1
T
l4
lao~
de.
""Iréls
n'eO pu
1:
m me d1l1 loula
Jet
provínce\
d
rOJ.lom.;
cela dé¡>cnd dos diñl!eens
l!dil$
o!t
do
ron
'1
'lis
001
l!16 enre¡¡inrl!s.
00
pea
voir
1
ce fOle le mtm..>·ee qoí
e~
inli:rt d2m les
reM–
Vr<S p.flhM""S
d'Heorr~ ,
'1,ufl.
i ·
aiua, le droí,
r
Imaia,
tes
inllries
o.
pouvoient ex–
cl!der le principal; ce qu' ,'obCervc ene re dam la ph\–
pan
de,
l"rlemen~
de droil l!eril; mli au parlemcOl de
P:ui" le;
i"tlré"
peoveOl exel! el le principal .
L 'impal2
'no
des l"yemen< Ce
fa;,
d'Jbord
i"
"J"'6I,
[uiva"t le de"it; ee qoi .'obCerve auffi dan
s
les parle–
meru
de droit éerl :
3D
li<\) qO'80 p.rlemeOl de Paris
o n diflin uc
ri
les
¡",/riJs
ftlne
dlh
ex ntltllra
r~i,
ou
./lici.
jJl
u;s.
Au premier e.s, les p'yemeos s'im¡>ulenr
d'abord Cor Les
¡"IIdll ;
aa fceond e<ls, c'erl fur le
principal .
L'hfpGlheque des
OIel riel
ell da joar du eomral;
11
Y
3
néanmoins q', clque; pays qui onl • eet
l!g~rd
des
uÚlge. lin6olier<.
V.ya.le
,un';}
de
'
iN.jI;."s
de Brc–
tonn'er,
2U
mor
illtlr¿1
#
Poor faiee celfer les
inel,é" ,
il fauI un p'yemem ef–
fe
if,
ou une eo mpenCarion, ou des offies réelles fui–
vies de eonlign'lÍon.
Voye::.
les différens litr..
d. H{lIris,
(/11
"de
é!J
alt di–
".jI.
áanl lu lI. uel/u;
S:llma1.ios,
de 1I[lIr;s;
D umo–
lin, en
ron
tra"! Ju con,rtltJ u(urairu;
Mornac ,
fur
la I.i
60,
jJ.
pro
¡.<i.;
D olive,
I¡v. IV. ch. xx;.
la
Pey«re ou mor
",elrils;
¡"¡enrys ,
10m.
l . liv. IV. ch.
1Jj.
qlt;¡J..
J
lO
~ I~
dilliol1/1a;re
des
cal
de
&onfti"ue;
la
tliffi"aei." de
M .
Hevin,
tome l . (11)
¡"Tt RÉTS CIVILS,
(]urifprud. )
rom une romme
d'.rgent que I'on' .djugo en mallere erim inelle • la par–
tie civile eOllrre l'aceuré, par forme de dédummage–
ment du
pr~Judicc
que la p.rtie civile a pu Cuuffrir par
le
f.itde
l':lceur~.
On .ppdle ee!re indemni!.!
inelréls
civi/¡,
pour l.
dillin~ncr
de la peine eorporclk qui fait
1'0bJtl de
13
vindide publique /le des
domma!le~
&
in–
lér~ts
que l'on a aeeordés
a
l'aceuCé eontre l'aecnr._
leur .
lorr~u'il
y a Jieu .
L 'illel", (;vil
dd pour rairon d'un crime, Ce preCerit
par vingt .ns comme le crime mc!me.
Quand le roi remet
it
un eondamnl! les peines eorpo–
r
lIes
/le
pécuniaires, il n'en jamais eenCé remetire les
;II,Jrtts civils
dOs
a
la parrie .
L es eondamnés peuvenr
~rre
retenus en priCoo fauto
de payemem des
ill,Iriu civi/¡ .
Ces
i"elrétl
fonl préférl!s
iI
l'amende dile au roi .
Voy.
l'ordonnance de 1670,
eie . X/Ií . "rl. xxjx.
le journal
des aud. ""'.
ll. /iv. l/l. ehap. xj. (11)
hn
RiTS COMPENS.'lTOIRE5, Cunr ceux qui Com
dds pour tenir lieu des fruies que le eré.ncier auroit
ee–
tirés d'ulI f"nds , tels que les
¡"elréll
du prix de la ven–
te , eeux de la légilime,
& c.
(A)
INTÉRETs CONVENTl ONNELS, ronl ecUI qui n'oot
lieu qu'cn vertu de l:l eonvemion.
(11)
INTÉRÉ TS J URATOIRE ; on appelle ainli en quel–
ques p'ys eeUI qui COIll adlUJ(és en juniee.
