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1 N

O

yen

des

tVIti-i",,"lijUl,

au doaeur F rcind, qui ..

ll~

Imprim~e

plufiear. fois en

f~ns;ois,

00 oe trouve plus

rieo de nouve. ll dan. les ouV ragcs des

~urres,

qui n'ont

r.il

que répéler fes objcaions

1

6: diffimulcr les répon–

fes

qu'oo

y

a failes.

INoCuLArloN, terme que I'ufa¡:e a confaeré a . I'o–

ptraliOD par

laqu~l\e

00

commUl)lque

~u

corps {¡¡jn la

perite vérole par application, ou par infcnion .

Les plns anciens mODumeos de cene opérati'lD bien

oonfiatés, fe troOveDI eh.." uo peuple

déoij~

des Ar¡s ,

6:

en paniculier de celui de la lVJ edccine .

11

e/l v.aif–

femblabJe que les ravages de

I~

perite vérole infpirerem

aux Arménien,

I~

crailll

e

qui aecompa!',ne

4

qui Cuil

pn-Iool fes fuo!:fies

~tfe¡s.

11

fe joignil un fecond ;mé–

:~I

a celui

p~

la vie qui ne v-U! que quelques

Cols

par

Joor pom un million d'Européens. l,.es Arn¡éniens foOl

Il!'

commetee hontcul a l'hort)anit6, des femmes de O.ear–

lile

4

de Clrcaffie, qui foOl les plus belles de POrlenr ;

on (ait qu'ils les acl¡euent

&

les revendent

a

,aifon de

1eur beaU!6. La pene q ue

h

petite' vérole Icor

c~ijfoil ,

com~inée

'avec uoe obferv.rioo tres- 411)ple, que les ef–

fets tone/les de eenc maladie fue la v!e 6: fur la beal¡–

J~,

am;mcn[Qicnt avec

)'!~C,

fixa Icur

3ttention rur

une

expérieoee qllc quelque

heureu~

hafad vrai!Temblal)le–

mem leur 61 faire . V efprit de ealenl, ¡oiljours ingé–

Ui':UI, y trou va fon compte,

I\c

(!Qnraera Ulle méthqde

ql/I

f~n,

d. ng.r p"lfr les

enfa~s

a!T/Iroit la valenr, en

eonfervaot l. vie

&

lo

beau lé des

~dulles .

Celte mé–

Ibode tres-n mple

&

tre,-Informe daos !hn

ori~ine,

fe ré–

pandh i.oCcl}fiblement

a

C()n (hnti~ople

&

¡¡

Smyrlle

l,e~

ArméQlens

I'en~i~nerenr

aux Grecs qui y font él.blis,

~

qlji, feloo

le~

apparences ,

n'e~

001

j.mal, COlll!U ni

I'lfjveQleor

~i

la date. (Jn ilalien

00

nmé

F/¡Iariw; ,

qul

t!toi~ ~

ConilantinoQle au comrnencement de ce

fi~c1e,

fUI

I~

¡¡remier medecin qui nt l'heurcux e!T.i de celle

~étho

te (ur qu tre eoraljs d'ul] grec de Ces amis

¡

il eo

ll)~.

rma l. ffJciété , " yale de L ondres;

&

fa leme qui en

pl~lOe

de bnLl fens

&

de fral]chife, fut imprimée !Jans

les

Tra"JQl!¡on~

phllo(opbiquo,

en 1716.

JI

.(furoit des–

lors que le

cees

~e

celte méthode n'<froit

pl.us

~onte­

fi é.

ci¡e~

les G recs; il

n'v

efl point

que~ion

des Turc,

QUI

ne

peuveOl pas

;nnctlltr

f

. Timol'i,

~u!re

medecio ilalien dememant

~ Confi~n,

!Inople,

FOil

adrc!Té dellK all' quparavant a

l~ m~me

fo–

ciélé rpyale , ulle r el.tioo

a

-pell-pres CemQlabl<. m" in'

fag~ cepend~nt

que la

précé,ient~,

Le peu d'allention

qu·ll · y

doo~e,~ l~

.prépararioC), loduil¡t

.~

e.'rellr piell

des gens qu' n Im,\!;'nent pos que ceu; qU1 vlyent pour

m~nger,

dO;VCllt etre tout aotrement

tr~ités

que

~eux

qUl !le man!,;nt Que pOllr vlv,e. Ge dernier cas

~t'lit

edul des Clreamens; I'alllre mall]eurollCeme!)1

IJ

étoit

que Irop celui des

An~lois

&

de qU.OIité d'Européens '

pour qui les préeamioos de la préparation Coot d'.utan;

plus /léce!TJire, qlie lellrs meeurs Cont plus altérées.

