1 N O
" Tel en le (ort de
1'¡l\lnuoi,~:
plu< d'uo ti"rs de
.. ccul qu.i oaillcol (001
dellio~
i
p~r:r
b premiae
~n
n nte de lc:nr Yie pu des maux
incu~l.,.
ou d mo;n!
n
incoonos: tChlP?ts
i
ce prcmi<r dan
=.
le
ñfque.de'U
moorír de l. pc:tirc vérole dcvicnt pour
(UI infvlfl–
" ble; ,1 Ce rtptnd fur 1001 le: eours de
l~
vi. ,
6c
eroil
" i
ehoqoe inllo", . C'ell une lo,erie fore6:, ou n",
" ooas 1r0Uvons
inl~relTés m.lgr~
nou< :
ch~cuu
de:
., DOUS
f •
fon bille, : plus il urde • fonir de la roue,
" plos le dan
Ce
augmcOle. 11
1\,"
1 Pan., allnée como
" mune, 9.uat¡"wz.t: ecns billet noirs, doot
le 10(
en
la
..
~
morr .
QllC f.l:il
o
(O
pral4quant
1'¡.oc.I.,¡.,, ?
On
" chango la eondid os dc eeue 10'CTie ; on din¡inue le
" nnmbrc des billels funenes : un de CCpl,
&
dons le!
" c1ima,s les lw heureut, un fur dil é,oil f.lul;
iI
n'en
'u
refie plus
qU·Ull
fur troi ecos, vn fur cinq
c~ns;
" bien·IOI
iI
n'en reller:! plS un lur mille; nous en
" 3"ons
d~Ja
de' e.emples. T o"s 1", ,ieeles ... venir
" tnvierom
3U
nture
cette
dfcouverte;
la
nllure
nou
" dédmoit,
llarl
naus
mlll¿rimc ".
.
A qui appaniem-i1 de dtcider l. qoellion :
ji
Pinoeu–
larion n,
gb,lral
t/f
.,il.
&
f~/",air.
¡
Le. Medecins d'un eO,t, les ThéoloRiens de l'sulre,
.onl prtrcndu que
I';',owlal,...
éWIl de Icor compé,en–
ce. Elro,ons de reenonl,llre
&
de
ti
ler les bornes dll
reflon de ces deux jorirdiélioas dans
l~
qucllion prc.'–
reme.
Parmi ccux 'lui rom lemés,
I\Ir
le bruit pubJie, d'é–
prouv« l'dlieaellé
<le
la perite vér"le artificieJle; les uns
pour fe dé,erminer,
eon(ul~nt
leur mcdecin , les aUlre'
leur eonrdreur . Pour favoir
¡¡
qui 1'00 doil
s'~dre(fcr,
iI
roul filer l'é¡,¡t de la queOion.
·i
l'i"q<l,I"" O"
o
'dhjam.is<lit!
praliqué,,
&
fi q"c1-
qu'ull propnroil d'co fuire le premier efl'i, ce"e idée ne
pourroil monquer de pawltre
fingulic~e,
birarre,
~é
vol–
lante , le Cueces Ires-doUle"x, I'expéncnee léméfllre
&
darigercuCe . Le medeein faute de fails pour s',ppu yer ne
pourroil former quc des eonjea ures vagues, peu proprcs
iI
ra(fur«
la
conrcienee délie31e d'un IMolqgien ehari–
lable qui e<lindroi, de Ce jouer de 13 vie des hommes.
reut-2tre
le
mededn
6c
le
théolo¡¡ien s'3eeorderoiellt-ils
a
ne pas meme "ouver de mOlifs fuffirans pour lem.,
!,el e(fai Cur des criminels. Aujourd'hui que nou< av
lIS
depuis 40 3ns rous Its yeux mille
6c
mille exptrience'
dans 'OUlel rOrles de c1imalS, rur des Cuje!> de tou, ige
&
de 'OOles f¡Hles de e(Jndidons; l'é'aI ¿es ehores a
bien ehan)\é:
m.isavam que d'en venir :1 la q uc!lion
Illorale, naus eo avons llne tutre
:i
réroudrc
.
L elut l des
¡Jt HX t ourl tlII
plllf
graná rifi"
tU
J~
la vi",
OU
U lzll
(¡tú
alt~"d
(1/
p'1f!ú/~
[ mili f ue la pet,' e
vlrole
le faififfe,
014
ullú
'lui
IQ
p'"lv;ent
en fe
foJifa7l1
inocu–
ler
¡
CClIe que,Jion ell ,uJourd'hui la premiere qui Ce
préfente,
6c
la phI. irnporl.llle de
taUle~ .
C'ell d'<Ile
qne dépelld l.
r~foludon
de ,ou'es le 3Ulres. E He o'op–
p~r[ienr,
comme on
le:
voit, ni
a
la M edecine ni :\ la
Théologic. e'ell une qud jion de rJi!,
m.iseompli–
quéc,
&
qui ne pellt étre rérolue que
p9r
la eompar3i–
fon d'un grand nombre de f3ils
&
d'expérícnce-, d'ou
I'on pui(fc tirer la merure de l. pl us gran e probabili,é .