Voy"'. la
difTertae;o" d.
M.
Catherinot ,
Ji"
/,
pr't ;r,rntu;t, p. 68.
INT ÉRETS LUCRATOIRES, CUIll la
m~me
ehore que
les
i",I"'1
convemiounels: on les appelle
I"tratoir"
,
paree qn'ils [Onl Uipulés comme une ertlmanon du pr061
q ue 1'.rJ(ent nuco;t pd prod",ire, s'il eut <lIé
ernploy~
aUlrcment.
(n)
l NTÉRÉT LUNAIRES, e'efl le nom qu'on donne
dans les éehelles d lev'nI aux
;"tlréts
u (lHai«s que
les Juifs oxigent des nations ohréliennes qui On! boroin
de leur .r¡¡cm,
foi~
pour eommercer , foil poor payer
les avances que les officiors Tqrcs
d~
ces éehelles ne
leur fOI1l que trOP Couven..
Veyez
AVANCE .
O"
les appcllc
/¡ma;res,
parce.que les débiteurs pa–
yenr
a
lam pour cem par lone,
/le
qoe les mois de.
Tures ne COllt pos Colaires eomme ceux del Chrétiens,
ce qui Rugn>emc encare
l';"tlri,
de plus d'un tíers par
cent .
Pour remédier
a
oel abus , M . de N oimel I'.rrqu'il
211a
~n
.mba{fade
a
la Porte en 1670, fllr .h:lrgé de ne
plus rOllffrir ces
i,stlrélS /¡mai,u ,
ni les emprulllS que
la nation faifoil alH
J
uifs pOllr le paycmcllI des.vanees,
&
il ftlt Oatué qu'cn eas d'une néeoffiré pr\!lfame d'cm–
prunt« quelqlle Comme , le 1Iorch.nds F ral,,;ois établís
dans les c!chelles Ceroieol teuus d'en fuirc l':lvanee, qui
Ieur reroit rembouerée
/le
répartie rur les premi«e. v",i–
les qui iroien¡ eharger dans leCdites
éeh~lles .
J),8 .
d.
e omm.
hnÉRllrS MORATOIRES 1 Cont ceU l qu' fOlll dus
a
eaufe dc la demeure du déblleur. (
A )
ISTÉR ET Da
(X
lIatuTa
r~i,
c'eU celui qui
:l
lieu de
plein droil
&
fAn' Cjipulatjon, eomme
l'i'lelrit
du
pri~
'fon..
VIll.
1 N T
6
1
d'"
e
venle,
I';nl",
de l. dO! de la pur hérl!dilaire.
de la ll!girime, d'uue foule de puuge.
~c.
( A )
IN
T
~
Jl
ÉT
~.r ~.,i.:I(J
,0:l,0J,
c'ell cc:lui qui
0·1
r co
qu'cn vena d'uDe demlDde Cuiv'e de condamn..io ,tel
que
l'III1I,<t
de I', fl\elll prélé. (
11)
INTERET
P UNITOIR~,
el1
e"¡ui qui ell del
pro;u,
r""ram
J~hilorlJ;
ctcfl la memc
ch ~re
que
l';n,lri,
mo–
ratoire.
(11)
hlTERI::r PUPILLAIRE, ou
illtlril
de denjers pupil–
bires, e celui quc le rOleor doir
i
Con minear; ce qui
eomprend auffi les
intlrill
des
i"tlrr".
(A)
IS TÉR lh
UA IRES, rom ceu" qui n'ont pll élre
nipal~s,
ou qui e cedenl le
,aUI
de l'ordonnaljce .
(n)
lNTÉRÉT,
( O" ....
rolit.)
L'intc!rél ell one romme
6Jée pae la loi, que 1cmprunteur s'engage
a
pa er .u
preteur . Je dis ,,,,,
J.m",.
ji.." .
pa, la
lo"
e'en ce qui
diningue
l'i"el,ée
de !'ufure.
L'argent n'eO pas reulement uoe repréCenptiOIl des
denrées;
il
en
/le
doít
étrc
marehandire,
/le
il
a Ca
va–
leue rc!elle; ce qui eonnitoe rOIl priJ, c'en la propor–
tion de f:l mJlfe avce la quamilé des
dcnré~s
dont
iI
en la reprc!Centation, avee les b<Coins de l'él.1 /le 1'1r–
gcnr des pays voirins .
Lorfql1'il y o b<aucoup d'argenr , ji doir avoir moios
de prix, ¿tee moin, eher, /le par eonlcquem :lliéué
i
un
inelrre
plus modique .
