r
610
INF
_eommeltroi! . Car, difeOl-ils , I'homme &yaD! perda pu
~
ce péché
la
junice origiDelle
&
la gr3ce, il De mérite
plus que des chitimeos, tOUI le
~enre
humain o'dl plus
. qu'uoe matre de corruption que Dleu peut punir
&
abao·
donoer aut Cupplices éteroels fans ble(fer ra ju(lice. Ce–
peodan! pour oe pas faire éclaler feulement fa Junice,
m ais auffi fa miréricorde, il a réfol u d'en tirer !luel·
ques-uns de celle ma(fe pour les f.nélifier
&
les
reo<l~e
Jleurenx .
V.y<z
E' L
1<
CT l
\l
N .
CeuI qui dUendent ce femimeVI de la premiere ma-
I
niere ,
s'appellentf"pralapfair<J,
paree qu'ils crllienl qae
.D ieu
a
pris \a rérolulion de perdre un cerlain nou;lbre
.<I'bommes
,ji'pra lapfu""
aV3m la eh/he d' Adam,
&.
jndépend3mmcllt de cetle czhute.
V.y,z
S
U,P R (\ LA-
I
PSAlRES .
I
L es autres fon! nommés
;"fraf.pfairn,
paree ,qu'i1s
veulenr que D iea ne 1'3il priCe qu'Jlpres la prévifion de I
la chu te du premier hnmme ,
",(ro la!>r"m,
&
eo
.con -
I
Cequence de ceue chute.
Voyn
,.
Diai.nn. d<
TrI- ¡
-V~ftX
•
INFRUCTUEUX, adj .
(Gram. )
qui oe.r&pparle
aucun fmit .
JI
re dit au phyfique
&
au moral . Un Icms
¡11frJtEfuellx ,
des veilles
infruOu",f<J.
INFU LE, fubll. fém .
(Hif1. mod. ) mf",la,
pom
gue,
1'00
donnoit anciennement
aUl
ornemen des pon–
lifes . Feflns dit qne les
in(ul.s
éloieO[ des filomens de
b ine, des fran , e, de laine dont 00 ornoit les prélres
&
les viéliroes,
¡n~me
les tem ples.
P luneur< allleurs confondenlles
infuln
.avce la mitre,
13
tiare, o u le bonnel que portoient les
pr~ltes
. .
l l
'1
I
..avoit cependam
be.ucou~
de différence.
_
I
• L'infu/<
étoil propremem une bandelette ou bsnde de
Iaine b .mche qui cOllvroit la paetie de la
t~le
00
iI
y
a des che, em, jufqu'allx lempes ,
&
de laqpe/lo tom' l
:boknr de ch.que e6té
d.uxcordons,
vit,tá! ,
PQ(lr
la licr,
r
ce qui fal! que 1'0n confond fouvem le nom
villA Gor·
dons avee
i"("I,,,.
.
¡
L'inful<
éro;1 anI
pe~lees
ce qn'étoit le diademe anx
oi., la m3rq ue de leur dignilé
&
de leur aOlorité. La
différenee entre le diademe
&
l' inf"le,
e(l que le dia–
deme
étoit
plat
&
large ,
&
I'infule
emoetillée
&
ronde .
1
Voy"-
DI
A
o
E'M
E .
DiO. d<
Trh.
INFUNDIBULUM
(Analomie .) Voy.z
ENToN- 1
NOl!\.
.
I
• INFU S, INFU SE, adj.
(G,am.
)
On dicCdence
inf"fe ,
geaee
i"f"f<,
fagetre
inf¡tf<,
c'ell·.-diee qu
'I.lnn'a poim acquire par fes fOins, mais qu'il a pl'll
i
D ieu
I
de verfer d3ns quelques aJlles
privilé~iées .
On a lIgilé
&
I'on agile encore dans les éeoles ¡hr
loutes ces ql1alités
infufn,
beaucoup de quel1i"Ds frivo–
!es que la faioe philofophie o'a point encore décriécs.
C'en bien peu de chofe que ce qu'on a
p~r
infu–
jion.
(l)
lNFUSION,
(Chimi<
&
Pharmaci• . )
efpeee d'ex–
tQc1ioo, d'applicalioll d'ul! mmtlege
a
u~e
maliere doul
on fe propofe de
f~parer
une fub(hnce part\culier.e r6lü–
·ble d30s ce meoltrue, d'une aUlre fubOance iufoluble
par le meme men(lme.
Voyn
EXTRACTIOS,
Ch imie .