Le rilque de eelui qni allond
l~
pcmc vérnlc di en <li–
fon eom olt du riCque d',,·oir un jour eotte mal.die ,
&
du rirque d'e" monrir s'i1 en etl 'Illqué. Ce rirque
lOul eompüte qu'il en, e!l appréciable ,
&
a,
délermi–
nallon dépend du ealcul de¡ probabilités, qui, comme
on r3il, eU une des br3nchas de la Géométrie .
R emarql1<t7, rur-loul que dans
la
quenion prnpnCée
1',ltern31;,'e d'3ltendre ou de préven,r l. petite rérole ,
n'admel pOÍlll de mllieu. Cene que!lion une foi, réro·
lue par la eompanilon des deul rilques
(&
il
n~app3r
rien! qu'au géomctre de 13 réroudre ) t fera nallre une
;lutre queliQn
d~
droIl, que nous
n'oCoh~
3ppeJler
,hlo–
logi9'u,
CavQir,
ji
ti.
""'f
riftlll,u
i"/.{allx do"t
1',,>1
tfl
;1I1'fJieabh.,
i/
41
ptnni.r
J~
c},o;/ir
I~
moilldre?
11
no pa–
roit pos qu' jl foit beloin de conClllter la Théolollie pour
rtpondre . La quetl ion dcviclldroil plns rérienre
&
plus
digne d!un thJologien melraliOe, s'il s'agi(foi, de décider
Ii
ti,
""'X
p.1,·i" "u.
/'11"
.f1
;nl.,i,nhle,
/"
rair·"
,
1"
eon(,iewu, /" eh"r;tl,
(brltj~n,u
It'oblignlt
par
ti
t'boilir
le rnoi"dre,
&.
;UJ,,~'OH
J'
IUlld
,~tt( o61i~aJio,, ?
Si 1':1,(–
tirn1alive l'cmporloil ,
&
qu',l rÚI d'aill<urs d6molllr<!.
'lu'il
y •
plus de rírque en plcine ranté d·3lIeqdre l. pe–
tHe
vérole
que:
de la
prevemr par
l'i1lo.Cllllltiol'l
J
on voic
que cet,e
op~r3lÍ0'1
devroil
~lre
nOD-reulemcm conreil–
l~e,
m,is preCerile .
]urqu'ici nOlls n'avQos confidüé que l'milité généra–
le de
la
mé,hode : qtlalll
¡,
Con applicalion 2ux cas par–
,ieuliers , le médcci" relllrcroit dans Ces droits . T
el
Cu–
Jel D'a-I-il pas quelque diCpofilion flchc:uCe qui le rende
1 N O
inhs!>'le
ao bénE6
de
1',."
¡"" •• )
Q
elle
1
fon, qocl e,l le moment les plus fa ",bl"i
1
(Onl
les préparatillns
les préClllli ns nécctli.i
IUl
difti!rc:ns
u:m~
r.un.
u? ur I us
«>
poiO!,
(ur le
1~,em"
l.Itde la maladie " n doil c ,nCllllcr un
m~"'¡n
qui Joi):n. I'upériene. I'hi :tcré.
Le
t
1 i
6c
le
medccin auront do e id chle n ICVr1
f
n ions; mai,
dans le cas prtrc:nt, le le répetc , c'c I
l U
cal cul
i
leur
préparer les
yo·~
en 6,
ni
I~
yérilJlble ira, de la que–
Ilion.
C().Jlqlf~lI(n
Ju
f
oJ,;"
"
li, .
ous lermioeront
CC1:
anicle pJr les ré ftexions qui lerminem le premier mé–
m ire de M . de la Con mine,
pu Ic
u~
'1u'il
fait
pour
\'oir .\
'~(
lbHr
p:urq,i
nous
l'
,.,r.I.'I'. ,
moren
fi
proprc
iI
conCerYCr 1 yie d'un grand nombre de
cí–
tOJC:II' .
Lo prud<nee .ouloil qu'on ne re livri, pas aYcc
Ir
J>
de précipi13l1on
a
l'app11 d'une nouvelu,,! féduiC.nle
i
,1
fi.iloil qu le tem' donnlt .le Douyeil« lumieres fu r loo
uI'lité . Trente an d'ctpériences Ont t clsirci 10US le.
domes,
&
perfc ionoé l. rnélhode .
Les
Hile des morlS
de ·Ia
pelite
vérnle
00[
diminu~
d'un
cinquieme
tn
n–
glelerrc, depuis que la pr..i \le dc
'i.o",I.,;. "
e!l de–
vcnuc
phu
cnmmunc
t
les
yCO I
coflll fe fom ouvcrts
e 'el! une
vérit~
qui n'ell piu; eontellée 1 Londr«, que
la peti,e trole
i"o,,,II.
e!l in6oimen, moius dangereu–
Ce
qae
la
nalOrelle, qu'elle en g." ntil cnfi n dans un
poys 0\1 I'on s'e:lI dé h,Jo.! Ion -,ems : aYee fúrenr <:on–
tre celle Opér:llion,
il
ne lui relle p' un nn. mi qui
l'oCe ."aquer
~ vira~e
déeouvert. L'é.-idellee des fli tl
&.
