,.
6o~
lNF
.con/idtrfs eon:r2diél:ars de anciens qu'ih en a<'okru
¿tt pendant plu/ieurs
ficcl
.dmirate"rs 5vcuglcs;
¡'i",–
jiu.""
,1<1
ajlro
fUI
re~a,Me
comme uoe produ8ion
frivole
&
chimtrique de quelquo ce,vcau
.ff.?~
pa,.la
Jone'
&
entin I'on blnnil avee uoe ferupuleule lévénté
des
~coles
toO! ce qui av"il rappo<l
a
ettte d
r!ne ,
fans
chercber
a
approfondir ce qu'il pou,'oit
y
avol< de
"rai
&
d'utile. En6u, .p,cs que le pendule, embl me
de I'efprit humnio, eut vibré daos les eIlrémité oppo–
tée.,
iI
fe rapp,ochl du milieu; ap'cs qu'on
fe
fUI
por–
té • ces
uces
de part
&
d'autre, l'amait de la nou·
veauté diffipé
&
fes prenigcs évallouii , 00 rappelll quel–
ques anciens dogmcs, on prit un chemin plus JuR.
&
plu. alfuré fans fuivre in\l¡flinaement tous les ancieo,
<logmes;
00
ti
ha de les vérifier: qoelques obCen'alioos
bien eonRntée', 6rem appereevoir au do eur Mead une
cenalOe correfpondance elllre quelques phénnmeoes de
I'éeonomie animale
&
les périodes de la lune .
11
fuivit
¡;ette maliere, tit des ,eeherehe ullérieu,es,
&
re eoo–
"ain~uit
de la réali,é o' un f.i, qu'on n'ofoit plu< foup–
~onoer ,
11
cO'llmuniqua fes ,décs dlns une petite, mlis
exeellente dilfenat;oo, dont le titre el!
de I'_",pire
J"
f.leil
&
de la lu". fu-
le
coros hum,,,,
D e IX ¡¡",Rre,
m ed.cins
an~lois ,
G oad
&.
K.-k ,
s'appli4uercnt enCuite
a
examiner le pouvoir
&
la fo rce des planetes
:l
pro–
duire les vems, les plui"s
&
les autres u,ialions dans
J'atmofphere, eo conCéquence de leu,s p'.litinn
&
de
leurs alpeéts,
Co;t
a" e
h
lune , foit princip.lemeot en–
rre elles . F,édéric
H
ffinan aallre avoir vérítié leu"
obCervations,
&
les avnir trouvé<s conformes. J'expé–
rience,:
di/(ert.
Jt
aflror. ¡"fl'!x.
i1l
torport humano.
U
r~arn
H leroe, célebre eh;n,llle de n
lS
Jours,
a
de
nOUVelU introdulI
I'infill'''ce
des a(fns
dans la Chimie;
iI , prétend que les trois fameux príncipes , le
fel,
le
[0,, –
frt
&
le
merelln
dont mut corps
vi{ib/e
&
comprlh",–
jible
en
com~o[~,
réfultcllt des mélonges des émao.–
tíon. des .nres
&
de <¡lIelques élé .nens Cublunaires: "
" La lumiere , dit-il, etre ilwnatériel émané du Coleil,
" parvenue fur la furfaee des plallet. s, fe combine avee
" les vapeurs qlli s'eo éleveot, avee I'eau
fupra-dlefle
" qui emre dans leur
com~orition,
Ce
mallrialife
par-la,
" &
prend un earoaoce panic" lier encore indéterminé
.. fuivaot les planetes qui la rtBéehílfent". C'eR de eeue
combinaiian variée que vi.nnem les diff.!remes
i"¡¡",,,–
#es
propr«
ii
chaque planete ; il
re~a,
de , avee M .ire,
I<l
lumiere eOlmne leur véhieule ; mai, aVlOt de porve–
nir
a
la tcrre, cetre lumicre déja maté,hl ifée par l'uoio'l
.des alOme< élevés de autres plaoete"
re~o;t
de nauvel–
les combinaifoos dans la lune , qll'il a¡>pdle, d'apres
te .111ciefls
rabins ,
l'e11:omloH"·
dt la
nalUrt.
d'ou
elle
eR enGII renvoyt e fur la terre, parrienli.,emem c:har-ée
de l'effi eacHé de eelte pl.lIlet" C.eonJair. quí fe m,;'n–
feRe Cur la me" les Cailon' , le hume'Hs,
les
maladíes
El
les amre, chofes qui obéílrent
ii
la lune . C'eR
eett~
m eme
hllniere- qlJi,
fclon ce favant
C"hitnil1e,
,,'u ni(f.tnt
• h
mali!!r. élhérée,
¡¡
I'.ir plu cralfe,'
ii
l'e3u qui y
en
eOnteDUe, enfuite
i
I'acide un;ve. I" I, forme le lel
gu'iI appelle
a(1r.,I,
Halllrtl, vi"ge.
