloic:nt
auparavant ;
lorfque
ceS
a¡¡es
Ce
forment,
00
donne
a
1~¡,t[eéJe
k nOl):) de
flm i–
"Y"1ph~;
dans eet étar on yoit fur le dos lu-del' du eOr–
celet, des élUis qui renferment ¡es alles naillanres; aupa–
ravant elles ne paroilfent que treS-peu ou poim du tour.
Les
infolleJ
dans l'ét.t de Cémi-nymphe, man"ent, ¡oar–
chen[,
COnTeO!, f:lUtent OU nagcnr
COlnme
a
l'ordil13ire \
La forme de la plílpart de ces
¡HfelloJ
ne difiere gue,e
.pre, l'état de Cémi·nymphe de eelle qo'ils avoient au–
p'aravam, que par les a1les qu'ils 0111 de plus; eependant
11 fen [[ouve qui Com
tri:s-différ~ns
de ce qu'ils étoient
dans leur premier étar.
Dans 13 troilieme
&
quatrieme
Corte
de métamorpho–
fe, les
¡',¡;'lln
perdem
l'uCa~c
de toUS leurs membres;
lIs ne
pt:uYeq~
ni manger ni :!gir,
&
nc rdfembknc en
rie~
:l
ce
qu'Bs éroiem anparav3nt; tel
de
ces
;lif~Ela
9~1 al1par~vam
n'avoit poin< de jambos, ou en avoit
Jufqu'a dllq QU
li~,
Cept, huit, neuf, di.
&
ome pai–
res,
u'en
a aloTs jamais ni plus ni moios que trois p:li·
res, qui "Vee [es .IIes
&
Ces antennes fom rame"ées CU[
Con ellomac,
&
s'y tiennent immobiles.
Ilans
l~
troiíieme Corte de métamorphoCe, les
i"fo –
llu,
tels que les abeilles, Cont revenlS d'une line m<m–
brane; on leur donne 10rCqu'ils Cout dans eet état, le
nQm de
nym.ph(.
Dans la quatrieme Corre de mérnmor–
phoCe, le.
¡,,[ella,
tels que les pnpillons, les phalcnes,
Cont renfermés dans une envelQppe dure
&
cruflacée,
ql1i réunit tOutes les parties de l'animal en une Ccule maf·
fe; dans
e~t
étar on les nomme
,hryfn/¡dn.
" Les
¡,,[elleJ
qui Ce ehangent en ehryfalides, Cubif–
Cent une transformation de plus que le. autres
i»1"
"
llu;
avam de devenir nymphes il5 prennelH COl1S cet–
" te peau la forme d'une ellipCo"ide, ou d'une bOl1le al–
"
long~e,
dans l.qllelIe 011 nc reconnolt aueunq
parti~
n
de