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,.

1 N O

rtRexions .um trilles

I

&

.ux medecius un compre aum

moni6ant; ehaeun peur

aif~meDt

jugcr de ce qui fe paffe

.fous Ces yeux; car quel en le pays,

la

ville, re bourg

ou le village dont eelte eruelle maladie ne décime les

habitans? i\!lontpellier qui paffe en Franee pour erre un

des Canauaires de l'arr, en

n

fait de nos jours la trille

expérienee; mais tOut le monde ne f.1it pas qu'au Brélil

la

petite vérole ell monelle pour le plus grand nombre

d'habirans, que daos l' Amérique méridionale, elle f,it

autam de

rav.ge

que 13 pene; qu'en Barbarie

&

au Le–

vam de eent il en meut! plus de tren le . Paffons Cous

liIenee les viaimes qu'clle laifre lan5uifranees

&

privées

de la vae

&

de l'oliie , mutilées

&

couvertes de cica–

Iriees.

Areicl. de

11!1.

TRONCHIN.

1

NOCULA T r ON,

f.

f.

(Jardi"age .)

c'ell l'aaion

d'enror en boutOn, en éeu(fon, duO! parlent a(fez fou–

vem Virgile, Pline, Columelle.

vo)'n

GREr.·FE.

INODORE, SUBSTANeE,

(fChlmie

&

m at . .

med.)

on appelle ainli toute Ibbllsnee qui

dl

namrellemem dé–

pourvue de principc aromarique ou odorant .

vuye:r..

ODO–

RANT

pri"cip<. (B)

INOFFICIEUX. adj.

(JurifPr.)

Ce dir de ce qui

nuie aux droirs que quelqu'un avoit

a

eCpérer. On ap–

pelle

t.jlamcnt i'1Officicux

le te(hment dans lequel ceux

qui one droit de lé,sitime, fom exherédés ou paaés fous

filence.

00

appelle

do"atio" inqfficieu¡e

&

dot ;nofficiCTI¡e ,

celles qui Cooe (i exeem ves qu'il ne re(le pas de quoi

fomllir les légitimes.

170yez

INOFFlclOs rTÉ, TESTA–

MENT, L tGrTIME

&

QUERELLE D'INOFFtCIOSI–

TÉ.

(Al

lNOFFICIOSITE' ,

f.

f.

(JtlrifPrud.)

en rour ce

qui Ce. faie coorre le devoir naturel,

quaji cOlltra officlum

ptetfltlJ .

v.yez:.

ci-devant INOFFICIEUX

&

PLAINTE D'INOF–

FrCtOStTÉ.

(A)

INOFF tCt OSrT É

plai/fte d', inofficiofi qllrrcla, (D"o;e

R omai"

.) aaion aecordée chez les Romains aux en–

falls cxheréMs, par loquelle aaion ils faiCoient exami–

ner en jurlice non fi le rellateur avoit eu le pouvoir de

donoer Ces biens, pour de julles cauCes,

a

d'aueres qu'¡¡

cux, mais Ceuloment fi les raifons qui l'avoiem porté

a

faire une diCpolitioo oum ,ontraire aUT Cemimeos natu–

rels, éroierH Cuffi fa mes . Que s'iI paroi(foie qu'il y eae

tté uoiquemenr pouffé par quelque CurpriCe, qu<lque ar–

tiBee, quelque fraude, oU qu'il ellr

a~i

par pure biCar–

rerie, la

Cuec~moo

éroit adjugée d'aUlomé publique

a

eeux qui auroieor hérieé par le teflament memc, fi le

défunt l'eat

f.ie

C"os pamon, fans prévention,

&

fans Ull

travers

d'~rprit

extr:lOrdinaire; cc:pendant,

pour

adoucir

en quelque choCe ce que la

plaintc d'inofficiofit!

renfer–

moit d'injudCl1x

a

13 mémoire du teOatetlr, les eofnos

deshérités prenoienr la eoumUre de Coueenir que leur pere

o'avoir pas eu l'uGlge libre de Con bon fens, IQrCqu'iI

avoie tellé; mais au fond eeree tOUlOure Ij'éeoit qu' uo

jeu d'eCprir,

&

la déei(ion des juges re(!oit eomme par–

mi nous toujnurs arbitraire, ce qui en Ull grond défaue

dans la juriprudcnee.

voyez:.

ici Momacius,

ad

leg.

