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1

F

qu

2 Phyfi

ue a

ch20

ó

t de flce.

h

i tdccine

o'a

¡.–

ma;,

tlt

1 ...

dcrniere

i

en :um: un: les e;rcun dominan–

le ; In mede"ins for nI plos a,,"chts 'loe J

011.,:1

1'",–

ftIU"U

da "JIra.

Q Jelqoes-ullS fCllIam I'impótlibililé de

f"re accorder

lOO'

1el

~as

.vce les périod de

la

lUDe,

eurenr rtcOoCi, aOJ

aou~

aRres:,

anx érolle¡

6 tes,

3Ut

pb

n

elC5. meDI<'l1 ces m.!",,,, allres

~

ren< regard6 com–

me les principales ClUC..

de

maladie,

&

I'ou e,pliqua

par leor a ion le

fameill "'.

T U.,

d'Hlpp.xute ,

mot qoi

a

fubi une qU101 lt d"OIe prcation, 10Dles oppofées,

&

qui n'en par c(Jufé ,.Icn, pa eoeore dt6ni. On nc mao–

qUD;' pmais de e.>nfoller les allres avaOI d'.lIer vo;r UD

malade;

&

1'011

doon";l des remedes, 00 I'on , 'en ab–

lleno" e"'i.remeO!, fui van< qu'on Jugooil les . lIres fu–

vorables ou eontraires.

00

fuivil les dillio' Ions frivoles

é ubl

es

pn les .Ilrologlles des Jour! heulCux

&

malhcu–

[eu[ ,

&

la

Mtdecine dev;o, alors ce qu'elle avoie é,t

dans les prem,er. tiecles. appellés """

"'ignora" ,,;

l'

A –

Ilrolo~ie

fa, r<'gardde CO'llme

/'" i/ gaHeh,

d,

/..

11'1,d.–

~;lJt ,

ta"JjJ {tU

l'

A"atom;e pa/fo il pour itre le dro;t.

O n . 1I"il plus Inio;

0 11

compare.il

un medecio dellilOé

de eClIe c.,oooirr.nce

i

un • veogle qoi mareh10! faos

b "'n , br.lOche

j

ehaque inll]nl ,

&

pone an tremblan<

de c('¡eé d'.urre des pas mal-.rrorés; un rien le délOur–

nc,

&

H

en

30'

12

crainte de s'ég3rer : ce o'eO que par

hafard

&

~

lalOnS qu'i1 fu il le boo chemin.

L es A lehlmille; ,

fi

opp"fé¡ par la nature de leurs

pr~(CnuolIS aux id.!.s re.;oe' , e'efl -i-dire a', G!lénifmc

n'oublieren< rico p ur le dó,ruirc; m!is i1s r.fpe eren;

Pi1f}1"",,,

des aflres, ils renehériren<

m~me

fur ce que

les anciens avoient di< ,

&

lui ñrelll Jouer UI1 plu,

~rand

r('¡le e Mededne. lis

coor.dt!

rercn< d'word I'homme

cumme ulle maehine anJlogue

1

eclle du moode emicr ,

&

I'appcllcrcm

mic,.oco{int ,

,...,.,oao,,.,.ot

~

Ino[

grcc

ql1i

(j.

gnitic

p~l;t-molld~ .

Íls donnerent aux vifcercs principaux

les

oom~

des planere dont

lis

lÍruienr , fuival1t eo x

l

lcurs

iJ,jiU<11CU

rp~cialos ,

&

avee leCquelles i1" eroyuient en '

(revoir quelq ue rapport; . inr. le cocur contideré cumme

le prinoipe de l. vle do

microc"!m. ,

fU I comparé 'u fo –

leil , eo prit le nom

&

en re'Yut les

i"j/umro .

