1 N
F
#.
fINt.,
(:e qni eonvcoói, priocip.lemcot
a
eelles que
1'011 l,"loil eo cas de mcurtres., homicidcs , .ffaffioa's .
Les
illformatioJ1J
Ce
fon[ ordinaircment en
conrélJl1ence
d' uoe permiffioo
acco~dée
par le j ugc {u r la
·requ~,e
i
lui pré[cnrée par celui qui a reodu plaiOle 1 cepeod.o,
Jo,C4U'UI1 accu[i!
eH
pris en a.grao, délit ,
&
qu'il .'.gil
d'uu
~rim.
qui intéreff" le publie , le jUbe peut informer
d'"ffice .
•
CClIe eoquéte d'offi ce
ie
oommoit antrefois
apprif.,
CQII.Hl1<:.
<¡ui diro't ce que le j uge a appris; il en ell parlé
dam les CODlUlTles. ' de I3caovoWs
ch. ív.
&
daos les re–
giO res dú .Porlemem. ,11 Y "voit uoe' grande dit!é rence
eo."<:-opp,,Ce
&
coquéte óu
¡"fo rmalion .
L'el1qucte por–
tOl! fio de querelle; l'opprife 'o'eo portoit poine, ¿ ,e[h-a–
dir. qu'oo PCJuvoit eoodamoer un aeeufé Cur une, cn–
qU~le
ou
inftJrmatjon,;
au lieu"qu'on ne pouvoit pas
JU~
!\er [Ur Uoe fimplc oppriÚ! . eclle-er, dit B'eaumanoir,
lervoit '[eulement'
¡¡
rcodre k jbge pJus favam ,
C es Cortes d'.ppriles ·fe. f-aiCoiem t<lnt eo mátiéro ,cívile
que crnninelle , comme
il
~roit
par
une~
OQdon)lanC?e
úé L oUls Hmiu,
du.
moisu :le,,'Mai 131 1' ,. failé
a
10 'Wp–
plico<Íon des nobles de Chompagne, ou le roi ordonne
que
chacun
pris PQur cfjme ,'"
fu\(
ou: en
fes
bonnes ra;·
fOI1>,
&
que
ti
aucun,; appr ife fe faiCoie COntre lui, que
par Gene leule appriCe
i1
!le Idl eoodomné uLj ugé .
. t,.es eU4ucte•.
na
infdrm~e,ons
¿loien< pUbliqu"s en
~ mati~rc
crinulld le auffi
bleo
qu'en RHtiere civile.,
&
l~on
en donlloil copie
i
I'aeéu[é lor[qu'ii le demllldoit,
a
fe,
" fra". Cepeudoo.t on di{bnguoit quelquefois
l 'eoqu~le
de
l',n['rlHation .,
I~el)qll~(e..,
devoit pré céder
PiJ'l-formJltiol1
t
&
alocs celle-ci éroi, Cecrete. C'ell ce que nous apprel¡d
une ocdonnance de Philippe de Valois, du mois
d~
Juin
1338 ,
arlo
~I .
,
1)311S
la
filite au contraire c'éto:t
l·i1J[~,.m(llion
fecre..
te qlli devoit préeéder
!'e'nqu~lC ;
mais alon par
le
ter–
me d'enquélc 011
emcndoi[ le
pro ces criIn incl .,
comme
il
paroll
p~r
des lemes du roi J ean, 'du mois de .Dé–
ccmbre 1361.,
po rtar. l
co nfirmathm des privilegelj accor–
dés oux habitar" de Langres par leur é\'l:que , oto il or-
.. donne qu'avant de faire le
proce.lid'officc ~
a
un crimi·
In
el
, ril
terOlt
filit
'une
informatioll
recrcte,
a
Inaios
que
le fait 00 tut oOloire,
&
qU" l'aceufé ne ttie que¡qu'un
., m al·tomé ou véhémemomeñt
fOl1p~ooné
du fai, . Cclte
..
¡,,{ orJ:11ation
recrete étoir
r ice
qo'il
femble,
un
m~II:l
getT)em qué 1'00 gordoie p"ur ne pa ioe ditlamer lé,l{ere-
m ent qllC;lqu' un qui joujlfnit d'ulle
banue
cépulation,
&
qui par ·I'é '-' enement de I'in{l luétion pouvoit
n'~rre
pas
trollvé eoupable.
00 ,voit .pareillemenr
d~ns
les privileges aceordés
i
Ja ville de Sarloe, par C h3\ks V . Oll mois d'Aodt 1370,
.rl.
,1e. que les Juges. royau. de Sadal ne pOllvoiellt_met–
tre en ellliuete Oll
pr¿ventitJn
les
h:lbit3nS
de
ceúe ville,
fm les crimes ou d¿lilS daos leCquels ils feroiem com –
pliqués, qu'ils
n'e~lJTenr
allparaVam
fait une
inf orm(ltion .
