INJ
puoiífent iOlerrompus
&
calfés par la
f~p"ration
mlt–
t!l"lIe de ces
deu~
Iiqueurs, ce 9ui devicnt.encore plus
{enllble dans la Cuite
~
mefure que les partl« aqueuCes
fe dimpent. L'eCprit de vin eoloré Ce mele avec les eaux
&
\es huiles,
&
peut encore
p~nérrer
juCques dans les
plus petits vai!feaux; mai. d'un
a~tre ~6té
il coagule
tOur~s
les Iiqueurs "I1Imales qu'il renconrre,
&
qui qud–
qlletois aouchent les vailfeaux de maniere que
l'in;.tliqn
oc
fauroir paUer juCqu'aur
eaplll~ires;
d'ail!eurs, l'cCpri,–
de-vin ne peü, tenir qu'avee peine, (ilCpendues quelq\Jes–
unes des poudres qul eommuniquerlt les enuleurs les
plus durables;
&
corr¡me il
s'~vapure
a
la
6n
emiore–
~.t)t,
les. vailfc"3uX
deviel1\1en~
fort petits,
&
eelle pe–
tnc qua?tlté de
. poudr~ ~olor~e
qlli rene daos les vair–
(~au~
ti
ayam rten qu, en tienne les parries
Ii~e.
&
réu–
II",S
entré elles, •elle paroit ordioairement interrompue
en tam d'endroits,
qu~
les ""tites rami6eatioos. dei<aiC–
feau. 001
pi
~rO.t
I'app.reoce d'Ull coup de pinceau je,r¿
su haCard, que de, tUyaux
r~~uliers
&
comir¡us. 1.-e Cuif
fondu
&
melé avee uo pen d'huile de
téréb~orhioe,
peut
quelquefois remplir
1 ..
pc')tS vaiíf",,"x ,
&
tiem les plu\
,ros Cuflifam mem diílendus' mais·
iI
s'arrete des qu'il
ren~ootre
ql1elque fluide dar:s les parlies,
&
oe pem ja–
ma!s
p~nétrer
aum avant que les autres liqueurs; il o
d'allle¡trs li peu
d~ ténacit~
qll'il (e ca(fe pc>ur 'pen qu'oo
l~ ma~ie ,
ce qui rend les préparatiot)s fort
de(~.~réabks
.
Ce qUI réulfit le mieux pour les
i"jd?i.",
fioies, c'dl
¡'huile de térébenthine colorée qu'on poulTc d'aaord
i
la quam!,é «quile pOllr remplir ll!'f plus petits capillai–
re.,
&
11l11l1,6.diat":nem apres 00 rempl}t leS gros
vai~fe:¡ux avce
l/nJell..n
Comml1ne. L'hude de
tér~bel1,hl'
~
ell -"'fe', ¡ubtile pOUr .
pénétr~r
plus
~V3tlt
(¡u'aucuoe
.ut~e
IIqueur co!oréc; Ce< parties
r~l;neules
qui rellem
apres l'évapo ranoo des parfies CpiritlleuCes Iient
alf~z
cul–
les de la maUere qUl a (ervi
~
ia
eolorer pOllr les em·
peeher de Ce dcCunir ,
&
elk s'inaorpore intimemeot avee
',t',lIJeRJo1l
or.dmair~; d~
m:miere que
{j
1'",j(11;o1l
c:n
bien
tane, 'l. eil ImpoOlble ii la vue
10
plus
per~ante
de s'ap–
.r.ercevolr q\l'op a employé deux fortos
d'i"ielliws.
f ? utes les Iiqueurs doot on fe Cert pOllr
injefler
les
va¡lleaux des
30imau~
n'ay.m qu'l1ne foible
&
prefque
toutc uue méme eouleur, Ile paroitroient pas du tout
dao. les. plus petits vaiOcaux, parce qu'elles y áevien–
o.:n~
entleremeO! trao(parentes.
11
faut pO\1r les r<ndre
(euhbles, y. meler quelque matiere aapable de les eolo–
rer;
&
lorlqu'on
injelle
différeos vaiO""ux d'uoe partie,
m emo, des ,plus r.,ros, on a de la peioe
a
dillioguer les
uns, a mOllls qu on nc donne différemes eouleu" aux
mjeéfi.ns,ee qui rend aum les prépar>tioos plus belles ,
Pou; cet effet 1., Anatomilles Ce Ccrvent de plulieurs
l~atle(es
pour colorer kms liquel"s Celon leur.
hlten–
tlons; "elles par exemple, que la gomme !luac, le Ca–
fran, Ilvolre brillé ,
&e.
qu'on peur avó" ail(!mem.
