5~O
INF
. 0
procuran! par des moucherores le d/!gors.ment des
ccllules
;nfiltriu. Voy<"<-
MOUCRETURES. · Quan l. la
b..,uffilfurc Cera le Cymptome d'un abrces, c'<l1
p~r
I'on–
cílbn q.,'on eo Cen, & pdr
h
parfa".
~vacual1oo
du
pus, qu'oo parvieod..
iI
guérir
.l';nf!/er:zt;on .
,
L es brades que formcO! les c:eamces profoodes.a 13
fuite de c.rtainos pl3ies , principalemen! de celles qUl om
pour cauCe les armes
a
feu, IOllfellt des engorgemeos
p~tOlL" qui Cublillent long-tems.
~es
bains 10cauI avec la
lemve ¡le cendres ue Carmem, {"ondellt la Iymphe
vir~ueu
fe qui Céjoorae daos les ccHules affoiblies du tilfu gralC–
feux; ces bains donnen[ du relfor! aux membranos
ex–
térieures, & par leur chal«" & leur humidi!é ils rela–
chent & dt[eudeO! le, Plrties qui foO! les brides.
00
¡>reod dans la
m~ ,ne
intemion
I~
eaUI de Bourbon, de
Barege , de Bourboonc,
&<.
Voy<"<-
DoucHEs .
00
four–
re la partle dans la C.i
5
née d'un bmuf, s'iI Qfl pomble
de le faire; en60 on
tk~e
par !()US les moyens pombles,
de remplir les indications que nous veoons d'oxpnfer.
INFINI, adj.
(Mltaphyfi'l')
Ce mot peu[
li~oi6er
.<IeuI ehoCes,
I'infin;
réel, '&
I';nfin;
qui n'efl [el que par
un 'défaut de nos connoillances, l'iodéfini,
l'ioam~lla
ble. Je ne liIurois concevoir qu'uo Ceul
;nfin;,
c'efl-a.
dire que
I'~tre
infinimeO! parfai[, ou
infin;
~n
tout gen–
re . Tout
infin;
qul ne Ceroit
;nfini
qu'eo un genre, il.e Ce–
roit poiot
UD
;nfini
v~ritable.
Q 'Jiconque dit un genre ou
une eCpece, dit manifel1ement une borne, & l'excluli n
de
toUt~
réalité iotérieure, ce qui établit Uol
~tre
6.l1i ou
borne! . C'efl n'avoir point
a{f~
Ii
mplcroent eooCultt
I'idée de
I'infin;,
que de I'avoir renfermé dans les bor–
nes d'un r.enre. II efl vifible qu1il ne peut fe trouver
que Jan.s I'univerlll)jté de I'étre, qul ell
I'~tr~
iofioi–
meot parfait en loUt genrc.
&
infin;ment lin!ple .
Si on pouvoit eOllcevoir
<I~s
i'1finú
born6s
a
des gen–
res particuloers,
iI
Ceroit vrai do dire qlle
I'~tre
inñni–
meot parfait eo tout genre Ceroit io6niment plus graod
que ces
;"fin;s-Ia;
ear outre qu'iI égaleroit chacuo d'euI
dans fon
~enre,
& qu'i1 furpalferoit
eh~euo
d'eux en les
6galant tQUS enCeroble, de phls
iI
auroit unc
limplicit~
fupreme qui le rendroit iofioimcO! plus
parf~it
que tou[e
cette colleB:ion de prétendus
;nfinis.
D'aillcurs chaculI de ces
;nfilJÍs
Cubalternes Ce "ouve–
roit b"rné par l'endroit précis ou Con
~enre
Ce borne–
roi[, & le ren<lroit
iné~al
i
I'étró
;n{¡II'
eo tout genre.
Quicooque dit
inég~lité
entre deux étr.s, di! oéeenai–
remeot uo elldroit QU I' un finit & Ou l'autre ne tio:t
pas. Ainli c'ell
Ce
~ql]tredire
que d',dmettre des
;"fi";!
inéllaux.
Je ne puis méme eo concevoir qu'un [eul, puiCqu'un
feul par Ca réelle \I1tioité exclut toute bornc en tout gen–
re, & remplit tout< I'idée de
I';"fini.
D~ailleurs,
enro–
me Je I'ai remarqué , toUt
infini
qui oe Ceroit pas
lim–
pie, oe Ceroi pªs
v~ritablemeot
inrni:
le défau! de fim–
plidté
ea
uo)e imperfeétiOtI; car
~
pe<feaiQl1 d'ailleurs
égale, il el! plus parfai[ d'etre entiereme'l[ un
1
que d'ctre
comporé, c'e(ha -dire que n'etre qu1ulJ ./fel1)blage d'c–
tres particllliers.
Oc
une
imperf~éti()n
efl une bbrne; donc
une imperfeétion telle que la eliv'illbllité, en oppofée
a
la
natore du véri[able
infin;
qui n'a aucune borne. .
