INS
~,
de I'animal; dans eet éut la
t~te,
le eoreeld, les ailes
" &.
)(5
jambe. de la nynfe ront renfermée. dans la cavi–
té intérieure du ventre, dollt elles Cortene Cueeeffiv.–
ment par le boO[ antérieur, .. peu-prcs de la méme
.. maniere gu'on foroit Cortir I'extrém;té d'u n doigt de
.. gam qui Ceroit rentré dans Ca propre cav;té. Les
iit–
')
fdltl
de cene ·cla([e ne Ce diflioguear pas des autres
" [.ulement en ce qu' l1s Ce changent en nymphes Cous
" leur peau, mais [ur-tout el) ce que pour devenir nym–
" phes ils Ct,b;ffent nne doublF ·transformadon . Su;v,nt
cette idée on pourrott rédu;re les différenccs des qua–
" tre ordres de transformltion
il
des termes plus airés
" &. plus
(j
Inples, diCa'1.t ql\O les
i"fdIu
du prem icr or–
.. dre, apres
~tre
Cortis de I'ceuf, parviennent
:t
leur état
" de perfeaioa, faas s'y diCporer par aneun ehangement
;, de forme; que ·ceuI de
I~
Ceconde c\affe s'y diCpoCent
" par un changemem de forme incomplet; ceul de la
" troilieme par un changement de forme complet,
&,
ceuI
" de la quatrieme par un double ehangement de forme.
1ndépendamment eje
q~s. mét~morl?h"Ces
1
les
i,,¡dltl
changont de peau I les, uns tels que les araignées une Ceule
fois; &.
l~s
.\tlres plu(jet¡rs fois, par
~Iemple
les grillons
¿es champs
&
les ehenilles du ch6u en changellt
'1
uatre
i"ois; d'autres cnfin Ce dépouillem juCqu" 1ix fois,
&
méme plus. Les uns f, ndent le\jr peau prcs de la
t~re
pour la quiner,
&
les 'utres rous le vemre; la dépouille
de plu(jeurs eCpeees
d'in/dles
garde 1& forme exaae de
toutes les parties de leur corps .
Les coryfalides om différemes formes; il Y eo a de
coniqucs, d'autres font angulaires;
i!
s'en trouve de reC–
fcmblans
¡¡
des daues; on leur donne le nom de
¡e1ltl.
D '.mres re([emblent en quelque
fa~on
a
uo enran! au
maillot,
a
la
u!tC
d'nn~
chien
1
d'un
chat,
d'une fouris,
d'un oifeau,
& c.
O" fe dome hien que ces reff.mblao–
ces fom
tr~s-imparf.ites.
On reconnoit plus .!Cémeur
dans la forme de la ehryCalide celles des principales par–
ties de
l'
i,,[ca.
qui en doit forrir; tous res membres Cont
rallgés, appUqués, plié. ou étcndus eontre le corps; on
les voit a-travers la coque de quelques chryfalides; ou
..
~
moins on dillingue lour 6gu re. Les ehrylalides om
d ,ffé rentes eoulcurs quelqttefois tres-belles; il Y en a de
orées, de brunes , de jaunes, de rouges, de verre.' , de
bl~aches,
de violeues; nn en voir qUi on! diífé,cmes
tcillles de ces couleurs. Souveot les plus henux
infdles
fortent des chryCalídes les moins belles,
&
les
,'Hjea.J
les plus laiels viennem des plus b.clles ebryralides.
Quelques
in[ea,",
fom immobiles dam I'état de ehry–
falldes; d'autres font quelques peti" mou vemens 10rC–
q u'on les touche; mais aucun ne prend de nourrirure du–
rant cer état. qomme ils ne p<uvent pas veiller
a
'Ieur
fureté, ils fe placem
a
l'abri d'<lOe pierre ou d'une ra–
cine;
&
ils rendem le
e6.réde leur coque qui ell expo–
fé plns ferme pour ré(jller
a
la dent des vers; d'.mres
fe fufpendem
a
des 61s, ou fom :!U-rour d'enx une Cor–
te de filet "' larges mailles; d'autres enfin Ce
rev~tent
de laine ou de coques de foie. l1 Y a des coques ova–
les; il Y en a de Cphéro"ides, de eoniques, de cylindri–
q ues, d'aIJgulaires; d'autrc:s oot la forme d'un batC'3u,
d 'un.e I!avette
0 0
d'u?e
lart,,~ d.~
verre, dom le eorps
ferol! renfié
&
la pOlOte recourbée,
&t.
