INF
les eraeh.t.s
&.
.ugmenré ta mlt.die ,
It
en bien heureux
que ces praticien rootiolers ne ,fe (ervent q,ie des reme·
des de peu d'aélivieé,
&
qu'its ayene cneieremene aban–
donné tés purgacifs des aneiens, Les porg.tifs en géné–
ra~
foot moios contraircs daos les
ma/adie.s ;nfiamnta–
#O!TCJ
de la
t~re ,
que dans eetles qui poreeoe
:l
la poi–
tnne ; dans cetles-ci
B a;:/íví ,
trop outré, les regarde
comm~
une pe(le, 11 e(l eependant cerrains "as 011 i1s
pourrolene érre employés
d~s
le commencemene .vec
fru ie, ou du moins fans inconvénient,
lt
di
a-propos
de
balaye~
les premieres voies torfqu'etles foor infeaées
de mauyals fues,
&
qu'~1\es
font éomme engourdies fous
Jeur pOlds ,; 00 eífaye d'ailleurs par ce moyen
11
prép.–
rer, .ut ahmeos
&.
aux remedes un chemin pur
&.
facile
qOl, Caos cetre préeaue;on, paíferoiene daos Je Cang, ehall–
gés, ,altérés
&.
eorrompus, C .. cas do[ven< érre bien
.exammé, ; le
~oit.lCprincipal en de bien Caifir l'indicacion ;
Jes fignes ordmalres de putridiré Cone (ouvem trompeurs
&.
paífage~s:
un purgatif qui ne Ceroie indiqué que par
eux,
C~rol.'
fouvene trop haC"dé. Je Cuis perCuadé qu'oo
pourr~lIt
elrer beaucoup de lomieres de la connoiífaoce
des
d¡ffér~otes
m odificarions du pouls; on y peue obCer–
ver certams caraaeres
g"!
fonr connotere lorfque I'a(lo–
mac e(l fureh1rgé, les inrerlins ron< i"felfrés de mauvais
fues, 10rCque les humeurs Ce portcne vers les premieres
v Oles ..
Voyez:.
POULS.
~lors
on a COut
a
erpérer d'un
purgauf .plaeé dans ces cICcon(lances;
11
doit éere
lé~er
ou médlocre; pour peu qu'il fOe fore il exclter"ir des
fnperpl1rgaeions; le développcmem du pouls rucec!Jane
a
l'opér3tion du remede , en marque la réuffile .
11
,,'en
e(l pas des purgatlt's émétlques comme des caehareiques .
les ,
cffecs en font bien différens; les éméeiques . loin de
dc!tourner,
d'~rr~rer
la tran(plralÍon,
III
favorircnr
1
I'an–
~mentent;
10m d'empecher les dépÓts
;11llammat9ires
1
lis
remblent.y
co"!(!ourir;
ils
faoilirent I'érllption vario–
teuCe, lang\
lltr.me;lis aldent
:1
la d<leí/ion des criCes :
on les
~onne
fo.uvent
motos
pour procurer l'évacu:ltion
des maueres
qUI
font dans
I'ellom~c,
que PQur exciter
une fceourre générale, qui e(l prefque roujour-,
tr~s,avan
n geufe,
&
gui famble viCer
&
parvenlr au meme but
que la fievre
elle-m~me;
ainfi ar:
ri.ve-t il
fOt1\1oCnt
que
I:l
Jievre ell ealmée, Cufpendue, quelquero!s totale llQnt cm
portée par l'aaion d'un émélique ,
J
e fui, éronné, die
Sydenham, dlt Coulagemenl que les émé lique< procl1-
rem dans
le~ mal~dies;
car fbuvent les mar!eres évacuées
fo~e
en petire q\Jam/té,
&
ne parn!rrene avoir aucun mau–
.
V~lS . car~é1:ere;
les CYlllptomes en Cont Couvenr bealleoup
dlmlnués ,
&
la
mal~die
parcourt pair.blemenr
&
fans dan–
. ger
[qS
difierenres périodes; c'e(l ce qt1i fai r qu'ils con–
v rennet1e beaueo llp au commeneement des maladies. Sy–
dellh.
0Nr. ,m.d.
co~f1;t
.•pid.
ano
.661.
cap, iv.
& "',
Ql1elquefOls auffi
!
erlomac ell réellemenr affeaé _
iI
en
f'ureh3rgé, affaiífe ,
&
iI
eneralne I'aflaiífement' de
loute
la machine; il
concentre, re(ferre
le ponle¡;
1
il tend
l'arrerQ
&
la rend vibralile , L'émériql1e adrnini(lré :tlnrs
produie un elfet éeounane, La ?CéCenee du pOl1ls (lo ma–
cal, a remarqué fore juqideuCem:me
M.
B,ordeu, favo–
rife I'effer d'l I'érnérique,
&
peut Ceevir d'indicadou eer–
taine pour le
~lacer.