Ce fUI 3

~a

Collicitalion du

chevali~r

H ans-Sloane,

~

du fameu x Sherar<¡, conful d' i'),nglererre en Turqui!:,

que l>ilarini 61 fa relation . Ce n'étOit jufqu'ici POur les

Angfoi~'

qu'uQ

obj~l '~e ~uriQfitl;

'mais 'Miladi

"?l

ortley–

M ontalgu, amQ"tradpce :\ la Porte, y ayant fall

;>lOCU ,

,,,

eo 17t 7 , fon propre 61s agé de fix

1m,

6 .. fur el–

le les regards de (a nation,

&

préparaOl des-lors les

~fprits,

·de relo"r

¡¡

L Olldre< en 172 1. elle les gagn.

lout-a-fait ) en faifant

inocHlu

fa ti lle . Le mois d'Avril

de certe

aDlI~e

fu t dOllc

I'époqll~ d~ 1·;'f0"./,!f.;q~

en An-

gleterre .

.:

,1/él~t danger~1I1

de la prioeefre rgyale qui fut alors

tres,mal de

13

petite yérQle natorclle, donn. de I'ioquié–

tude

a

la prince!Te de

Gal/'f

pour res autres

enfao~;

elle

6t <jern. hder au' roi" par '

l~ chéyali~r

Hanst&loi ne ; la

permiffion de les faire·

¡"oculu :

Le

ioi

y eonfeqtii..

&

permil • Charles M aitlaqd

1

ehirurg¡of1 de Milady Moa;

raigu, d'en faire l'expérieoce Cur fix '

m.lf

.,iteurs eonda–

mués .: mort. Cette opéralion · fe

tit

·I~

9

Aoat 1721,

fur

IralS

homllles

&

trois femmes d';lge'

&

de

tempé~

rament ditférenr.

...

.

'

Marie N orth avoil

Anne T ompion,

Jean Cauthery,

.. .

Jean Aleock,

.

E lif.belh liarri!Ton,

R ichard

E;

vans ,

36 ans .

lo$"

2.f

2.0

19

19

Q~atre

jours a?res

1

M aitland inquiet de l'effet ¡le

I'o~

pérauon , la répéla de nouveau fur les

m~mes

!,rimi!,e1s;

(.) Ce

f.it

n·en PI! p.<!tement vui; on en avoit f. it

plufieurs

~

l-!aooyre : le feu frince de Gallos

y •

voit élé

1 N O

IütlurJ E.vdlIl

fut le r. ul qui ne fu t pIS

¡..

"J.

dQUI

N i,;

f~

plaie. étoieos feche.

&

[",mées le liti m: JO ;

iI

avoit eu dan., la prilQn la petite ,,<!role

nator~lIe

.u

mois de

cplembr~

de

l'~noée:

pré édente . L e cinq

au–

Ires l'cureur rres-heureufement

Cortirent bien portltl\S

de prifQI) le (i l leme eptembrc:. E litilbelh H.,n!T" n fUI

la plus malªde nant l'érupri,m;

po

a\'oir fail tur elle

Ul)e dooble expüieuee, ourre l'opérariolt ordinair<:;

00

porn dans fon nez du pus variohque ..ee un panc u.

Cet elTai n'ayant pas pLro fllffi falll, on ell nt encore

UD

fecond fur eloq entirns de l. paroilfe: de S . Jom ; I'é–

veoemeO! fuI égalemelll beureu>: .

D e"x des prince!Tes furent alors hardiment

i••

",/Iu;

&

de 18. perlbnne, qui le [uren, dan le counO! de

ceUe année, il n'en moorul que deu; . D

97 qui le

furent jufqu'en ' 728, iI en m ucut 1 ,candis qa¡'iI pa–

rut par les bilis mortu.ires qne daos

ce

m~me

efpace de

,ems, l. peti,e "érole n..

ur~lIe

ayoil emponé un !loa¡–

ziem~

du Jura! des moCls .

Ces premiers e!Tais ne furent

~uere

moios /reurel¡l

dqr¡, la nouvelle Angleterrc: il n'en mourot que fil de

282, qui fureot

;"'(lIlft

depuis le commellecment ,IOf.

qu'd la

611

de 1

22.

En rnpprochant ces deux oOlllbres ,

on voit que de 11 79 perlbones

;"0(1111<1

en Europe

&

en Arnérique. il n'en éroll pa mon deux de eent . De

fi grands fucce s doivent int'pirer IlOe

con6Qnc~ gél1ér~le; mais la mOrt de deux Jeunes feisncues i,,¡imida aa¡

Doint, que

1';""c"la';. ,,

en fut

pelld.nt

qnelque ¡cms

fu–

Cpendlje. L·... fie l'ayoit donoée

i

I'Europe , l' mérjque

la lui rendit .

