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INF

fortes de m,ladies; l'art n'olfrc aucun Cecour v:raiment

curarif;

il

en fournit <"lui peuvem tnodérer, dinulIucr la

tie"re

&

la violence des Irmptómes, ou

m~me

l'aug–

menter s'il en nécelr.ira

&

ravorirer

<elle

ou

<elle

ex–

crétion eririque;

m~is

il 'n'y a

poin~

de remedes qui ré–

tabli{[ent

&

purifiene le

r.~A~,

&

qUI emponent les eR–

gorgemens

;njlamma'o;res

des virceres. Mais lelle en I'in–

cGllréquence

&

le danger de, (héories les plus

re~ues ,

'lu'elles conduir"!,, leurs adhéren,

a

des pratiques trj:s–

crrollées

&

tre'-pernicieuCes; les uns

pr~nant

un

Crm–

ptólne pour la cauCe, penCen! que dans ces maladie,

)'inflammarioQ des viCceres en le poine capital,

& )'

di–

J'igeot toutes lenrs indic:uions; ils meltent tout en reuvre

pour prdvenir, empécher, ou fair" ee{[er eelte infi.m–

rnation,

&

en conféqllcnce entatlcnt erren c fur errcur

~

il, ont recours

a

la Caignée qu'ils répellmt dOl1ze, quin–

'te, vingt

J

trente fois, jufqu'a ce que le

tnal:tde

efl ré–

duit :i la derniele

foible(f~.

D'autres croíent que ces in–

flammalÍOI)S [one toujours produires

&

entretenues par- la

falure, par un levain, par un foyer mué dans les pre–

mieres voies; .Hs menent rout leur Coin a détruire, épui–

fer ce foyer,

&

pour en venir platÓr

~

bollt, ils réite–

rene tous les deux jours au moins

l.es

purgarifs. Que de

funenes effees Cuivenr l'applicarion des renJedes aum peu

'!anvenables!

Qu~

de

malades j'ai vu Cll€rltiés

a

de fem–

blables pratiques!

J'co

rappolle le ffluvenir aveG douleur ,

Qu'on eoolidere les elfets de ces remedes pour fe con–

vaincre encare pi us de leur imponunilé,

&

en premiar

Jieu pou r ce qui

re~arde

la Caignée;

iI

en connant

lQ.

qu'elle o'a'taque pos

la

e.ufe de la maladie, qu'elle re–

liche

&

alfoiblit confidérablemenr les malades quand el–

le cn Couvem réitérée.

1.°.

Ou'elle trouble

&

dérange

les éV3cuatlons criliques.

.)'un autre cóté les avan–

ta~cs

qu'on prétend en retirer ne

fone

rien moíns que

folidcmeOl eonnalc!s. La Cal&née fréquenrc, publient hau:

remene [l!S amis, empeche, pré";em, diminue l'inflam–

J1l3tion. Quaod

le

fair Ceroir aulft vrai qu'il en fallx, el–

le

o'en

Ceroit pas plus a.amagellCe : elle empceheroir par–

ta

le Cang de Ce dégorger

&

de Ce puritier en partie. Que

penferoit-on d'uo homme qlli propoCeroit de prévenir la

formation des exanthemes

;"jlamma,o;reJ

dalls la petire

".érol., ou d.s bubolls dans la pene

P

on le traltero!r de

charlatan,

&

ceue propolilion Ceroit hau{[er les épaules,

&.

excireroir la riCée: la plüpan des rieurs Cero!enr

dans le meme cas. N ous devons raiConoer des

ma/ad;<J

inftammatoire.J

internes

t

comme de ecHes qui

one

leur

fiége

a

l'extérieur. e'en la

m~me

maladie

&

le

m~me

méchaniCme; mais heureuCemene il en rare que les fai–

gnées empéchem l'ioflamm3lion; elles

produiC.nt

pldlót

I'effer oppoCé, en reUchanl, affoibli{[anr les vaiffeatu;

elles allgmemem la diCpootíon de la panie affe&ée, qui

n'en

probablell~ent

qu'une foibleffe,

&

elles rendeor par–

la

l'engorgemcnr irréColuble.

Aune prérendu avamage de la Caignée, que Ces par–

tifans fonr Conoer bien hau., e'en de prévenir la Cup–

puration.

