1 N G
les
;r.~g(S
Copt
p¡lrIagt!; en uril\adcs,
a
la
t~te
de ehaell–
ne dcC'Iuclles ell un anc'en
jngbJjUlr,
auquel on dOD(lC
le n<lm de
brj~a4ur.
Ces bngades Ce relevent IOlltcs les
vin!!c.qu3t:C
neuc(s .
·
I
•
D am les places
ni¡
il.y a pll1 neurs
inglni'NrJ ;
le pre·
m.erell appel 'e
inl(l"ieur en ebef.
11
a
la doreélhn prín–
cipale de
(UU~
les
.travfluI .;
les autres
agifTt!nc
CO\J.s
fes
ordrc~ .
Les
3ppoinu:l)lc:n)
des
;,!g¡ni~ur.J
en chef Cone d<=
J800 livrcs, mais ils nnt
Outre
cela
ees
récompenfe'\
&
des grat'ñeations . Cene place demallde des (oins in(i nis ,
dit
I\¡I.
le ll13réch, 1 de Vallban , " un, a<'Jlvité perpé
tuel.!e, \leauco"p de e.mdl1;te, de
1;>
m-fen> ,
d'.e~pt!rience dans IOU< les ouvrages de terre, de I;>ois
&
de
" píerrc, aVtC une parfaite IIltclligencc,
de
loures
tes dif·
férentes eCp<:ees de m·" t!rí;tux, de Icur prir,
&
de la
capacite! des ouv ríers.
Ce<
qualilt!. CJm /i néceíTaires
dans la eónduite des gr't)ds " áva\1x , que par·lOut ou
" elles fe trouvem manquee ,
011
.peur
s':ururer
que le:
moindre mal qui ,en pQiITe arri.ver Cero
UII
retarde·
" rnc.:nt , une Jongue
&
e0':1t!ycofe conrlroél'ion ,
qtlanti–
" II! c;\e
m.l;f3~ons,
.&
.tou)"urs beauenu!, de dépenfe
" CuperOue; ,cciden.
~
Jalllais in(l!parables de la
m~di
, –
" ere
intelligen.eede eeux qVi en C ..OIII chargés " .
D i–
".~lI~;¡r
des
fortificflrioHs.
11
y "
auffi
de§
;ng¡"';~lIrs
prO'lJil1(i.1IfX
ou
dirl!lJtuys
des fortificationl
dans les provinces . Ce c<,nt eeu¡; qu.
fom eharg.e!§ .de la di«élion gé.\l!rale
d~
t.'us les tra–
vaux qui
fe
fom dan, les place<4 e lellr ,de!parte·llent'.
( O)
•
J"NGE~1EUX,
adj .
{v!"m",.)
qui mOOSre
de
l'cCprit & de la Cagacité .
11
Ce
dir des chllCes & dés per–
Conn~.s .
Un POete
in"I!,,,,,x .
U
11
maehi"ille
ingll(ieux.
Une pedCée
ing/nie1ffe;
nne ·m.ehine
i"gl"i"t{"
Les
ehofes
inglnitl¡fi:s
déparent les grandes cho(es.
51
elles
Cont
aecumulée$ dans !Jn
ouvr~ge,
.elles fatiglle?r. El –
les fOllt plus faites pour
~tre
ditc, ,que pour
~tre
,éerites.
EI~es
conJi.ílent dans .des rapports fins , délicars
&
pedts
<fui é ch.ppent aux hommCl de Cens dont l'anention
C.
p"rte (ür les malfes. Homere, Virgile,
M
ilIOn , le T aC·
fe, lioraee, Sophocle, Eurypide, Corneille, R3cine , Re
fOn! point ·des poctes
i"glnieu".
11
n'y a poini d'hom·
me • qui ee tiere eonvienne moins qu'¡¡ Dém·ollhene
&
a
Bolfu<t. Un auteur qui eoun apres des tr,ils
tngl–
NicN.T,
fe peint • mon elprít
fou~
la 'forme de eelui qui
"ap¡¡lic¡ue
a
frapPer t¡q sail¡ou Cu.r H.mgle pour en
rir~r
une éuneelle .
11
¡n'amu(e un mQment.