De c<s ordonnance.
&
de pl ulicl1rs amres Ccmblables
il
rtfu he que
1'",jO"malion
Ccerele fe faifoi Ld'.nord pour
découvrir l'auteur du crime,
&
que
l'eoqu~ee
fi goi60ie
les procédures qui Ce faifoiem eo[uite eoorre celui qui
éeoit prévenu de ce crime.
Prérentelnent
toute~
inf orrnatiol1I
en matiere
cdJVinel –
le foO! piecc; Cccreles du proees,
&
il n'oít pa. p<:rmi.
aux greffi ers d'en déli vrer des copies .
On troO ve daos quelques oneiennes ordonnaoces que
c'élOit des notaires tabellioos qui recevoiene les enqué–
te\; mais
e~
oota".s faiCoiem alors la fonaion de gref–
liers .
Anciennelnellt o n
no devoit point
faire
d'i,,! ormation
fOl1s le 001\1 du procuteur génér. l, s'il n"y avoil
ir
ce'
. efre t des lem es du roi 011 dll procureur général, co m–
me il ell dil dan. une ordoonanee do Philippe de
V.–
Jois, de 1'011 13'H. P réfememeot le. ,émoios peuveot
~tre
adminl11rés fans lem es, Coie par le procureur du roi
· ou .par celui du [eigneur, ou par Ja partie eivile s'il y
en a une.
'
Les enfans de l'un
&
de l'autre Ceie, quoi9u'.ude(fous
de I'áge de puberré, fom
re~us
a
dépoCer, Cauf en ju–
geam d'avoir par les juges lel égard que de ralCon :\ la
néceffité
&
~
Ja lolid;eé de leur· témoigoage ,
Toutes perronoes affigoécs pour
~rre
ouics en
infor–
.JnrJt;on,
ou
pOUf
Etl'e reco l}ées
DU
confrontées
,
Cont
te–
nues de comparoir,
&
les laic. peuvent y
~tre
comraints
par amende Cur le premier défaut,
&
par empriCoooe–
ment de leur perfoone en cas de eontumace, meme les
eeclé fiaOiqu es par amende,' au payemem de laquelle ils
I'eu venr étre contramts par Caiae de Jeur temporel; les
-fupérie<l ts réguliers Cont lenus d'y rairo; comp",roir leurs
...
~li&ieux
a.
peine de
faiae-.dele.\Ir
leq1pqr~l,
&;
de (u–
~itaon
de pr!vikges
i
cal
accotdt5 par 'le roi,
r.mel/JI/.
INF
Lés dépo{jlions de ehoq!)e lémoin doiveot
~tre
réd·l–
f.ées
a
eharge ou
a
décharge •
.• lIs doivent
~tre
ollis Cecrt teme",
&
féparément~
Les dépolirions qui onl été déclarées oulles par quel–
que défaut de formalíté, peuvcnt
~tre
réitérées
fi
le juge
l'ordonne .
L~
juge taxc Jes frais '
&
Calaires out témoins qui le
reqUieren! .
L e (urplu. des formalités qui do!vene
~tre
obfervées
dans Ij!s
in!ormations ,
eíl expliqué daos I'ordonn.nee ori–
m inelle,
tito VI. (A)
InfórriMlion par "ddíli01l,
eíl eelle qui Ce fait fur de
nOll\lclles prcnves qui
Cont rurvenues
apres
I'informatitl.
faite ; elle fe falt eo verlU d'une permiffion du juge don–
née en connoiffooce de cauCe .
(A)
lnformalioH
d~ vi~
&
mamrf,
en
une efpece d'en–
qu~re
d'ofliee que le procureur )lénéral dans les eour5
rouveraines , ou le prncureur du roi
d'3.l1s
les autres fie–
ges, fai, faire
i
fa
requ~le,
de la conduile
&
des mceuri
de celui qui Ce préCente pour
~rre re~i\
dans quelque
chor.gefoft 'de judicaturi: ou autre 'lui oblige de
pr~eer
fermenr! entre les maios du jnge.
(A)
• INFORME, adj.
(Gram. )
qui o'a pas la forme
cxigée par les re¡¡les de l'a. r
mI
de l. narur•.
Un monílre ell uoe produélioo
inform,
de l. oature,
11 n'y • alleune forle de produ&ions arrifieielles 011
l'on -n'ep rencontrc
d'infurmn
.
INFORME, 3dj.
( AflrO>1om. )
Les étoile.
informo
COnt
.elle. qu'oo
O'"
poinc réduiles en conflellatioos. On les
.
appelJe encore
[porado ,
mais moios cornmunémenr .
