INS
l/Ap. C4f. Allg. ladi jJ!cHlara.
Dans le bas-Empire,
V.tis
f?
XXX.
&e.
Qudquefois de grands é venemens y font morqués,
eomme
Vill. ria Gúmal1ica Imp. VI. Coi IIl.
Dans
Mare Amele,
S~(,,;S
Partbici; rueptis. S . P.
Q.
R.
dans Auguile;
Viaori" Partbica M"xi",,,
daos Septime
Sé vcre _
D'autrcs expriment des li{res d'ho nnc:ur
3C'cordés
au
prince,
cOlllm~
S . P.
Q.
/(. .
Optimo Pri;teipi
daos -rrajan
&
dans
1\
11Ionin Pie .
/Idforlgri publie.. libertaeis
dan¡
V
cfpafien. l)'alllrcs
in/
Hipti.nsfOn! des marq ues
de
la
reeonnoilfanec du Sén:u
&
du peuple, comme
d.nsYcfpa(ien,
Liberta"
P . R.
rdJilltta
ex
S.
C.
D ' DS
Galba ,
S .
P.
Q.
R.
Ob cÍ1J<sforvptus.
Dans AuguCle,
SIl/UI t.eneriJ hU41ani,
&c.
Q lItlques-lInes de ces
in{criptiDl1S
nc regardent que des
bicñfaits particulicrs accordés eo cenains terns ou
-a
cer–
tains lit:ux ,
avec
t.lc:s vreux
~dre(fés
1UX
D ielu
pour le
rétablilfement ou pOllr la eonfer.vatiOD de la fanté des
princes. T clles font [ous
AlI~uUe
les médailles flllvau–
tes , gravées par l'ad ularioo:
Jovi opt,mo Maxi",o
S.
P.
Q.
R . Vuta Ju{c<pta pro Ja/ute Imperat. C4Jari;
41tg.
'lltvd Ra ",m
Re(p. i" amp/iore atque tranfluí/–
Jiore ¡latH
~fl .
'}lJv.i
'l.!9tn
rttrc(.~'pea ,
pro
fillllt~
C ,ef.
AlIg.
~.
p.
~
R .
Imp~rat(Jri
C .,fari, 'IJtod viee munitte fine.,
~x
en
puunia, '111(1111
i.t
ad
tr,.rarllfi'11
d~tHI;t.
Parmi ces
Illéd~ilks po~ériellres
du tcms ou les em–
pereurs de CouChuÑuop-k quittereQt lá
lan~ue
larine pOQF
rcprendre la g recql1c
dans
kurs
inftriptionJ,
iI
s'en trou–
ve
qUl
pourroi<:ut
embarrarrer
.un
nOllVcau curiclIX;
telle
ell
le ¡.C
xc
NIK"lH OTC XPICTOC NIKI.,
JeJNs ChrtflHS
'J)i1J~ie;
&
le
Kllplt
BuS"
A¡".~,
••
D omin" AdtflO Alex;o.
llt.RCnOTHI nOPc)TPOTENNHTnl.
On
[rOUVe
daos
les
médail les d'Htraclius ,
Dmi
adjttva Romanis ;
&
c'ell
ce
qu'jls ont
VOUlll exprin}er el)
~rec
par le
Bo ...
9",
&
que:
I'on
auroit peine
a
devjgor
lorrque ce mo[
el}
écrit
par les fellles lenres ¡uili.les ; cnr le moyen de r.woir
gue C. LEON PA ¡.<vLQ fur la
m~daille
de Conflamin
Co–
pronyrne,
figllifie
Confla'1tinllJ Leon;
porpltllO
A/~g1/f1o
..
Mu!tos annos,
fi
JYl.
<ju
Cangc
ne l'avoJt
hCIHelJrCllh:llt
devmé . Les plus favans om (té a"etés par le
K_
.oH
AlI~~
e.lI.
