1 N
Q
elltrir
iH IfflllHtum
re'" dicebm,t,
&
I'cnchérilfeuf ré–
pOlldoit
Ulle
(innme.
Vo\"x
ENCIlERE.
(A)
INQU-\RT,
r.
m.
(Docima[.)
e'di
le départ par
la voie humide,
ou
l'ar etl
a
la quamité de l' argctH,
cornme uh ell
:l
trois. Voici les
cOllditions rcquile:,
pour
que eetle opération réul!ilfe bien. On fail que I'elu-forle
ogil bi<n fur I'argenl, qnand il en en la quaotilé rela–
live dom nous venons de parler,
&
elle agil d'aural1l
mieux qu'i1 y a plus d'argem; Imi, fi I'or n'y
eH
pos
pour moins d'un
tiers,
l'eau-forte n'ugit pas; il fauc ajou–
ler de I'argem, mais
iI
ne fauI pos y en meme plus qu'il
ne eonviem; ele alors
iI
s'e" délaehe des p.illeues d'or,
ce qu'on 11'a poim
a
craindre
Q.vec
les
proportions re–
quifes,
¡¡
moins que la dtlfolUlíon ne Ce falfe trap
r·~pi·
demenl; ear I'or doil reOer dans fon cmier.
Voy.
Co R'
NET,
D~PART,
ROULEAU
&
GRE"."ILLER.
lN-QUARTO,
r. m.
(lmprim<rie.)
une des formes
qu'on donne aux lines; elle dépend de la maniere dom
12
fenillc a élé imprimée.
L'in,qllarto
pOfle huil pages
par feuille.
IN Q U I E T,
(Marl(h(ll.)
un eheval
i"r"iet
en l.
méme chale qu'un eheval qoi a de l'ardear.
Voy,>:.
ARDEUR.
1
N Q U
1
E'T A TI O N,
(7..
rifpmd.)
en un an–
cien tc:rmc de prlltique, qui fignifie
trullble, inttrruption
o
11
Ce Irouve dIOs 'Il1elques eoutumes, notalllrnent dans
les
articlt!J
It3, [14
&'
[18
d~
la
cOlltttmt
de Par;Jo
Voye:<.
INTERRUI'T10N, TROURLE.
CA)
1N
Q
U I ET U
DE,
f.
f.
(Gramm.
&
M.rale.)
c'en une agil.linn de I'ame qui a plufieurs cauCes;
I'in–
'1uie'ude,
quand elle en devenue habiluelle, re Irouve
ordioaircment daos
les
hommes,
dont
les
devoirfi, l'ét2t,
la forlune
conrrarien~
I'inflinél, les
~otlts,
les Ial ens. lis
fenlem (réquemment le befoin de faire autre chofe que
ce qu'il'lj font. Daos
l'affi"lI,J[.,
dans I'amb·tioo,
d.msI'a–
milié,
I'i"lui/tude
en prcCque loujours !'effel do mécon–
tentement de foi-méme, du dOUle de (i,i'méme,
&
du
prix eXlreme qu'on allaehe
a
la poffel!ioll de fa mallref–
fe, d'une place. de fon ami.
11 Y
a nn a"lre
~enre
d'i"'1"jlt"d"
qui n'en qu'un effel de I'ennui, du beloin,
des p.l!ions, du dégoul.
11
ya
I'inq"iltude
des remords.
1701'''- R';;MORDS.
lNQuIÉTuDE,
(Med. Patbologj,.)
fymplÓme de ma–
ladie
défi~né
plus cOl1\munémem dans le
I"n~age
ordi–
naire par les noms d'
a"xi/tl,
d'
(ln~o;fft!,
de
jaélatio11?
, &e. VOJ..cz
ANG01SSE
&
JACTATION.
IN\,lUISJ rEUR,
f. m.
(Hj{1.
eccllji.{1i'l'''')
of-
6ci.r du tribunal de l'inquilition.
Voy.>:.
INQUISITION
&
OI'fICE,
Co"grlgati.n du
S.
11
y
a des
in'l",lit,urs
généraux
&
des
i117HifteettrS
par–
ticuliers. Saiol Dominique fUI le premier
infuiJiUur
gé–
nér~l,
commts par Innoeel1l 111.