11
fe dit
~
Pa",
plus de ·choCes
"
,glniel.faen un jour que cbn, ¡out le
relle du monde . Elles ne coutent ·rien
a
eetle nation,
qui Isit 3Um, quand jI lui plait, s'élever
~\ix plu~·
gr¡u¡des .
1
N
G
jrN U,
~dl.
CHifl.
;'"c.
¡"
/igni"6oit
ehe~
les R o–
mains eelpi qui
~roit
nt! de parens libres. honnétes, no·
bIes .
f/Qye:e
/.-1
BR'E·.
•
l/idore dit que eeux-I'
Cont
appellés
i"glmu
qui naiC·
fent libres,
&
qui n'ont que
farre
d'aequérir la lioerté :
;~~.lIi,
(fui
lilurtatt!1ft
bab~lf.&
ill
genere,
non
i~
fallo.
V">'-tr.
MANUMrSSION.
U ne pedo
lile
p. IToit prmr
infln"e,
quand elle éroit
née d'ulle mere libre, quoique Con pere folt efclave .
V'J'e:e
ESCLAVE .
·
•
• Les
i"i ln/u
·p'ouvoienl poíTéder des emolois , donner
leurs Cuffrages , privileees d01ll les affr¡U1chis étoIent ex-
c1us.
V.ye:e·
AFFRANCHI ·:
.
.
-
b',~lll"
(j¡¡t¡ifie aum quelquefois eelui qui ell orjginaire
du pays, qUl n'erl point étranger .
Voye<.
N.~'rI F: ·
.
1 N
G
E'N U l T E' , f. f. (
Gram . ) llinJ ln"itl
erl dans
I'ame
i
la
qa'fv~tt·
dans le
~?n .
L'ilfgl"ui,,: .tI
la quali·
té d!t¡ne aOle Innoeente qu. Ce rTl0nrre telle qu'elle ell ,
paree qu!il n!y a riet¡· !;n
~lIe
qui
Jlobl.gea
Ce caeher.
L liq-noeenee produit
J!in(l"u/:I,
&
l'illgl nuitl-
la fran–
chiCe : On
cC)
r~.lIé
de C\lppoCer wures les vertu dans
les perfonnes
in/!,ln"tS .
Que · leur co mmeree
tri
a~réa:
ble ! Si elles
O~t
parlé, on CeJlI qu:ell\!S de.yoient drre ee
qu'ell~s
001 dit .'
~eur
ame
'vi~n! · r~ pei~dre
fur le'.,s le·
vres , dans leurs yeul,
&
dans leur ex preIljQf\ .
O.n
leur
dé.;ouvre fon ereur avee d'autant ·plus <le liberté , iju'Qn
voit le leur iout entier . Qm-elles f.1it une faute , elles
)'avouent d' une InanIere qqi feroit preCqqe rcgretler ql1'el-
l les ne J'euITenr pAs eoml1li(l:. E;!les
p~roilTeOl inno"ente~
jurque dans leurs errcurs ; '
~
les ereurs doubles parQiC·
fent eoupables , Inrs
m~rne
qu'i!s font
iml<)c~ns .
11
efl
impomble de fe fieher
lon~-tems
cnntre les perfollnes
¡"l ln"tS;
ell~s
!jefarment .
Voye~· l\)(r¡es dan~
I'leol,
des
f<mmtI .
Lcur vr!ríré donne de I\inrért!r
&
de la graee
aux chofes
le~
plus indifférentts . L e perit chat ell mOJi
qu'cfi-cC' que cela? rien: mais ce rien el1 de Lar:l8ere ,
&
i\ p,lair.
. .
.
"
,
l.;'i"I(I""itl :t
peu penCé , n'cll pas
aITe~
inllruite; la.
nn,veté oublie pour un moment ce qu'elle a
p~oCé,
le
fcnri1n~nt
l'ea:'porre .
~.'i"glnt.!,l
avoue , ré'(ele , man.-
1 N G
613
que
'tI
fe ret, 3 la orudeo_e,; la nni vete!