1.e erois qu'il
e(l
toUjOiHS a-pro–
pos de
C01UH,encer
le
trairern.en~
d'une
malad;e ,'nflam–
matoil'~ pa~
l'émétiqll.e; on pourra,
ruiv~lI[
l'indicarion
'&.
la vlvaeué des
fym.prorne~,
le faire pr6céder d'une
ou de deul\
f~ign,ées,
ponr en préveuir les In¡tuvais of–
fces
&
en fa,eiliter meme I'<:ll'ératlon; 10rCqll'on le don–
ne .vee ces
p~4caurion.s,
'&
au. commencement de- la ma–
Jadie fur-eQ,uc, i,\ .n'y
~
rien
a.
oraindre, mais eout
¡,
eCpé–
rer de fonoadm.'l1IlIrIl110n. Le eas 011. il Cembleroie le plm '
CO~tI:c~lOdl.qUé',
[ont: les
maladitl inflammato,ireJ
de la
p'0ltrme; ce fone pourranc eeHes oti il réuffit le. mleux ,
!l
n'y a que des m'l.deeins inexpérimeneés qu;' pullfen;
.'clfrayer d'l\n. pojnt de ellté: ou d'un craehemenc ' de
fang; on voie au conrr"ire ces.. aecidens diminuer apres
l'opé!arion de l'éméeique; on. peue apres, fi, l'indi,aeion
.,n
bien
ma~qué ,
&
fi 'le. eas l'exige,
donne~
un ou deux
cachareiques, pris, dans la c1alfe. des
m~dioeres
ou' des mi–
Doratifs; '!la!s
ra.~~mcnc,
'o.n
ea
ob)igé: de
re~ou';r
a
ces
remedes;, Je
Cerol~ d~avls.
que daos leur exhibieion. on eúe
·"n peu plus d'égard au i,our de la maladie '.
Híppocrat. ,
e xaa o.bíCrvateur, a
r<:m~.rqué.
que 1.. purgatifs étoienl
plus Ullles. les. Jours palrs,
&.
que, leur ufage éeoie Cou–
vene daogereux les jours, imp'airs :. ccree remarque méri–
,te quel'
l.ueanention. Si' apresoqu'on a fail préeéder ces
remedes., l:l,fie1(re
inflammatoíre.
en
modérée, qu'oo n'ob–
ferve ríen. de dapgereux,
d'~nomale,
dans le eours des
fymp.\oJTltS, le. medecin doie re(ler oifif fpeaateur, juf–
qu'¡' ce que
la
coélJon faiee
iI
fe prépare quelque eff",e
erieique"
a,
feeoil~er"
.ou, pO!Jr s'aeeommoder aux préju"
¡¡és
le~.'!.s"
&:
t:ati~falFc
'l'envic
fiogQliCfc
qu'onl quelques
INF
599
malades d'"tre médieamenré" on peut tes amurer par
des riens , par des remode indifférells done la médeeine
abonde, por des perir' laits, des ptilanes, des
looeh~,
des
lavemens ' eneore doit-oll erre plus cireonCped pour ces
derniers
r~medcs
dans les fievres exanthématiques ,
cans
celles qui porrent
a
la poitrine; ils
fnn e
fouvem
m OIl-
1Ja;J.'
j'en ai
v--d
de tres-pernicieux eff'ers d.ans
la'
perite
vérole. Si la tievre éroir trop forec, ce qm e(l .ífe7. ra–
re, on pOllrroit avair reeours aux faignées '. aux
lava–
ges,
oux
délayans,
&c ,
Si elle:1I erop fOlble, qU'O.D
apperc;oive une langueur, un aff31rfcmene dans la
maeh~oc,
iI
fallt recaurir
de bonne heure
aUI
remedes
qtll
aDl–
menr, Oimulent les vailfeaux
~
aux cordiaux., plus on
moios aél:¡fs, aux élixirs rpiritueux, aromauques
1
aux
huiles eífenrielles
:l
l'ilher . Ces remedes employés
a–
propos peuvenc dlllver quelquefois la vie aux malades,
dans le eas 011 le dépl\t
inflammatoír<
ne peor etre for–
mé,
&
qn'il va fe faire un
repol~pement d~ngereutt
de
celte mariere dans le Cang; 10rCqu II ell a craltldre qu UD
malade Cueeomóe d3ns le froid d'un redoublemene, 0 0
pem lui faire paífer ce dérroie,
&
le metere en état de
Cupponer des effores critiques,
&
de.
réfiOe~
au! évaeua–
tiaos qui doívenc termincr la maladle; matS
pOllr
don–
ner ces remedes,
iI
ne foue pas arcend,e que le
mala~o
fO!1
a
I'.gonie, hors d'éeoe d'en protirer.
11
e(l. r. ord,–
naire aux
M
edecins de di!férer l'ufage des eordlaux JUC–
qu' 2i
ces
derniers mnmens daos la crainte mal e-nten–
due d'augmenter la fi evre '
&
d'éch.uffer, qu'i1 femblc
oll'on ppcre un orree de more a ,un malade quand on
veur tui
pref~rire l1n~
potion CQrdl31e .
( DI!
tons les cor–
diaux, eeu' qoi agirfent le plus vire .
