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INP

I"~nfrent l'im¡>o!libilit~,

CachaOl d':úlleun qu'il ell bien

prouvé que des fom, dans des violens acces de

m~llie ,

ont p(l \ire dans l'avenir,

&

que les événemen. out en–

fuite eonfirmé ce qu'ils avoicllt anlloneé dans eet état,

foycz

MANtE , N o n; ne nous

arr~terons

pas davamage

a cene

"iflllen(~. parc~

que naas n'en appcrcevons au–

Cune utilité pour la Med.cine, point auquel nous up–

POrtoos [OU5 nos travau

¡

.

L'i"ft"."ee

<jue nou. avons nommée

phyfir''',

en

eetle aéHon des .flres, dont les effets fon, manifcfl¿s

(ur I'air avant d'affeéler le COtps .

~

qui

m~me

ne )'af–

fea.llt le plus fou v

COI

qu'~n

eonféqu nce de. variations

qui Coot excitées dans l'atlnoCphere , On pourroit app,l–

ler cette

i"ftue~ee,

mtfUorologi1'"

"lidia',;

la caufe

&

le méehaniCme en font ioeounu.; les phénomenes qui

en réCultem, peuvent feuls

1$

rendre Ceufible,

~,!us

donuoRs le 110m

d

7

i"ftue"" mtf<b,.nir,u:l

e~l1e

qu on eroit dépendrc

&

[uivre les ¡ois de cene tendan–

ce mumell! qU'Pl)t tOUs

¡~s ~tlre.

leS UtlS

:1

I'égarcj des

autre,., conuue fou5

1~

nom

de

grav;tat;(J1t

1

e~pliquée

par dlvá. phyficiens

1

tamllt p'!r les tourbillons,

&

ean–

tlle par l'amaétioth Nous allons

~lItrer

dans quelque

détatl fur ces deux efpeces

'd'inftumcel,

dont

l~ réalie~

&

les av.n¡ages paroiíf"'!t

.ffe~ conil~t~s,

¡"jI".nce

pbyfi'lue

riJ/. folei/,

I.

1.;e

Coleil

~(l

de 10US

les ,,(Ices celui dOIJ( l'aéttqtl

pbJ/i'l"e

fur les hOlT)mes efl

,la plus "ppareute:

perCoqll~ n't!lqor~

que la

lumi~re

&

la ehaleur en font les effets prtmieifs; tl1ais ces mc!mes

cffets ,

&

fur-taut la ehaleur

deyi~tJnent

encare la four.

ce d'un gr3nd nOmbre

d'al!~reS phénom~nes;

ou pour

par~er

avee plus

d'qaétitud~ ,

c,ne meme caufe (qu 'on

erolt c!tre le mou vemeoe)

'lUí

donne lieu

a

la lumiere

&

'a

la

eh¡l.l~ur,

produit auffi d'aurres effets; pr ni

I~

lu!"k re ni la eljaleur ne Calle

d~ns I~s

corps

~ppelJés

/14-

ml/tettx

&

chafld1;

ce fopt des

f~nCation.

particl)liere–

ment modifiées dans les

y~U¡

&

dans I'organe du rou–

cher : le Coleil

eqn(¡d~ré

com,me iuquar¡t phyuquemene

fur la ter¡:e, peut

c!tr~

regardé comme un feu immen–

fe,

Cuceeffiv~t1)er¡e

plaeé dans des 'diilanee

&

des pOli–

tiom ditféren¡es, fo;t par rapport

a

toute lo ' ¡erre, Coir

'relativement a ¡¡ueiqucs comrées : Les eff"ts en foUt par–

Ji

plus variés

&

par eonCéquent plus Cenubles; une

tran~

guille

&

eonqant~ )lntf9rmit~

f,appe rarement,

&

n'ex–

ctte pas

:l

fhercher la .".uCe; le foleil entant

'l~e

lu;ni,

neu~,

ne

e~(fe

jamais

d'a~ir

Cur la terre en général;

