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1 N O

jeule mort qo'on pu'fre imputer

Itgirim~meOt

• 1';".",–

Jllt;OIl.

Ce feroil id le Jieu d' cumioer qoel 19c

dI

le plus

eonvensble pour celle

Op~r:lIjoo ,

Les coños <'tanl

~xpo­

fés

á

la peme ..irole des le momeO!

~e

le.ur

n"!Oan–

ce quelquefo's

m~me ~\'aOl

que de vOlr le Jour, I1 pa–

ro'; qu'

0 0

oe peUI .lrop

f~

hit..

~e

les foultrolre

~

ce

daoger. Mais de c'nq eotaos , fuovam les obfervo"" os

dE fa d ,<'es de

rv1.

J

urin,

iI

eo meun deox daos les deux

prclnieres aontes des maladies communes

~

CCI 1ge,

&

fur IclquellC5 'OUI

1'...

des Medecins <'chone le plus lou–

vo'" .

Les acces de convoUiun , les coliql1cs, les dOllkurs

de denlS,

& e.

poorroienl furveolr dans le eours de

I~

pe–

ri,e Témle arti6cielle , la reodre dallgcr<ufe

&

p

ut-~lre

fJl3le; fouvcm

m~mc

ces morlS, caufées par des

~ceidc\1',

fernient iojunemrm

imput~es

a

1',lIocu1ttll. lI.

C'clt vraif–

fcmblablement pour certe (clIle raifor¡ I1U'oll a celf<' d',;'.–

."1,,

eo

I\ngle,~rre

les

cnf:IIlS

en n.:lunice,

&

qu'un at–

,eod oldillairemellt

l'agc

de qualle ans, mais on ne P5'UI

2cculi!r puur

cel:!

les

¡',.clllaIUITS

dtuvoir eu

f])oio~

a

c<rur le bieo puolic que leur hor¡neur ou leur propre i/l–

tér~t,

pUllque le difcridit de

1'¡"",,,I,,,i.,,

tourneroi, ou

prtJudice de I'hllmaoilé. Q uclques-uns onl peofé "<¡ue le

tcms le plus propre

a

I'infenioo

trui~

1

~ge

de JrolS fe–

maioos nu d'uu mo's , tems o':' les eoians "chappés aux

~ccideus

O) dioa"es des premlers jours apres le", naierao–

ce,

n~

foO! pas encon' lpjelS 3U plus ¡¡f3nd oombre de

ce!), qUI lI)enacem leur Yle quelques mois

3pr~s.

11 relleroit

3

¡ayoir ju(" u'a quel !ge iI

y

a de I'ovan–

,~ge

:. le t.ire

i".,,&r.

D 'un c6té I1 'probabilité

d'~ch.p­

per .u " iout de la petite vérole, cro?t .vec les Itmées ;

de !'durre, Je d_oger d'eo moudr, fi 1'00 eo .en a"aqu¿,

C10n parelnement,

&

peut'~rre

dans un plus graod r.p-

1"'"

NQus manquons d'l'.périenccs p" ur

.m~n<r

era–

ClclJlC.!11t

le

termc ou

l'inoClllation

cerferoít d

1

t!rre

3van.

taseule . 11 ell ordinaire qn il fe préCeme

iI

l'h6pit.1 de

L ondres des geps de

3f

lOS pour Ce faire

;".,,,Ier.

11

Y •

Ixaucoup d'apparence qu'un le peut .vec fOreté boau–

cvup plus (ard:

00

a des exemples de gens <le 70 .os

i

qui celte épreuve a réum . Ce Cucces

en

moios extraor–

din.ire

qu~

leu.' rifolUlioo '. puiCqu'on en

11

v~

de plus

!gés fe bleo tlrer de la peme vérore namrelle loujour,

beaucoup plus d.ogereuCe que

1'¡1(o<ull..

'

L e détail o':' nous Commes entrés fur la

meCur~

eje

la

frélluence

&

du

lI.ng<

r de la pe,ite véro!e naturelle

&

Cur les

~vanta~es

de

l'iHq,,!latio>J,

prép.re

la

réponC~

IUI

obJechons que I'un a

f~"es

contre Celle pratique

Nous ne nous .".eherons qu" eelles qui préfentent quel:

que dlfficulté réclJe,

&

nous palferons légerement lur

eelles que les

a"lÍ-;"uwltjles

om eux

lD~mcs

I banqoo-

ptes.

'

ObJeérionf.

Objeélioos phyfiques.

Rr.",¡ere

'~¡dl;o"

.

La maladit fue

I'OH FommllJ1u/ut

p.r

" inoculation

tfl.

, 11. une v r",e p.t,te vlrol.?

Cetle objeéboo

dI

derruite

par ulle autre,

a

laquelle nous répondrons en fon lieu .

Nous ubferveruns {tulement ici qu'iI en fiogulier que

WJg ~arrrl

qui I.e prelmer

~. rév~qué

.•en dou,. que la

maladle cummumquée par I IIlCer""n tUt une pe,ite vé–

role,

di

.uffi le

p~emicr

qui ail dir que

cetr~ opér~tiQn

porleroll la cQmaglqo

&

I~

rTjon par-,o)ll ou elle Ceroi,

Pl ariquée.

