,
INF
(001
nouvellement planté.,
&
OUI Seun empotée. du
~our;
ce n'en outre chofe qu'uo abñ qu'on leur choifit
o l'ombre comme IIne allte ou un boi. , ou
ils
foieol
pr¿fervés des vem.
&
du gros foldl.
INFIRMIER,
r.
m.
(Mula.
Chir.rt·) .nunem–
ployé fubolterne doos le. h6pilllUI, pn!pofé ;\ la
~lrde
&
ou foulogemem .des
mal~des;
il
~n
d!lns
1.,
h6pltllH
&
maifons de ch.n,,! ce que parml le peuple on nom–
me trivi.lemeO!
"arJ,-mala.".
Cel emploi en .um im–
pon.m pour l'humanitt, que l'exercice en ell bas
&
ré–
pugnant ;
IOUS
Cujets o'y fom p.. également propres,
6<
les .dminin"leurs des
h6pit.uxdoivent, 'utaO! par úle
que par mOIl!" de Ch.rilc.', fe «ndre difficiles fur le choi!
de ceul qui s'y deninellt, puifque de Icur< foins dépcnd
(ouvem la vie des mllades: UII
i"jirmi"
dnil
~tre
pa–
tiem, modtré,
comp.ti(r~Dt;
iI
doil confoler les mola–
des, prc.'venir leurs befoins
&
fupporter leur. implliencfs.
Le, devoi" domelliques des
i"jirmit"
foo, ; d',IIt,–
mer le matin les feux dans les fal,"s & de les entre–
ttnir
penJ.ntle jour; dc porrer & dinribuer les pOrlions
!le vine¡, la lifanne & le. bouillons .Ul m. l.des; d'3c–
comp3gner les medecins
&
chirurgieos pendant les pan–
(emens· d'eolever apres les b3ndes, comprelfes
&
all–
tres fal;'és; de bllayer les falles
&
d'entretenir l. pro–
preté dons l'h6pital , parmi les malodes, dans les ehofes
qu'ils I<ur din ribuent & fur leurs . propres perfollnes ; de
vuider les pOlS-de-eha'llbre & eholfes-pereée" de fleher
&
elÍan~er
le lillge des malades;
d'emp~cher
le brui"
¡es querelles & tout ce 'lul pourrolt troubler leur repos ;
d'.vertir l',umónier de ceul qu'ils apper"" ivem eo dan–
ger; de
tranfporr~r
les olores & de
le.
ellfevelir; d'al–
i umer les lampes le foir, de vititer les malades pelldaot
la nuíl ; enfln de veíller cl.minuellement fur eu
x,
de
¡«Ir
donner tous les feenur< que leur étal exige , .\( de
les traiter avee t\oueeur
&.
eharilé . VoiU en gtnéral
leun ol¡ligalíons; les offieier< des hÓpil3UI doivent don–
ner leur a'teDrion
¡,
ce qu'ils les remplilfem exaélemem .
& les punír s'Us s'en
~eaflem .
Voici q1lelques dlfpofi tinns qui les regardenl daos la
direéHon
&
la dlfcipline d'un hÓpítal militaire .
lis
y
¡¡lI1t aDI ordr. s du commilfaíre des guerrcs ehar–
gt de
la
poliee de I'hópital, !ux gages de l'entrepre–
lIeur, & nourrís aUl:
tl-ai¡
<lu Roi ,
a
la
m!me portion
que res foldats malade, .
Le
nombre
~n
.n 6 xé
A
un pour vingt malades, ou
dou~e bl~lfts,
Oll dix vénérlens, ou delllt officiers : en
cas de maladíe ils font rraités dans l'hópÍlal fur le mé–
me pié que les foldats malades, mais aux frais de l'ell–
trepreneur, qui ne peOl les renvoyer qu',pres
I.urgu~rífon
&
du conrentemem du eommilfaire des guerres:
le dircaeur n. doit dans aueun cos
le
fervir de foldal!
f'our
i11firmier.
T ol1t
i_jir",i"
qui for\ de l'hÓpital Cans permiffion
I
ou qui y reotle ivro, qui
di
convaineu d'avoir vendu
des alimells aUI malades, ou retranché quel')ue chofe
de leur portion pour en
au~menter
la (ienne, el! puni
d'am~nde
pour l. premiere tois,
&
chalfé de l'hÓpital
en eas de récidive .
Celuí qui en eonvaineu de vol, fripolJnerie ou mal–
verfation, en chhié fé vérement pour
I'excm~le,
&
ql!–
me livré
a
la jullicQ ,
fi
le eas le requicrt.