mai,

iI

y a toujours quelques parlies qui ne fonr ' poiot

éel~jrées ;

la partie aneipode de ed te qui re,oít dircae–

ln~n¡

les rayons du fqleil,

dl

dons l'oQlcuríté, tond"

que

celJ~-~i

jouit dn fpea aele hrillont

&

utile de la lu–

mj~,e; I~

mouvemem de la tefre fur fon axe préf.nrc;

pen~allt

les vingt7quane heures

iueeeffiveme~t

eouteS les

pard. s de la terre .u toleil,

' II¡.

oce~fionne

parthi dans

elles ulle

al~ernatjve

de lumiere

&

d'obfeurtté, fur

la~

quelle pone la di/linaion trappante du jour

&

de la nuit,

P qur

~pperecvoir

les effets de ' la lumiere Cur

I'homm~

&

ru!,

los animaul, qu'un phyficien parte des yeux at–

tc¡uifs fur tout ce

~ui

fuit les lois de l. umple nature

dans Ces

eh~urnieres 'ru(Jjqu~s,

oii I'art o'efl point en–

care venu

!ti

ma!trifer

&

l. plie,

a

Ces eapriees; il ver,

ra lor[que lé jour a fait place'

:i

la

nuit, tous les eravaux

iDtCf~Q'l1PUS,

le

ramag~ qe~

'oifeauI Cufpendu, les vems

appatCés, tout en un mllt aononeer

II¡.

preparer un

Com–

meil tranquille

&

reflau,3tlt" elleqre aqir6 par uo navail

pénible , bien différent

&

bien 'au-de(fus de eeue ombre

de fommeil qui vieut

lau~uiíf31T1ment

fur les pas de la

molletre

&

de l'indoleqee, que la lumiere du jom .u–

quel on l'a différé, lntefrqmp¡ & ¡r<;luble, & qui ne

I;'eut

~tre

prorond que lorfque l!obf9urué la pl"s parfai–

te peut en quelque

fa~on

reffembler

¡¡

la nuit , Mais

10rCque l'aurOre naiífot1te ramene la lumiere,

&

annonee

le retour proehain du Coleil ," vnye? taus les

oifeau~

té–

moigner par leurs ehanes Ilimpreflion qu'ils en r'effemenc;

le cqq' bar dés alles

&

leve Ces eris

per~ans

ju!l¡u'aux

cieux; le Commeil fe ' aiffipe, le jour parot, ,

&

le regue

du

~ra~ail

eommenee,

I/oyez

JOUR, Nun

&

Lu–

lo!IERJ!,

Le meQecin apper,oi!

º~n"

les perConnes que quel–

ques

mal~dies

rendent plus Ceofibles, des prCl\VeS évi–

dentes de I'aaion de la

1~lI\iere; le~

manhques, par e–

ltemple, les phrénétiques \ les typhomoniaques, eeu. qui

font

d.bs

quelqu'aeees ü',hfdrophobie,

&

ceux enfin

qui qtle mal aux yeuI, fqo(pour I'ordinaire Qlc(fés pa,

la IU rljiere; les ténebres leur Cnnt iofiniment plus favo–

rabIes; la lumiere rend les 'délires plus fou):ueuI, I'ob–

feurité les appa,ife; c'efl pour'quói il ef\ tres:"l\PO,rranr d'y

p,lacer ceUI qU\ fO,m attaqués,' de ces maladies, préeau–

It0!l que

[Ceomm~~,<!.oiem

Cpécialement les méeh,odiques,

~atl1ou

raeonte 'luce

~adame

de Varades

~~anr 1I\'I1~d" ,

INF

tamba dons une Cyncope violente daos I'inflant de 1';111-

meruon du [oleil dans une tc\ipfe

&

,qu'el le eo reviot

naturellemcm lors de I'é merfion, que le foleiJ rceouvra

r.