11

recooooilfoit que la mahdie

;so,,,lIe

peut

commllmqu~r

une peli,e

v~role

or!!

in.ir.

&

vouloit pa–

rol"c domer que ce f(¡t une vraie petite 'vérole

d.ns

le

{uJec

iIlO'HII.

Celtc objcaron ell aUJourd'hui abandon–

néc.

S"."de obj.llioll.

La

p,t;t. vlrole

inoculé.

e/l-,II,

Hto;nJ

dang~r~Nfe

.'fue

/ti

pdiu

'Vlrq/~

natllrelle?

On oe

peu( plus

t~tre réneuCfl~leo.t

ceUe obJeélion; elle el plei–

nement rétutée par I hl1l0lre des fairs

&

par la cOl11pa–

r~i[<!o

faite daus I'anicle précédeq' dll danger de la pe–

tite vérQle oaturelle au danger de

1';lIomlat;.".

On a

prouvé

qu~

la petite vérole empQrtoit commnnément u'l

m~lade .fll~

fept,

&

qu'oo oc pouvoit 1

f.ns

tomber eo

eOntradl~op,

la fuppoCn ,

génér~lement

parlant, moios

d~ngereur:e.,

00

a.Rrouvt par les Iilles Pllpliques de l'h6-

\,1131 de 1

,,,o,ul,,tru,,

~ '¡;'ondr~s,

qll'iI n'en mort qu'un

"'~'HII

fm

f9~,

tao.dlS que dars !e tpéme h6pi/al iI mour

rOlt d.eux malades {ur

n~uf,

Oll plus d'uo fur cinq de

la

pet1~e

vérole

."~furelle. Quao~

on Cuppoferoit,

COntr~

la vémé des . falls, que c )le-cl n'erl monelle qu'. uo

malade fur dll,

&

.que I'artificielle efl IT)alheureufe pOljr

un fur Cellt, la pellte vérole 1>QlUrelle Ceroic

e~core

dil

fois plus dangereufe que

1';"o,,,II~.

. Trof"''' obj.''?''''.

9"

p'.&

av.ir

pluji",rs fois la pe–

t,le

verolt. L

Inoculatton

Ht'

pe

lit

áonf

tmphber

/('

re–

tour

~~

eetu

maJad,e .

Do",

I'inqcularion

~11

In

p"rt per–

le.

Cet argument, rcr¡t>uveUé!' daos ces dernicrs tcms,

erl celui qui fait commnnément le plus d'impremoo . 11

1

o

eOOlien, une qoeRio1j de droi

&

00:

de fait . o

000

Ce que k

1".." I,{lo

riponj(DI . 1 .

JI

n'el1

ps

prou–

vé ,

&:

beaucoup de medecins niem enc re qu'ou pUÍlle

avoir la perite vérolc

ph,l

d' une f · .

Qu. oJ n

pourroit

It:lVoir

deux fo's

natorcllemem

1

1

ne

'cntbi–

vroit ¡us qu'on put 1 reprendre .,res

I';n,

. I..

s;•• ;

&:

I'exp"rience prouve le cOOtr.Jire.

f'.

Q I. ud il

"Y

l uroit

e\l qu Ique Clcmple, ce qu'un Ole, d'un

¡••

",II

.It~qué d'uoe (econde petite virole, il nc s'enCui" r it

p'

qpe

1',,,~n.I,,,i.,,

fut iQutil';. L2 dlfcllflioll mpprot nJie

de ces troi, paio" touroiro't 1I m..ifrc d', utant de

dil~

fenatioos. Nous d cherollS de I'm

r~¡¡er.

,0.

II

Y

1

dO\l~e

C<.15 BOS que 1m p<tile vtrole en

cOllnue en Euro/""

&

il

Y

2 dou7.e cens.n qu'on di–

fpote fi

U\1

peut I'.voir deu ibis:

fi

ce n'ell pu "nc

prellv'e que le fli/ el! tiau , c'en el! une 3U mnios qo'¡¡

n'ell

p~s

tvidemlllcOI prouvé . Eo efie" la pll'lptrt

des

medecins Arlbes,

~

un

,,~s ~

...nd n IIlbre pumi les

modero" niem qu'on puine Bvoir deux fois l. pe,it.

v.c!role.

M.

Tilfol, daos ja ripor¡Ce

~

lI4.

de

H.en,

U

fli,

U11e

lon¡;ue Iille qu'¡¡ feroll aift d'.ecrof"e .

