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,

601

1 ,. F

ooe

¡.-Jl.-tl.«

¡;~oc!r3le

de

Cti

.nce

fur notre globe,

(es

ph~oomeoes

princip>UI

&.

les plas

2p~retU

fOOL

I~

lomiere,

la

chtlcor,

l. fe!cherelTe . 00 \'il

en

m~me

letru comb'eo les bommes , les ..nimloI,

&

Cur-IOOI les

v~ge!l"ol

, e!IO'eol 2lfe e!• .

f"1!'"

q~IJIIe!S, ~If.!,

'mOle!–

dJSu do folol , psr

I~

vlnlllons.

qo!

"'TI

o:eO!,

~r

Icor dimioo '00,

on

par uoe. pnv. 00

!e~fible

¡

f.voII

I'obfeoñle!,

&

Cor-lool le frOld

I'bumldue!.

Cer~

,.-–

jI.-",,,

.ITur~

mem iocoorel1tble De

6

u

Pl\

besuc:,up I'a!–

lemion,

pcu!-~lre

le pcu de fenClllon qu cHe

DI,

0-

voit

~tre ,,"ñba~

i

Coo !rop d'<'vidence; on De r3rdl

pas

:1

12

gtne!nlifer, on I'e!teodi! d'abord

¡

la

luoe, aOI

plsoetes,

&.

en6a

i

10UI•• I<s e!IOUes 6les.

00

looro

bieorÓl en cernlode les premiets

foop~oQs

que I'analo:;;e,

&.

peuI'~lre

qu.tqu.:s f.irs obfervts, firenl odlre Cur t',.–

jI"x I,,,,,,ir, .

On fur b02UCOUp ptus frappe! de celle

ill–

ji,,,,,,,

obCcare, mal-conIJale!e, pcu fre!qoeole, que de

eetle du Coteit qui tomboil IOUS les JOBrs fous let Cens,

&.

daD! 00 retremoir

i

10UI ma men! Jes elfe ; r. os dOVI< ptr–

ce q,,'eHe fouroitToil

¡¡

Perpril hom:uo ptnUI des de!eou–

verres, plus 81l1e! <!e cetles qui fom dif!ieiles, d'.iIIeotS

avide de difpule, des marieres .bond.nles de recherche

&.

de direuRion. On chereha d'ln; ceUe 'laion al¡fcure

de l. tune ta caufe e I us les elfet , daol 00 igooroil

la

ve!rirable rource .

L'i~noraoee

er¡ aogmema ellrtordi–

nairemem le nombre,

&.

les efprll anime!s par ue\que

eorrcfpond.occ re!eHemem obferv¿e entre quelques phe! –

Domeo:s do I'e!eonomie .nimale

&.

les ptriodes de la

lune, fe livreren!

a

cel elllh ufi. fme Cemillam, .aif,

qutemr~inc ordin~iremem

le n ll\'CIQ merveillel1x,

&

que

les fueces .oiment, porrerell! cene doarioe

i

l'eleeS,

&.

la reqdirem inromeoable. La meme chofe 3rTiva

a

t'e!gard des 3UtreS ./lrcs· o n leur attribu. non-feule nellt

la

ycrru de produire les mala1

i

cs,

ou d'emrelenir la

r.~n­

I~

fuivam leor

diff~(ens

.rpe'!s, leur

patr~ge ,

leur

firua–

rion"

'".!ie.

¡\13

i

S OD

cn)t

en mén,e tems

~u'il$

av Irnt

le pau voir de ré.;kr les aélloos morales, de changer les

rnreurs)

le

earaacre, le génie, la farrune de hommes .

