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1 N F

Leí

ItrrnitWfons

des

mll/. '¡ur i1ljl41llÍ",.:.,rtJ

peuvenl

~"e

In

m

-mes qoc celles de l'ioR mln:uion ;

mais

vee

ceue ditftrenc:e qu'll

0'1

2

Jam.is

de rélolulion 6mpte,

rfque

C<'S

m.ladie. fe.

tc<minem

par

ceo,e .oie ,

0 0

obfer_e que ceuc u:rmioaifon

el1

précc! ée

ou :u:com–

pagoée de quelc¡ue é '2caarioo

OQ

dép/ll critiq

, Ces

é

v.C\Wioos vanellt dans

les

¿ ilférentcs efpeces

<k

ma/a–

dí",

,,,jI,,m,!,at.í~<J,

It.

(i •......

DI

la p2rrie .tfeélée , Lorf–

que l. pUlle qUI

ca

cnflammét:

a

des

vaiJkau~

eIeré–

eoire ,

1

clif~

s'opere plus fouven¡

It.

plul neureuf.,..

IncDt par ceue

vcr.t

~

Daru les

maJa.:Jiu

¡_jlIlOf1n4to;rn

pe la ('ollrine. l. crif¡:

l.

plu urdio.irc

05<

I

plus sd –

re Ce u it pn l'erpe or3Ji<,o; elle fe

f.út

aum quclque–

fo;' aVee

fuec~s

p2r les fueun

05<

par les uriDe, . nuis

I~m.i,

PQr le dé,

OIem.", ,

Lorfque les parti," eome–

nues

.um

le crlne fOlll .flea':es. I' hémorrh.gle du ne¡

ou j'ucu!tiOIl des ro.\lcr" eu'tes . pu,ifo<m<s, par le

nC'l, les orcilles. for.e les plus eoovenabks; le cou,,'

d~-ventre

ell .um

fon

bOl) ,

Lor[que I'io/l.mmaúon .t–

I2que les vife. rc' du bu-veotre . la m.ladle fe Juge bieo

par les urines

&.

le, felle5-1 l. muriee

a

fon couloir par–

liculier plus approprit pour les ercrélioos critiques des

rQ,ltdiC;S dOl¡t elle

en

le (jége,

Le

fl UI hémorrho·idal

eermine aufij

q~elquefoi,

les illft.mmalions du foie,

Quoique ées erifes 'opercm eommuoémeot <le la

ra~on

q ue Je vieo d'elpofer. iL anive daos

d~s

cooOilutio ns

épid~lI1!ques .

que la oatute femble le ehoifir UQ eouloir

pOl>r

y

déterminer tQUtllS

1..

' I crélions critiques doos

quelque pa"ie que porte priocip2lement la rc¡ala4i.. Le

couloir des pUllma n plus IIdne,.1 qu'ou oc .penfe,

d i

lr~s-rou veot

afletlé pour cela, ],ai vu pcod.1It .oute

I'automne de

'7~,

i

MOOlpellier, toures les

ma/adia

i1ljlllmmalO;rtr

de la poitrine , du ventre , de la

t~Ee ,

les

tievres mal;';ncs. fe

t~rl'lIiDer

(jogulieremeu. par I'expe–

élu ration. Toure autre excrétio n prncurée par le dé{aut

de la 1I.!Ure. Oll l'inoppor'40i.é des remedes,

~.o;.

to O,

joun

¡nudle

OU

pernici~~f~

r

Les

m{llaá/~.J

inftamrnl1toi–

r o

e%3o.~ématiqucs

oe fe .erminem J3mais mieUI que

par la ruppurati,'o : il

y

eo '. eomme la

rO\l~eole.

qui

fe de([echelll limpl<mcnr

&.