'1-11,"
P.oH~tI 6oll>..~
CoT,
Dqmin~ .I1d~jlo
fervo t uo,
{aute de connottre les
inJcyiptions
dom noos parlons.
Ces fortes
d'ínfcriptions
peuvent s'appeller des
acc/a–
,!,a&,íons
Ol¡ des
bt'!/ díllio,,¡, '
qui eonlifiellt
a
fouhaiter "–
"empereur la
vie ,
la Clnlé, la viéloire. Telle e{1 cello
qu'on voit
dan~
Con'llamin,
P/'1ra nat"litia filíÚt".
~elle
de Confians,
Fe/ioí" D ecenna/ía .
Celle d, Théo–
phlle,
9"~,,, ~UTO"'CT2
CUNI!>AG. Celle de Baduela,
Bt\.~
DUELA
FLEUKEA~
Z EMnR .
Cela nous fa:t fouvenir
d'uue belle médaille d'Antonin
P.ie,qui pe\lt avoir
pla~
ce parmi ces acc1amations,
Stnatus
pOPIl/¡u'Iue
Roma~
• 11UJ ,
Annum
N O'lJum
Fauflum,
relic~m,
OptimfJ Prin–
cípi P,o .
C'efl ainCi que l'on don
c~pliquer
ces lemes
initlales,
S.P.Q.R.A. N .F.E. Opeimo P rinúpí Pío.
Je ne dQis point o\!blter iel eelle d; COI)Oal)tin, qui
a donné fujet
a
rnm de faulfes eonj<élures; elle pOI
te
~u
c61é de la
t~le
Imp.
C.
Co,,(Ianúnus P.
b:
/lttgufl.
du c61é du revers,
Co4lqntíno : P. Al'gll(l ,
BAPNAT .
Car
pour n'ávoir pas reconnu que l'
A
é[oÍ[
une R
a
de–
m i .tracée , on a voulu que ce fut la mém"ire du ba–
ptcme
de Conllamin,
au
lieu qu'il faut
lile
Bano Rei
PHbli'a! N ato.
Le P. t'jardouin a femi plus Ijeureufe–
ment
que
d'amres cene
vérité .
Je eroÍl qu'oo
s'"pper~Oil
alfez du !(ollt différent des
ancicns
&
des
modcrl1~s
pour Il!s
il1fo.rif tions.
L~s
an–
ciens n'ollt poinr imaginé qu; les médallles f'Jlfcm prn7
pres
a
porter
des
in[c"'peio1JJ,
a
moíns
qne
ces
in{eri–
ptions
ne fulfent extremement courfes
&
exprclfives. lis
~>nt
rélcrvé les plus
lon~ues ~ol1r
les édit!ce, publics,
pour les colollnes, pour ler
Qrcs
de triomphe, pour les
tombelux; l11ai, les modern. s en gé'1éral, chalgellt les
revers de toUle' leurs médailles de longues
in{crtptioYls,
qui ,n'ont plus rien, ni
de
la
majeil~,
ni de l. brieveté
romaine . Je lI'en veuX pnnr preuve que cel)os
d~
I'aca–
¡lélnte des Belles-Lettres faites en I'hoqncur
&
ii
la gloi-
re
de
L oulS
X-1V.
.
Quclquefois méme dans les
illfcriptions
des médailles
~nriques,
on ne trouve que le finlple 110m de l'1'gi–
llrats, COlTll11e dans Jqles,
L.
OEmi/ius
,
O.
¡.:
BH.c,!
lIlI. Vie A .
4.
A . F.
F.
dans
AgriAP~ .
lV(.
4iripp~
Cof
~ejignatus.
(D.
'J. )
INSC RIPTlON,
(Pei..tttre.)
Les peimres de Greee ne
fe f.iCoiem point de peille de donner par \lile coune
;n~
fcriptio..
la eOllnoilfallce du fUJet de leurs table3llx.
pans celui de Polygnole, qui repréfemoit la priCe de
Troie,
&
qui eomelloit
plu~
de cem figures , chaque
fi–
~ure
principale éloit marquée par
\"'!fcr;pú."
dll
~101n,
r.
m (
f'{Il.