&
le plus
fO.re–
ment,
&
qui Conc les plus propres
a
[lrer le fang
~
les
vairfeallx de l'engourdirrement, fonc fans eontredlC les
,'éOealOires ;
le~r
applicarion releve le pou!, , augmeme
fa force
&
fa een
flr.lI1,
f.ircorfer les aífoup,ífemens, eal–
me fouvene les délires opinihres . On a vd des pleuré–
tiques eirés eomme por
enchantem~nt
des porees de la
more par l'apolieatlon
de~
véfieatolCeS fur le etJré
aff~aé; les effilm critiques C" ne aidés,
&
m~me
déeerml–
nés par leur moyen; il n'y a
pas
de
rem~,de
plus arIu:é
pour fnvorifer \lne erife langlllfTante; malS eomme 11,"
prodlliCene de 'grands biens quand ils fo"tI appliqués
a–
propos, ils fone beaLlcoup de lT,al, q,uand .,Is fone emplo–
yés
a
conve,t~ms
¡ e'e(l pour9"01 lIs eXIgene
d.nsleur
uCage beaueaup de e;reonrpea ;on. .
L orCQue la erifo e(l prele a Ce fatre,
l~
naCUre nous
en inllruft par
divcr~
Cignes; elle'
n~us
falt.
meffi:
.con'"
noitre le couloir qn'elle dertine
:l
1
excrétlOn
~rltlque;
on peor lu; aider dans cee o\1vrage,
&
cléterltlmer les
humeurs au¡ tuynux excréroires o::}u'elle doit choilir, dit
H lppocrate,
t:t""
4,.1" Ullt
do'
(.1..1\1".
f'7r1( ••
""C.
"-«:lIll'tl
11.,.."
I',d.
'T'"
f",u.tIJ~'''''~
;ttllP.Iat,"
f/t)y~~
CR ISE . " 11
faue pouf:
" fer a\11
e"uloir~
que
Y.l
namre .ffe.8e, les humeurs qm
"
1I0iven~ ~tre
évaeuées par les
er\dr.oil~
les plus
con~e"
na~les. /lph~r.
21.
¡;br. l .
11
~(l tres-Impo~cant d~
bIen
c:xammer les dlfférens. ú\!nes crmques; on n en d01t né–
gliger aucun pour connoltre filremem
p~t
quel en.droíe
Ce
feta l'évaeUalfol\ critique; fi la maladle dOlt Ce Juger
par
.1
t
("xpeJloia.tion,
011 llC
peut
rccpnder
ceue
elcrétion
vémablemenc que par le kermes
mmé~al
• rous les amres
béchiques fou s forme de (oock, de pllCanes
>
nc fone que
peu ou poine d'efler;
li
la eriCe le prépare par les fileurs,
o n doir donller les fudorifiques plus ou mOJns fOrts, fu i–
vam la
lon~ueur·
dos elfo,ts criti'lues
~
les Ié'gcrs purga–
eifs facilieenc la crifc;.qui doie fe faire par' le dé'voiemcnr,
ai\lo des auires.
Si la mal.die
Ce
termi",e par
I~
CuppUrat.l0n , i( faut
entieremcnt 13i(fer t.out Pou
vrag~
a
ta.
nature"
rans
Paf ...
foibl ir par les
la;ea~es. affadilI,a.n~,
&c.
0'1 pou;r. eout
au plus lui' aieet;' lo)"fque, les caraaercs du pO,ul's Ihdique–
rom 'lu'elle ménage- I'év.acuari'}n dll¡
pn~
pa, quelque
couloir. Le rnécbanifme- des méblllfes nous
~
COCale–
mem ineonnu,'
&,
nous ne f" mmes pas plus ih(lruics de
ce qu'il faudroie faire pour les dérerm;ner ,
Je
erais ce–
pendane ,
d.nsle,
Cuppuratibns de la poierioe
~
qu'il Ce–
roie a-propos dO'
~eltlet l'~pplicarion.
des caUl'eres; du fell
anx jambes : '<tans ces maladie, 13 nature
.affea~.
wuvenc
celle voie .
00
pou,rroit aulli, dans, cerro,"S. eos de Cup–
puration inte[loe, procmer,.. par des opétations. chirurgi–
cales, une iífue. au pus, renfenné< dans- quelque caviré.
par I'empyeme, dans leS!
pleur~fies ,
par le trépan dans
les phrenéoes ,
&¿.,
Si la Cli ppurarioll e(l ex¡é.rieure, le
traitement ell:
tour
'fimple ~
il,
n~exli~e
l\ucune,
conJi-dérar"
, tion particuliere.
A),tide ,
de.
•
~.
MfNVRIET. .
INFLE~IBlL
iTE", IN,I1I!.EXIBLE·,
6-Gr_mai.
:
ro.)
'qu
on, ne peue. fléehir .,
~I
Ce,
dir au ohyliquCo
&:
au
moral.
11
y, a des boís'
i',fl~;;í4lu .
La
plltpar!;
d~",
eorps
, follil.-s '
('ou~
illjlexib/n:.,
O\l
De ac.uv.ent,
~ee,
pliés. f.m
éec/l'