&
par H ,m",é 111.
eontr~
les héréliques Albigeois. De-la vieDl que les gé-
(1)
la gaiete: narurelle qui accompag'oe I'aruonr de
la
Patrie dans
j'cmpi,e fans J,p,nes qu'íI exerce: (ur
le~
CQ!urs 4es Venitiens, ('Iar-
:in~~h~:b!~~. I:o~;e~laa~:i d~~s 1~:~Q~~n~i~ ~do~~~'J~~rr~~~r:Rf:~
f::ti~:;P'd~~:~n\ié~b~~~U~eÁ~i~~~;:ti~u~do~r~~.Jc:nff~O~~r~¡t~o~ ~,l~
tre pas (ouemenr
auacil~
.Q.
un pan
ou
clJ.a~lJn
des troi. états ea
~dmis
.aux eh.uges
~
aux boaneurs proporuonné.
a
{on ral1g
i
ou
le gnHvernernent
.'oceu~
de. l'agundilfement
Ju
commerce. du
prr
grch
dcs aru, de ¡'adminillrarioll d'u,!c (erupuJeu{e ju(bce; ou
le.
chatges publiquct (pnt ercs
légere~;
na
enfio I'on mer en pra.
tique cc bcwu précepte de Cicero" :
,ft
/'0,..0
m"'rJ/lTatul I.ommoda
el
71".'"
tl./",4""
"'111
~,'
tI.tl,rt .
flI9'"
om"" "9'útar, . -d'm
u",in,,'
,
C'eA
par
de tds moyens Cju'au mllleu
de
I'opulcnce le. {uJCts
(011-
mis aux lois.
joulilen~
de
la
félicité' comroune
a
tOU1, trQuvaru
_
dans la forruc du Gouvcrnerpenr
.;e~te (Uret~
qui
eonft-itu~
la vraie
liben\!
d"ile,
~
ql4i
d\
le fruir non 4'ooe
auturit~
tyrannique,
mai.
d'une fase
&
clouce Arilloeratie
t
cetM;1~;icr¡~Il~v~~~~~(I[t fa~u[, p~:~é,,~~ri~U~~~ret d~ ~~lIsq~ean~o~u;u~o~~
lidlrer la eonl\itatÍon int¿rieqre dlJ gouvtrncment, non cn lOna",
min.lnt foU) un poi"t
de
vi,e déf,want.1gcQx
t<
daos un f;¡ux jour,
011 ell.:
poqrrait puoiere cap.lble de produire tOUS
le.
m:mvais
ef–
fees que
1'011
dépl!int ,d. mais en l'an3ly(aot :1\"ee ¡'crearte des
1umiére. de la rai(on, 'lui y fera reconnoltre
la
[oure..: fc!con,le de.
I,lus gr:and. ¡lvantagCJ pollr
la
{oci~t6;
«
y
[e:u,
d~couvrir
mille
objcu
dignes
deola
plus
jufle admiration,
li coulhtutioo Ju gO\1yernemeot de
la
Rerublique de Venire,
01'1 ·
vragc ele.
plqs (ages Législateurs. paroit
a
13
vériu! atl rremier
~~u,P :~~~I 'd~éur~~dr~andc~eju~~r;:~n~~ &oi'c:'~~ul~~s
!h:!:t
e~é!ci~!:~i
.•
maj. loin 'fue cene autorité pII\lIe proJulre les
effc~s
d'un perni_
ciellx Dc(pou(me
t
elle eft au mQyen des (ages tcmpéraruens qui la
ftlitiKent, la
~a(e
de la
m.rer~
8f.
de
la
tranquillilé publique
o
Le
S~nat
en
'J4i
réride la paifTaQce légulative.
comro(~
d'un
grand nombre d"c merubres. ne peUt apnh
la
vcntiladon 4es
3vi"
'lue f:lire le. loix le. plus fages
&;
le. plus utiles
o
Lc, Magiftratl
org:tnel de l'aulocité du
S~ou, pr'po(~s
a
l'ezécution des l()Ix dont
¡b
font Ic.
d~paG,aires.
tk
eompo(ós chacan d'un petil nombre, ne
fcuvcnt par leur
limpie
yoix
Corroer dcuet
[ao.
les
allP'C4
daDs le
st.
