ING
r"?$ . Quelqlle5 fuIJll.m.:es vé¡¡ét.les, aroms.tiqucs, don!
1'o:leur el1 f"rte
& le
parfum abondam, telles que la
ilcur d'
orallg~
&:
I'excellent thé, loutientletlt ton bien
une légerc décoéHon,
&
meme
fourni(f~nr
a
ce degrt
de teu, ulIe !iqueur plus
:l~rd~blement
parfumée que
eclle qu'on übticndroit par l·infufion; mais communé–
mem
eependa~t
les Cublbnces végétlle"
aro1l1~(,!ques.
ne doivel)t pus etre c",,,lees •
la
déaoaion.
Le. lIeurs, felulles
&
racincs des pl.ntes qui portent
<!I:S
tleurs en croix, dont T
()llrnefort a
fate
une claffe,
, &
qui CUtH plu,
Ou
múins eharllées d' un efprit alka!i–
~'olatil,
ou d")lI prineipe tres-an:llogue, au m bien que
ecHes qui,
COln~nc
l'oignoll \ l'ail, la
€apucÍlle , .
&c.
{OOt
pourvn.esci~ij.n
príncipe
vlf-acre,
tres-volatil,
jufqu'
a-prc:fent indé filli; ces Cubllanees, dís-je,
deYroi~nt,
Ce.–
loo la mCll1c
re~lc, Il'~[rc trai(éc::~
que par
\'in(H/i?tI
[OU–
tes les fois qu'on leur ;tppPqucroit un mennrue étran.–
ger; m:\is ro¡t p:¡rce qu'clles
portcont
ce menftrlJfl en
cl~
l<s-mcmes (alr elle, [.>nt la plupart tres-fllceulentes),
foit paree
qu'ell~S
fQnt tres-fu/eue,
¡¡
Cubír un mouve–
ment
int~flin
qu; les altere promptement. IQrCqu'on 1<$
.cxpole 10l1g-tems
ii
lU)e
ehalellr
lé~ere,
Coit
entin parce
que
k
mennrue oon·bonilhnt ne
Ce
char~eroit
que tres–
to,blcmcllt d'une parde euradi"e .qU'OI1 Ce propoCe dlen
rctirer, 3uffi
bien
que
le pdncit>c .vulatil;
pour ces r3i·
fons, di,-je, gn
110
prépnre en¡nmullém"nt ces plantes
pOllr I'ufa¡:e
mé~icinal,
que Cous la forme de Cue, eom–
¡ne le fue de e ':hléaria, eje ere(fon, d'oignoIJ, ou lous
cellc de déeoai,,", qll'on nomme
~um b~"ill'>J
dans ce
C:lS,
bouillon de n",et"
de
chou rouge,
&<.
On préfere aufli
I'i"r"/ion
:i
l~
décaélion, pour mé–
nager un príncipe volatil dans le mellllrue employé.
e'el! dans cette vOc qu¡: les vil1s
&
les vinaigres mé–
dicamemeux
Ce
préparent par
infu{io". Vuye,
VI"
&
V.,'AtGIlE.
L "s
i,,[_jio,o
phílrtuaceutiques s'exéeutcnt par toules
les dd1¿remes elpece< de fellx
lé~ers
« .nyn
Feu,
CI,,-
1J':ic.),
JU
b3in·nlarj~,
fue
ks
ccnjrcs
chaude~,
au
ro–
letl,
de.
&
c'en eneore une efpece
d''''frt.fion
que I'ef–
fur.onde I'eau bOl1illallte fur ul1e matie.e plae.!e dans
Utl vain,,:!u froid, fur la'lUeHe on ne laí(fe féjourner q:
menllrue que quelques illflaus; on appelle C&rte e(pece
d'inll!lfion
Ib/,[on;',·,
c'efl-a-dire Ceml>l1blc
ii
c~lIe
qu'oo
emploie "ommunément
a
prépsrcr le
loé.
Nous n'avons parlé jufqu"-préfelll que de remedes
¡pterlles préparés par
;"fujinn.
Oll n'emploie preCqu'ab–
folumcnt
á
ces
¡"fu./ions
propremem dítes que I'eau,
1~
vinaigre
0\1
k
vin: nous avons déJa obCervé que celles
ou on employoit les elprits 3rdens, s'appelIoient
tei"c
tNr~/.
On prépare aum par
¡,,(,,/ion
pluf¡eurs retT'edcs exter–
nes, principalcmcnt des collyres, tel que le vin impré–
gné
de l'extrait
&
de
13
partie arom.tique des rpCes rou–
ge••
&
des huile$ appellées
far il'[H/ion.
