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r

,

1

F

:l'llu,,·:¡is

car:u9:r:rc ,

Oll un flUI

gouorrho'lqu~

,-irJ.

cnt,

~OUt

I'iatérieor dl1 v1gin el1

<" jlgn",.,:.

L'éréfi¡¡ele [cor–

butiqoe dép!nJ 3U!lí de

b

m~me

c.ufe : toote< ces ;,.–

jla"""a:io,,¡

p>roiffent p>rliciper dav

nt1l~e d~

I'éré livele

que du phle'mon . Je erolS que dans I'éré"?ole le

C.II,

cn le plus

C~u vent

melé " 'e=

lo

m..iere de l. trloCpi–

ildon, on avcc que1qu'3Utre humeur ténue, acre,

&

rur–

tout bilieu

Ce

Les éré fi pdcs qui Carvieonent

i

de> c

Ie–

res effrénées d¿pendroieot-c1les d' un dér.lOgement excité

dans le foie ? Ce qu'il ya de bien certain, c'cll que bien

des écé"peles,

&

Cur· tout ceux qui Com périodiques,

méritent fouveor

d'~lre

:lurib lés

a

quelquc chan,g:emc:nr

opéré daos ce viCccre ; c'en la prltique

&

l'obCervu'on

qui am donné

n3iff2nce

i

cette idée. Les

infl'1mmatiolH

qui Curviennem aUl bleHur.s, 111atioos , dinorfio""

&

en un mot aUI affeaions doloritiqu<S, do:,'ent erre auSi

' renfermées dans ceue

cI~(f

•.

La Ceeonde

e1.lf.

établie des cauCes qui excitent

I'i,,–

jlammatio",

comprend celles qui produiCem d'aboral'hé–

renee du Caog ou l'obnruébon de ,'ai(feauI,

&

qui y

diCporenr. Pour que le Cang s'arréte ou couJe plus diffi –

cilemem dJOS les vaiLfeaoI de qllelque partie, il

f.ut

que

Ca malfe augmente p3r-de(fQs la c.paeité des vailfe.1ux; ce

qui peur arriver. ou

pu

I'augmemation abfo lue du

rao~ ,

ou par la di",inutioo de la capacité des vailfeallr, ou

~nfiu

pu

le concours de ces deu!

c1ufes,

J'inflamma–

tio1l

n'ayant

li~u

que

dlU1S

les pctits v:aifleluI, ou

a

peine

les globu les Canlluios peuvent p.(fer • la íi.lite !'un de

l'au!re ; il en éVldent que fi les globules Com trOP for–

temellt

Ii~s

les uos ' nI autres pnur pouvoir Ce· deCunir

par I'aa ioo trés-foiblc de ces petit.. vai(feaux, I'obn rn–

a ion Ce fOrmera: or ce vice pourra

~rrc

prod¡}ir par le

froid, les venios coagulalls , les Cpiritueux,

abCorb.ns

,

acide" auOeres, ioviCqnans

&

agilTaos topiquement . Cet–

te d,fpc,{jtion Ceca engendrée

&

entretenue d. os le corps

p3r

l'UtJ~~

im '1lodér¿ des liqueurs fpiritueufes , arom

lti–

ques

l

vincufcs, p1r les

~xercices

violens-, la pléthore, lo.

fu ppreffi on des cxcrc:tiolls

f.1nguines,

l'augmentadon de,

fé reure ;

la

ma(fe du Cang au&mentera cncore, eu égard

.. la e. pa ité de ces petits varOcallx, fi plufieurs globu–

les poulrés avce trop de rapidité Ce I'réCentent en m¿me

tems

ii

I'emboucnure d'uo vai(feau qui o'eo peur admet–

rr. qu'un; c'en le CaS de la tievre .

Par,n i les cauCes qui peuvem dlmiouer la

e2?cit~

des

vai,feaux.,

Ce

prélcm d'ab0,d

11

compre!líoo, qui pCUl

érre e¡cltée par des corps

étr2n~ers,

des tentes , des tam–

pons , par exemple, plaeés mal-o-propos dans les plai.s

por des ch:rurgiens inhabiles , par des ligaturcs tr0ll

(<<–

r¿es , par les parties duces de norre corps déplaeécs ou

rompues , COl1\tne

iI

arrive

dans les

fraaures,

IUl ation

par le poids du corps Cur une partie; ainfi il rurvien;

des

inflamm:ztionJ

311 coxis, 3U1

lrochanters. aux épaules

des pere'lOne, qu' rellem long-tems cl>uehées rur le dos.

La CI'mprellioo peur an

(Ji

etre praduite par un (ang trop

1bondam

&

rarérié , dillelldant cenaills vai{ft!3ux;

ceux

qui rOIlt voiíins fouffrent de cene diOen"on ; leur eapaciu!

en

dI

par la diminuéc : c'dl ce qui a lieu dans leS tievres

ardentes

infl.l'QfmatoirtJ.