Le ear.é1ere particulier de
I'in("fi.n
e(l déterminé par
le degré de ehaleur, qUl en ioférieur dans cetle opera
tion au degré bouillant d'uo mentlruc employé, m3is
qui ell d'u
i
un feu artificiel .
Voyez
FEU,
Chimie.
Le
¡Il1en(lrlle b lIillant
employ~
au meme bUI, tollt étam
,d'ailleu s,
.é~al,
rair prendte
a
l'
<xeraEfio/1
opérée
a
ce
~e&,é
de feu, le nom de
dleollio1t;
&
le rl,leonrue
a
frold
( voy<z
FEU
&
F ROIO,
Chimie.),
,elui de
ma·
elr4tion.
L orrque la ehaleur artificjelle mire en ceUvre
p our
I'infll/i.n ,
en eelle des .rayons direéls du rOleil,
l'inflljion
s'.
p~lIe
communément
i~fola/ion .
Voy<z
D É·
~OCTlON,
M ACÉRI\Tl ON
&
I N.sOLAT~ON.
U infll/ion
I
•10ng,lems
eontillu~e,
s'appelle auffi
dig<jliQ». Voy,
DI–
GEST,ION,
Chimic.
Les fujels de
I'infl//ion
fOIl( loujours des corp' con–
C(~ts
ou confinaos,
&
prefque toujours de l'ordr. des
rif[us ou corps organiCés , dont le Cquelelle , la bafe, don–
ne par Ca natare peu de priCe OUt men(lrnes
ordinai.es,
&
fue-lOO! Jorfque ces men(lrues no fom animés q\le par
un foible deliré de reu; en forre qUe les fues végécaul
&
aoimaux , leors matieres ,non organiques , lelles que
, les gommes, les eXlraits prop.rcmeul dits, la parlie aro,
(1)
Les
qO:llités
fn(u(c.l
(0",1
ce1le. 9qe Oiea Rar
fa bqnté a jlccor..
dée. aux: hommcs roar
J~or av<lnt~gCl
Be
popr celui du
prq~l:ltJn.
.Le, venu. habituelle. (om
infil~el
d,ns
no.
ame, par fa
rece.
. prlon
de.!l
t:,crernenu I ce {ont
de.
dOD!
(urnatoreb qui
ne
tone
pal
~u
de ,¡ hoCe. ¡J. (014 _uconuaius G'IlDC
¡U~
.lAIlde
imponan.cc1'Oq-r
le alul
~tlr.d...
I
INF
matique , le corps doux, les réunes,
la
1ymphe, 13 graitre
fe peuvent parrer aifément dIIns ces menrlrues, fans que
les Colides , le corps des fibres végérales ou animales,
Coielll mc!me (uperñciellemelll entamés. Ce corps
6-
breul, ce titru, qui élaol meme obrolumem épuiCé par
les
dle.l1ions,
n
~a
rien perdu de fa forme, de fa Ihu–
aure nam.oUe,
&
que les
;"[,,jiOIlS
les plu ' réitérées
!le
peuvent qu'imparfaitemenc dépouiller de la matiere Colu–
ble par le men(lruc appliqué; ce ti(fu , dis-Je, s'appelle,
apres qu'i1
a
e(fuyé
\,i,,(./ion, rlfJllu,
&
plus commu–
nément
mar< .
Voy<t.
M ."RC,
Chim. P bnrm.
On peul employer
a
l'inf./i.,.
,IOUS les :nenftrues con–
nus dans, I'otl. Un ocide minéral verré fans merure rur
une ••gile colorée, dalls le detreio d'en Céparer IGS par–
ties mélalliques d'ou celte cnuleue dépend,
&
lenu long–
ce,';. fur
cetle
argile
a
un 'léger degré de reu artiñ ciel,
erl alors l'<1gem <l'one vérltable
i,,¡ujion;
mais l'urage
ordinaire borne
l'uCa~e
de
ée
ma l pour défignor 'IPappTi–
cation de Veau, de l'huile,
& .
des Iiqueurs "ineufes
allt
végéc.uX' & ')QOx aoimau.,
&
meme
l'i"[uji.,,
par I<s
t!lj>rits a,deClS "s.'appeUe plus ordioaicement
teintuN.
v..y.
T LtNTURE . .'
.