1 'N S
du perfonnage. On ne doil pas croir. qlle
ces
,,,rai,
ptions
défi~ura Crem
leurs
oll vra~""
&
en Ji mi'III3ffcm le
111érire,
puíCqu'lIs
faifoien r
l'admirJ.dun d'u n P uf"')1c.: done
le gout
?our
la
Peincure
&
Ic:s
beaux-arrc; valoit au
moins
le nÓtre. En rncme
(em~
que
ces
ilt(eriptioH.I
f\Jurni[–
foiclH
I'inrelligence du (ablt'au , elles
rncuoi<:lIt
les
con–
noilfeurs
ii
portée de 'Juger li le peimr.
"VOil
bien
ex~cuté
ron
fujut;
au
lic:u que
parmi
n O
l
15 ,
un beau tahtc3u
en [ollvent une
éni~me
que oous ehercl1on'
a
devi'ler,
&
qlli falt une
divcrlion
au plaifir !ju'il devroít nou¡
procurer.
Ce n' efl que par une
vaoít~
'1131 entendt<e qu'un ufa–
ge {i .commode
a
ce(fé,
&
bien des gens d'efprit defire–
roieot
qu'on
,le
fit
rCtl:ll(r.e; mais perfbnne n'l:o a
rnictll
expofé l'utilité qlle
M.
I'abbé du Bos: lai(fons-le par–
ler l"i-meme , .ponr ne ríen éter au; grac"s de Ion Ilyle .
" Je me fll!s élOllné plufieQrs fGÍs, dil.-i!, qlle les
Peiotres,
qUl
on[ un
ii
~rand inrér~[
a
L10 US
fain: re–
" conoolere
les perfonnages
dont ils
vClllenc
fe
1~1
vir
" pour
nous
tUl1cncr;-
&
qui
aoivem
rCl1contrer
tallt
de
diffieulté~
8
les faire reCORnOltre
a
l'aide feule du pill -
,
€l--aU,
n'accompagna(fcUf
pa5:
{IJuJours
Ic.¡rs
table:ll1x
,
d'hillo:re
d'un~
cOllete
illfoription.
Lt!s
trui '
QU.1rtS
des fpeaateurs, qui foo! d'ail l:urs t es-clpabk, de rCII–
" dre JuHice
a
1\ .1t1Vrage, ne (olle poin[ atre1.
l~[(réS'
pour
" deviner le fujet du tabkau.
11
efl q'lelqllefois pour
;'
~IIX
une belle perfonne qui I'lalt, mais ql1i parle une
,
~angue
qu'ils
n'entendent
poinI;
OJ) s'ellollie
bieutÓc
" <le la
re~arder,
parce que la durée des plnilils, oll
:: l'eCprit ne prend poinr de part, ell ordioa¡'remem biell
" courte.
" Le
fen5
des
peintres
gothiqnes,
tout
groffier
qu'il
t'loit, leur a fai, v.oir la oéce{fité des
infcnpt,om
p<,ur
l'intelligence pu CUJe!
de~
tableallX.
11
ell v<oi qu'ils
" 001 fait lIn
ufag~
auffi
bar~are
de celte conllnilLncc:
que de lenrs
prin~ipes .
lis f.üfoiellt {ortir de la' b
'11-
" che .de leurs fi gures, p:\r une précaution b:'Z.3rrc,
dc~
rouleauI, fur
lerquels
ils
écrivoiem
ce
qu'ils ptéren!"
:: doit;nt
faire
dir<:
a
ces
figures
indoh:ntes:
c'étoit·J a
,:,
~értlablemel1t
fatre parler ces fi gu'es. Les rOllleau"
'!