lumiere,

JI

n'efl eerf9nne qui n'ait éprouvé en é cri–

vant, en compoCanr, eom ien la lumiere

Ot

les téncbres

influem diverfement fur Jes idé.1

&

tur la maniere de les

énoncer, N ous voyons enfin dalls bien des tI11lad ies,

la mar! furvenir, ou quelque cnallgetnent eOlllidérable

fe

fair~

au lever

/'j:

au eoueher du foleil, Ramaúini dit

avoj' obfervé des !jevres

~pídétlJiqu.s

qui redoubloient

yiv~ment

fur le foir vers le eoucher du fOleil, de ta,on

que les malaqes éeoie/lt ex"ememetu abattus, prefque

!"ourans ; ils parroietlt daos cet éeat touto la nuit; mai.

lis en fon qiet)t promp¡etnem des que le Colei! paroitloit

fur l'horifon,

&

ils ponvoient fe leve,

&

Ce promener :

Co#i&, !pid,m,

anl1,

, 691,

I/oyez

l¡ u"',

E R

¡;;,

S ()–

LEIL,&<,

L es effets du folei), eomme principe de la ehaleuT.,

fom

b~3ueoup

plus graltds, plus étendus ,

&

m ieux eo n–

flatés; e'efl avee raifon qu'or¡ I'appelle la fOllree de la

yie, de t t¡.tes les prorluétions de la terre;

e'~a

tlH-rout

par elle que le;

P'~lltcS

yivellt,

v~getene

¡

leS animaD):

métnes ne

p~uvent

s'en paffcr; ljne privation trap proln–

pte

&

¡rop [e,¡ljble procjuit beaueoup !I'it)eommodités,

r.ye~

F

R O

t

D,

LorCqu'¡:IIC

~()

ollm ponrrée

a

I'execs

eon¡rolire , elle entratne

de

grands itlCon vtoiens,

Vqyez

C!t

A

f-

E

U

1\,

f

E U,

l¡e.

effets

d~

la \,haleur Cur les

corps nc funt jatmis pl us

marqu~.

&:.

plus

r¡¡auv~is

que

lor!'q\l.'on s'expoCe eu repos a'lx ra.yons direéts ¡ju foleli ,

&:.

furdoUC ayane

\1

tete découverte

i

d'abord

J3

pe3u dé–

vk nt é rétipélateufe, en[ulle nO\re, un mal de ¡ete

.f–

freuK rurvien¡, on tombe dans le délir$!, PI) dans

un

affoupilJemelle manci; e'ea

e~

qu'on appelle

<OUp

tle

Jo/';I,

Voye?

ce

"IU'

ti

""rtic!,

S

O

L

E I

L ,

La chaleur

que nous éprouvoos du foleíl varie beaueoup, fu¡vam

qu'elle efl direqe ou réflécqie, Cuiy. n¡ les di(},nces,

1'0-

/>liquité des rayoos, la quanti¡é

&

la direétioll des poinrs

¡¡ui réijéehiffen¡;

<!.-l~

l13iljeqt

le~

différelle;s de, cha–

leur,

a

I'Otllbre ou al) foleil, dans le5 plaioes, dans les

v.llé~

, oq rur les h. utes 'mon!agnes; de-la aum leS di–

fliaª=io,ns des faifons:

d~ns

la pontioll oii oous fom–

m es, les plus

~ral¡des

ehaleurs fe font reffeo'jr dans le

letns ou le;

íQl~iI

efl le pltlS élqigllé ¡,mais oii l'op\iqui.

ré de Ces ratons efl moins grande ,

Vuyez

ti

A

,&

Q "

s,

¡<:'TÉ,

AUTQ~,NE;HvYER

&

PRINTEMS,Tout

le mandé Cait par expérience

I'i»¡lnen,e

ejes f.ifons Cur

!'homme; les maladies quí eo

d~pendellt

fOt)t exaéte–

mem

e,~(fées

par

l1ippoer.te~

&

les l\4edecins,

qbCerva.

teurs qlli l'O'1t (uivl , ont bien

re;m~rq ué

qlj'il

y

~voit

des

m~l~d;e~ p~rtieul;tres ~

eh.que f.,ifon,

&

que les

¡n~I.<!ies

qui

p~(foietlt

d'une Caifon

~

une aUtre.