L'.lIongen)cnr des

vai(fe~ux. ,

leur

di~orfioo

peur, en

chaDgclt1t Icur figu re, en d1tnlOuer le

dlamctrc;

on f:lie

que de tomes les

Ii ~ures

ilopérimetres, le cylindre eO

apres " Cphere, celle qui c" miellt le plus de marre'

r.

celte figu re

ehan~e

de capacité, elle diminue oéce(fafre–

ment : eetre eaure peut avo;r lieu dans 1<s luxations di–

nodions de membre,; c'el1 elle qui, de concert avee

Jg

douleur vi" lenre, prodllÍr les

injlamm4ti.,,¡

qu'oo ob–

(erve ch: . les criminels qui 001 Couffen la tOrture .

E n6 n la capacité peut ctre retrécie par

la

propre Con–

traélilité des vailfeaul; leurs paro,s

001

une force <jui

les fait relldre

a

Ce rapprocher de I'axe : cette force el!

toujours combauue

&

empeehée d'avoir Con effet par le

mouv.mem

&

la préCellce du (ang ; (i certe force aug–

meme , ou que l. force qui la contrebalance dirninue

alors les parois approchées mutuellemem accourcirom

I~

diametre,

&

rendcont le pa(fage plus érroir. T {'utes les

cauros qui reodent I'irritabililé plus fone, l ugmemen! cet–

te ten?'0ce : ces caufes om été déraillées plus haut ; e'en

ce qu, prouve enGore que la !lagnation du Caog Cuit de

pres I'augrnentatiou de l'irritabilité; le mouvemem

&

la

quantité de

r.ng

qui retienoenr en équilibre celte tendan–

ce venant • diminuer, d Ie aura au!lítÓt (on effet · c'en

c< qui a"ive dans les hémorrhagies,

&

c'en la' c.u(e

la plus fréquente des

"'jI.mmationJ

qui Curviennent au.x

ble/[ures

&

aux opérations; les v, ilTeauI coupes obé,lfam

i c,eue force , Ce retireOl, Ce cacheot dans les ehairs,

&

a~rc~

que le mouvemem

&

la qu;mité du Cang 001 été

dlmlOués par I'hémorrhagie , leurs parois s'appliquent

mutuellemcnt, le palfage etl pre[qu'enrieremeOl bouché;

INF

c'eO ce qui fait que ces

;.jI"m",~;

••

¡

Ce "rmioem tou–

JOurS par la fUppUHtion .

E nño , faos que le "'nI¡ mugmente en malfe, ou le

\'Jiffeau dimioue en

Cl

cité, 1 proportioo peut

~trc

dé–

r.¡ngée

&

y avOlr obtlrudion ; c'etl 10rCque le limg s'/–

g t:T<

dans le vsllfesux lympblliqucs;

iI

faut

m~m~

pour

cela que I'embouchure de ces vuilr.

Ul

Coit dllatée; la

trop grande quamilé de

f.ng

, fon mouvement trop ,,–

pide, Ca roréfuél;on produiCent CouVeOl cet etic!. 1I erl

a(fe7. ordinai" de voir le> vailfeauI de la cornée eo–

gorgés de Cang daos les perfonoCi

pl~thoriques;

la cha–

reur,

&

Cur-tom uoe eh.leur humide en etl l. cauCe la

plus rn!queote; rien o'eO li propre

i

rolicher, affoiblir

le

v.itlcau~

'i '

lni«r le lilng; c'en ce qui lia;t qu.:

les ophralmies Com íi communes,

&

comme épidémi–

que< daos les eonfiitutioos chaodes

&

humides

C.ns

vem

( Hippoer.

<p'iJ<m.

lib. Ill.);

mais ces cauCes produittnt

encore plus ((trement eet effot fi elles Com Cuivies des

eJuCe eootraires; e'eO-i-dice li

i

la ehalenr fl1ccode lo!

froid;

:i

l'a)litation des humeurs leur repos; • l.

rar~f.élion du C.ng Ca eoodenCation, p3rc,: qu'tlors le rang

rd le dans

les

vailfeaux ou

iI

étoit eotré; c'el! l. raHa n

pOllrquoi il rurvicnr des

i"jlamrnati01l¡

.UI perCoDoes qui

.

y.nt

eurcmemem ehaud, s'expoCem au froid, ou boi–

"eO! de l'eau eltrement fcdehe.

Teltes Coo< les cauCe qui peuvent produire la n.goa–

tion

;"jI,mmAIOtU

do t3nt!; ; telle en leur clitférente

f~<;:on d'a¡¡ir : j'cn pa(fe beaueuup d'autres Cous fileocc: qui

peu veut d" nuer n..i{Canee o I'obnrua ion; Je ne p.rle ici

que de colles ui peuveot I'.