P~rm¡

les préler¡JU$ elemples qu'oo alltgue d'uoe fecnnde

pe–

tite

\'é

Qlc, on n'en

cite:

pninr

ou

un tnedecin, nun fu–

Cpea de prévention, ait trailt deux fois le

m~me

mala–

de,

&

ccnilit comme ,émo;n ncul.ire

lo

ri.lité de ,jeul

vraies pe(i'e! viroks dan' le

m~me

jUJet; circon(lauee

fu

Ole de laquelle le

témoi~oage

perd I>eaucoup de Ion

poids. p'un .ulre c6té 1'llIu(he doéleur Mead, qUI

I

Jant terít fur cetle matadie , amlr¡: potitivelllent,

3pr~s

c,"quame ans de pr.tique, qu'un ne peOl reprendr. Cct–

'e matadia. Le grand

~erhaave

Ilfure l.

m~me

ch fe,

París en eocore rCIl)pli de limoillS v¡vons, qui 001 en–

tendu dire

¡¡

Mu

Cbira<

&

111.1""

deu. de nos plus

grnnd,

pratici~ns,

mons dans un

~ge

trb-aYlllcé, I1u'ils

p'¡voieur JBlnais

vO le

C3$

arriver.

'iI

en

vr:ti1

Cllln–

me quelques-uns le prJ!wldent, que M. M olill , d3n.

les derniers 'cms de f. vie , al! vu nn exemple de rele!–

dive, c'en fera un Cur plus de

quac.me

mille petites

\,t·

roles qoi doivent ovoir pdfé fous les J..UI de ce qua–

Ire

c~Jebrcs

doaeurs pendaot le coues 'uoe longue vle,

-dalls de grandes villes telles que L undrcs, Pllris, Amo

Jlerdam.

11

meur! tOUS les

lOS

plus de vingt mille perlonnes

¡

J'~ris,

doo, la

ql).tor~ieme

partie 1418 meun de la pe–

tite vtrole. Chaquj: mon de c<tle maladie

exi~e

Cept

malades, puifque nous ne l. fuppof<1ns mC)rJclle qu'" un

fur fepl; done 7 fois 141.8 perC.:lnnes, e'ell·o-dICe dix

mille 0111 la peli/e vtrole

~

París anné. commune . Si

de ces dix mille uoe feule ttoit au.quéc d'une fecpnde

pe,lite vérole bien conrlatée, 00 au roit

10m

les nns

~

París une nouvelle preuve ivideÍ¡te de ce

f.it

;

&

pour

peu que quelqu'un de conou, pour

~"e m.ltrdll~ ~e

la

perite

v~role,

vim

¡¡

I'avoir une Ceconde fois,

la

cho~

ne feroi/ plus problématique; un

p~rdl

cas de no(orléli

publique n'cn pas e'lcore arrivé, puifl1u'on dIe me en–

core, IJ n'dl dooc p2S ividemmenr prouvé qu'on ait

plus d'up'e fois er¡ Ca vie p'ne vraie peri,e vérole.

.

U

\1

grand nombre d'cxerTjples prouveot au cqmraICe

que

l'i"o(Jtfati~1I m~mc

n'a

lpd

renO\lvcller cetce mala..

die dan

s

ceux qui I'avpient

e~e

uoe premie.. f,.i Cans

tquivoque. Rieh;,rd E yans, I'un des fix criminels

m.–

'1I1b

:.

Loodres eo / 71 1,

&

le feul d'en,,'eux qui 2vnit

el) la

peti,~

velrole, fut 3Um le Celll Cur qui I'inl;,ninn

'le produilit allcun elfet . &alICOUP

q'~utre,

erpéríeoces

nnt

prouvé

11

m~rTje

choCe : la plus célebre ell " 'lIe

du doéleul"

Mat)',

qur nons avons rop.poné'e dans I'hi–

floire de

1'",o,,,/~ti.,,. P~ris

• ité témoin d'un pareil

elemple

d.os

m~demoir~lle

d'

Eta",h",,,

en /7f7. Tous

les. JoulOaux eh ont

parl~ .

Si 11' virus

variolelÍ~

inlro–

dun dans .Ies plaies

&

port<'

p~r

la

circlIl~ti"n

dan. t·,u–

tes les velll.s , De peut renouveller la peme vérole

d~ns

un corps déja purgé de ce yeni",

~

plus forte raíl"o

n'y

pourra ·t-elle

~rre

prodllite par la yoie QrdlO.jre elu

conta~

&

de la reCp'ration '.

1.0

Quand il feroi, vral qu'une pelite vtrole nlturelle

ne purge pas entieremem un

corp~

du levaln varioleux,

&

qu'¡¡ en relle encore .flet pour prqdl)ire une nou–

velle fc"nel1la'ioo,

iI

oc s' enfuivrOlt pas que le icr–

rnem de la petite v6role mis eo .4'on par uo virus de

rn~me

nature, intrRduit direélement dans le Cl ng p.r

plufieurs

,~ocif¡ons ,

ne put fe Mvelopp"

H

comple"e–

ment qu I1 ne

ren~/

plu¡ de ma,iere pUljr un Cecond de!–

veloppemenr. La peli,e vérole artificielle pourroit éplli–

fer le levaio que la pellle

v~role

n",urplle n'épuiC« o't

pas,

&

alor, il n'y aurqit rien

iI

cnnclure d'une I'econ–

de

perit~

vérole Qrdinaire conrre I'efficacité de I',,,"m –

lati."

pour préCcrver de la récidivc; mai, lailfant

a

1'<'–

cart les raiConnemens de pure théone, tenOOS-DOUS'eo

~

I'expériellee .

00