•
INF
¡'obilruaion fanguine de
r~r()lue,
&
que l. IYOlphe re–
Ile aeeumulée dans fes va¡(feau" elle
y
formera une
lumeur dure, indolente, skirrheuíe .
fU.
11
peul arriver Cur-IOUI dans les éréfipeles qui COnt
formées pat
I'arr~t
du Cang,
&
de beaucoup de (erolÍ<6
dans les vai([eaux cutanés,
C~nguin,
&
Iymphaliquos ,
que le fang Coit
diflip~
Ceul; la IlImeur CereuCe perfine–
ra,
elle Cera molle, lIl(enfible,
&c.
e'eflle Gas des
ér~{¡peles qui Ce lerminent en <l!ldeme .
6°.
L'exuleóration aUra lieu priodpalemeol dalls tes
;_jla",matioIfJ
qui
001
leur
fit~e
dans des vai([eaux ten–
dres
&
Mlie.ls,expoCés au froltement,
¡¡
t'imprem Jn
du fmid; la moindre cauCe déchire ces petits vai([eaux,
le froid tes fait gercer
av.ntque te pus foit formé.
00
peut en
~voir
des oxemples aah fréquens dans ect–
le eCpeee
d' i"jla>,tn,4tion
értfipéla¡eure, conoue COlIS le
110 m
de
mu/n, (ngelurtl.
Pdrti. tblraptutiifUt. Lt diaF."o(lic.
I1
ne Ctiffit pos
de connote,.
l'i"jlm'11mation,
iI
faut en
dinin~uer
les dif–
ftrentes eCpeees,
&
¡¡ ell aufli treS-importanl d'étre in–
Ilruit des
caures
qui I'ont produie
~
c'cfl fur ct!s (rl");-;
points priocipalemem que doit muler te dilgoo nic. L'h,–
lloirc de
l'inflam~at;o"
expof"ée
3U cornmencemell[
de
cel anicle, répaod un grand jour Cur cette partie; nons
favons en effee que la dOllleu r
&
ta chaleur ti xées
a
une
partie , Coar des lillnos qu'il fuffit dlappercevoir pour
Gtr~
aífuré que la partie
ii
laquelle
00
les rapporte en
enjlam–
-m/~.
t?i
CCHe
p~rtic
ell
intérieure,
la
fievre
plus
Ol1 moins
aigne Curviont,
&
I'on obCorve un
déran~ement
dons
10,
fonél iolls propresj catre parrie;
fi
l'inflam'1latíon
efl ex ·
lerne
1 :\
la dOl1teur
&.
a
la chateur, on volt fe joindr.
ponr con6rmer l. diagnoflic,
la
rougeur
&.
la turnen '
de la partie
enjla",,,!le .
lO .
II n'y
a
pos plus de diffi –
culté pour dillinllu.r une
i"jla.",,,,a,i.,,
phlegmoneuru
d'avec eelle qui ell tréfipélateure; qu'on
Ce
rappelle le,
fignes que nous avons détaillés pll1s haul, proprcs
a
l'une ou
a
I'auree de ces
¡"jlammlltio11J,
&
qui les dif–
Uremiene .ufli de eelles qui ne paniclpent ni de I'une
ni de I'autre .
3".
Le
dia~n()llie
des QauCes exige plas
de reeherehes
&.
un eX1men plus ¡¡rand,
&.
¡¡
011
plus
nécelraire qu'on ne penCe pour la euration.
11
faut dan<
ce" e partie qne le malade
&
les a [fiUans aident
k
me–
de<in;
c'dl:
le
C3S
de dice
avec
H ippocrate:
1., l.
If
~o·
,.~
."u'!"'"
(11(-r,0') 1rd."X.'''TIZ l 'O''TfL
""''''''1'"....
1&/.,."
u"'t"""~.
••''r'W(
""d.,"'r<TGI.(.
M.C.ITfL
'fc&u. "
11
ne fuffit pas que le me–
" decin fane exaétcmem ce qui eonvient,
iI
fout que
" le malade, les a[fill,us
&
les ehoCes extériel1res y con.
.. QOUreilt .
A pb.r.
r.
/lb.
r.
Le poinl principal eonfille
a
Mterminer fi les eatlil-s
(ont internes ou extérieures locales;
00
peur,
&
par le
t<
!moign.ge&
en
interro~cant
te malade, favoir fi
l'il1-
ftammati,"
en dae
a
I'aaion du feu, du froid, d'un eatl–
fiiqne,
a
uoe luxation , fraaure, eompreflion,
&c.