Les
il1jirn¡i.n
fom refponfables des effets gardts par
les défunts, qui fe Irouveroicnr avoir élt délournés.
Gelui 'luí étant de garde pendam la nul"
en
fu rpris
~t1dorll1i,
doit étre puni
d'~meDde,
&.
ehalfé s'H a aban–
donnt la falle.
Celui qui en
eonv~incu
d'avoir traité les malades avee
ntgligence, t\ureté ou mépris, d'avoir négligé de les
¡:hauger de
lio~e
apres des fueurs, ou de leur avoir re–
fufé d'lutres fceours néeelfaire" doi! ene chalfé
lo¡
pu–
lIi (uivanl
l'el¡genc~
du cas.
-Ces difpofitions font lirées pour
II
phlpart des réz le–
mens eODeeroam
I~s
hÓpitaux miliraires, du premier J.n–
"i~r
1747,
épqquc dll rélablilfem,nt de l. r<¡¡le & du
bon
ord.redans I'admininralion
d~
celle plnle difficile
& intérelfante du fervioe .
D.añs
les hO?ÍtalU \>ourgeois & maifons de eharité,
te fon! des
femme~
ou des freur< hofpitalieres qui
y
funt
ehlr~t~s
des fonélions de.
i."firmürJ,
&
I'on
~n g~n6-
..Iernelll contcm
<!~
la maOlere dom elles s'en aequit–
tcm. Qn ne peur nier que les
f~mmes
ne foiem plus
propres
a
ces fon&ions que les homme.; en effet, par
la
fentjbtlitt
&
1"
donceur nOlurelle
2
leur
fe~?,
elles
(ont plus capabies qu'euI de ces Coins louchans, de ces
allenllons délkares,
fI
eonfolames poor les malades, &
Ci
propres " h11er leur líuérifol1 .
11
en peu de DOS le–
éleur< qui D'ait éprouvé par
lui-m~tne
ce que nous avan–
s:ons,
&
qui n'oit préfél-t , & qni qe prUere
~ocore
daos
INF
l'élll de mllladie, les fervices d'une remme
¡
eeUI q'UD
homme, IOU'es eh ftl égales.
i le femimem iméricor d. l. nature
&
I'exptrieoce
fe rtonilfent pour oous démonrrer ceue vérilé, pour–
qu.,i n'en profilon,-n u pas pour
l'ioltr~'
du fe"tec
&
de I'human:té?
Qui em
~ehe
qu'on ne fubnitue aUI
i_jirmj" ,
dans
tous les h picaux milllJir.. dn royaume des
i"jir"';""
.01
m~mes
gages & fonai ns, tirées non de l'ordr.
des fa:urs hofpil3lieres, rnai; <lu fein do
pe~ple indi~eOl
on devroíl s'eo promettre le
m~me
fervice que de ce
fa:ors, & un mdlleur que celui des
¡"jir",i, ,,,
premier
avamage. Ces hommes feroieot reodos aUI ouna!:cs de
la ,erre,
00
des arts méchaniques , lurre aVUltsge: msis
nous en lppercevons un plus
pr~cieul
eneOre dans ce
ehangemem, ce foO! les nouvelles oeedion d'emploi
&
de rra·,.i\ qu'iI procureroil
1
un nombre de femmes
00
fi lies, don'- I'tnorme quaotité de défreuvrées involon–
taires qui rourmillent daos nos villes) qui defirem
&
chercheO! de< oecuparíons, & qui faute d'en Irouver, re–
nmt eo prnie
3;X
d~nger<
&
'UI malheurs d'une oili ve–
té forcée. Cel anicle eer.miel & IrOp ntglil(t pArmi
DOU',
Ci
imporl.m pour la populatiQn, pour les mtrur
&
l'hontl~leté
publique, mériteroit les plus ftrieufes at–
tenrioos de l. P¡j" du gouveroement.
Au Curplus nous De répondrons 'UI objeaioDS qu'on
pourroit 1I00S f.ire fur le chaogement propofé pour les
hÓpitauI militaires,
qll'~n
préCentant l'tIemple de ce qui
fe pralique avee
fuec~s
dans les hópil9lU bour¡¡cois
&.
les maieon, de charilé du royaume, ou les foldan ma–
lades des troupes du roi rom
re~us
&
trairts, eomme
dans les hÓpitauI
m~me
de fa majené .
VO>,t~
GAR DE–
MALADE .