.
Chaque eCpeee
d
'inf.él.a COD tems pour Ce transfor–
mer en nymphe ou en chryCalide; les uos au mois de
Mai, d'autres en Juio , en Juille!, en Aollt, eo S.prom–
bre .
JI
Y en q qui ne demeurent daos eet état que dou-
7.e jo.urs, tandis que d'autres y en rellem quinze, feize
ou vlOgt ; quelques-uRs ne forrctu pas méme
ti
tOt de
leur priCon; ils y fOn! enfermés les uns. trois Ct;.maines
&
les autres un mois ; on en voie qui
y
rellent deux mois ,
d'autres (jx, neuf ou dix ; d'autres enfin une année
&
meme plus; por conCéquent oa les voit parohre
CueeeC–
ti
vement.
da~s
différenr
~ems
de I'année, depois le mois
de F61(ner lurqu'.u mOls de O écembre;
i1
y
eo a mé–
m e qui
·CUt!
deux géaératioRs en. un al\ .
S'il y a des
infla·u
dOn! la génération Coit rpontanée ,
comme I'on! eru les anciens,
lU
moias la plllpan des
¡nfeOu
que nous conn.oiffons le mieux fon! les uns ma–
I<s
&
les autres fe melles ; i1s s'aeeouplent &. produirent
des ceufs d'ou
iI
fort un ver . Les éRhemeres ne s'ae–
couplem
p~s,
le mi·le fraie; feulemem eom-me les
rorc-.
fons fur tés <Eufs de la remelle; dans quelques
cúp~ees,
comme eelles des limaees, des efcargots, des vers de
terre, chaque individu a le¡ deu< fetes qui· Ce joignent
céciproquement de pan &. d'autre ¡lans I'aceouplement;
dans eenaJnes eCpee.e" tel, que
eel1~s
des abeilles, des
gu€pes , de, fourmis,
iI
Y a gran.d nombre d'individu.
qui ne (oo! ni males ·ui
fem~lIes;
e'e!l pour'luoi' oa tes
appelle
"",I,ts .
Qn a
obfer~c!:
dans ce fieel. qu'un pu-.
ceron p'Q.duit d'autrcl. pu.cerons. lui feul·
f~as
aceouple-
INS
ment ; enfin, différentes parties d'un polype coupée,
&
(c!p~rées
les unes des autre. , deviconel1t chacune de; po,
Iypes emiers, comme le rameau d'un arbre devient par
bout\lrc un arbre eomplet .
Dans les eCpeces
d'inf.aes
qui s'accouplent, les fe.
n'lelles Com ordinairement plus groffes que les males;
eelte différenee ell évidente parmi le puces, les gril–
lon~,
&c.
dans pluGeurs efpeees les antennes des ma–
les ool des n<Euds, des barbes ou del bouquets de poils
qui ne rom pas Cur les antennes des femelles; les ma–
les de quelques eCpeees
d';',
f.Ouont des alles ,
&
les
femelles en manquent,
Oll
n'en ont que d'imparfaites;
elles Com pourvQes dans d'autres eCpeces d'un tuyao qui
fert
a
conduire leu" ceufs entre I'éeoree des arbres,
dant 1, terre, dans le parenchyme des feuilles,
&
dan.
d'autres endroits
ou
ils ne pourroiem pas parvenir
Calu
cet organe. Quelquefois les eouleuts du male COnt dif–
férentes de ecHes de la femelle.
11 Ce trou ve autaot de variérés entre les ceufs des
in–
f.auqu'entre leurs diffé."entes efpeees , tanr p. r la gran–
deur
&
la forme de ces ceufs, que par les couleors . O n
en voit de ronds , d'ovales, de eoniques,
&c.
de bruns, •
de vcrds, de rouge,\tres, de jaonatres, de eoulem d'or
&
de perles,
&c.
la ponte de quelques
inf_aes,
tels que
le srand Cearabé pillulaire, n'ell que d'un ceuf; d'.utres
en fonr (jx ou fePt , trente, Coixante,
&c.