On les ñl prélider

''1X

pl us grands

~vénemens,

&.

on

pre!tenJit " uver

d.ns

IClliS mouyemens la eonnoiffan–

ce l. plus e..éle de I'aven·r . Celle

do~rine

ainlí ourré.,

remplie d'abCurdile!s,

déñgur~e

par les fobles, te men–

Con¡¡e ,

la fupcrnllion, fUI pend.O! long-Iems mépril;;e

&.

négligée p.r Jes

f~avans,

6l.

ta mba en confe!quenee

entre le; mBlns des ignoranS

&.

des imponeurs, n;Iion

e n remem: 1II élendoc dans 10US les lems , qui d'abord

trompe! e",-memo. , tromperent enfu/le les . litres. L es

uns

.veugl~

de bonne fJi , eroyoienl ce qu'ils enfci–

gnoielH '

d~antre

alfez éc\airés pour f.nrir le ridieole

&.

le faur de leur doarine, pe l3'ffoÍ<n! p's de la publier

&.

de la vamer. Bien des gens fOn! encare de méme

:aujourd'hui, ' Coil pour·rourenir une répuratinn érablie, Coit

dons l' elperanee d' augmemcr leor forrune aUI de!pens

du peú,,)e ,

~

fouvenl

d~s

graods a,Cez fo!s pour les écou–

ter, les

crOlre, tes admlrer

& les

p.y(r.

Une !\dmiration

fl¡!rile,

¡¡lturati""

,

n'eU pour I'ordin.ire le

parr.ge

que

du vrai

fav30l,

....

"L'iNj/,,,"" Ju

"Jlro

~Ioit

particutieremeOl en vigueor

chez

\O,

haldéens ·, les Egyptiens

&.

les Juifs. Elle en–

troil dans la p)l1loC,'phie eab.l;nique d. ces decoiers peu–

pIes , qm penroiellt que

c~nque

plaoele iolluoil r"od–

p.\cmeO! fur une partie de!terminé. du corvs humaín

&.

lui communiqu.u

l'il1fllull'~

qu'cltc recf voit

d'un

:uige,

ql1i éLOlt IUI-méme fOllmic;

a

l'rnjillc",c

particulicre

d'unc

Jple1JJ",r

ou

f<p!1IrOl,

nOI]1 qu'ils d,mnoícnt aUI 6ma–

narioos, pérfcél ioos

nu

atlribulS

e ,

la

divinil~

; de f.eoo,

(u'vant eerre doélrioe , que D ieu influoit Cur les fplen–

deurs , les fplelldeurs fur les

an~e>-,.

les

.n~e'

fur les pl.–

neles, 1<5 planeres fur I'homme.

VO)" t.

C A flA).E .'

L es

eabJliC¡es e,oyoiem que 10Ut ce qui en dans la narure,

t roil éeril 3U del en 'ear,élcres he!breux; quelqueS-uns

méme aIT'uroiem I'y . voir lu . Moyfe, felon Pie de la

M iran ole, avoi! elPrimé 100S les 'effets des '.Ores p3r

le lerme de

I"mi're,

pacce qu'll la regardoil commé le

véhiculc de ioules leurs

i"jlu""<I.

Ce fameUI le!gisl.–

teur eUI bcaueoup d'e!.,:ard

'UI

.(lres daos la compQIi–

tioo de Ca loi,

&.

rc!g.'a des cérémonies

&.

des pratlques

de reHgion,

rur

"¡"JI/I/I/e,

particulicre qutil

prétoit

aux

uos

&.

aux autres.

11

ordonn. que le Joor du repqs on

prévicndroit

&

I'on de!rourneroil 'par la priere

&.

1

'l'

dé:

vation les

mauv.if~

i"Jlu"""

de aturoe, goi pre!lIdoil

au Jour ; mit l. défen(e du mcume (ous Mars!

& r:

Voyet.

C~BALE;

&.

il ' eel lingolier qo'oo remarque Ce!–

rieufe~cnl,

que l'1ors

~JI

pl:a

pr.pr

~

..

1<1 pr.d",r!

''1",

~

~"

arrt/tr le

COllrJ.