Gn &ppelle quclquefois
mf4011
la ditr01mion légere
d'une rubllanoo
elllierem~tt
(oluble par le men(lrue ap–
pliqué,
&
qui n'etl bornéc que parce qu'on n'employe
p's une quantilé propor·lionneJle de mennroe, ou qb'on
ne l'api1lique pas ?endom alfe", long-Ioms ': c'eft ainfi
qu'on dil que le vin émétique·tfe prépare, en ·raiCam
i,,–
[1Iftr
du ve,.e d'"mimoine dans du " in, ou du vin
d~lu
une
t.tr.de régulc d'amimoine ; mois ce n'ell que IreS–
impropremem q\l'OOappello cette opdration
une
¡"f4ioll,
puifque le réfidll
00
mare el1 p..roilemem fe mblable ,
iden cique
l.
la partie, ou pour m ieux dire ,
i
la portian
dit[oUle .
L 'infufion
n'a d'autres regles de mODuel que les re–
gles cres-générale de I'applicali"n des men(lrues; ravolr,
de dirpofer 1.. corps
a
leur abord, en les diviCam, s'ils
ne le fom nalu,elkmenl, par \loe des opératioos plépa–
rarolres .commlines
( voy~z OPFRATtO~S
DE CHIMlE")
~
opérer daos un vai(feaa eonvenoble laltl pour la· rGr–
me que pour la matiere;
a
connoltre d'apres les décou–
vertes précédemes, ou par le tal nnemenl,
(j
le
deRr~
de chaleur propre
a
l'inf"jion
etl (uffi fam nu .ex<lemf
¡pour le .rujet qu'ou y
expo~;
par exemple,
(j
l'inf ujio..
pellt f3ice du bon bpuillon
(voy<z
FEU, CH.IMIE . ) 011
ti elle oe relire pas d'une eacine extra&ive
&
muqu~u
Je, lelle que eolle de réglitre on de ,grt.nde conCoude.
)'ex[rait
dime
on n'a que faire, tandis que la macération
ou
I'i"fujion
au fen le plus dou·x, o'eut emparré, que
le corps doux,
&c.
.
.
L'utage des
i»f,¡¡jions
n'en prefque que pharmaceu–
lique .
ün .emploie
a
la préparation d'an remede
l'infH./i.",
l'applic.t1on d'un mell llrue animé d'un foible degeé de
chaleur, toutes les fois qu'un degré plus forl, celui de
J'ébullition dimperoil des parties qu'on fe propore de re–
lenir, ou que la llliloéeation a:roit inruffifante pour ex–
traiee d'une 'drogue
atre~
de parties medieamemeufes;
&
(ln la rejene 10Ules les fois qu'elle en inutile, c'en–
a-dire que la décoélioo toujours plus effieaee
&
,plus
pr0ll'Jple, De doit diffiper aueun principe utile, 011 qu'
elle ell infuffifallle . Ce Conc-Ja les uniques motifs qui
déterminent le choi.x ener. la déco&ion,.
l'infujio"
&
la
maeéralion.
Les ani
mUUl
.qui oc comiennent que pOU ou poiol de
paeties volatile méd icamenleufes,
&
dOn! les différens
matéri.ux(o ot peu (olubles par les mennrues aqueux
ou huileux foiblemen! échauffés, font pre(qu'abfolnménr
c.xclus de la c1aíl'e des Cojets de
l'in[ 1Ijio11 .
Les
inf"ji.",
ou teintmes de ca(lor, de murc, de civene, fonl des
injiljio/1s
imptOpremenr diles, fom de vrai..s
ditrolution~
.
I/PYo:.
le (ommeJl"ment
di cet
artide .
Les végétaux
~romatiques
dom on veul faire patrer
dans I'eau la partie aromatiqoe
&
uo léger extrajl, 011
la marieie colorame, ou entln une partie
tres-mobile,
quoiqu'ioodore , lelles que les feuilles de méliUe, les
Hears de violette , d'ceillel, le Céné,
&r.
doivenr Ce
Irailer par
I'infll/io»;
&
c'eft aum par celle voie qu'on
procede
¡¡
ces exttaátions , Coir qu'oo denine les Iiqueurs
-<¡u'on obtient par .ce mo yen
a
des potion. ou
a
des
fy-
rops.
111
"
¡..e.
{c~e~
n;1twclle. . la connoiCTaooe de la
diverfit~
ele.
~1Itoo
BOCJ.
~
.fe taF\t
d'ojlutret cqofe&.
tupt
aufJ1
des
dons que
Oieo
:lvoit
I,I1tu(é
t,aoc
a
Adam. go'1 Salomon.
:lU
propb(tu
:lur
Ap(me•• '"
• 10'11 fCUX
?Q'i1
.,01.
deftin~
¡o}!r
inllruire le. homme• .
('10