Si un élat n'avoit ni voilins
a
eraindre ni acnrl!es
a
prendre de l'érranger, il luí reroit l!gal d'avoir peu ou
beauc')up
d'ar~ent;
mais les beCoins des partieuliers
/le
de l'c!..r dcman enl que l'ou eherehe
i\
emrelenir che1.
roi une malfe d'aegeDt proportionnl!c
¡¡
ces beloins
&
3
eelle des .urres Dad >ns .
L 'argem eoule de rrois fources d:lOS les pays qui
n'olH pas de mines . L 'agrieullUre , l'iodulleie,
/le
le
eommerce.
L"grieolture en la premiere! de ces fources; elle nour–
dI I'indunrie; loutes deUI produiCcnt le eommeroe qui
s'unil avee elles ponr apportcr
&
faire cireuler I'argent.
Mais l'argen¡ peut
el,e
dcnruaeur de l'agrieulrure ,
de
l'indnO rie
&
du eommeree, quand ron produil n'en
pas proportioUllé avee le produit de fonds de terre,
les protllS du eommere.
&
de l'induOrie.
Si por exemple la rente de l'argeOl en de einq pour
e~nt,
ou au denier
10,
&
que le produit des lerres ne
foil que de detlx, les particuliers Irouvenl de
l'av
~nt.geii
préférer les fonds d'argcm
'UI
fonds de terre,
/le
1'.–
II.riculture en lIéglij\ée. Si le chef de
l1I~nufaaure
up
me par
Con
te:lvall , le négociam pae fon eommerce.
que cinq pO\lr cen¡ de leurs fODds , jls aimeronl mieux
rans travail
&
Cans rifque reeevoir ces einq pour eent
d'ull débireor.
Pour faiee valoir les terres
/le
les manufuélures , pour
f~ire
des enlrepClCes de eommeree , il f. ut Couveut faiee
des cmprunts;
(j
l'argenr en
i\
un trop haul prix, il
Y
a
peu <le pr06 r
a
~rpérer
pour l'agrieulteur, le Clomrnee–
pnt,
le chef <le manufaaures .
S'ils
0 01
emprumé
a
cinq ponr cent ou au denler
vingt, ils Ceront
obJiIl~s
pour fe
dédomm~ger
de veo–
dre plus eher que eeux des pays
ou
on empcume
a
troi. :
de-la moins de
d~bit
ehcz l' étr.nller , moilu de moyens
de roulenir la concl\reenee .
L '3rgeut par lui-méme ne produit rien , c'en le pro–
duil du eommeree, de l' indunrie, des lerres , qui paye
l'argelll qu'on emprul1te: .inli les rente, de 1'3rgent rone
une eharge
~Iablie
rur les lerres, le eommeree, l'in<lu–
IIrie.
U ne des premiere)s opér3lions du grand Sulli fut de
fé dUlre au denier fei1.e
l'intlr"
do l'arge", qui I!lOil au
dcnierdo\l1.e. "
N .sts avom,
dit H ellri
le
Grand dans
" filn
édir
t
reconnll au doiX&
&
a
"mil,
'1IU
¡el rUIles
n
~u1tflituIJ
ti
p";x
átar~ent
(lit
deni~r á(Ju~e,
Qnl
¡,I
" ttt:{(e
d.: 1"
ruine de
p/~ji~lIrs
bonntl
&
a'U;el1TieJ
¡;l–
" mi/les qui
01lt
¿té
atcablla
d'iotérét ,
&
follffert
liS
'U.nte de
1<1,,1
bi."s .
.. . ..
E l/el o"e
empechl
7.
trajie
ES
cqmmer{c
"4
la marehanáife qu;
IIl1para'Vallt
avoit
plftl
de
'lJOgl{t
dan!
nofre rO)'tfume
",,'en
IIMeun
autre
Je
r
Ellrope,
(5
la;'
nlJ!.llger J'lIgriollture
&
les
malll~fa-
8"r<l .
/{imal1t m;eux plst/ieuYl d. " os f"ietl
[0111
la Ja–
c'¡itl
¿'
I4N
g ai»
,.
/a ji"
trompour,
viv rc de
le/4YS
,.ell –
ta en oifivelé parmi lu vil/el, qu'nnployer lellr illJII–
flric avec
'1IUJ'fHC
P(¡lft
aux arls,
f./¡¿
ti
&liltiver
t:I
ap–
proprier
I(/trl blr;lagn .
00
Icmir dan
le~
dernicrcs années du reglle d'Henri
1
V.
/le les premieres du regne de L ouis X II l. le bien
qu'.voil f:lit l. réduélion des relllOS. L e cardinal de R i ·
ehelieu obdnr de
Con
maltee UD édll pour les rédqire au
qénier
18.
R
e
r
f
.11
prlfme