S i
lIucune de ces cauCes ou antre extérieure qlle1conque nla
pr<!c~dé
, il
V
3
tour Iieu d'alfurer que c'en une eallCe in–
terne , un vice du fang qui
3
détermin~ l'infiammati~n;
I'on peut etl outre s'iunruire quel efl le vice du Cang,
des hutneur. , qlli mérite d'étre aecuCé; fi e'ell la ra–
rtfaéti'ln, l'épaifliflemenl, ou
l~
trop
~rande
quaotilé de
fan\¡ par. les fignes propres
a
ces différens éeals.
Vo y,,;.
R
ARÉ F!Io
e
T I
o ", E.!\
I S S I S S E M E N T , P'LÉTHO–
RE.
Si
I' i"fiamma,;on
Curvienl
a
la fin d'une tievre pu–
tride , maligne, peflilemielle,
&c.
&
Cur-IOUt fi elle efl
aecompa~née
d'
une diminution dan, tes fympt6mes,
elle en eenCte critique . Ces
injlammatio,,,
ordinairement
phlegmoneuCes, Ont lem litge dans les
gl.od~s
paroti–
des ou inguinales, d'ou leur en venu le oom de
p.cro–
tid"
ou
bubom;
ce n'el1 pas qu'il n'en furvienne dans
d'al1treS parlleS, j'en ii va plufieurs foi,. Q uant anx
~réfipe1es,
00
jugo qu'ils doiv6m !tre otlribués
a
un Cang
bilieux, ou
a
quelque dérangement daos le foie, lor('–
'lu'ils viennent filr-Iout au viCage COIIS cauCe tvidente,
'lu'ils lom périodiqn.s
&
tres-opiniatres .
L.
prox"o(lic.
Les jugcmens qu'ntl peul pon..
Cur
les
rUiIeS
de
l'ill/i"mrnaeion
COllt
("xtremement différens; le
fiége , la
~randeur,
tes cauCes , l'elpece
d'i"jlalnmati."
la
vivaeitt des Cympt6mes, de, .ccidens, les terminai–
fnns!
&
mille circonllances , eo font varier le progno–
fiic a l'in6ni; c.'eil ce qt>i fait que les générltités dans
ces eas-ci ront fonvenl
ti
fautives ,
&
pceCque louiours
inmiles ; ce qui - me donne occafion de faire obCerver
1° .
q~te
ceux qui Ont voulll do nner un prognollic gé–
nérique pour fome
injlammat;ulI,
&
qui ont
dit
que
c'éto;t une matadie ai¡¡,ue, par conléquent loujours dan–
gereuCe,
&
qui ont f.,t Conner bíen haul
qu'tll. dtta–
'1uoi,
,.
principe vital, &c.
n'ont dooné que des mOls
vuidcs de feos
&
pleins de faulfeeés; car
il
efl tres-cer–
pir¡ <¡u'il
y
a
des-
¡"jlam"Mt;o",
C'OI¡
dan¡¡er tout com-
INF
m e
iI
v en a avcc danzor;
&
biell plus
il
y en a 'lni
toin d'ápporler aucuoe itlcommodité, COOl Couvem tres–
lalu[3ires.
• o.
Q lland je dital qoe telle ou lelle
i"f/"",mati.>r
ell plus ou moios daogereuCe que lelle o u lelle au–
tre , je prie qu'9 n oc prenne pas eela
it
la letere, de fa –
~on
qu'on regarde ta proponlion eomme rigou reuCement
\"taie,
&
a
l'abri de tO'lIe exception;
&
Je ne porle que
de ce qtli arrive ordinairernent,
&
je regarderOlS me me
comme un grand poine de reneOlllrer julle le plus
Cou–
vem.
11
raUt pour réatiCer une pareille a([en ion, un eon–
cours de circonflanees . qu'¡¡ efl bien rare, pour ne pas
dire impoflibte, de ra([embter: il faut placer deu.
i,,–
jlamnldtio1lJ,
dom on compare te prognoflic dans des
c"' abColument remblables; fi
1'0 0
veu[ par elemple ,
décider fur deux
;l1jiamlrlflt;OI1J,
done I"une
en
a
la réte
&
t'autre aux extrémitt!s , ¡¡Ippoler te meme degré d'
i,,–
jI.•
mmatio,.,
la meme cauCe, la meme conflitU[ioo de
Cang , le m eme tempérament , te meme CuJet, le
m~me
lié~O ,
le m eme
eogorgement ,
&~.
&
quand
0 0
:lura
ré'uni comes
ces circonllances, 1I
faudr:t, pour ne pas
conrir le rifq\le de
re
trOlnper ,
dire
qq'ordill:'¡irement
l';n–
j lammatio"
a
la tele efl plus dangereu C. que celle qui
ell aux extrémités;
&
cela arrivera cltea ivemenr
te
plus
COllvent.