Hippaeule le premier

&

te plus ex.a obfervatmlr,

li l eotler eelte 'parrie de I!Aelrooomie dOD!

il

eO ieí que–

ftion;

~ans ' la Mededo~

doO! il fUI le reaituleur , ou

1

paDr

mi~x

dire 1

CT

lcur;

&

il

I:l

rc,..,d il e

mme

fi

iOlbelTlnt~ ,

'l.u'il rciuluU le n m e

.-k" •

e

~.

qui ne ls

palf~J

l'tI!

pu . ,

J>ct IOOne.

d,,-

1

J

I l. p,é–

" focc de

r.

n

Ji

re,

, /i(.,

r.

11.

'.:1

,.

ne d t

... con6cr

fa

¡anle!

ta

vi<' }

cd ui qui ne IÜI

Pl'

l' tlro–

,

nomtc,

p:sr~

qU'I\

De MU(

J

ml

p

f\

eme

l

,...

Cclte

,. e no ·IT'.nee

l.

pcrf

'on ne!celr. re dIO cel

arJ .

CCOI 3U

C

ntnlce, du·jl

a;lIeu" , (/.

a,r.

~/"tI

&

lor. )

qOI DOI eu cmeO! O f«vi les eh n" eme",

.. de lems, le tever

&

le couehe< dd

Inres"

&.

qui IU–

ro nl bien rem>rque! l. m llIere d

nt

I utes

~

eh

te.

" feroO! art1,·¿es , panrrol\l prédire que le

rCl'll

l'lnuée,

" les nutadies qui

r~gne'ODt,

" I'ordre qu'eHes

IId–

.. v'OOl". C'ell

d'~prh

ces obfen'3IÍon qu'H ppocra–

le rccommllOde,

&.

qu'j)

a

f.ns

doule f iles lu -m6ne

I

qu'il • compafé les aphorifmes

011

10m

!r~

·

cuélcmc.OI

c\.ffe!es les maladies propres • eh.que raifon , relll! emcnt

IUl lems

I 101

plaies , IUI "enlS qui On! re! 'ne! d'1ns CClte

m~me

Calfon

&

dltls les prc!cédemtS.

v.,~

,\

PIIO,...–

SME

li~.

l/l.

Mais CeUI

l'

rmi 1 Il1res , dool

1',.–

JI""'"

lui pirol! plus

mar~ue!e

plus impurl'lmc

11

ob–

Cerver, COO! les

pll 'ad<l, l'arO.u

1.:1

1,

~bl<. ;

il veut

qu'on f.ffe une plus gnnde .rtenrion IU leYer

&.

I U

eou–

cher de ces e!loile , ou eonnelloti

lO ,

p"rce que ce

jours fom remarql\!lbles,

&

eomme critiques dAoS les

maladie" par la mort, ou l. gue!rilon des mIl d." ou

par quelque me!

un.fe

eonfiMrable .

lij.

JI _'U,

al" ,

El 10rfqU'II eommenee l. defcript'on de quelquc e!pidé–

mie, iI a foin de m1rquer erpretTe!mer¡t la conllrtutioo

de I'aonée, I'e!tal des faiCons,

&.

l. palir'oo de ces e!loi–

les .

11

ave, til auRi d',volr e!gard

iOl

lI"od chlngem.n,

de tems qui fe foO! aUl follllees

&.

IU e!qulo" lc'/pour

ne

p3~

dooner alors des remedes .a fs, qui prudutroi"nl

de m luvais effetS.

11

confcille au Ri

d~

,'ahllenir ell

m~me lems des opéralions qui fe

fOOl

p3r le

ice

ou 'Ie tco;

iI

veut qo'on les differe

011

Itms plus

tr~nquille.

Galien, commentateur

fca.reur

~élé

de 1I do ri-

ne d'Hippocrote,

~

pa"iculieremcO! goOIe! fes idées (ur

I'i'!fillo", do ilflra

fur le corps hum ·n.

11

le

A

con-

6rmées , e!tendues daos· un traue! fail

'x

pr.[<ifo

fur cel–

le mariere,

&.

d'ns le eours de le autr¡:s ou vrages.