Arlicl. d,
M.
D 1J R
IV.Al.
l. J",,,t.
INF IRMITE·,
r.
f.
(í1¡I.Juin• . )
ou plutót
(Gram . )
par la force du mOl figni fie
foibltfT"
&
par I'ufage
ál–
rangtm."t habillJtI
d' lIne fonaion p.rticuliere, & qui
n'importe p's elfemiellemenr " I'¿eonomie géntrale de
la vie & de la fanté.
La
privation ab!clue
l~
dinliou–
tion eoulidérab1e, DU
I~
déprnGtion do !'aaion des or–
ganes des Cens, de la gtnérotion, du Inouvement volon–
laire, lor(<jue ces vices font eonnalls, eom des
i"jir",i.
tls;
foi, qu'elks dépendent de quelque lélion parliculie–
re daos des rUJe" , rres-bien eonlli,ués d',illeurs. Telle
pc:ur t!crc la
[lIrJill,
fa
cl"itl,
1:1
claMdi,,,tio,, ,
ItimPNif–
[ante,
&e. dan
s
un fujet jeune
&
yigoureux
I
foil qu'el–
les dépendem d'utl eaufe plus générale, telles fom les
injirmills
de la vieillelfe. I\u rene e'en un vice eeoli–
ble
d.nsla fonélion immédla,e
&
proch:tine des
Or~a
nes, qui s'appelle
i"jirmitl;
ear on ne donoe pas ce
nom aUl vices feeondair.s ou cachés. Par exemple la
difficulré de m1cher f.ute de denrs en ulle
¡"jirm,,1
en
roi, & indépendamment de la digenioll pénible, qui peul
~tre
un. fuile de la m.nication imparfaite . L a nérilité
che1. une femme bien cootlitoée fenr.blemenl, ne s'ap–
pelle
pas
i"jirmlll;
&
on donne
ce
nom
i
I'imperfo–
rltion
1
ou • la chille de marrice qui eaufe la ntrililé,
mais
13m
t gard
ii
cel e¡fet
~Ioigné.
(b)
INFLAMMABILITE'] f. f.
(Ohi",it.)
dans le fens
le plus précis, o'.Cl la
p.oprt~té
d'ulI corps "apllble
d'~lre
enflammé, ou de brlller avee Samme .
M.isl'ufa~e
o
érendu CClte ddnomination
a
la
propri~té
génér.lcde
-I>rOlor, foit
avec
Ramme, foit (1¡ns tlamme ,
D~ns
ce
d~rnier
fens qui en le plus ordinaire,
i"jla'",,,,./¡ilitl
en
fyllollyme de
comb"flibilit/ .
Voyt~
PHLOGISTlQVE .
INFLAMMABLE, adj.
(Gra",", , )
qul peul
s'eo–
Ilammer.
IMPLAMMABU,
(Ch/mi•. )
eorps dout de l'inBam-–
mabilité .
IMFLAMMABLE,
prin,ipt, (Chi",i• . )
e' en un des
nomo les plus ulilés <lu f\:u oombiné, ou phlogi Clique_.
Voy.~
I"II LOGISTlQVE.
IH¡;LAMMABLES,
fubjlaH(tJ , (Hifl.
flato
Mi,,/ral.–
gi•. )
Les NaturaliO.. nommeot ainr. les f\lMances da
regne minéral, qui ont la propriélé de s'eoBammer, &
de brdler. Elles fe trOovent daos l'intérieur de la terre
& quelquefois ;\
h
lurface;
011
les déligoe quolquefoi;
fous le nom de
f""fra,
mais cette dénomillallon en· im–
propr., attendu que le foafre en lui-méme one des
(,.6-
jlu,u ¡"jlammaJ,lu,
que
1'00
rencontre dans le Ceio de
la t<fre. On compte aa!ls ce nombre les bltumes, le
naphte, le
p6tr~ole,
la poiI mioérale, l'afphahe, le ehar–
b!,n fomle, le j"is , le Cuecio, I'ambre, le fourte.
V'y_
."
¿ilflr."J artielu
. (-)
INrLAMMATION,f.f.{ Chimi, .) en l'état
d'un eorps qui brille aveo 8amme.
Voy.
FLAM'IE .
(6)
I NFL AMMATlo M, MALA DIES IMPAMMA–
T
o~
R
E
S.
(M.J" i"• . )
Quoique
ce.
deUI noms
~_
roiífem 3U premier coup d'a:il fynooyrnes,
(j
l'on vetl(
les