Yo)'~~
/'
artie(e
MUlLE •
Le. fujels des
¡"(,,jions
Cont ou fimples ou compo–
fé,.
L~
derniercs fur-tout ponr l'uCage imerne Cont ap–
pellées
efpu6s.
Les
pOl1dr~s ~romeres
appellées
trage,..,
Cont Cons IIne forme trcs-propre • donner leur vertu
par
I'¡"fr({ion.
Le menllrue s'.ppliquc ou immlldíatement au fujet qe
)'infllfro",
ou on enferme ce Cujet dans un petit fao ou
dans un novet .
.
Nous n'avons pris juCqu':l-préfent le mot
¡,,(ujion,
que pour déligner une opératioll chimique, I'.aion de
faire
¡/I[ufer;
&
cc mot en également en uíllge pour
exprimer la líqueuf
pr~parée
par
ilJ[
¡t.fi.,,:
il répond daos
ce demier Cens, su mOl htiu
infrifum;
aitlli
011
dit fon
bien boire OU prendre une
in["ji."
d
y
oapillair.,
&e,-Cb)
INGELHEIM,
(G/og.) Angil,..mumQll ¡ngilmhei–
,,,,,,..,, pethc ,'i!le d'i\lIemagne, su palatinat du Rhm,
dam le Nahel\ow,
&
prefque enclavée dans
I'.rchev~ché de Maycnce. Elle en remarquable par plufieurs con–
ciles qui s'y Jont tenus,
&:
PQur avoir éré le Céjour de
divcrs empere",,;
rn.iselle n'en poim le Iíeu de la naiC–
Japce ¡le CI13rlel11agne; ce p,ince naquit
a
Carls~Q,lJr,(,
cMte1lu de
la
haute· Saviere, qui en a pris fon nom.
¡"xe1h,im
n'a .ien conCen'é de Ca premiere
fplendr;~r
,
e'el! une \'ille fort délahréc. Elle e(l riruée fur la rive
llr;entale de la Sala, fur une hauteur, d'ou 1'0n a une
"Oe
chlrmant~,
a
2
lienes S. O. de Nbyence,
2 .
O .
de Bingen.
Long.
2f. 40.
lat.
49·
f9,
["(elhei,,,
en la parrie de Sébd\ien Munfler, hahile
&
labor:euI écri...in du commencement du
XVI .
fieclf}.
On a de lui
UD
díélionnaire
&
une grammaire hébr....-
que, une grammaire chald....que, une
géo~r1phie uníver~
.fe:!e : intitulée
Cof",o.
~rapb.ieCelon l'uCage de ces lems–
la,
un,e h9rolollioliraphie,
~
pl.ulieurs
autr~s
ouvrages.
To"'e
PIllo
TNG
6I1
JI
mOllfut
de
1s
perte
a
Bille, en
1fT!.,
a
63
aus.
(D .
'J.)
IN
G
E 'N I
E U
R,
r.
m.
(Gram.)
Nous avons trois
f~)rtes d'ingl"i~urJ;
Ic:s uns pour la gucrre; ils
doivent
favoir tout ee qui COllcerne
1a
confiruél'ioll,
l"auaqBe
&
la défen(C des places.- Les Ceconds pour la marine, qlli
Cont vcrfés
d.ns<:c '1ui a rapport 1 la guerre
&
au Cer–
"ice de mer ,;
&.
les tmifieme, pour 1<$ poms
&
chauC–
fées, qui COA! perpttuellement occupés de la perfeaiotl
des grandes roules, de la conflru&ion des ponts , de
I'embelli(femen( des rues, de la cond'lite
&
répaUliotl
des eanauI,
&c.
TouUls ces
fort~1
d'homme, Cont élevé$ dans des éco–
les, d'ol1 ils pa(fent
il
leur Cervice,
commen~ant
par le>
portos les plus bas,
&
s'élevant avec le tems
&:
le rné–
r;r.e
aUI pJaces les plus dillinguées.
[SG ÉNI.EUR,
c'eft daos
l'/tat
I1:Jl/itnire
un officier
chargé de la fGrtitication, de I'attaque
&
de la défetlCe
des places
&
des différcns travaUI néce(faíres pour for–
ritier les campi
&
les polles qu'on "eut défendre
i
la
gu,erre .
" Le nom
d'inglnieur
marque l'adreere, I'habileté
&
ti
le
talcnt
que les officiers doivent avoir pour invcn·
" ler . On les
~ppelloit
autrefois
engeign<ltrl,
du mot
m~in
qui tignifie
machi"e,
parce qlle les machmes de
guerre avoient été pour la ph1part inventées .par ceus
quí le. metroient en reuvre dans la guarro. Or engitl
viem
d'in/f",ium;
on appelloit
m~me
en
mauvais latin
ce:;
machines
¡"genia.