,e~prime
&
pell1t; clle manque quclqnef J'S au
t~n
donné, au
t
é~ards;
les réilexioos
p~~venr
""e niives ,
&
elles .le flOl quaod
00
s'appersoit
jllf~l"flent
qu'elle\ partent du
C'lr3.3:cre _
L'in~/nl,;tI! fe~,bl
excI!)re la réfle i '\l.; elle n'e'! p()iut
.d'habimde fans un pe , d. bétife,
J~
nü·v<;té Cans be:lu–
coup
de
fcnrilf1ent ; 00
ail1).C!
.J'i"~.I>1uitt ~'10S
I'ellfl."ce .
paree qll'ellc tJit eCpérer de la
.e~nlielt r.;
0 \1
l'excure jans
la Jeune{fe, dan 1'1¡¡. mar on 1a .nbri(e.
:Y'
:'}.JlIICS
de
.Moliere el!
jn,~énlle,
I'Jpoigénie de
~·\eine
ell n....ve
&
H\
'énlle .
Jouces les' p;f.ITi
1,15 pcnvenr
~{rc
naYves ,
mt!–
lile
1'.~\>iJi09;
elle I'efl quelqllefuis dans l'
¡;\~rippi
'e
de
R~eine;
les paffio(ls de ¡'(lom!..c qu. penCe Cont rarement
ingl nllu .
.
' 1
l)l
E' V O
N
S ,
(Glo~.
"'1<. )
In~a-vontf , ancie~
peuple du nQrd de 1'!'llclTo.gne ,
.ver<
i~
mer B.ltique ;
Pline .remarql;le que les
Jn~évptl$
comprcn\)ienr foos
ellX
les <;:.rObres, les 1"eurons,
&
,les
C~ll'lUeS ,
Callchi,
&
que tomes ces nadons .étoieO[
v()i\i n.~s
de h tQcr. D 'un
autre c6té , Tacite nous apprend
l1~e
les 'noms de
¡n–
I(lvom ,
~err1Jion< ,
&
JIIe!vQns , étoienr ,ven'!s des he!–
rOS q\li avoiem été fes premiers ehefs des familles , leC–
quell.e~
eo Ce r¡nul ripliant aVQiem formé ces rrois peuples.
C'eH ainli que Toacite nous prou ve j'ill\1tilité des t" nu–
res q\le divers favatls fe (ont ¡¡Iot;\I1é$
d~lls
ces de, nicrs
ri eeles pour tronver )a
Jj~nifieallou
<!e ces 110ms. (
D..
]. )
J ~GOLSTAD ,
¡ngo(fladillm, .(Glog. )
viII)! <1'1\1-
lemagne,
I~
plus forte de Baviere, wee \Ine
uniyer/it~
fondée _en t4tQ , d'lm I'é véque d'L"''¡c./) ilad ,eil le ,ehan–
'celier perpéruel comme diocé
f.rn,
&
.éra,bli.t pour oyiee–
ebanceJier le pre mier profcl,feur de
TbéQlo~ie .
QueJques–
;uns
0 .)['
~p~cl lé
eelte 'Ville en latin
A" ,.é"Ulm ;
i,,~;,
c'erl
}\ iehlladt .qu'jJ fau t ai.ili nomrner . Plll lieurs
~utelH~
,éeri–
,vel1l
¡"leIIJad, ·
&
tirem fQn origine :d<s il.nglcs , ancien
;l'euple fo XOIl , qui fe jo"erent
dar.~
la Suabe,
/5(
¡~ilTerent
dC$ traces
de
Jeur nQtp,
~
JngeJheirn ,
¡n/!,olftqd ,
fingel–
¡'ourg ,
&e. ·
Q '. ntres It¡i dqn?anr m¡e origine plu< mo–
dcrne
l
I'auribuent
~
dc véricablcs
:lllfjlois ,
qui
YlOrent
de
¡eur par
5
precher
l~
C hríflianifm e en il.lIl'.pagne; parce
que AiCehrlad ville voiline , leUf dQi[ fa naif)'nce . E lle
.ell Cur le D.anube,
a
den, Iieues
N,
E. de N eubour;¡ ,
16
S.
O .
d~ Ratis~onne,
18 N. O . de ¡yIunich.
L ong,
28. 4).
la' .
48. 42.
&
fuivatlt le P. N ieailc Gramma-
lici ,
48.
46.
(D .
'}.)
.
