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J'ai eu priuc,pllemem, en
"il~
d'ctclrcr
I~S
rn"l .dus
a
eonfiater ces obfer"ations; & fai [OUJoor5 pemé que
dans les eas prelfaos, & ou l'cxpeél:uion
pOl1~r?it
':rre
Duifible, il falloi[ peu faire attention fi la pOlmon .des
afir.s étoit [aluta'r. ou nuifible, foivant ceHe
mai.meobrervée
che'¿
les
ancien~,
que
afl,.a inclillant, ."0" nt'–
eeJlila1l1
; il faudr••ppliquer la meme ehoCe
~
1
",jlllm«
des aurres planeres dom nons altoos parler. .
.
¡nft""'''
ml,han,,!,/<
da "ulru
ajlru.
N. le ra.Coo–
n ement, ni l'expérienee permenent d'smibuer aux éroi–
les
thes
quelqu'aélJon méehanique Cur le corps huma;n;
]'une
&
l'autre s'accordent
3U
contrair::
a
ér:1blir
l',n–
jlu."a
méehaoique des plaoetes, Mereure, Véou>, M ars,
Jupiter & Saturne. Ces corps eélefies, quoique plaeés
• des dillanees confidérables de la [erre, peuvem néan–
moins excreer
Cur
elle une gra vitation réciproque, .
~
la
malfc des planetes les plus éloignées eompenCe fuffilam·
mem leur dilbnee. L'.ttraaion en en raiCo n direae
de<
matres,
&
~n
raifon inverfe des quarrés des ditlanees.
Airtri J opiter & S3tllrne, qUOlqlle plaeés dans un prodi·
gieu:t éloignement
1
oc doivenr pas
¿lre
cenf¿s dépour–
'\'U d'¡¡étion rur 13. tene
p:lrc~
qu'its contie.nnclH en
mcme [ems une plus gran'de quantité de matiero.
~orf
qU'lIne p.rtie de la [erre ett CoumiCe
a
l'aaioll dll<ae
de deux planetes,
iI
Y
a
líeu de préCumer que eette a·
élion réunie produira des elfers plus fenfibles, Cans exa·
miner
fi
p", la eoojona ion les dellx planeres n'acquic·
tent pas plus de force; il en auffi tres·vraiífemblable
que ces cffe[s doivent
vn.rier
fllivant
la
fitl1ltion,
la
P~)(i[ion, le mo uvemeot, & la dia.nce de ces plauetes. je
ne rerois meme pas bien
c!loi~né
de eroire ql1'il y a
quclquc ré.litc! dans les Vertus que les aneiens anri·
buoient aux diff¿rens arpeas des .fires; il ell
fi
rouvent
arrivé .ux mod.rnes d'adoprer, engagés par la force e
la vérité, des dogmes aneiens qu'on avoit riJiculiCé
pel1
de
lems
aup3.r'Jvant
1
qu'on ne
rauroit etre alfe1.
cir–
eonfpeél
i\
poner
01)
jugemenr décifif eontre quclqu'opi·
nion 3vam de l'avoir bien approfondic, & d'en avo:r b;cn
[emi I'ir;npoffibilité.
00
a toujours
rc~ardé
les afpeas
de Saturne & de j upirer, de Sarurne & de Mars eom'
me tres-mauvai , ó: annonpm & oeeafionnam des m\–
hdies dangereuCcs , &
b
pelle meme, flliv 'jl1t la remar–
que de Zcilios; cctre idée ne peut
erre
pan;e que de
quelque otlferv'lIion . La fameufe pe!!e qui parur en 1.27,
&
qoi par le gra nd nombre de morrs, dépellpla pour
ain{i dire le monde, fut précc!dé,
&
felon les anrolo·
gues, produ;te par la e'1nJonélirm de Jupirer
&
d~
Sa
turne. Boceaee
&
Guy de Chauliac
011t
écrit que eelle
qui avoir régné en
1348,
devoir
[.lO
origine
á
l'aCpea
de S"torne, Jupiter & Mars. Marfilius Ficinus philo–
fophe célebre, rappone qu'en 1473
iI
Y
cut des éclipCe,
de foleil
&
de lune; que
S~tnrne
& Mars furent cn eon–
jonaion,
&
'1u'il y em une peno térrible. Gafpard Bar–
Iholin prédir en conféquenee de l'arpea de Mars & de
Saturne, d'oll h;ver c"aud, & d'\lOe sutomne brillante,
la pefie qui
rava~e~
quelques annécs apre' t'JUte
l'
Eu–
rope. Panl de Sorba.r premier m edecin de l'emporenr
prédót fur le
m~'lle
fondemem la peae
a
Vienne, &
l'évéllem cnt répondit
ii
fes préd;,'lions. Sennert a 3Um
ohfervé ell
¡6~4
& t6s;r, une diffemerie épidémiq ue
ii
la
fO '[e de la eonj;:maion de c"s planetes.