/l.

&

IV.

ff.

de i>1offic. te{lam.

Grorius daqs

Ces!!,arfiones

flurum

fur ces lois;

M .

Noode, fur

digeft. li

.

V.

eit.

ij.

d~

tnfJ./fic.

teflam.

Domat.

10iJ civilu, parto

11.

/;v .

JIl. tito ii:.les ob(crvatÍtm!

de

M.

de Bynkenhoek,

lib.

JI. cap.

xI}.

Puffendorf.

(D.

J.)

.

lNONDAT ION,

C.

f.

(Phyf)

déboFdement d'el!uX

qui Cotlenr de leur lir.

.

,. P reCquc toutes les pays atrofés par de grands /leu–

" ves die

M .

de Huffon dans le

premi" v.lume- de ron

"

hifloir~ nattrd/~

t

fOllt

rujets

a

des

inondationl

pério–

" diques Cur toUS les pays bas

&

voiGns de leur embon–

" ehure;

&

les tlcuves qui prem Icms Courees de forr

loin, fonr eeux qui débordenr le plus réguli.remenr.

" Tout le monde a cntcndu parler des

;nondne;o"l

du

Ni!; i! eonCerve dam un grande eCpaee,

&

fon loro

" dans la mer, la doueeur

IX

la blancheur de Ces eaux .

Suabon

&

les aUtres anciens auteurs om écrit qu'il

avoie fepe embouchures; mais aujourd'hUl il n'en refte

que deux qlli Coiem navigables ; il

Y

a un tromemc

" canal qui deCeelld

Alexandrie, pour remplit le, ci–

" eemes,

&

uo quarrieme canal 'qui e(l' eneore plus pe–

" eit; comme

011

a négligé depuis fOFt

loo~,tems

eje "et-

royer les canaux, ils re fom comblés: les aneieos em–

ployoienr

a

ce eravail un grand nombre d'ouvr¡.rs

&

" de Coldats,

&

rous les ans, aprcs

l'il1Ondaúo" ,

I'on

" enlevoie le limon

&

le Cable qui étQienr dans les ' ca:

" naux; ce Reu

ve

en charrie une tres-grande quantieé.

"

T~u r

le plat pays de

1~.Egypee

e(l ' inondé ' par le

~i!;

" marS ce débordemement en bien moins conGdérable

,\ aujourd'hui qu'il ne I'étoit

au!refoi~

('lJoj't:r..

f~EUVE);

1 N O

" eor Herodote nous die que le Ni! étoit eent jours

" croitre,

&

autam

a

décroitre;

ti

le fait en vrai, on

" oc peut guere t:n anribuer la caufe qu'a l'élev:ltion du

" terrein que le limon des eallX a hau(fé

p~u-¡'-peu,

&

"

a

la diminution de la hau[cur des monlagnes de I'in-

rérieur de l' Afrique dont i! tire Ca romee: iI en aah

" nn[urel d'imaginer que ces

monta~nes

Oll[

diminué,

" paree que les pluies .bondames qni tombenr dans ces

" clim::us pendant la moitié de I'année, cmrainen[ les

Cablel

&

les terres du de(fus des

momagn~s

dans les

" vallons, d'ou les torrens les charíem daos le canal

" du

Ni!,

qui en empone une bonne panie en. Egypee,

oú il

le~

dépoCe dans fes débordemens.

" Le N i! n'en pas le feul Beuve dom les

i"."dation!

" foieor périodiques

&

annuelles; on a appellé la rivie–

" re de Pégu

le Nil i",lie",

paree que fes débordemens

" Ce

fone tous les ons régulieremenr; il inonde ce pays

" 3 plus de ereme lieues de res b·"ds ,

&

il lai/fe com–

" me le Nil un limon qui fertil iCe

r.

fon la terre, que

.. les pacurages

y

deviennenr exeellens pour le bétail,

&

.. que le riz y vieor en fi grande aboodanee, qu'on en

.. charge tOuS les ans un

gr.nd

nombre de vaifieaux,

(ans que le pays en manque . Quelques autres

/leuv~s

débordem aum rou' les ans

( voye:r..