D ,s différemes
Co–
luti',ns, décompofilions
&
ré ,' mpolit'ons de ce rel rt–
fulte le
[our" d, l'u"iv<Ts,
I'al'u
du· mo"de , Ji"du
(0-
I,il, &c,
enfin I'uni,," arnieale d. ces deux CubRanees
primitives donne nai(fance
a
une
cTlneure
á'
ulle 1Iature
I!"rtllllli~rt' ,
qu'il appt°tle
mU(1Jre
~lJthollqtle.
l/oye2:.
M .ER CURE, <¡EL
,&
S
U~RE;
V'!)'tZ 411.11!
I'ouv,age de
H lerne ,
na.
eh,,,,,c. Holm,mf. tom , 1, cap. vj.
avee les
notes de G n lCchalck Valerius. M , de Sau"age , f.mcux
profelfeur. en I'univedité de Me; eeine de M ontpd lier ,
tit Cout
nlr dan'
Ces écoles une theCe fur
I'inflnen.. do
"ji""
ou
ti
rach'e, guidé par 1I0aC.rv.tion
a
I'exem.
pie de M "1d , de p"n i r. un juRe milieu
e~tre
les élo–
ges exeeAif des
Medecin~
aRrologues
&
le l11épris ou–
Iré des nOUVelUX théorieiens.
Tclle
e!l
a-peu-pres l'hiRoire des vérités, des conie–
au res, des erreur<
&
des fol ie qui 0111 pris nailfance de
I'tnfluenc<
des a(fres;
hillOlrc nujours eurieuCe
&
imé–
re(lante pour le phil ,Cophe, qui
y'
voit retracé le tableau
contlanr
eX
varié des variations de l'eCpm hu Tlain . Le
meiecin y die0'lvre folÍs d'autres eouleurs les memes
1i:enes -<tui
Ce ,
fo nt parrées • I'ég.'írd
d~
plutieu,s autle,
<logmes Ihéorrques,
&
quelquefols, qUl pIS eR, pratiqucs
de ,M edecine . Quoique
'ce,
ópinions ayem fait moins de
brult, quoique leur abíilrdité ait moiDs parú
a
' décou–
'!er~ ,
les erreurs qui en font provenues n'en ont
ét~
ni
lIlorns eonlidérables, 'ni moios funertes ··
11<
tel qui rii
e~s
,prétentions ridícules dos
ARrolo~u~,
de
Icu,s'pré~
~,a,ons
trompeuees, mais le plus rouvent indiffér<mes
a
la raoré, ne fait pas .nemión qu'il a des idée! domi–
~alltes
qu'il pouí!'e
a
I'ex~~s, ~
qui, quoique plus eoo-
INF
formes •
la
fil1;on
pr~fcnte
de
pen.fu&
de
s·elpr1~
•
foOl fi.uveul plus
~Ioigné""
du vral,
&
prefque taujQors
plus dong «uf
es .
V.,'t::-
FERME, rATlO,., ACRIM , –
NIE,
EPAIS
I E u ' sr
t .
u:,
P
RG TlF
,&,.
ous alloos ficher, eo Iuivant 1 traces des 9U!"Urs
que
110US
!lVons
cités
cm
dernier hcu
I
d'esaminer ce
qu'il
y •
de pofitif dans
l'i_¡i_mee
áu .(1ro ,
de pénétrer
dans ce puits profond ou
réfide
la vérité C3ebte
&
ob–
fCUJcie pu les robles, la fupcrllition ,
&e.
de Cépare, le
vrai du f3Ul, le
eerr.inde
I"ncerllin, de retenrr
&
de
FJire apper-cevoir ce qu'¡¡ peUl
y
.voir d'utile
&
d'av.n–
tagcux dans cette Ccienee, D'lbord il n'eR pa douteux
que les aRres ne produifeot quelql1e elfOI fur l. terre.
fur I'air . fur les anillUul, Q uslld ce' elfot ne lero;eot
pos 3uffi é'videns pour In pl(\part qu'.ls le fi
nt,
qU!J1d
I'aaion réciproque des aR,es oc feroit pu connue, l.
croyance prefque comioueHe de tou. le pcuples, de
10U$
les favans, de toas les medecios , me parult, en
t.1-
veur de cene doéhine , I'argumellt le pl'l ineonteR.ble .