~han­

geoiear Qe génie, de !ype ,

d~

eaqaere

II¡.

<lemandqient

f~>uvent

ljne Illéthode eurative différente,

!,oye~

!ur-to,,&

F

IEVRE IliTERMITTE ljTE,

La

chaleur mrtuc non feu–

lemellt 'fur nons par une aaion imtllé iate,

~'e(l ,ii-dire

lorfqll'elle efl trop forte en auy,metlt1m la !ranfpiration ,

la [t¡eue , en oceafiollnant des foíblelrc;s , lamtude;, lall–

gueurs, en efféminan\, ramolliq:at]t les yaiífeau x, zni–

m. nt le monvement imefliu du

C~n~,

rendant les fotll–

meils iqquiets

&

la

refpir~tiOn

leme,

h¡¡~ée,

labo ríeufe ;

'!lais encare par les effees

q~i

la

~tvent lorfqu'ell~

ell

appliquée

ii

la eerre,

~

Jl<¡al1,

aUI

v6g~t'UK,

&c,

Ot)

[I'a

pour

:'~'l

eonvqlnere,

qu'~

voir

c~

qui Ce paq!: lor[–

~ue

les rigueurs de

I'~iver

COl]t diffipées, qu'llll prtntems

graeieux lui [uceede,

&

enfin 10rCql1e les

ard~urs

de

I'éeé fe f<lm relrentir: d'abord 011 voil tOuees les plan.

tes Cortir de

t~

[erre,

rcn!litre,

Aeurir,

~mbaU¡l1er

l'air

de

l~urs

p:\rfums,

I~

re'1dre &

pll\~ ~ain

& plus déli–

cieu~;

le vapeurs élevées

pe'1d~nt I~

Jaur retOlI\bent le

Coir eo férain, & le matiq en rofée, & hnmeaene

de

nouveal¡ lá eerre; mail 10rCque le brlll3qe

Jir;'(1

po–

r07e, les vapeurs élevées avee plus de force

&;

en plus

grande abundanee; deviennent

h

matiere de; orogcs, des

pluies, des tonneres , des eolai",

& <,

la

terre

cep~n¡¡am deviene "ide, les marai fe

d~(feehen.t,

les exhalai–

fans

l~s

plus, matl va,ifes s'en éleven!

&

le répAn<\eot dans

I'air; les anim ux mQm f. pOl¡rrilIent protllptelI\ent,

&

infeael1t

I'atmorphere

de mLICmes

cO,nta..;icl1x;

les rivie–

res

&

les fomaines abailrées, CournitI\:n,t u,ne eau. moins

Cal\ltaire; les vins rnurqent

d~ns

les eoves ; les, .limells

[one moio' bons , dtgél'és,' avee plus de peIne,

&r,

de–

la

vi<tnnetle toutes ces

erp~ees

de lie...

r~~ ard~n,tes ,

in–

flamm~toires, pétéehia\e~ ,

pourprées, malignes ,

&c,

les

diq-"",te(ies, d íarrhées bilieqfes;

la

pe(l~

cnliq,

&

,les

m aladies épidél1liques; ces acaidells

f~rotent ~n.o

(l.re

bten

plus grands,

fi

les fruils que prodUlt alars, la, terr.; n'e'\l

prenoiellt ulle gralld. pa'tie ; nous avons Cueeem.eme nt

I,es

ceriCes, les fraiCes, les prunes, les poires, les

me,-

lotl,h