L e cer–

veau fUI appellé

"m"

&

cet .nre fDl cenCé pré tider

~

fes

aaions. En uo ma l,

00

penfa que Jupil r 1I16uoi,

fu.r

les poumoos, M3rS fur le foie , S.lOroe fur la rate,

Veous fur les rcips,

<lt

M ercure fur les parties de la

généralion . Les Alehllnifles ayaot fuppoCé les

m~mes

II1ftuenees des planele ou des allre, .uxquels ils doo–

noieOl le ooon, Cur les fepl mélau, , de fa',lOn que eha–

que pl.nCle avoil une ad,on p.r[iculiere fur un mé[. 1

dc!leroniné qui pri[ en eonféquenee

(')11

nom : ils appel–

Jerco(

l'

r,

fo/e;/

j

I'argent,

IlIn_ ;

le

vjf-ar~en[,

Me,.,u.–

re ;

le cuivre,

Ventll ;

le fer,

MarI,

&

le plomb,

Sa–

tu"".

L'an.logie qui fe trouva emre les noms

&

les

inj/,uncu

d'une panie du corps

&

du mée,1 eorrefpon–

dM I, til allrlbuer

ii

ce

mét.1l. verlu fpéci6que de gué–

[ir les IDala<l,es de eelle parlÍe ; aillti I'or fue regard6

comllle le fpéci fiq uo des maladies du cceu, ,

&

les lein–

m,as

[.,I. ires parrol.m pdur

~lre

éminemment eordi.les ;

I'ar~enl

flll

aff~aé

au cerveau; le ror au fuie ,

&

aior.

des ' ulres. lis avuieol cooCervé les difliu¿Hons des-hu–

rneurs rcc;l1c ch.? les ,"eiens en pilUile , bile

&

mé–

lanchotie: ces humcurs rccevoienr

30m

les

injlfUJf, a

des

m~mes

p13nOles qui inri ,·,íen< fu. les viCceres dans

leC–

quel, fe faifúÍt leur Céert li.m ,

&

laur dérangemen[ élOil

rél3bli p3f

le

m~n.c

mélal qlli éloi[ eonfaceÓ

a

ces pa.,

eies; de f.c;on quo [Ol\te leur medecine eontilloi[

a

con–

noilre la p,lIIie malade

&

la nOlure de I'humeur pecc.n–

[e,

le remede approprié élOil

p, ~(.

JI

Ceroi, bien

:i

fou–

hailer qu comes ces idé.s furrem autli

r~elles

qu 'elles

fone ou qu'elles paroilleOl chimériques,

&

qu'on pO[

réduire la M cdecine

a

celle r.mplieité,

&

l. pnrrer

ii

ce

poio[ de ceedluJe qui réCulterOleDt de la pr6ciellCe dé–

couverlc d'un rpé :iriqlle , ([(Iré pou, ch. que m.ladie ;

mai,

m.lheurcuCcm~nl

I'accomplirremene de ce fouhaie

efl encare

treS

·éloign~,

&

il en méme

a

eraindre qu'iI

n'.il

jamai~

Iíeu,

ti.

que nous foyons lOujours réduils

a

la

cnnJeaure

&

au la[Ollnemem dans la Ceienee la

plus imérelr..ClIe

&

la I'lus précieuCe, en un mOL ou il

s'a¡;ie de I famé

&

de la vie

des

hommes ; fe'ence qui

eXl~eeull

par-la le plu dd cenilUde

&

de p.éllélralion.

Quel"ue ridicules qu'ayelll paru les prétentions des A l–

chimille< fur

1',"¡lIt"'"

p3rliculíere des aflros

&

Cur I'effi –

e.cilé -:le mél3ur, on a eu de la peill¡J

3

nier I'.aioo

de

1.\

IUlle fu r le cerVe3U dos fous, on n'a pos cerré de

les appcller

lun~'1l;t¡un

( ...