,
00
croira oeut-étre que ceci n'ell qu'unc vaine Cub–
tili[é; mais fi 0n veut Ce défier parf.iteme'1t de certains
pr{Ju?-;és , on reCOlllIOltra qu'un
;"fini
compole n'el!
¡,,–
fin;
que ele nom,
&
qu'il efl
réell~mem
borné par l'im–
perfeétion de toU[ etre divifible, & réduit
a
I'uui,é d'un
genre. Ceci peut etre confirmé par des Cuppolitions tres–
limpies & tre.-natllrelles Cur ces pré[endus
¡nfi"is
qUI
nc Ceroicnt que des compoCés.
D Ollnez-D1oi un
;"¡;"i
eliviGble, il faut qu'il ait une
intinoté de parties aéh¡ellement diflinguéos les unes des
autres' Ó[ez-en une panie
II
p~tite
qu'í\ vous plaira, des
qu'dl~
eft
Ó[ée, je vous demande
fi
ce qui relle ell en–
core
;"fin;
ou non. S'í\ n'efl pas
;';fin;,
je Comicns' que
le total aVan! le retranclJement qe cette petite partie, n'é–
toit poiqt un
;nfin;
véritabt'e. En voici la preuve : tout
compoC6 fini
~uquel
vous rejniodrez une treS-perite par–
tie, qui ell auroit e!té détaehée, ne
pourr~
poin! deve–
nir
;njin;
par ce!te réunion; donc í\
demeur~ra
fini apres
la réunion; doqc avaO! la deCunion
iI
étoit véritable–
meO! fini. En effeí qu'y auroit-iI de plus ridicúle que
d'oCer dl'e que le
m~me
tout efl tamÓt fini & tantót
¡"fi"i,
Cuivant qU''1n lui Óte ou qu'on lui rend une eCpe–
ce d'atÓme? Q"oi <lQnc,
I'¡"fin;
& le fini ne Cont-í\s
dif~
férells qoe par cet atÓme de I'lus ou de moins?
Si au
coO!rair~
ce tout del11eQre
;nfin;.
apres que vous
en avez
r.etra~ehé
une petite partie, il faut .vlluer qu'i1
y
a
des
tnf!nu
mégaux
~qtr'euI;
car il efl évident que
ce tOut étoot plus grand
av.ntque celte partie fdt retran –
ch':e, qU'11 lIe I'en depois Con rctranehemeol.
11
ell plus
•
INF
el.irque le jonr que le retranchement d'une panie ell
une diminution du
lOul,
;l
prop
ni
n dt:, ce ...
qu~
('ene
panie efl grande. Or c'el! le
com~le
de I
ablurul~é ql~e
de dire que le méme
i,.fi";
delOcurJ"t lOuJour
"1
ill ',
efl tamÓt plus gr:lOd
&
lant6t plus petót.
Le
cOt~
on
\\ln rctun.:he une o:uJ1e,
ú it
v:Ii~\
m..!Jlt
ulle borne par la partie relnnchÚ. L';n¡;.; n'ell pllls
;I/P;
de ce cÓté, plliCqu'il y trOuve une fin m...
qué~.
Cet
;nfin;
efl donc
ima~illaire,
& nul
~tre
divilible ne
peut jamais eltre
~Jl
",fi"i
réd. Les hornillO, ayant l' iJ.!e
de
l';"jin;,
I'om appliquée d'une maniere impropre
&
con–
traire
a
cette idée mt!me
i
tous les o!lres au qucls ils
n'onl
vaulu donncr
aucune
borne dan kur
~cllrc;
m
\i~
i1s n'olll plS pris garde que tout genre en IUI-'nt!'ne une
borne,
&
que toute divifibilité é.ant ulle impcrfecl:o n
qui eil 3Um uoe borne vilible, e\le exc\ut le
vérila~le
;"fil1;
qui
efl
un <!tre Calls bornes
d.nsfu
pc:rtcaioo .
L'~tre,
I'uni.é, la
vérit~,
&
la bonte! ¡¡mt la
'lI~mc
choCe . Ainfi tout ce qui
en
011 eore
¡"ji"i
cfl intiAionent
un, intinimeot vr.i, io6nimeot bOIl. Dooc
i\
ell inflni–
meO! parfait & IIldivilible .
D e-la je conelus qu'i1 n'y a rien de plus fau1 qu'un
;"fin;
imparfait, & par c.'I\Céqueot borné; rien de plus
f.¡ux qu'un
il1fi,,;
qui n'ofl pas inñnimeot un; rien de
plus faux qu'un
;"fin;
divllible en plufieurs parties
011
tínie< ou
;l1fin;".
Ces chimériques
;nfi"is
peuvent Etre
gromeroment imagioés, mais jamais
eon~us .
11
ne peut pas me JOe
y
avoir drux
inpni¡;
C3r les
deux mis enCemble Ceroient-faos doute plus grands que
ebae,," q'eux pris Cépnrémem,
&
par eonCéquent ni I'UII
Oi I'autre ne filfOit
v6~itablemeO!