¡ur-Iour la hOOle de rou,enir uoe eaure d<rclpérée ,
001 fermé la b111che
~
1 adverCai,e, lcs plus p3tfio -
né~.
O uvroo\
le
ycux
a
o"uc mur;
il
ell
t('1O
que
nous OyOllS
e~
qui le p.(fe
Ii
prh de nous,
<lI
que
nous
t'n profilillns .
Ce que la fable nous roeORle du l innlaure
&
de ce
tribU! honteux Jom T héré a. ran_hil les Ihénico. ne
lemble-I·il pos de nos 10<'" ,'erre
r~.liré
che'l.
le, An–
glois ? Un monnre alléré du rang humain ,'en
rep.iC–
foil depuis dOlne fiecles : rur mille d,oyens !!chappés
.UI
premices dange" de
l'~nfi¡nce,
e'eÜ-a-dire lur I'éhle
du genre huma;n, fouvent
iI
ehoililfoi, dellI eem vidi–
mes
&
(embloil ("ire grllee quaod il
C.
bornoil
i
moíos.
D dormais il ne lui re!lera que eelles qui le ¡¡vrerom
im–
pru cmmenl
a
res stleintes , ou qui oe l'approcheronl
pos avec 3(fe7. de prée'lIlions. Une nOlion
r.vaRl~,
no–
rre voifiue
&.
nOlre rivale, n'3 po Mdaigné de s' jnllrui–
re
ch~.
Ull penple
i~norant
, de l'lr! de domplrr eo mon–
nre
&
de 13pprivoiCer; elle o
fIl
le lean rurmer en un
animal domelliquo, qu'ellc en¡ploie
a
eonCerver les joues
de eeux méme dOIll il failo'l r. proie.
Cepcndant l. pelile vétolc condnlle parmi nOl1< res
ravages,
&
nous ell ClImmes les Cpeéb,eurs l<lnquilles ,
eomme fi la Fr:!nce .vee phI< d'obrt.c1es • la popula–
,ion , .voit mnillS beroio d'habllans que l'Anglclcrre .
i
nons n'avons p3S eu l.
~Ioire
de donne, I'exemple , a 'lns
0 11
mQios le eounge de le fuivre .
11
ell prouvé qu'one quator.ieme poni. du genre hu–
main meOrl annuellelDenl de l. pelile vüole . D e
vin~t
mil le perronn.s qui meureOl par 3n dans Pari" eelle 'er–
rible mlladi. en empone dOlle quntor.e eent ving'-huil .
Se?t fo's ce nombre ou plus de dix mille, en done le
nombre des malades de la pe,ite vérole
a
París, 3nnée
COJllmunc.
Si
(OUS
les
aos on
ill~(NI()it
en cene v¡lIe
di~
'1lill~
perfonnes , il n'cn mourroil pelll·erre P" treme,
.. t11iCon de ,reis par mill.; mois
en
rupp )Iant con'r.
lou'e probabíli,é qu'il mourO! deux
i".c"lb
lur CCOl,
.u lieu d'un fu r trois Ou qua"e eeRl, ce ne Ccroi¡ Ja–
m.isque deux eeOl perronne. qui mourroient 10US les
aus de
13
perire vérole,
3U
Heu de q..3Ioru CeOl vingl–
hui,.
11
ell done démomré que tlé",bH(femeOl de
l'i"o–
,u/atioll
úU\Tcroit
la
vit'
a
dou1.C
ou trei1.c- cem
citoyen,
p.r
ID
daos la leule ville de P.aris,
6c
a
plus de Yll1gl–
cinq mille perfonoes danl le r!ly.ume, Cupp?Cé, eOIl1-
Ole on le prérume, que 13 capi,ale eOOlicnne le vingde–
J1le des habi,ans de
l~
Franee.
Noos IiCons avee horreur que dans Its neeles de té –
nebres,
&
que nous nommons
barbara,
Ja CuperO i""n
des druidl"s immoloir aveuglémem
~
Ces dieur des ,·¡ai–
mes humame¡;
&
dans
ce
fieele fi poli,
n
plcin de lu–
micres que nous 3ppellons /.
jird. d. la p h;l.r.phie ,
(lOUS
ne qoos
ap~rcevons
pIS
que narre ignor:mcc
titOS
préJugts, nOlre indiff6rcnc.: pour le bien de I'
hum.ni,é
dévouenr lIupidemem
a
la mort
eh~que
ann!!e daos ia
Fnnce Ceule vingt-cinq mille CUJelS qu'il ne ,icndlOic
qu'~
nous de eoníerver 1 I'éul. Convenoru ql1e 09US
De
(ommes ni pbilofopbes o) citoJen5 .
Mili