i1
en Cort plu–
(jeur~
eenraines
&
meme pluGeurs milliers d'une Ceule
femeHe, telle p;r exemple qu'une mere abeille. 11 y a
des
¡nfeaa
qui ne prcnnent d'autre Coin de 1<;urs ceufs
que de les dé poCer dans des líeux ou les vers ttOuvent
au Cortir de I'reuf uoe nourriture eonvenable; plufieurs
les enveloppent de Coie, les COl1vrent de poils qu'ils ti_O
rem de leur eorps, tes enduiCent d'une mauere virqucuCe,
les meltent Cous des arbres, les eaehell!· en terre,
&
<'.
la plOpart des meres meurent des qu'elles ont pondu ;
d'autres au conrraire , n'abandonnent jamai.s leurs ceufs;
quelques cCpeees d'araignc!es les portem tolljours avee el –
les renfermés dans uae enveloppe; les abellles, les
gu~pes , les frelons, les t"ourmis ont un foin eontinuel de
leurs eeufs
&
de leurs Qymphes.
.
.
Plll(jeurs
;n(.élrs.
font de' nids 3\·ee une
tingu¡'er~
10-
dullric· ils y emploient diff6renres matleres. La telgne
qui vit' au fond de I'eau Ce fait un foúrreau a vee'
~es
brins
d'h~rbe,
de petites pierres, des fugmens .de bOl',
d'ceQrces, de fcuilles,
&c.
elles eollent ces d,fférente¡
matieres
les unes
contre les
:lutres a
vec
une
forte
d~
gtu ,
qui rend lé fourreau IilTe:; l'intérieur tandis qu'il e!l ra–
boteux
a
l'extérieur . D 'autres
infeaeJ ,
tel. que le. Cca–
rabés pillulaires, font des petits nids. ronds femblables
a
eeux des hirondell es .
JI
Y a des aboliles qUl roulent des
fe\lilles pour
~n
f.ire un étui ou elles dépoCent leur>
ceufs· cet étui a la forme d'un· dé
¡¡
colldre : " elles [ou–
"
de~r
dI' ·leur bouche, par.Ie.moyen
d'~.mo
,humeur vif-
queuCe les c6res d'une teulile fort fOlgneufement ; el–
" les
fer~eru
le fond de leur nid par tróis ou quatre
moreeaux de feuilles eireulaires, appliquées les unes
" Cur les autres pour rendre I'ouvrage plus folide;.&.
" comOle ces
pieces
circulaires ont un pea
plus
de
cle–
" eonférenee que n'en a I'ouvettllre qu'elles doivem fer–
n
me~ ,
cela fait que quand le bourdon les y eolle, elles
.. prenne)" \jne figu re eonvexe . · Le deffus dlt nid e!1:
" fermé par un eouverc1e qui a la forme d'une affiete.
" Le bourd"n le leve quaod il veut Cortir, apres quoi
" il Ce referme de
l ui-m~me .
Elles Ce (ervent des feuil–
les de diffé·rentes autres
mal1i~res
auffi indu llrieuCes,
&
font. d'.utr', maneeuvres tres-(jngulieres, pour Ce loger
&. pour ren(ermer leurs provif¡ons , lems ceufs, leur nym–
phes,
éj'c.
commeon pellr le voir dans eet ouvrage aux
arricles de p'¡u(leurs
in[cau ,
par exempie ,
voy.
ASElr.;
LE, R UC HE, qUEPE.,
GUÉ~IER,
&e.
Extr,#t d.
{"
T U . log. 4es inflOu .
On diviCe les
inf.Ouen, fept c1affi:s.
La
premier~
c1alre eomprend les
inf.ancoléopreres;
ils ool des fourreaux fltr les alles ,
.&
leues maehoires
Cont pofées I'une,
a
cOté de I'autre,
&
non-)!.. I'une au–
deffus de I'autr<:-, .comqte dans les quadrupedes.
La dellt·ieme 'c1affe eomprend les hén>ipreres; il. on!
les alles croiCées
&,
une trompe
~eeoufbéc
fous la poi–
trine.
La
tr.oi(jeme elacre, G.omprend l·es neuropteres; ils ont
quatre ailes parCCmées de veines en forme de ré.•eau.
L a quatrieme. c1affe eomprend 1es lél'idopterc,s; 13 pld–
par! ont uoe trompe en. [pirale , &. ils tous quam-e ailes
membraneufcs..
'
.
La cinquieme c1affe comprend les dipteres.;
iI~
n'oot
que deux atles ;
i1
Ya Cous. ch3cune un !lilet terminé par
UII
boutoD .
<
L a lixieme c,laffe eomprend les hyménopteres ;, ils ont
quatrc
~l.1es
membra.ncufcs "
_.
La