FLEUVE); malS

" tDUS les .utres Reuves n'ollt pas des débordemens pé–

" riodiques,

&

quand 11 arrivc

des

inondationJ,

c'ell un

" effee de pluGeurs cauCes qui fe combinem pour four–

" nir une plus grande quantité d'eau qu'

a

l'ordinaire,

.. &

pour retarder en méme eems la vlreffe du tleuve

Voyez

In

artid"

FLEUVE

&

D ÉnoRDEM[NT.

INOPINE', adj.

(Gram . )

qui viem Cans eere atren–

du . Un accidem

inopi,,!;

un .boRheur

inopi,,!;

aioli il

fe prend en bnnne

&

en mauvaiCe pare.

INOSARCrON,

(HijI.

"at.)

nom donné

a

uoe

eCpeee d,émeraude por les anciens naturalilles. On dit

que

c~tle

pierre n'éroir pas d'une eouleu! nette

&.

pure

comme eelle des belles émeraudes; mals elle avort des

veines qui faifoiem que la lumiere y étoit ré/léchie, de

maniere qu'on y voyoit des couleurs change-.mtes com–

me celles de la queue du paon,

IX

de la gorge des pi–

geons.

S"fJplem.

de Chambers.

INOU

1,

adj.

(Gram.)

doO[ on n'a pas eocore enten–

du

parler. 00 die le cas

en

illfJlI;;

1'aaioo en

inollje;

il

eft

ino"i

qu'oo .it puni deuI fois pour la m!tne fllu–

le.

11

Ce prend eneore dans un suere Jons, comme dans

ces

vers:

C,,"ere

en

ejl !mu; fu orcillo avid"

Stl'l)OUT~nt

do aceulJ

01lX

~nf~rl

inoui s;

Et fur le ¡ront du Ellmcnidu

Lu ferpcn!

en

¡ont rljol';!.

INOW'LADISLOW,

b",;uladÍJI.v;t<, (G/og.)

vil–

le de Pologne, capitale de la Clijavie, avee un fort

&

un ehi eenu on réfide l'éveqtle de GncCne; elle e(l (¡ruée

fur le bord méCldional de la V inule,

a

32 lienes N .

O. de Warfowie, Ir N . O. de L embourg .

Long.37.

l$'.

lat.

j"l.

38.

(D .

.7.)

1N

P A CE,

(Hi/i.

ue/!finjliq.)

en un moe Iatin

qui Ce dit ehez les moines, d'un. priCon un I'on eofer–

me ceux qui om commis quelque grande faute.

On faifoir

au~refois

plulieurs cérémonies pour meme

Ull

rdi~ienx

i"

P4<C;

mais

elles oe fom plus d'uCage

aujourd hui.

V~ye:r..

PR¡SON.

On dir aum de ceUI qu' on

a

.mis daos ulle prifon

perpéruelle, qu'on les a mis

i" pace .

On die aum quelqllefuis

rer¡uiefoat in pa",

qui font

de< moes latins dont 1'·Eglife Ce fert dans les prieres qu'el–

le faie

D ieu, pour que les ames des 6deles défuors re–

pofent en paíx.

On met aom ces mors au bas des épitaphes,

a

la pla–

ce de ceux dom Ce Cervoieor les ancieos Romains, S. T.

, ... L.

c'eij-a-dire,

fit til;;

Urrfl

J~'lJ;I,

que la terre vous

foit

le,gere;

00

Jie humul ,int,; non

oneroJa

tIlO.

"oyel.

Dillio".

d~

TrlvDlIx .

lN-PR,OMP'fU, (Litt!rat . )

ell un terme latin

rort uGe¿ el)

fran~ois

&

en anglois, pour GgniBer un

ouvrage faie Cans préparaeion

&

(ur le ehamp, par

la

for–

ce

&

la

,iyacité de l'eCprir .

PlllGenr~

perfonnes font pa(fer pour des

in-prompllI!

des pieces qu

1

ils onr faites

~

)oiGr

&

de fang froid.

INQU ¡\NT,

f.

tIl.

(Jurif,)

ancien terme de pra–

tique, qui e(l encore ufieé dans quelques provinces, pour

exprimer les el)cheres. Ce rerme viem pu latin

in qua",

tllm

que l'on diCoit pour demander

a

eombien la chofe

étoit

port~e ,

I.,es encheres fe faiCoiem anciennement par

demandes

&

par rép.onCes. L'officier qui faifoit I'adju–

~lea¡jon,

demaodoie

11

e~ux

qui fe préCemoiem pour .en-

ehérrr