Voy. lioffm,,",
Diflertati••,
citt!~.
L es ",cpoa. de Jupiter
l!i.
de
V
énus
fom cenrés benin , eellX de Mcreuro indifférens . Les
eonJo naions de
V
{'nus & d, jup.ter, du Soleil & de
Mereure,de Jupirer & de Mereure, fonl regardées eom·
me ralutaires aux phtiliques ,
ii
ceux qui [on·t dans les
tievres lentes. Sous ces aCpeas eombinés on pent aHen–
dre des eriCes b:en eomplenes dans les fievres ardemes,
inftammaloire"
&c.
Aocune obCervation moderoe n'en
venue " l'appni de ces anciennes ; mais aueune aum ne
les
a
derruires. On pourroit eependam regarder comme
une eonfirmation du fyllemc des aneiens, les obCerva–
tions foites pal les célebres G oad & Kook fur les va–
rillioRs de l'atLnoCphere,
relati \'emen~
aux aCpea,
&
aux
pofitions des planeres. FTédéric Hoffman les
a
répétées
':avec foin, &
il
atrure qu'une expél'Íenee fréqueme loi
en a atteOé la
véri(~,
&
cre/,,"a
110J
~xp(!rientia
bac in
re c8nfirmavit;
voici ce
qll'iI
en
dit
lui-melne ..
Toures
les
fois que Saturne regarde,
adlp¡cit,
une
planete dJns quelque po(jtion que ce Coit. il comprime
l'air, excite des vents froid qu'il fú venir du Cepten–
trion. L'alfoeialÍon de Saruroe & de V énus donnc lieu
d'attendre des pluies froides; le venr roume alors du fe–
pteotr;"n & de \'oecidcot. Jupiter
ea
ordinairemem ven–
teux al'ee quclque pl3ntte qu'.l concoure, fur-tom eo
amomoe & au primoms, de fa.;on qu'il ell rare qu'i1 y
air des ¡empetes & des orages, fans que Jupiter foir en
afpta avee quelqu'.utre planete . Parmi les planetes plu-
1 N F
I
V'lUrl:~,
V
¿oUs !cn[
le
prcm"cr rang,
furo
tour
ú
c.:i:e ...
en eon)"naiotl avec Mereure. S.rurne & J upi[er. Le
foldl & ?\Ilars ann nc<r.t
&.
operent
!.:S
10u" le,du' &
ehlllds, (ur-r.>U[ dans l'été lodqu'il f< troUVCtlt en con–
Jondio n; les eff=rs Ion! les
m~mc~ quol~ue
plus fo!–
blcs, s'Hs
a~itrenr
de eOllcert a"te f",lerco rc & Jupilcr.
Moreure
eH
d'une nHure rres-inco\lIl.lOter,
<'5<
proJuit
b~aucoup
de va, ;ations dans l'air;
le
meme lour el1 l\llIs
r..n a(pea fe,ein, plovieux, venteux, orageux,
c:/( .
Avec
Jupiter
il donne
113í1filoce
au~
vents;
a\'~c
Vt–
nus,
¡,
la
pluie. L'.aion de ces planere \
.de
beaueoup •
ruivant la Jillanee &
13
firuation du Iblel!. La lune
m~me rapporte des' changemens, eo .eeélere ou <n rerarde
les effets rllivanr
ron
",jlN'''«
pan,eul.ere. La
lito~tion
du lieu, la nature du elim" , p uvenr auffi
fa
re nattre
bien des "ariérés; & eerte meme aélrun appl iquée au
corps, ne r.;auroit erre uniforme d lns rou
le
rempé.a–
mcns,
touS
les
a~es,
tous
les
Cexes,
tous les étJ(s ,
&:
tous les individus.
I/oyn
Kook,
MleI.rololJ. S.
Af.ro"
nomo
G oad ,
TraaatllJ
m.Uorul.
&
la D irJerr . tl"n ,i'H .tl–
mao, qui fe trou\'e danS le
LV.
vol. tome
V.
pago 70.
Ces obrcrvatio ns qll'il eO bien difficile de conrder,
paroitrellt meme hors de
JO'lt~
l'
'"ftN"'''
de ces pll–
nctes fur l'air, & en co nl¿quenee fur le corps hun,,;n .
Perronne n'ignore les e!fers
d~
ce ftuide, dans lequel
nous
vivons,
que nous
av:tlons
avec
les alimens,
que
nous refpirons eontinuel1emem, & qoi s'inlinue par rou'
les pores abCorbans qlli Cont ouverts fur norre pe,u;
il
ell eerrain que
1"
plllpart des maladies épidc'miques mé–
rirenr de lui ene
attrib~"es.