11

conrte, por un grand nombre d'obCervations,

'lue vingr

&

trenre

Cai~nées

n'one pu dans bien des eas

dérourner

la

Cuppuration, quand l'ioflammation

a

pris

une fois cetee !ournure. Je Cerois plus porté

a

eroire

que cene renninaiCon ell amenée

&

aeeelérée par les

fréquemes faignées, [m-toul Ii on les fail dans le tems

qu'une évaeuarion critique va rermlner la

>Ha/ad;, ;"flam–

mato;"

par l. réColutioo; j'en ai pour garaor plus de

cinql]ante obCervarions donr j'ai

éré

le rémoin oculairc:

je n'el1 rapporre qu'uoe. Un Jeune homme étoir au l1eu–

"icme Jour d'une fluxion de poitríne; il avoit été faigné

quatrc ou trinq fois; le pouls éloit Couple, mou, rebon–

di(f3m, critique, fans

caraaere

d'írritation;

l'expeaora–

tion étoit alrez faeíle, on C.igne le malade; les crachaes

fone :i I'innant beaneoup diminués ; la lie"re, les inquil–

rudes augmenteor; ou veur calmer ces Cympromes; Qn

reCaigne, le malade s'affoiblit, la fievre

perfill~,

le pouls

fe concentre, l'anere devient roide, les crachats Cont en–

lierement Cupprimés;

iI

Curviem des fri{[ons, crachemem

de pus, fneurs noaurnes; le malade meurr le viogr-n–

nieme jour. Mai. je vais plus loin; quand H Ceroir pof–

lible de prévenir la fuppuration, il Ceroir fouvent dan–

g~r<ux

de le renrer: S'enTOO jamais aviCé de vouloir em–

p~cher

la Cuppuration des pullulcs varioleures? A-r-on

y

réumr, ou Ii on l'a fair, la mon du malade n'a–

t-ello pas Cuivi de prcs une elltreprirl! Ii tém6raire? La

m~me

.chofe doir .rriver

i

I'ineérleur; il vaur mieux lalC–

f~r rl~blf

au malade l'évenement incertain d'une Cuppura–

troo ruterne, que de I'elpofer

a

une mort a{[urée la na–

ture a

mill~

re{[ources pou·r évacuer le pus, quahd

m~m!! (c:

qm en le cas le plus ffichcux) le viCeere o'au–

rOI~

pOlllt. de tuyau

~xcr¿loir".

S i la Cuppyration en ex–

térteme,

11

ne faut rteo oublier pour la

f~vorircr;

elle

on

INF

toujours fall1taire,

&

n'" aucun inconvénient

remsrqu'l"

bte; elle

ép:lr~n~

beflucoup 1(ie .remede"

&

pr,lCl1re

un

prompl

&

far rótablifTemcn! .

00

peut juger par-l. que

la Caignée (Je parle Cur-tonr

d~

cdle qui ell Couvenr réj–

térée) ea ouifible

&

daugercuCe, loin de produlf<l les

ef–

fers heureux qu'oo a Coutume d'en a"endre.

Al!

relle

quand je blame ces

Cai~nées,

le

o'en bllme que I'abas'

qui

a

fait plus de nlll qu'otl ne rirera }lInais· d'urHiré

d~

raiJ!inées modérée;.

Je

o' j¡¡nore pas qlj'ulle Ccc"nde- ou

trolfieme Caignée peuvenl tres-bien convenir dans le rems

de crudité ou

'd';rriuci .lll

des

malaJiu

i"fta",mato;"~J,

pour d:minuer, calmer la violence de ,errains Cympto–

mes, pour rallentir l'impéruofité [rO? grande des humenrs:

on peut la plgee,

~res-avanrageuCemellt

au eO!T)tnelle.,.

mene de e«s maladies, fur-lOUt daos des Cujets pléthorl–

'lues, 10rCque le pouls en oppre{[t!, ped!, .n(onté; niaiS

ayam du corps

&

une eerraine force,

l~

Caigllée .Iors

éleve, développe le pouls, augmente la tievre,

de

fair

manífencr l'iotlamll,atÍon dans quelques pardes ;

iI

Cem–

blo 'lu/olle favoriCe le dépÓt

;njlam"",,'o;r<;

ainli 10rCque

la quamité OU le mouvemenr

e~eemf

du Cang' ttrarde

I'éruptioll de quelque ñevte ex:mtbémarique, nons la fa–

cilirons par ra faignée,

&

ce

Cont les aas

011

'elle en le

plus favorable.

11

imporreroit fort peu qu'on tirh le rang

du pié ou du bras, li dan$ la Caigoée du pié on ne le

faiCoir tremper dans l'eau chaude;

&

c'en Couvent

a

cet–

te eCpeee" de bain que mériretÍt

d'~tre

rapponés bietl des

effers

'lu'on auribue Cans· fondement

a

l'évacu.tion dr.i

~ang

faite déterminémem par le pié.