11
di en effer mor.lement impoffible qu'un dogme con–
Rammcllt
&
univerfellemenr fOUlenu pendal)[ plo/ieurs
/iecles par des phyliciens de
Jiffl""tu
feae ,combauu
en[uile
&
lIbandoont,
&
en6n rélabli de DOUlleau, ne
roit pas fonderemeo t vrai; le fuux , Cur-tout en rolli.,e
de fcieoee,
o'.
que des p3rtifans pllfal(ers., le vrai Ceul
peut arr.cher IIn confentemem unanime; ou /i les prt–
Jogé ou quelque aurait de nOtlveauté le fom dilj>aroi–
tre, ti quelque men(;>nge
mél~
I'altere, le cache •
nos
yellx,
ce
n'ert que pom un tcms,
iI
IIC
tarde pas
i\
p<r–
cer les
nua~es
qui l'obCcurcilfoiem M.i la lumiere da
filleil, des 3rt
res
,
frappe tOUS les Jours les yeuI; la eh. –
leur, le froid, l. fteherelfe, I'humidité, le vents. la
phlie, les mét6.H
p
s, oe eelfent de 1I00S affeder ; nccou–
turné
it
ces impre(f¡ons, oou en rommes peu frappés,
&
nous
né~liKenns
d'"n uénétrer le caufes. Ces cff<1$
COO[ i",;ontoilable'nent da
:'t
I'opération du Coleil
vr.iC–fernblablement Jninte
a
e~lIe
d.s planetes plus voilines.
L a l\r8
vit.tin mut'lelle
des
pl3netes
en
un phtno'llene
d" " 1 il 0'e11
~Ius
perrois de douter, quoiqu'un
en
ignore
la eaufe; I'efret qui rérulte de eelte grovit3tion
CU'
la
terre
&
Cur
Ce
produaions, eR un nouveau moyen d'i,,–
jiu."".
C es effets, beaucoup plus len tibies de la pare
de la lune dont l• .prox'mité
&
13
v;,clfe, relativement
a
la ter
re ,
eompenfent au ,del3 le défalll de malfe, "roO!
tr.!s-msnifeRes fur l. mer par le
Ihu
&
reflux qu'elle
éprouve; comment di-ce que I'homme , la maehinc
11
plus [entibie, la plus impreffionabl&', ne f.roit -il P$S . f–
tcaé par une force qui fait UDe impreffion tres· marqu6e
fur les eorps les plus arues , les rooins dO\1és de Centi–
ment, fur l'air, l'eau
&
la terre? Les obCervations fom
id
d\¡ccord
3vec
le raifonnement. Parmi le
grand
oom·
brc que les filRes de la Medecine nous ofrrem, 110\1$
ehuifirons les plu¡ conRalées
&
les plus récentes ; cel–
les-ci ne pourronl poiO!
~tre Coup~onnées
d'étre diaée5
par la
pr~ventioo
&
les préjugts .
N aus di!linguons auparavam avee M . de Sauvages,
trois efpeéC!s
d'injlut",e ;
ravoir,
l'uljllunee
morale,
phy–
Ji11u
&
"?tcha1!iqlu;
nou, appellons
;lIf¡'un,~
morak
t
cctte Vertu rnyntrieufe fondement de l' Ilrologie Judi–
ciair.
( voy.z
ce mot) amibuée aUI plnneles
&
au. étoi–
les 6xes, de dtcider
&
de rtgler le fOrl, la forruoe,
les mlrurs, le éaraaere,
&
c:
des hommes en eonfé–
\lueuee d'un afpea' partieulier, du ' palfalle au mtridien
daos un
t.msm~rqoé,
&.:
c'eR fur cetle
i,,/ilun«
que
portcllt les prédiaions, les horóC"op<s, les devinadons,
qui
0 11[
rapport aUI cho[es fortuites,
au~
événemens
volontaires ou
regar~s
eomme tels,
& c.
N
us n'igno–
roos pas que ces oracles, femblables
a
eeUl que reno
dnient aneiennemem les Sibylles,
10111
le plus fouvent
i'ufeeptible, d'ulle d uble interprétatioo, tres-obCeurs,
&
quel'luefoi auffi faux; mais nOIlS 'favons en meme tems
que quelquefois il' ont reneontré tres-jurte, en entrant
méme dans des dét ils
tres-eireonRaon~s.
Nous tenoos
d'un prélat refpeébble I'hilloire d'ul;e femmc,
:'t
qui un
tirem d'hororcope dtt:1illa .vec l. derqiere
exa~irude
les
moindres partieularité. de Ca vie palfée
&
future;
&
tout
ce qll'iI lui dit, foit fur le palfé, foit Cur I'avenir, Ce
Irouva eoticrernent conforme a la vtrité: le prtl.t qui
In?a racoo'é ce fait, eo
a
été lui-mo!me témoin ocu–
laire,
&
[OUfe uoe grande ville
a
vil avee furprife tou–
tes le' prédiaions s'aeeomplir pooauellernem.
II Y
a
bien d'autres fcmblables faÍls 2uffi -bien conllatés que le
philofophe fpéculatif traite d'erreors populai,es; il les mé–
priCe, ne les approfondit poim ,
&
les déelare impoffi–
bies, paree qu'iI n'en voit poim les raifons , Pou, nous ,
nous nous contemeroos d'espofer les faits
f.nshnurder
un jugemeot qui ne pourroit qu'étre inconfidéré, u'é–
tant poiot appuyé Cur des raifons ruffiCantes qui en dé-
mon,