INQ
néraux de cet ordre ont élé long-Iems comme
in9uift–
,,,,rs
nés dans la eht édellté . Le
p.pememo qlli les nom–
me aéhlellemenl, Initfe lOujours rubnl!er
a
Rume la eDII–
grégalÍon du (ilílll-ofliee dans
le
eou velll de fa Minerve
des dominícains;
&
ces
l1loil1es
flan cllcure
int¡uijitettr¡
dans 32 "ibunaux de l'lralie, fans compter ceux de I'E–
Cpagoe
&
du Portugal.
Les
in'fui(i'<ztrs
généraux de la viIIe de Rome
en
particufíer,
fOl1t
les
cardinaux
membres de 1a
congréga–
tion du faint-ot'fice
o
lis prcnnent le
litre
d'in'l'I;/luurs
génlrallx
dans lOute la chrédenté; mai. heureuCement
i1s
n'ol1l poilll de juril'ditlion ell Franee, dOIll le royaume
fail partie de la chréliemé.
Le grand
in'f"ijitmr
d'ECpagne en nommé par le
roí d'Erpagne,
&
apre. avoir été confirmé par le Pape
il juge en dernier reiforr & fans "ppel aRome.
Le
droil de eonfirmadon foffir a Sa Sainlelé pour prouver
que
l'int¡uifition
releve
d'elle
irnmé Ji:uemem
o
Je finis par IIne reqlléle inUlíle, e'el! de prier MM.
les
in'lltift1eJu's
d' Erpaglle
&
de Portugal, de vOllloir
bien Iire les
tres-humb!cs
rCIuonrrances
qui icur ront adref–
fées dans l'eCpril des loi •
.
Iiv. KXV. cbllp. xii¡.
(
D.
'J.)
INQUI~ITEUR
D'ÉTAT, rubo mar.
(fl,{1. modo de
17,·
nii<.)
membre du lriblll1al qu'on appellc le tribunal des
i"'f"i(iteurs d'le ,t
le plus révollalll
&
le plus form'dable
qu'on ail jamors élabli dans aueuue république.
11
en
[culernen! eompole de Irois mcmbres, qui fOn! deuK
fénaleurs du eonCeil des dix,
&
d'un des confeillcrs du
dÓge. Ces trois homme,
c~ercent
Icur pOllvoír abf"lu
Cur la vie de
10US
les fUJers de J'éIat,
&
meme (ur
ceHe des
oqbles,
3prcs ;lVOtr
olli
Icur
Jutliticatioll,
fans
erre lenus de rendre eOm?le
ii
perfonne de leur eon–
duite ni d'eo C!ornmllniquer avec aucun
confeil,
s'il$
Ce
t(~uveOt tou~
erais
de
meme
avis
o
Le>
deux feuls
flvQeadors
ou procurenrs généraux om
droil de fuCpendre pendant Irois Jours les Jugemens de
ce rribuIl"I, lorfqn'il lIe s'agil pas d'un crime que le
lribunal répule pofilif.
Ses exéeutions Cont tres-Ceeretes;
&
quelquefois fur
la fimple conrronlalion de deux léllloins ou d'erpions
dOn! la viII
e
en rcmplie, i1s envoyem noyer
UII
miféra–
ble pour quelques propoS qui lui aurunI échappé eon"e
le gouvernemen!. Venife fe ferl de ce lerrible moyen
pour maintl.!lllr
Con
arifiocratie
f
Celle
ml~inralure
en permanenle, paree que les def–
f.ins ambilicux peuvent elre eClmmeneés, fUI vis , fufpen–
dus repris; elle
en
eachée, paree que les erimes qu'elle
en
~enfée
punir,
(e
formem dans le fecre!. Elle a une
inquifidon générale, paree qu'elle doi¡ conno'"e de 10Ut.
C'en ainri que la Iyraollie s'exeree fous le prélene d'cm·
péeher I'élal de perdre fa Iiber¡é; mais elle· en anéalllie
eelle liberlé par 10Ul pays OU !rois hommes peovcnI falre
périr dans le
/jlene~
¡¡
1_lIr volonIé, les eitoyens qui
Jeur déplaifent.
(D.
J.)