11

donne bcaueoup plus

a

l. lune que ne ¡,¡¡oil Hippo -ra–

le;

&.

e'en prindpalemenl 'YCC l. pe!lÍode qu'il f.til ae–

eorder fes jours criliques. Leur

l'

~Icndu

r.tpparr Ivee

une efficaelté inrrinCeque deS jllurs

&.

des nombres lup–

pole s par liippocrate, e!ram

uf~,

affolbli p3r le lems,

ele

renverfé par les argnmcns v,a "ieuI d' o'\fcléplade .

Ga–

lien n'euI d'aatre relfuuree que dans I',.JI",,,,, de la lu–

neo paur

elpliqu~r

la

m.reh~ ~cs

eriCes

¡

&.

pou~

fairc

mlel11 'ppereeYOl< la correCpood.nce des Joun

tr/I'f""

["m,"x,

le

7,

le

14

&.

le

~I,

aVee les phaCes de lalu–

tiC,

i!

ima~in3

un mois

",lJiri,,"¡,

In.lo~

Oje

. u mols lu –

oaire; U donna par ce moyen • fon fyll me de crifes,

combine! .vec

1',,,/llIx

lun.lre, un air de vraincmblance

capable d'.n imp"fer ,

&.

plu, que fuf!iCam pour le

f.".

ado?Ier par des meded ns

'1ui

ne Cavolen! pellfer que d'a–

pres loi,

&.

qui

re~.rdoiel1l

fDn nom

3

la

I~te

d'uo ou–

vrage , d'une opiOlon, ¡:omme un litre alHhenrique de

véme!

&

eomme l. preuve la plus i:leOnICllable.

I/,y. .

I'artirl,

CRI

r;.

iI

.dmelloil auRi

1""JI",""

des autreS

.nrcs , des planeles, des e!loi\esc\ qu'iI prouvoh alnfi, par–

tao!

du principe que I'aaioo u Coleil fur

l'

lerre ne

pouvoil erre

re!voqu~e

en doule . " i 1'.Cpea r6dpro–

" que des aflres ne proquil aucun effel,

&.

que le Colei! ,

.. la Couree de la vie

&.

de l. lumiei., regle loi-feul \es

.. qU,lre f.ifans de I'année, elleS ferom 10US les

ao.

elO-

aement les

m~m<s,

&.

n'offrirolll aucune var'e!It daltl

.. Icur lemp6rature , puiCque le foleU n'a pas chaque an–

" née un caurs différcnl . Puis done qu'on obferve tant

.. de v.riarions, U

f.UI

recourir

3

quclqurautre cauCe dans

" laquelle on n'obferve

P1!

eeue ulliformilé ...

C.", –

"''''l.

i" {rrNnd. lib. pror,h"ir.

00 ne fluroil nier que

ce rai(nnnemenl de Galieo ne «,il

tr~s-plaulíble,

trh–

fali,fitifam

&

tres-favor.ble

i

","JlNO/f'

del aJlr<t;

il

indique d'ailleurs par-l. une cauCe phyrrquc d'un

to"

d

nt

00 n', encare .uJourd'ltui que des "'It¡fes morale . Ce

dogme particulier n'avoil beCo;n que de l',ulorilé de Ga–

Ijen, pour deyenir I1ne des lois fondamenl'lfes de

11

Me!–

dedoe eliniqne; U fUI adople! par le eommu" des me–

decios, qui n'avoiem d'autre -regle que les de!cifions de

Galien. Quclqu

m~decills

s'éloignanl du chemin

bal–

to,

oferem ecorurer eeue do ride quelquefois f. otre ,

fou veO! outre!e p3r fes pallifaol; mai, ils fureol bienlOr

aecable!s

p~I

le nombre. L

¡nodocins routÍni.., 001

10uJoors Coofferl le plus impanemmeO!, que les 'Urre.

,'6ca"alfem de leur

f.~oo

de faire

&.

de peoCer. L 'A–

flrologl. devenant plus

3

la modc.l la Ihe!orie de 1,

M~decine ,,'eo reffemil . Comme

iI

en urivé 10UtCS les foir

que