~.".~o,...".J( ) ;

on

:1

confcrvé

los noms plané<aires des mé[aur, les ..iOlures fol.ires

de M inlichl one

~eé

long-eoms

:1

la mode,

&

enCOre

sUJoard'hui I'or entre dan les fameufes goalles du gé–

n t ral la MOlle; les mnltiaur foOl tolliouls

&

méri[eQ[

'fome

V I/I,

INF

6 3

d'fue

r~rdts

comme Ires-effi ces d1n I msl. d'es

do ioie;

&

I'un emploie dans les m:ll.dies ehroni u

du poom

10

l'aori-ht ¡que de Po(cnu

~ qu~

ota

d·,;,¡¡uuc:

mtrile

«(j

e'eo ell un) que de C>l' eni, d 1''''t:lÍn.

Ces

m~mes

pi netes qoi, OOr le".

n,jI,uw«

falullÍn:

entrelÍeonene la vie

&

la I2mt Je

cha~ue

vifeere . n i:

cu!'.., oeeationnenc

par

leur .fpe

fin are de! déran–

gemens dans I',aioo de ces

mem~s

vifcere.,

&

devicn –

nen< par-U, fui v.'" les Alchlmilles, eaufcs d m!ll.die ;

0 0

leur a principaleme", a"riboé celles dom les caufes

fone

Ires-?brcu~e"

n ...

connues, la pellc:, l. peóle vé.ole,

les malad,es ép,dém'qu

&

les 6evres iOlermillen es

dan! la Ihéorie

3

e,é fi

!,1ft

difcUlt!e &

ti

peo écl. ;rC'ie:

L es medecios qui

001

bien Cemi l. difficu"" d'upliquer

les relnur varoés

&

eoonans aes acces fébrils,

001

eo

recour¡ au%aUres , qui étnient pour les m"de=ins de ce

lems ce qu'ell pour plolicurs d'auJ" urd'hui l. nalure

r id?/e

&,ra.[y/.

ád'i;¡nO~lIl1~~.

11

leur one donné I'cm:

plo, de dlCh'buer los 'cces lurvant I'humeur qtli les pr _

duiCo,ir; . inti l. lune par Con

i,,¡lH<nte

fUr la pilllile tlOie

cenr~e

produire

les fievrw:s quor"dit.!one:.;

3tUrnc,

~

qui

la mélanoholie éloi, fubordonoée, donnoi, naillano< au x

tievre.

quanes ; le chalt rique M arS dominam fu. la bi1e

avoir le difiriB dc:s tie s

tlerCei;

enfio

00

commit

,1";

foi", de Jupiler le

fan~

&

los 6evr.. cominues qui é[oiem

fuppoCécs en

d~pcndre .

7.aClllHI /ulit.

d. m,d". pri,,–

cipo

D'aDl«¡ medccin om anribut

IOUS

ces elfelS

:1

la

luoe ;

&

i1s 0111 erO que fes différenres pofilions,

Ces

phafes , Ces afp. a " • voieOl la venu de eh.ngor le Iype

des

6C!V rei ,

& d'eIcirer

(311(1)(

les tÍcrces, tantOr les

quanes, &c.

ron,tlial.

d, d1[""".

j.hr.

88.

Pour com–

plérc:r les exccs 3.otquC!h

0 11

s ' ell poné Cur

I' ,,,tlllent e

da aflra,

0 0

pourroil

y

aJomer IOUles les fables de

I' Aflrologie judiciaire ,

'Voy'-¿

«

moe,

les prtdíaion ,

les horoícopei,

& •.

qu!

0 0[

pris oaifIance

:l

I~

meme

f" uree; les noms que les pOCIOS avoien< donné au. pla–

netes

1

en divinif.,nt , pour ainri din:

1

les venus

O"

les

vices de quelques perfoones, 3\'oiene donné Iieu

~

ces

délir. s des i\(t rologlles,

&

faiCoieO! pen[er que SOlOrne

éloil rnélancholique, Jupiter g.i , M. rs bellic¡ueux .