~~ai! ~U~l~~~f~s ~~~tp~~sé~I~~~d~vl~lal~~e~oo~~, J~~tSid~~~
ou trois molS n.écecr:,ires
ii
I'inrelligence du fUJee de
lcurs ouvrages;
&
lJlt!mc il:; n'onr pas fait
fcrupule
de les écrlre dans un elldroit du plan de lcu" la-
l'
bleaux, ou il, oe
g~tOient
rien. Raphael
&
le C ar–
" rache en ont ufé de colte maniere . C oypel a
pl.cé" de meme des bouts de "ers de
V
ir~ile
daos l. gal",
:: rie du
pal.is-royal, pour aider
a
l'illlelligCllce de
Ce,
,. fujets, qu'i1 noit tirés de l'Enéi·de. Les pentres dont
,: on
gr~Ye I~s
ouvrages
ont
tO~S
(em;
l'ucilité
de
ces
inr
"
{criptw111,
&
on en mel roUJours au bas des ellampes
~,
\lni Ce
fOlle
d'apres Icurs
tablcaux " .
11
feroit done pareillement
¡¡
fouhailcr que dans ces
m~mes
lableaux,
&
fur -toul dans
toUS
eeux donr le fu·
jet n'ell pa, parfaitemem connu , on rétabllr l'ufage
d~.
i»/,criptions
dOIH Ic!s GrcGs
nOllS
ont donné I'exempie:
peut-etre qu'un
peintre
mé.dio
re le tenteroit vainemc:nt;
mais llll grand pdlltre donneroil le 1011, auroit des
Ce.
Batcurs,
&
la mode
en revicl\drolt fans
d l}UtC.
L'elem–
pie a plus de Il"i(falloe {ilr
l~, ho,"m~s
que tous les pró.
ceptes réuois en femhle.
(D,
'J.)
h¡SCRIPTtO >l~
ET-
BELLIi:S- Ll!TTRI':S,
(tfc-rrdlmi,
roy~/e
des)
Le fou ,oi LuIS
X1V,
a
qlli la France ca:
redcvable de ,ant d'ét"el i(femcns uril"s
aüx
leurés , étant
per[lIadé que c'en feroit un fon avantigeux
:l
la l1atioo ,
qU'llne
Académie qui
travaillero it
aux
infcr;ptipns
l
"-Uf:
devifes
&
aux médailles,
&
qui répandroit fm
fe~
mo·
ntlplenS le bon gout
&
la noble limplicité qui en font
le
~éritable
prix, ne larda pas
a
y donn.r les mains npre¡
qu'il en cut eu la penfée.
11
forma d'abord celte
com;
pagnic d'un petit
nombre
d'hommes, Ch01fis
daus l'ac3,–
démie
FFalllioile , qui
comme/lcercn~ ~ s'a{rl!m~ler
I!ll
1663
dans la bibliotheque <le
M.
C olbert, flar
'luí
ils
reee-oiem
le~
ordres de
r.~
majdté. Eo hi\'cr ils s'alrell\–
Qloicnt le plus
ordin~irement
le merere Ji ,
&
en
été
M.
Colbcrt les menoi, fouvem
a
See~ux ,
ponr donner plur
p'agrémens
a
leurs c;onférences,
&
en jouir lui-méme
av.eeplll de tranquillité . Un
de~
premiers travanx de
¡:el¡e académie nai{[ame fm le
fuj~t
des
delf~ins
des ta–
pilferies Pll roi , tel qu'on ks VOII dalls le rccueil d'e1h rn–
.pes
&
deferipriolls qui en a élé publié. M. P¡;rt>;lu)r fllt
enCuile ehargé en partlculier de
l~
ddcriptian du Car–
roufel, qul
fllt
imprimée avec les figures ; apres qu'clle
cut été examinée
&
~pprouvée
par la eompsgnie. Q n
commen~a ~u
ffi
a
faire des devifes po", le, JCIl" n, d\l
tréfoe royal, des partks cafuelles, des
b~ümens
&
d~
li!–
marine;
&
IOUS. les ans on en donn\>it de
qQuvell~1
'. En-
1\1
rn mm 2
fin,