,ee.fi

" nner ¡>rotnptemem,

&

qui pcuvem feules produire

l'i"jl"m»Jfrt;ol1:

Cl1.r

une ob·

tlruélion qui fC 'íarmeroi! peu-a-peu oe féroit aucuoe vio–

lence aUI arteres, qni

pr~teroicm

inCeofiblemem Cans Couf–

frir aucune irritation ,

&

(ans eoruincr cooCéquernmeut

les Cympromes

injlam",atoiru .

M 3is de quelque fa<;:un que

Coit

amen~e

I'obtlruélio!l

quclque caure 'lue ce loit (pourvu qu'elle .it agi prom–

ptemem) qui al( gené retardé empt!ché le mouvement

du Cang dans des vai(fcaul Coumis aUX lois de

lo

circl!–

lation, ce fang, toujours pou(fé par I'abord cominuel de

eelui qui Cuit, agira contre les parois des vai(fcaux .vec

d'auraot plus de force, que

Con

aélion, Celon l'ue , (e–

r' plus empeché, Con mouvement intenin, qni en coo–

!inuellemem

brid~

&

retenu par le mouvemeOt progre(–

tif, augmemero : doublc caure de l'irmation qu'i1 exci–

tera dans (es vailfeaux; I'irrilabilité animée par-l. ou par

toute lutre cauCe, irritante étrangere, deviendra plus aai–

ve; le< phénomeoes qui en dépendent Ceront plus Cenli–

bies; ainfi les contraélions des arteres étaot plus fortes

&

plus réitérées , le Cang aborde,"

a

la partie plus abon–

dammeDl : effer nécerraire de I'aaion auglOentée des vaiC–

Ce.nr:

Cuite m.nile Oe

el<

conClante de toure irdlation.

M .is

1°.

le Caog ne s'eo allam pas eo meme proportion

de la partie en/lammée qu'il

y

aborde,

iI

s'aceumuler.,

diOendra les vailfeaux, augmenrera le voluroe de la pat–

rie, l'o!levera aú-delfus du niveau des autres,

&

produira

la tumem .

~o_

La diOraaioo des 6bres nerveuCes

~ui

forment le ti(fu des vailfeaul, Cuivant lenr difienfion

trop forte, cauCera la douleur.

3°.

L a ehaleur augmen–

tera dans la méme proportion que l'a ion réciproque

des vai(feaux Cur le Cang ,

&

du fang Cur les vaiCCeauI;

elle Cera d'aotant plus forte, que le mouvement pro–

gce!líf Cera plus

~"né;

elle Cera boallcoup aiMe par le

mouvemem imeO in, pour locs plus déveioppé,

&

par

un

caraélece partic"li« du Cang .

Voy<<-

C

HA

r.

E

u

R .

4°.

L. rougeur Ceca proportionnée • la quantité du Cang

ar–

r~té,

au nombre de vai(feaux Iymphatiques engorgés ,

&c.

Si on Cang épais, abondanr forme la maliere de

I'obnruélion, la tumeor Cera dure, la mugeur plus vi–

ve, la ehalem

&

la douleur moiodres;

l'injla",matiOll

Cera

phlegmoneuCe; fi c'ell un (ang all contraire Ruxile, acre.

Mtrempé de hile ou de matiere perCpicatoire qui Coit 'r–

rcté dan' les vai(feaux entamés, un ique fié 6 e de

l'~ré­

lipele , la tumeur Cera tres-ruper6cielle, mone, l. rou–

geur tre -douce,

&<-

l'injl.",matiOll

(era un

~r~r.pelc.

S, l'irrimion eCl peu coníidtcable, que l. douleur

"c

Coit yas

trOP forte, ces fymptÓmes .ccompagneroO! (ellls

p¡"jlammat;ON;

&

le mouvement de 2rtcrCS indt'pend:lnt

de celui du (ang , ne Cera augmenté que daos la panie :

eeue irritalÍon détermine-t-elle une plus

~rande

quantité

de flu ide oerveUI • la partie, ou ne fait-elle qu'augmen–

ter les vibratiollS des nerfs?

11

o' y

a

que de l.

prob.bi

lité de

eÓt~

&

d'autre: un peu plus de conQoilfance du

eorps humain pounoit

~c1aircir

la quenion; mai. c'en

lIne queClioo qui n'ell pas de OOtre Cujet , qui Ceroit inu–

tile

&

vrairremblablement infcuélueure; ne

m~lons

point

d'ailleurs

¡¡

oo. faits rien d·hyporhélique . P., la meme

raiCon qu'uoe légere irritation n'. ugmeme l'.élion qlle

des