Les aociens en :1,voicnt laíffé
UIl
trcs-gratld
nombre
de celte efpece ; rnais
H~ vél iu.
&
quelyues aflronomes
modcflles en ont foit des eooflellations nouvelles.
Voy.
E' T OI r. ES
&
CONSTELLATIONS.
Chamb"s .
(O)
INFORTIAT,
f.
m .
(Jurifprstd.) ouDIGESTE
INFORTIAT,
ínfu rtiatum
Ceu
di~,Jlflm
inforlíallm"
oíl la feconde parrie du digefle ou pandeae. de Juílin;eo,
qui
Ci1mlnellce
all
3
e ritre
du
24 e livrc,
&
finit
avec
le 1i.vre 38' . Elle a élé oino appellée, comme étaol la
parrie dll m:l:eu Gui fe trouve pour aina dire Coutenue
&
forriti ée par le, deux alltres. Quelqlles-uos penfent qu'
on lui o dOfJné co nom p1rce qu'dle traile des Cuccef-
110ns
~
fubnitlltioils ,
&
autres matieres importantes,
oc
qu'étont d'un plus grand
ufa~e
que le.
deu~
all rres par–
ties; - c'étoir ct:11e qui
~prodll iCoit
le plus d'argent aux
Ju–
riCeonCultes; mois eomme celle divioon du digclle en
erais
parties
fut
faite
tans
allCUIl are
1
ainíi
q1.l'il
paraie
par la fin de la premiere part ie
&
le commencement de
li feeonde, il
y
o apparenee auffi ql1e I'étymologie du
nom
d';nfort;at
'-¡ene. COlnrre 011
}'3.
dir, de
ce que
cetre p.,rie ell edle du milieu.
Yoyez
au
mol
DI
G E–
$TE.
(A)
• INFORTUNE,
f.
f.
(Gram , )
fuile de
molh~ur¡
auxquels l'homme n'a poillt donné I'occafion,
&
all
mi...
lieu J eCquels· il o'a poim de reproche
a
fe faire.
L'i"for–
lun.
tombe fur nous ; nous y o" irons \lUelqll<fois le
malheur : il femble qu'il y . i, de' hommes
informnls ;
,,'<íl-a-dire des
~tres
que leur deilinéc promene par-rout
011 ,1 Y a des perre.
a
fl1 ppOrler, de< hafards Hcheux •
" " uver, des peioes
a
fouffrir. C' cO ainli que le monde
di ordonoé pour eu.
&
eux pour le monde . Ceue né–
eem,é feu le Cuffiroit puur délerminer
all
refu. de la' vie
un
l:tre
un
peu
raifonnable,
ji
l'o n
pOllvott fllppofer
un
lieu entre le néa",
&
le moode ,
&
uo
inO.nta••nl la
o<!j(fance,
ou
PI)n
lui
momrut
tout "ce qu'il
a
a
crail1dre
&
ñ
eCpérer, s'il veut vivre "
.
INFRACTION,
f.
f.
(Jurifprud. )
e(l le viole–
ment d'one Ini,
courume, ordOnn311Ce,
privile~e,
(latut.
ou dc quelque jugemeor,
tr-ait~
ou .u're oae .
INFRALAflSAIRES, f. m. pI.
(Th¡olo~.)
Les
i,,–
fralapJaírcs
Cont des prédeílinalkns qui COllt:ennem que
D ieu
n'a créé un
certain
nomhre d"hommes que pour
les damoer, fans leur donoer les fecours néeeffai res pour
Ce fauver quand
m~me
i15 le ,'oudroien!.
YOJ':G
RÉ.
PROBATION.
lls ne fa utieooent pas cette doarine de la meme ma–
niere,
&
leur leae ell comme divirée en deul
br.nche~,
L e. uns d,feO[ que D ieu indépendammenr de 10111,
&
ancécéddemmcnt
a
tollte coonoiffaoce, ou rrév ifiol1 de
la cht1,e du premier homme , a réfolu de man¡feíler fa
mi[éricorde
&
fa juítice : fa miCóricorde en eréant un
eertaio nombre d'hommes pour les rendre heureux <le
toute éteroi,é;
6<
Ca juítice en creont uo cerr,in oom–
bre d'.urres hommefo pour les punir élemellement daos
I'eofe~ .
VOJe7$
P-R ÉDESTINATlÓN .
:p'nurres prétet\den\ que Dieu n'a pris cetle réColu–
lio,\ q\l'eo eooféql1ellcc du péché origiufl,
&
de·
la
p~é
v.ilion de ce péShé 'lu'jl a
vu
de toule
c!lernil~
'lÍl"Adani
Hbbh
.'
com-