;"fin;.
De plus, la eollcétion de ces deux
;nfi,,;s
Ceroit di–
vír.ble, & par conféquent Irr.parf.ite, 3U lieu que eha-
• eun des
d~ux
Ceroit índivint¡le & parfait en (i,i; amfi un
C~ul
¡nfin;
Ceroit plus
parf.itqne les deux enCcmhle. 5i
au contraire on voulOlt ruppoCer que les deu, joims
01\–
f.mble Ceroient plus parfai[s que chacuo des deuI pris
Cóparémept, iI s'.nClllvroit
q~'on
les 'dégrüderoit en les
Céparant .
Ma aonelulion ell qu'on ne Cauroit eoneevoir qu'un
feul
;nfin;
CO\lveraioemem un, vrai & parflÍl .
ISFINI,
(Glonl<l. )-Glom<tri. d< r;"fi""
.Il
propre–
meot la nouvelle Géomttrie des infillimells peús
Goln–
tenam les regles du .calcul
diff~reoiiel
&
imé¡;ral .
M.
de
Fonteoelle a donl\é au pul¡lic en
1727
un
ouvra~e,
In–
¡itulé
!jllm<1fs'
4.
1" GI. m¡ler;<
de Ili"fin; ,
L'nuteur
s'y
propoCe de donner la m6!1phylique de cene
~éométrie,
& de déduire de celle JOétaphyfique, Cans employer preC–
que aucun calcul, la pldp¡lrt des
prnpri~té>
des com–
bes. Quelques géometrcs om écrit contre les principes
de cee
ouvrage;
'l10yr!~
Jt
fo~oná
'lJoJ'lmt
d"
'í"(l;JI.
du
jlux;ons
de M. ,Mlclaurio. Ce!
311
[eur a!taque dans une
note le príncipe fundamental de I'ollvrage de
M.
de p on–
tene!!e;
voy'z "uffi la
P rlra..
d< la tr,ld,,!1;o1t d<
1"
m¿e},¡od. do jluxio"s
de N
~Wtlln,
par M. de
lililí,",
M. de Foqtcnelle paro7, avoir cru que le calo\11 dlf–
férentiel CuppoColt nécelfaorement des quamilés infini'ncllt
graQdes afruelles,
&
des quanti[és in6nilllent Pe[it. s •
PerCuadé de ce prlocipe, iI a eru devoir él3blir
a
la
t~tc
de fon livre qu'on pouvoit toílj'lUrs CuppoCer la
grandeur
~ugmentée
ou dinliouée réellemenr
a
l'¡"fi";,
&
celte pfopolition efl le fondement de tout I'ouvrage;
c!en ehe que M , Maclaurin a eru devolr anaquer dans
le traité dOn! nous avons parlé
plu~ ~aut ;
voicl lo lai–
Conoemem de M. de Fontenelle, & ce qll'jJ nQIlS
Ccm–
ble qu'on y peut oppoCer. " La grandeur étam
CuCc~" ptible d'augmentation (.1ns fin,
il
s'enCuit, dit
i1,
qu'on
" peut la CuppoCer réell.mem augmentée Cans flo; ear
" il
efl impomble que la grandeur ClIfceptible d'augmen–
" ta[ion Cans 6n C"it dans le méme
ea~
qllc
Ii
elle n'en
" étoit pas CuCceptible Cans fin. ür,
fi
elle n'en étoit
" pas CuCceptible Cans fin, elle dea¡eureroit todjours finio;
" done la
pro~riété
elfentidle qui diflingue lá gran.h!ur
" CuCceptible d'augment:ltion Cans fin de la gralldeur qui
" n'en efl pas Cufceptible Cans 6n, c'ell que cecte der–
" Diere domeure
nécelr~irement
tolljours finie,
&
oe pellt
" jamais
~tre
CuppqCée q
lIe
fioie; dOllc la prct]l;ere de
ee~
" deux efpece$ de grandeurs peut Etre
CuppoCé~
afr\1c1-
" lemeO!
;nfi";<
;,.
La rtponfe
a
cet artlurr¡ent el! qu'
une grandeur quí n'ell pas Culceptible d1augmentation
fans fin, non-Ceulement demeure toiljours finlc , IMis
ne fauroit jar¡\qls palrer une certaine gra'1deur finie; 311
lieu que la'
gr~ndeur
CuCceptible
d~~lIgD1entalion
Cans fin,
demeure tolljours finie, mais peut
2lfe
augmentée JUfqll'3
Curpaírer telle grmdeur tinie que )lon veu[. Ce n'el!
donc point
I~
poflibilité de devenir
;nfini<.
ma;s la poC–
(ibilité de Curp,aírer te\le grandeur finie que I'on ve"t
(en demeuram eependant tOOlours liDIe) qui q;lli""',.
la