(1)
INQUI-
nat, ni méme I'cmpech'!r, n'ayant pas In facilité de délibération nlS""
ti
ve
o
lu
ne peuvent done étre conI'iJ¿ré,
commc
législ3tCUrs, quoi...
ql1'ils puilrent concourir
a
la legislarion
o
Souvent m€:{Re qllelqucf_
uns d'entre eux comrue membres du !)én:1.t n'ont point <.oncouru,
a
une loi. done par Ieur erul'lol
ih
(on; les e"écuteuu; la mérce
uclul'ion a lieu auffi pOllr
ceLI~
qui (on
t
ch3rG~s
de jug.:,. de rorte
que les mernbres du
Sénn~.
quoiquOil. (afTen( let fonélioas de légi(.
lateuu. d.: juges,
&
dOe"écuteurs, ne font point eous eh:lrsés
,le
~outet
ees fonélions;
8c
div\{é~
"ans tous les cas par les plus (ages
p!glemens,
ils
ne
ront rl!unis qu'a1ltant qu'il eft no!eeflnire pour
entretenir dans les
op~r.\tion$
du
So!nnt I'er¡chainement
.se.
I'h;¡rruo_
pie qui [ont I'i néce{faires :tu uon ordre
o
rir;
~0~e1~ec~o~d~e11~e~~e~~i~u~(i~~:rsm~,~~~~uA~~en
ttrrrfré;i
e
r=~~~:
nu
n~ce{f.lire
da",
le GOQvern.:ml!nt ruon:\rchiquc
de
menre lII1 frein
i~x lar~~!é~~ffe~ :~~:~:~~ee~r~ru~t'~~~'r<~rro~~:o~~~s i~: f~~~c~~~re d~
remédicr
a
la lentl!ur natllreJle
eh:.
It~pt1bljques, ~n
l,bll(f:lnr:lu
fIloins un tribu'lal 'iUI ajt une pl.eine 3uLOrité .
panieuliér~ment
d?na
JC4
Cas prdr.1.'ls, ¡'IOur
y
ro11rVQlr
r.'n~
rct;trJ
o
l'our cela
11
faut
J
af_
Cr3nel\ir de la dépenJanee J.'un tribunal {ttpérieur auquc:l (es mcru_
brc:s devroient rel14re: COrn¡H:
do!
ICtlH
opérations . Mais quelque con ...
fi.lnc~
que le gOllverneruent ait
d.\n~ I~Qr inté&ru~.
ee5
cbarg~s
ne
fe
dor.nant quOl
~e,
burum.Clen
<l\¡1
elle efl: bIen reconnQe,
11,
ne
{one eependant point ;cl!emen\
mJéJlcnd.1.ns00
qn~
le .Sén:n
o
n·.,i~
droit de les faire obé,r
~
(es ordrcs quand
1I
tUI plan: mals ce
qui leur fl:rt(c de:
frein.
~a
auffi la proprt;
reputa
non
;
&
méme
la julle -alTtbitiQn de paRer aprc1J cene cummimon
i
de
plus gr"nd.
hOnnCllrJ, qui fait qU'il. ne: fe (ervclU de h:ur
a~torité
quc pour
~e
bien publle
Be
d.ltls 4es
Ca..!
extr~mcs .
Cene autoricé done
quel<lu'é~cl'tdue
eft égalrment néee(faite
dnns
les autreJ tril,unnux popr gouverner
de n
va(tcs étau,
&
rcrrimer la
(orce
par
la force, en
mcu~t1t
une digne aux cntrepri{ell de ceux
qui
feroien~
en dtac d'abu(er de h!Ur' flcheRcs
&.
ele
leur c-rédit.
cnntient la nQble(le d;lns
le.
borne' du devoir,
&
le peuple dan,
le
rc{peét:.
A
la prudence
dt:'
ces lnqtli(itt'urs fembIable,' aux. épho.
~:~ed¡ T:c::~~~v";~ionad~~~t~ibc:~~ec~~~~n::y~~l(d.1~'laV~:!~r/a:;;
la
tranquilli,é publique,
&
{on I'ouvoir ne peut érre pounant con ...
(id~ra
(;Qmmc
teOdíln~
.tU
Defpoü{me
o
La
liberté politiqlle- ne co.,...
Ciftc