J'Jj
prou"c! dan, un
mé–
m:>ire lu
:l
la rociété royale de< Seicll es ell r74<),
que
rair élOit
la
principale
cauCe des
fi O\'fC!,
illto.!rmincnt\!s.
- JI
Y
a eertailles perfonoes qui ont des lÍ¡¡nts alT\IIés, qui
leur marquent exaaement les v.riatiClns de I'atmo{'phe–
re, des douleurs dc
t~re,
des rhnmatlCmes, des funes
de bletrures ou de luurion, qui
la
rc!"eillenr dans
1
changemells de tems, & les inllruilent plus fur<mem
que les meillenrs barOlOetres.
Voyez
ArR,
ATMO~PHE
RE. rai vu il y a peu de jours un mal.tde
atra~ué
d'nne
fievre putride.
~orram
ií
·la poitrine; il rena pendanr Cept
i\
huir heures que d Ira un orage violcnr, dan. uu érat
affreux; il a"oit peine
Ji
reepirer, fe fentoit foible & abat–
to,
avoi[ des inquiétudes. Apres un eoup de ronnerre,
qui tit un fracas
~pouvemab'e,
I'ora!;e eetra; en mcme
rems
il
fe rrouva
debarratr~
d'un efpeee de
pOld~
qui
l'affaitroir; la kvre Cupérieure ie cn"vrót de bonron"
iI
fut extrc;memenr Coulagé, & entra en convaleCee"ce.
On peot déduire de route celO rervatbns
eu:niné~
de bO'lIIc fui, & approfollJies raos parcialité, e,.mb'e,
eerte partie de
l'
A rIronomie qu i traite de
l'
tl1flruncc
d<I
"jlr",
pen[ erre avamageule aux m edccins, & cOl11oie.\
par conféqnent elle méritcroir d'cllc plus eultívée& mÍ<'ux
étudiéé. Tout ce qui ell de
l'il1tér~t
pohlie, & d' un in–
téret.3Uffi p'c>trant & .um proehain
qu~
cclui qui rc!>–
f"lre de la Medecioe, <loit erre IIn m otii rufftlant poor
nous engagcr
a
des recherches
ultéri\!ures;
Inai
oc (cra·t..
il
pas
i
eraindre que l'efprit huma;n entl.mmé. de nou–
veau par quelque réuffite, ne donne auffi·rÓt dans
I'cx–
ces,oe porte cene
fcicnce
a
un exr·remc I01110UrS vic:eux;
& il en s(\r qoe le mal qui en pr viendro r C.roit ioti,
niment
3u--dc(fi1s des av
tntages
qu'on
pourroic
fÍrer
de
certe connoilfaoee ret nue dans un junc miljcu.
Mair
dans c<r érat meme, les matiere, aux recherehes, au,
obCervatiol1s, ne Ibnt-elles p3S trop vl!les pour déroor–
ner un medecin de l'applicat;"o de ehoCes pllls rérieo–
f~s
& plós intéreffantes? Si l'iOlérct public l'emporro't
davanta~e
fur le particulier, il faudroit que des medc–
cins s'appliquafl¡'m uniquement aux obfervarions météo–
rologiques, qui pour
~tre
bien faires demanderoielll be3U–
coup de
tems
&
de
connnifrances,
'Vo)'L"Z
C~
m Ol;
au'=.
déeouvertes anatomiques , phyóql1es , ehimiques.
&c.
en
un mm aUI feienees aeeetrOlres de la
Médecin~,
&
le
prqricien fuifCroit d3ns les arfenaol des lTIatériaux tOtll
digérés, pour
~rl'e
le fondemcnt & l'appui d'lIDe prati–
que boatlcotlp plus Colide & brillante. Car
iI
en impof–
(lble que le meme medeein puilrc fuivre rous ces difh:–
rens nbjets; ils devroiem
~tre
ren voyés
a
taot de
gen~
qui ne fom poinr nés medecins, que la cunoliré porte
:\ eelte étude , mais que l'inré,,"t fair pratie.ens. On nah
medecin comme on na?t pocte; la natore fait l'un
&:
I'alltre.
A". d<
111.
MENvRET.
IN FORM A nON,
r.
f.
(Jurilp.)
ell un oac ju–
dieiairc contengO[ les dépoations des rémoins que l'on
fai[ entendre Jilr un crime ou délit doot la partie civilo
ou pl1hlique a rendu pl.iote.
Anciennemenr les
",¡ormationJ
étoient qDelquefois qtla,
litiées
d'<>t'{"e,ts;
ma's ponr les dininguer des
enqll~tc,
quL
Ce
fom en matiere civile, on les appelloit
<>tf{I/Ü,,"
d.