11
ell a([ez
re~a
qu'une
inflam,"" ,i."
intérieu–
re
d i
plcine de danger , randis qua celle qu. e.l externe,
n'a pour
I'ordinair~
3ucune fuite
facheare:;
cependanr
lHl
p:lIlari5, un charban, Ceronr Cuivis d'nne mOft prompte,
t.lldis qu'une pleurélie le [orminera hellreuCemetlt . Au–
tre exemple, la réColmion en eommunément regardée
comme la terminaiCon la plus favorao le ; cepeodam elle
Ccroit nuilible
dans
toU(es les
inftammatiol1J
critiques, daos
eelles qui dépendem d'un virus;
&.
eofio, le erois que
dans toutes celles 'lui om quelqne cau re intérieure , la
Cuppuration ell préférable . On voit par 'la que
c<s
fignes
généraux qui regardcnt le prognoll ic ,
&
Cur-tout le pro–
gooflie comparé, doO[ tous les traités
d~
M edecine re–
~.orgent,
&
moyennane leCquels on prétend s'afficher pra–
tlClen conCommé, ne Cont Convem que des cornll.ires
théoriques, qui ne meoem pas
3
grand'eh" Ce . Le véri–
table pmgnollic lIe peut bien Ce f.,ifir qu'au lit du mala–
de; les circonllances
&
I<s accidens '1u'on oblerve,
&
c_
le décident. Je vai, néan 'noins , pour me eonformer
. ux
uCa~es
res;lls,
&
fuiv te I'odre proporé, donner
10-
delfus quelques
~élléralité,
peu rigoureuCes,
&
dunt je
ne g-aranlis pas I'ntilité dans la pratique.
1".
Les
il1f1ammatiol1J
qui
alt.qu~nt
qnelque partie eon–
liderable imerne, quelqu. viCctre, Com plu dangereu–
Ce< <Jue celles qui ont leur fiégc extéricur; parmi celles–
d ,
eelles qui oceupenr to téte 'ou le col, comm e les éré–
fipeles qni I'earourem en forme de collier , que les Grecs
~ppellellt (~
••" fom pt..s a craindre que éolle, qul font
"ux piés , aux mains,
&c.
Leur
fié~e
dans le< parlies
tendineurcs . aponévroliqnes, glanduleuCes, nervenCes ,
dlns le. membranes tendues, eXlremoment Cenfibles, les
rend plus fí\cheuCes que eetlCl qUt COnt daos les eas op–
polés.
lO.
L es
injlamm"tio1lJ
Cormée,
&.
enlroleoues par quel–
que viQe géné..l dn Cang, Com plus diffi ciles
a
guérir ,
&
plus
dan~ereuCes
que eetJe, qui ne CuppoCent qU'Utl
déran~ement
loaal dans la partie affedée;
&
parmi les
cau Ce, enérieures ,
iI
Y
eo
a
qui agtlTcnt plus violem–
mene, comme Jo feu, les cauniques aaifs, fraanres ,
&c.
&
q ll! augmemelll par-la le péril de
I'injlammation.
3(). La grandeur de
I'inftammation
concribue rarement
a
1.
rendre plus fache·,Ce; e'efl lur-toue ta vivaeité de
la doule",
&
la violenee des aecidens qui la Cuivent,
qui peuvem rendre le danger plus ou moios prelfanr,
commo ta tievre , les veillcs, c'lllvl1l(ions, délire,
& c.
4
0 .
On croit communément que
l'infiammatiol1
éré.
lipélateuCe ell plus dangereuCe que te phlegmon , paree ,
dit-on, que le Cang ell plus acre, la douleur
pi
u, vi–
ve, la gongreoe ptus prochaine ,
& c.
rO.
L a conl iturinn du fuje{,
h!
tempéramcnr, J'5ge
1
&c.
peuI'ent aum faire varier le prosnonic; chez t. ,
pcrConnes cacochymes, les Ccorbut!ques, hydropiques ,
&c.
les
injlammati.,,,
Ce réCol vrm raremeot; clles
dé–
génerent en CUPPlltation de mauvais earaaere, ou en
gangrcne, de
m~me
que dans les lempéramens phleg ma:.
tiques
&
\es vieillards . Dalls les jeul1es gens d'uo tem–
pérameot vif
&
C.nguin, chez les perConnes extreme–
mem Confib\es, les aecidens Cont touJonrs plus g raves;
la ecrminailon el1 bien-tÓt décidée en bien ou en mal.
6°. De [outes les tcrminaifons, la
réfolmioll
ell or–
din.irement
I~
plus heureuCe, la Ccute q ui Coie vrat monl
&
emierement cllrative; les autres tc:rmiuaifons fo nt des
m.ladies ou la mort Ccccede
:l
I'i"jlammati." .
1I
elt
des eas particuliers ou Ja Cuppuration efl plus .vama.
gell-