011

«n" uvella les anciennes tiaions fll r

I~s

quaFlés de ces

prélCndlls diellx, qu'on appliqua allx plane[es qui les re–

préfemoiem; Venus

flll

IIberoine ,

&

M ercure voleur .

En

cooféqll~nee

lorrqu'on fe prupofa de lirer I'horo –

feope de quel u'un, on chercha quel anre avoil p. lle!:

par le méridieu

d.ns

I'infl au, de f. nairrance ;

&

fu r

ce

poim délerminé, on eonclue les qualilés, I'élal, les

mreurs , la

forll1 ne ftwUC

d cene perfonne; de

r!lC;on

que

ti

Mars 3voil prélidé

:1

fa oailfance, on

pronufl~.

qua du c" urage,

&

on .rrura que I'enf. nt prendroil le

pani des armes . Celui qui nairroi, fous Venus, devoit

erre porté pour les femmes, enclin au

Iiber<ina~e,

&c.

Tous ces ca,. aeres décidés ne venoieD! que de

l'i";I,,m _

" d'uo feul .flre,

&

les caroa eres eompoCés <!loieur

I'eff'" de

I'i..

/lu.""

.:o mpliqllé. de plu.ieurs allres ; par

exemple,

ti

SalOroe

&

M ercure parroieot enil:mble p.r

le métidien, c'élOie un tignc que ¡'eniam feroil mélao–

chol iqoe

&

voleur,

&

aino des au[,es . O n préICndit

aum lire dans les conllellaeions les

prér.~ge<

de

lon'~ue

vie . D u relle, on tleh. de ,'aecommnder

3a

~ou,

,

au deiir, aut penehans des parens. Eoti n ce qu',l y a

de plus tingulier, c'ell qu'on réumrroi, arrez fouvenl,

&

qu'on élOie eo graod crédil; eanl

iI

ell fucile de

duper, de plaire, <fe fe f.. ire admirer par des prédi–

a ions, fUr-IOU[ qu. nd on a l'eCprie de ne pas le, faire

pofilives,

&

de les

envelopp~r

de quelque

obCeuril~

.

L'enlhouliafme é,oil

ti

Uluré pour ces !\/lrolof!ues, que

les

(oi~

de F rance, il n'y a

p3S

encore dCl1x raeeles, en

enlre[enoielll plulieurs dans leur cou r , les combloienr

d'honneur

&

de pr6fen' ,

&

décidoion[ fl" leurs on cles

la paix, la gu. ..e

&

10US les

~"nds

é venemens . P lu–

tieurs f. vans

&

des medecios de répulali" n élOienl en–

lichés de

e~s

idéc! , en,,'aUlres le fameuI Cardan, qui

pouU:. fOrl loin celle préleodue Ccienee,

&

duquel il

nous refle une r.raodo quan,ité d'horoCcnpes: on anure

que fon

ent~lemeOl

é,oll au poiO! que pour falisfaire

i

fon horoCeope qui avoir ti xé le jour de fa mon, il fe

tit mourír par une eruelle abflinenee ,

a

laquelle

iI

fe

eo nd.mna lu i-meme.

Lorfque I' ,\flrologie ou

la

doa rine fu r

l'i,,¡lIt'1f" d"

aflra

em

é lé

ainH aviJie, que

tOUS

ces abus s'y furcnt

glill"és,

&

que les fables les plus gromeros

&

les pluo

grandes abfurdilés eureoc pri la place des véril. bles oh–

fervalÍons, les baos efprils ab30doÍlnerelll ce dogme ,

&

le renouvellemem des ciell e, le

tie

entieremeOl diCpa–

roilre . Les opinions oouvelles él.1II deveulIes I' idole

i

la mode , le feul titre d'aucienne't fu ffi foie aUl fylt eme ¡

poar le faire proferire; 1«:5 rnedecill' devinrent

'lIIlli

in.-

G

g g g

1.

can-