Couc

fai~née,

pra–

tlquée de Cene fac;on, ell préférable dans les mal.<jies

de la t<!te: deux óu trois Caignées au plus plaeé"s :i-pro–

pos pcndant l'irritation, daos les

maladieJ

;nflammatoirfI

• filffi lcnr. J'ai

vd

beaucoup eje . malades anaqué· de ces

maladies, il m'en raremell! arrive! de preCcrire plus de

deu'. ou trois Caignées; je n'ai jamais eu Jieu de m'en

repell rir. Les Caignéos ainri modérées , COO[ roujours Cui–

vies d'un heureux Cucces; elles ne peuvcm

~rre

qu'io–

dllféremes, Ii elles oe Cone p", uriles; la qualité

dl)

Cang

coéne."x etl uoe foible raiCon pour engager

a

Inul¡iplicr

les Catguées

¡

lQut le Cang

ca

femblable; Ii

011

le riro!r

tour, il otfriroir jufqu'a la derniere goutte le

mem¿

ph¿nomone .

1.".

Nous pouvons appliquer aux purgatifs

ealhartique~

d<?nt il en ici quellion, ce que nous avons dit de la

falg n<fe. Quelques fignes de purridité alf"<-z. ordinairemeot

préCens dans ces maladles,

&

qui en Conr pla'Ór l'effet

q~<:

la caufe; la couleur blaoehátre de la laogue Ollt

ét~

CatllS aumlOr pour des Iignes indiquant Padniíniflration

des purgati!s. En C!onréquenC!e on a purgé; \es digenions

to~)ours

lé.Cées oot offen fes

m~me6

lignes

¡

011 a erú

qu

I1

y. avolt Utl

am~s

de mauva;s Cugs da!)s es premie–

re¡ vOles, on a

voulu l'évacuer,

oc) a

repl1r~é ;

le

In~"

me

fucc.es

accompagnanr l'opératiQn de ces remedes, Pu

les a réltérés ain!i ae Cuire, rous les deux jO\1rS

juCqu'~

ce <¡ue la (anté, ou pi ntÓr une eQnvaleCcenee 'Iongue

&

péll,ble, ou la morr termini< la maladie.

. 1°.

Le príncipe Cur leqtlel en fondé" cetle admininrs–

!too fréquente. des purgatifs, ,,(\

~u

mo!ns hyporhérique.

pOl~r

ne pas dlre démonrré. faux :

10.

l./aaíOfl des pur–

gatlfs affolbllt.

3°.

Elle attIre aux illtenins toutes les hu–

m eurs,

&

les dérive des aurres eouloirs; elle détourne

principalemene la mariere de

13

tranCpirarion.

49 .

fls em–

p~chenr

par-la les autres évaeuatioos criliques.

rO.

Leur

uf:lge

r~itéré

énerve le ton des Colides,

&

du lirng

tné~

m~,

&

~n

épniCe (pour parle¡- avec les aucieos) I'hu–

mide radIcal. Cependanr,

ii

parler vrai,

ces

remedes

:l

moins qu'ils

t1~

foicm extremement rtuérés, ne Cone

pos

3Um dangereut que la faignée; la raiCon en en, qu'on

les donn/;' forr légers; I'on prétcnd purger,

&

1'00 ne

purge

po~m;

le remede, hcureuCemenr pour le malade,

oe plodult pas l'effet que le médecin en atrend, aufli

Couveur ces remedes donnés 'dans le tenis de la crudiré.

n~

ch:mgent rien

a

la

maladie; Hs COr)1 IImplemcnr in–

dl~érens

. .JI u'en cn pas de

m~me

dan. le teuu que

l~

cnr~

Ce fatt; Ii l'évacuarion critique fe fair par les felles.

les purf(alifs la Ceconden!,

mai~

poqr un heureux rueces,

elfct du hafafd. Cambien de fois n'arrtvt;-t-i1 pas que

1,

crire préparée par un autre couloir, en

dér.n~c!e

par

I'aaion d'un purgarif hors de propos

?

rai vd cepen–

dam, Couvenr par un biCarre effe! du purgarif. l'ex–

peaorarion favoríf.!e, le medec1n n'ayaur d'autre in.

dication qu'une aveu&le routine, vouloir purger . 11 no

donnoir que de la manne; elle ne produiCoir aueun ef–

fee

par les relles, pou{[oít alors par les erachats: c'ólOit

exa&emeOl le cas de dire que le remede en CavoÍt plus

que le medeeín . Un nombre iofini de malados ¿¡oivenl,

ainfi que je l'ai obCcrvé, leur Calur au 'lui pro quo forru–

no! du remede.

U

ti

aute" pur&atif'áuroit purgé,

arr~té

les