L 'eltent,el en á'examiner les malieres qui Cont propres
~
erre
melées avee les liqueurs delllO¿es ii
injel/"
les
~a¡
Jlt3.UAcapillairc:s;
C:lr
i1
gü eue
qu'on
:lit
befi)in
d'j,,·
je'!,,..
d'autres
vaifi~u>:,
excepté cenaines ramifications
prtuclpale, des artere.,
&
qllelques veíoes . L"s cou–
l~urs
cOllltnuuément employ¿es par ces den. dernlcres
Cortes. de
V1Í1r••
UX, Cont
le
rou¡:e, le "erd,
&
quel–
quefOls le bieu. Les Anatomilles Can, d lile, Ce Com
I'ropoC~s
d'imiter \es coulenrs n",urelles des arteres
&
des vellles de .I'animal vivam, eo remplilfal1t les unes
avcc une lUaUcre
n>l1~e ,
&
les
autrcS avec Ul1e matit:rc
bleue ouvene.
11
rélulte
cepeod~nt
d'auttes avantages
de ces
~ouleufs,'
tell{ que
la
vive réftcxioo des rayon
de hnniere,
&
le
peu de diCpofilioD qu'elles ont
3 lt5
Jailfer ' pallcr OU
i\
devenir traoCparentes, (aos quoi les
valÚeaux les plus fios fcroi.nt.encol e
imperc~ptibles
apres
avoir été
i/lj.llls.
Les matieres animales
&
vt<g~rales
doot 00
Ce
I"'t pour eolorer ¡es
i"
Jelli.ns,
telles que
la coeheni!le, la lacque, }'orc3S1eue, le bois de Brélil,
l'iodigo,
&e.
ClOt eo général
I'ineonv~nient
de Ce gru–
Il1elcr
&
de l¡ouehe, aiofi quelques vailfeau:l. Lellrs eou–
leurs aum
G:
palfent trop t6t 10rCq'oo fait delfécher le,
parties pour les conrerver,
&
elles
\es
commuoiquent
encore aifémem anl liqueurs daos lefquelles Qn aonCe.·
ve les préparations, outre qu'elles on, l'ioeoovénient dlat–
tirer
le~ inCe~cs;
ainli quoiqll'on réumlfe
~lfez
Couvellt
eo Ce lervam de ces eouleurs, iI
f.utcepeoqant préfé-
. rer les lilblbnees mioérales, telles que la pierre calami–
naire,
It:
miniu",
ÓU
le vermillon, pour lc:s
¡njeé!;ons
rouges;
&
de ces matieres le vermilloo eil
encor~
pré–
férable aUI antrel, paree 'lu'il donoe uoe eoulenr plus
vive,
&
qu'on le tr"ouve ardioairement m ieux broyé.
La couleur verte qu'oo
~mploie
géoéralement eil le
..erd-de-gris,
&
celui qu'oo oomme
cryftallifl
vaur mieux
!ClÍcore! paree que Ca couleup
~il
plus éclataote, qu'i1
1 N
J
ne
c~
grumele jamais,
&
qu'il fe dilfout dans les liqueu rs
grafT"es.
Pour les
i"j.lli."s
/ioes,
00
prend
u~e
tivre d'huile
de
tér~b<nthioe
bien elaire,
&
I'on y méle peu·ii-pelL une
ooce de vermilloo ou de verd-de·gris cryilatliCé en pon'
dre Cubtile, ou plutOt exaélemem broyé Cur le porphy–
re; iI faut les agiter avee ulle epatule
d~
bois juCqu':i
c~
que le
mélang~
roit exaél,
6c
p.lfer enCuite la Iiqueur
par un tioge /io ,
La
féparation de, parties les plus grof–
fieres Ce fait eocore mleur, en ne verCam d'abord Cur la
pondte que quelqqes ooees d'erprit de térébenthioe,
&
agitam forteroem avee uoe Cpatule : I.i/fez un ' peu repo–
Ce<
&
verfez
p~r
inclination dans uo autre vafe bien net
I'.eprit
de
,érébemhine
&
le vermillon ? u le verd·de–
gris qui y eft CuCpend",
&
répéte'l. cela
JuCqu'~
ce que
¡'eCprit de
tér~bco!hine
o'enleve plus de la poudre,
&
qu'il
I)'CO
reil~
que \es parties les plus gromere, .
L'ir.–
j ellhn
ordioaire fe .prépare ainli ! preoez uoe !iv re de
(ilif cinq onces de cire blanehe ou jauoe, trois onees
d'ol1ve faites foodre ces matieres au feu de lampe; lorf–
qU'elles' (erom foodues, ajoutCL-Y deux onees de téré–
benthine de
V
cnlCe ;
&
quaod elle Cera mc!lée,
VOjlS
y
3jm' tere'l. environ deux n,nces de vermillon ou de ,
e.rd-'
de·gris prépa,é, que vous mélerez peu-a·peu; p.!fe'l. alors
vOfre
mélan~e
par un tinge propre
&
chauffé, pour
fé–
parer tomes -les parties gromeres ;
&
fi
~'on
veut pouC–
Cerocette mariere plus avam dan> les vallfeaux, 00 peut
avaot que de s'eo Cervir,
y
ajouter un peu d'huile, OU
cfprit de térébollthine.
Voici quelques regles génc!rales pour le choix d'un
Cujet eoovenable .
10.