" li fe cI""fer""t prope ripas ¡"gmior..
m,
dit Guil-
" lallme le Brelon daos I'hilloírc en vers de Philippe
AlIgu(le, en parlant du quartier 011 étoient leS ma–
chines.
Et Glllllaume Guyar!,
lingigneRl's engins drd[en',
Hift.
de la milice
fra",.
2. 1\.
p"g.
89.
Vemploi
d'i/fg/lli<ur
exige beaucoup
d'~tude,
de !a"
I"ra, d. 9paclt6
&
de génie .. Les
fCI~nccs
fondamen–
tales de cet état' Cont l'Arithmétique, la c;iéométrie, la
Méch:mique
&
I'Hyd~aulique.
Un
i"g/lIie"r
doil :l\'oir quelqu
'uC.gedu de(fein. La
phytique lui ell néce(faire pour
Ju~er
de la nlture des
m'téri:lu¡ qu'on empIOle dans les b3timens, d. celle des
C'Uf,
&
des différemes qualités de !'air des !ieuI qu'on
vellt fortiñer.
l1
efl IreS-Ulile qu'il ait des connoirrances générales
&
particulíeres de l' Arehiteéture civile, poor
la
connru–
élion des batimens militaires, comme <!aCcrnes, maga–
...ios, arCenaux,
I!Opit~uX,
logemens de I'état-major,
éSe.
dont les
i/lg¿nie"rs
Cont ordinairement chargés. M . Fré.
...in recommande aux
¡ng/n¡,,,,,
de ,'appliquer
¡¡
la cou–
pe des pierres. " J'ai reeonnu par ma propre expérietl–
" ce, dir ce fcyavant auteur, (daos
l'oflvrageo
qu'il a
" donné Cur cette matiere) que cette connoi(fance (de
" la cQupe des pierres) étoit aufli índiCpenfablcment né-
celfaira
a
un
Ilfgln;t!/ty
qll'a
un archicc8:e, paree qu'il
" petlt /Slre envoyé COlnme moí dans des coloni<s éloi–
" gnécs,
&
meme
d.nslas provinee,
011
I'on manque
" d'ouvriers capables d'exécuter certaines parties de la
" fQrtific.tion, 011 il faut de I'itltelligenoe dans cct srt . "
Ces différer¡tes connoi(fances
&
pll1riCllr$ aUlres qU&
M. Maigret delire
encare
dans
un
;1J~'niellr,
comme
oelle de I'Hifloire, de la Grammatre
&
de la Rhéto–
rique, aUlquelles on pourroit joindre celle
des
diftcrctl~
tes manceuvres des troupes, ne Cont que I'.ece(foiró de
ce qui cOllflitl\e le
véritabl~
¡ng/"ie"r.
C'en la Ccienee
de
la
fonitication, de I'attaque
&
de la défenCo des pla–
ces , qui le ollraélériC. particulicrement,
&
qui doit
~tre
l'objet le plus Ctrieux de Ces études. " Los diftoremcs
" partie' du
g~t1¡e,
dit l'auleur de l'
¡ng¿ltimr de ca>n–
"
pt/(ne,
Ce rapportent prefque toutes
a
la fortiticatíon .
" L'on ne peut douter qu'elle n'en Coit la principale;
" eepondant
ii
parler en
génér~l,
e'cl1, dit-il, cclle:1
laqnelles les
¡".(lniulrJ
s'auachcnt le tno ins . CC[(I! io–
" dífférGtwe, aj..,Ote cet autenr, vient proeabloment de
" ce que n':l"yant
appris.
qu'Ulle
routioe
fans principci,
"
~u'un
mal tre peu éclaíré rend reCpeélablc par le nom,
" de I'a\llenr dont il I'emprunte ; ou rcgarde naturelle–
" met\t ce, o.bjet comlne homé,
&
comme porté au
" poillt de perC-e8ion dont il eft pollible ".
Pr/[ace
d..
l'ing41iu de ca,mpag,.e.
11 efl certain ql\'eo examitlant le progres de In fortl,
fication depuís I'inventiotl des ballions, on s'apper<;ait
qUQ- la diCpofltiun de l'enccinte des I'lacc< a
é~rollv~
pen
de
chan~emells;
mais doit-on ell conclure qu'elle a loUt
le
degré de perfeétion pomble? Non Cans doute
¡
le
peu
de durée de la défetlCe de 'celte enccintc, lor(que I'en.
n.em.i
~
pu s'en approchor Cuffit pour
I~
démonl«r .
~
n
h h
2
JI
en