IN
G
R A N D
F.,
19orandis , (Glog . )
perite ville de
Bre.agne au bord de la L oire, aux confins
d~
l' At¡jou ;
!=lIe fait la
fépara~ion
de 1'1 njQ9
~
de la Bretagne ..
L ong.
¡8.
4)·
lat.
46. 34·
(P ..
7,..) ,
.
IN G R ~TI'rUDE,
r.
f. ¡(M"ral~.)
pu.bli,
011
plu–
t6t
méc¿'nnQiITat1e~ ·
del bie.!!'aits'
re~·u~ .
Je la IlJemois
volomiers eelte méconnoi(\auce au rang de<
pam ~t)s
fé–
roces ; mais ' dU- lTIoins 'on
he
[roqvera pas mat1vais que
je la nomme un víct:
tache ,
bac; , contre naCllrc ,
&f
q4;~ux
a
tout le mOllde . Les ingrars , Cnivallt la
re"larqu~
de
C icéron, s'altirem la haine
~énérale ,
paree
qlj~ I~qr
pro–
eedé découragoam les perlonnes gél1érel1(c<, 11 en réCul–
te un mal atlquel
ch~cuo
oe peut
s'emp~cher
pe pren- ,
dre part' o
. ,
.. ' "
,
Q noique
)~ingratl'ude
ne renFerme aUCl1l1e injljllice
propremeot a ire,
em~nt
que celo,i ;¡. qui I'on
~. r~9u
~uelqqe bienf~it ,.
fl'a
p
) 1'[
qrqit.
~
Ja
rigueur
d'ell
cliger
du retolj! ; tqu¡efo.s le n,"'1
J!"!{
r.atdé ~,~n~ un~
fqrte
de caraétere BILIS infame ' que celui d'inJufle; ear quelle
eCpér. nce all!Ois-je ·de
·t()l1é~i:r '
une
am~ ,
que des bien–
f;lil~
n'onr
PI!
rer¡dre
Cen ~ole ?
¡i:t ql1elle
infarni~ ~e
Ce
déclarer
indl~ne
par le creur de l'opiniO'1
favora~le
'1u'on
a voir donné de lhi !
, Si I;on réflé ·lÍit a'ux príncipes de ce
vice,
0'1 s'apper–
ct'vra,
gu,'
Qucrc
Itinfcnlhiliré
d
Hlt il émane
n
r'\lvcm,
il de!eoule encpre de
I'or~uerl ~
de
I'i'!té!~r :
IVJ .
Ql1e–
los a tres bie'1 déyoilé eei trois COl1 rees
q~
l' ingratiFude ,
dans filO (j'vre f'lr les
M fZJ¡rs,
donr je
n~
tirerai eepen-
~ant
que le
préci~ .
'.
" La
premic:n~
efpece
d'in~ra.titude , di~·il ,
eij ceHe
" des am<s roibles, légeres ;
&
(;'1s eon li Jlallce , <\flli–
,; gées par le 'cfoin
pré rCllt ,
~ns
vue
~J r
ttdv<;nir,
el–
" fes ne ¡¡arden! aucqne mé''1flire. dl1 ·l'.alle
¡
ell~s
4'l11an–
" den! fans pein,\! ,
re\h,iv~'!t
fans pl1deur ,
~
'lllolient
" fa ns rernq,rds . D 'g,"es de mépris , qu
to.qta~
plus
d~
" eO,ll1paffi on , 00
p~ut
I.esobliger par_p.itié,
&;
par gran-
" deur
d!~me.
.
.: ..
.
'. " Mals.
rle~
ne peut fauver de l'i'ldi'í"'l,!lot\ eelui qui
ne
pOl1y~nt
re
dimmu1er les
bi.c:.nf~lts
qu' il •
re~l1S,
" eh<rehe
eep~ndam
a
l1léeonnotrro. ron bienfl\.!teur . 50u–
\"en\
apr~s,
avoir .eclamé
I.e~ ('e~ours
avoc ·balle{fe , (on
"
or~u,ei~
fe révolte
cO,n(~C!.
(o,us. les aél:cs d<;
reconnoif–
fanee qui peuvem lui
rap!!~lIcr
uoe limatlon hurnilian–
" te ; il rou!:i, du, malheur,
&.
jamlltis d.u.
~ iec .
A )'e!gard
.
,