Q

ne petite yc!role tres meurtlere avant élt

portée de

l'

Afrique dans la Garoline méridlonale en 1738.

de "eor malades il en mourut vingt. On prn le parti

d';"ornl'r '

&

de

800

mal.des ,

iI

n'en mourot que neuf.

011

fll r

to~t

aum heureux en Penfylvanie ; un gentilhom–

me de

S.

Chrillophe, de 300

ne~res

n'ell perdll pas

Uf) .

D e

2109

i"ocullt

en 17P dans la nouvelle

A~gleterre,

iI n'en mourut qlle 31. De 3209

;.0<1,111

en Amérique,

iI nleo

~fl

done

mor~

que

'10'

ce qui

nc

f.it

qU'uiJ

fllr

80,

De teh fueces ne pouvoieJlt manquer ¡le fair. du brnit

en Aoglelerre;

I';>locula,i."

,'y

rét.btil; 01] y dOI?na

plus d'amnrion; la preparatio'1 fe pt

"VeC

plus de> (,:))n;

I'expcfrie~"e

en61) la rendil pIu, silre. On

1'.

perfeébon–

née áu po!nt, que de 1

f oo

pcrfonnes

;"0,,.110,

il o'en

en

mort ·que trois;

&

fur mille, un maltre de Part (M_

Ranby) n'en

a

pos perdn uo feul .

11

paroil done que

tout dépend du cholx des fu jet'

&

de la préparolion .

U

oe méthode devenue 3uffi ,ilre,

6:

qUI réuuil en

el–

le tOus les aV1ntages pombles, devoil

naturellem~nt

fe

répa;'dr~

en Europe

¡

ce oe fut pouetaot qu'co 1748,

Qqe M . Trollchin, infpeaeur du eolJege. des mede.,ns

a

Amllerdam,

&

depuis profe!Teur de M edecine

iI

Ge–

neve,

;"ocNla

a

Amllerdam fon

ti!s

atné . L. craillle

qu'iI avoit eue de perdre le plus jeune, qui pa!Ta par rou–

tes les

horreur~

de la pe,ite vérole oaturelle, I'y déter–

mina . Cene

¡>lqfNla, ;o"

fut

11

premiera qu'on vit dans

l'Europe chrétieone

(a)

hoes !les tles bril111l\iqucs.

M.

Tronchin la 61 Cur oeuf aUlres perfoooes avec UII égal

fucces . L a perite vérole eelfa ,

&

I'. noée: d'.pres

M .

Tro nehin

ér.mt

alié filire

~n

voyage

i

Genevc , il yeon–

feilla

l';noc"'at;o,,;

fa fa milie en dopna l'cxemple; on

le fu ivir;

&

celle opéralion s'y efi fi bien fou¡enue, que

de deux ceos perfonnes qui y

001

élé

;1IocI,lIo,

il n'en

efl mort qu'une feule. L a pelile vérole ay,ol reparu

i

AmUerdam en 17f2, I'année fUlvaOle on

¡JlolUla

de nou–

veau; les famille, les plus rcfpea.b les montrerent l'exem–

pIe;

00

le fu ivit

~

la H aye. M . Schweoke, profc!Teur

d'

."n~tomie

&

célebre medecin, dOllna

:1

cetle m élhode

10m le crldil qu'elle peul avoir . Ses r.,eces répé:és

la

con6rmereOl,

&

l'ont enfuile répandue daos les prioci–

poles villes de la H ollande, on elle a triomphé des pré–

Ju;¡és les plus

opil1i~lCes

&

les plus fpécieuI . D epuis ce

tcms-la, elle s'e/l répandue en Allemagoe , en Suede,

~

en

Daollemar~.

La

Franee rélifioit cocare malgré

la

force de ¡'exemple

&

des raifons qu'un de fes plus cé–

lebres académicieos .vo!t elpofé a vee autaO! de vérilé

que d'efprit

& .

de force: mais

S.

A. S . Monfieur le

duc

d'Orl~aos,

le plus

lel1~re

&

le plus Cage des peres,

prit

~lItiO

la réfolutioo de faire

inoCIII"

f"s enfaos _ !

1

les cantia 3 M . TroDchin,

&

doona eq . lu6 a toule

la France un exemple d!: ferme,é

&

de fagelre dOOl el–

le lui fera totiloues redevable .

V;noé"lat;on

~u

due de Chartees

&

de Mademoifd–

le, fera

I'épo~oe

de ce!!e opération

~o

France .

Les

inocul~ .

Ronc.1Ii parle d'uoe inocuJatiao faite

a

Brefcia ell

17J9,

&

qui réuU¡r.

'