Plus le Cujet que I'on
i"Jel/,
d i
jeune, plus an{Ji, toures cho(es d'ailleurs é¡¡a\cs,
l'i"J<–
éli...
Ce porte,a loin,
&
,iofi du conrra;re.
2°. PhlS
les
Ruides de l'aoimal auront éré dilfous
&
épuifés
pend.ntCa vie , plus
a\~ffi
le Cllceés de
l'opél3~ion
(era gran,d ..
3° .
Moins la partiC que I'on a delfclO
d
m:.l/.r
e(l Colide,
plus les vailfcaux fe rempliroot.
4°.
Plus les parties
Ú'11I
\nembraneuC. s
&
tr.nCparentes , plus
l'injeéli."
Cera fen–
fible. C'eil pourquoi, lor(i uc 1'00
ini.ll.quclque par–
tic Col ide d'uo vieu:l Cujer, qui eil morr axam les vaif–
fe.uxpleios d'uo (ang épais ,
1
peine c(l-Ii poffible de
poulfer
l'injeéli."
daos quelques vailfeaux. Les prioci–
p.les ehoCes qlle 1'00 doit avoir en vde , 10rCqu'\)0
a
delfein
d';" jeéler
un Cujer, Cont de dilfoudre les Ruides
épailfis, de vuider les vailfeaux
&
de
rel~cher
les foli–
des,
&
d'empt'ehcr que la llqutllr
injellle
ne Ce C03-
~ule
trOp tOro Poor remplir
tout~s
ces ,tios, quelques
autollrs propo(l:nt
d'inieéler
par les arteres de Peau tie<le
ou cnaude juCqu'¡¡ ce qu'elle revieone elaire par les vei–
nes,
&
les vailfeaux par ce moyeo COO! fi bieo vuidés
de tour le rang qu'il.s contenoiem, que les partie en
paroilfem blanche;.
lis
cooCe;lIenr eoCuite de poumr
l'eau , ell inrroduiCant <le I'air avee force,
&
enno de
faire Cortir l'air en preffanr svec les mains les
panies
011
il
a été introdu!t. Apres une femblable
pr~paration,
0 0
pcm par venir ,
il
eil vra;,
¡¡
faire des
Injellrons
Cuotiles ;
toais il y a ord ioairemellt un Inconvé'1ient ioévitable ,
qui el! daos toutes les parties ou il
Ce
trou ve un ,ilfu
cellulalre taot·Coit-peu eoolidérable; la runique ecllubire
ne manque jamais
d'~tre
engorgée d'eau qui
g~re
les
parries qu'on a de/feiu de eonCerver da", des Iiquellrs
rlU
de
f~ire
de!fécher ,
11
el! encore rar,e qu'il oe Ce
m~le avee
l'injelli."
grafT"e, foit dans les graods, Coir
da~s
les petits vaifT"eau x , quelques pactles
aque~(bs
qui fonr pá–
roltre
l'i"jeéli."
interrompue; c'eíl pourqnui
il
va~t
mieul
Ce
palfer de certe
i"jeéli."
avee l'eau, fi on le
pem,
&
faire macérer ' le Cujet, ou la ' partie que I'o n
a
dcífein
d'i"j ,ller
peodam long-rems dans de I'eau chauf–
f<!e au dcgré qu'oQ
y
p\lilfe
facíl~iTleo!
porter la maio :
par le moyen <le cette
~u
chaude , les vaifT"eaux
C~rQnt
,ilffif1l1nrnent ramollls
&
reUehés, le (ang deviendtl Rui–
de,
&
i'in ·el/i.n
oe Cera pas
expoC~e ~
Ce
r~froi<lir
Ii–
tOt; mais
il
faut avoir tbin que l'eau nc Coit pas trop
choude , car les vai!feaux f. raccouroiroient
&
le Cang fe
durciroit . 00 peot, pendaot la
mac~ration, e~prim~r
tie tems
~
autre ••lItam qu'iI ell PQffiblc, les liqueurs
de l'animal,
&
les
d~termioer
vers le vaÍlreau qu'oo
a
ouver\ pour pOllífer
I'in'{'eéli.,,;
le tem, qu'il f.lUt con–
tinuer la macératioo el toujours proportiClllné
a
I'áge
du Cujet,
1
la r.rolfeur,
il
la gralldeur des parties qu'nD
veut
mj(ller,
&
l
la quantité de
C~ng
que 1'011 remar–
que daos les vaifT"eaux, ce qui oc peot guere s'apprendre
qu. par l'expérieoce . Mais il faQt au moins faire fon
poffible pour que le fuiet ou la partie maeérée Coit bien
ehaude,
&
eOntitlller
i\
prefT"er eo tOUS (ens " 'ee les main.
jnCqu'~
ce qu'iI n'y ait plus de ílUlg, daos quelque litoa–
tiolÍ qu'on metle le Cujet. Lor(qne la Ceriogue
i
inj~l/(r
l'injel/iol!
IS\
le
(ujel (011\ en état •
..il
faut ehoifi. un
des
tuyau,