oe lai([eOl que

des

peti.es

pelljcules furfuraeécs , Aum obrerve t-on qUe celle ,er–

m ioairou fuper6cielle juge rres-imparf.í.erru:nt la mala–

die; 00 luí VOlt

rr~s-fouvent

fuecéder des

peti.es

6e–

yre l.emes tres-diffieiles

i

difliper,

L q

califa ,

L es

mll/adia ;" fiam",at.ircl

dilfcrenr eoeo–

re pien iei de ¡'inllamll¡arion; l'aaiol1 momeotaoéc des

c, ufes oc fuffi, piS poor les produire; iI fau. nOIl'feu–

lemenl que la eaufe qui difpoCc

~

PinftatJImHion

a~irre

pendant long-tems. mai, iI en fouv eOl uéce([aire qu'el–

le foit elcilée, mife eo jeu par quelqu'autre enufe qui

furv ienne , Ces maladies foq t trav.illé.,

6(

préparécs de

loio,

&.

parmi le, eaufes qui formeot

6<

QorrelÍcnnem

eelle difp06rion,

I~s

vices de I'air méri,en, uoe conti–

dération particuliere; on ne peur ottribucr

qu'a

ct!ue

cauCe

la utes

les

malaJics

itlflaf11mata;rn

con(a~ieures ,

épiqémiques, Mais quelle

.11

la pareíe, la qu.lité de

I'~ir,

le mioiO

re

qui produí. ces maladles? o'eCl ce qu'on

ignore: des obfervations ehlmieo-méléorologique. qui

n ous maoquen" faites daos difl"érenres faIColl•• daos dif–

férell 'ems ou cireonllooees, pourroicm éclaircir celte

queOiqll qui el! tres importante , La mauvaiCe oourritú'

re .

l~s tr~vaul immodér~s ,

los veilles, les boi([on. aro–

matiques fpiricueuCes . les chagrio. , peUYQIH f.vorifer

eette eallCe. aider

ñ

cclte difpo(jlÍoo, rendre plus fu f–

ceplÍble

d~s

fl ehculi!s impreOloos de Pair, La fuppreC–

/ion ou dilllinutioll des oxcrétiolls qui purifi en, le fa nI: •

fur-tOut <le la lraofpiratio n, efl une e.ure a([02 fréquen–

le des

IIMladiel ínjla",mdeoiru:

il ne fau, eepeodane pas

croire quc

COl

arr~t

de l. traoCpiratioo produi!'e au m

généralcmenr le< pleurélies. qu'o n Cemble le peoCer trOP

commuoément: il

d i

cerrain que les vicimmdes d'un

"ir

eh.ud

&.

froid, arrdteOl. troubleO! la [oleur, la rran–

fpirarion; qu'elles peuvem

rar-l:I

former la difpo lidon

illftammatolrt;

mais elles n oxciteroOt uno

pleuréli~

que

dans eeux qui

y

aurOOl uoe difpolitioo formee, D oo.

les autres elles

produiro.rH

des

[Out:, de, rhume" des

c:atarrhes. fUlle fréqllcmo

&.

n.turelle de

11

lranlpir' lio o

pulmooaire ..dtéc par

CIS

Co rres d'im prudoncc< . D 'eo–

viron QUi02c ecos perCollnes qui fOrlclII dqs fpea.eles

de Pam

f "

éehauffées , fUlllll

m~mc ,

pour palier dans

UII

, ir glaeé, íl n'y en

a

quelquefois pas lIne Ceulc qui

t:prouvc au (orrir une pleuré"e; plulieurs on

(¡lIl!

feu–

lemellt

~nr~lImés .

Les eaufes qui pouvent

cIci.er

une

difpofi.ioo

i"jlamm4loire

dé;_ formée

a~i([ent

promple–

mem ; une P:tffion d':lme vive , des

exc~

dans

le~

boire

&.

le

mao~er. I'e~po(jtioll

du eorps

eh.ud

a

un al! froid ,

dc~

btli([oos trop frakhes,

&"

peuvent produiro cet

~fle,

.

r....

//IIl.

1

F

S.¡etl ,

Los

csuC .. qui J ifp

f_~

. UI

....

1 ..

1,,,

H'

711-

~

f

UalT~r

&

qOl

les

pro.do lc.nt,

~jl

Jn[

é~,Jjem!lt

ni

JO,

les fUJel> . fur-.o...

d30~

les c n,lh u 'oos I!pid<m.–

qua,

il

fem~le

i

uironn: 1'1bc! riquement . qu,," .ou.

le

mODdr. dcvroi. indifféremlOe • fuolr ces mal.

i

<-..;

05<

que les perfoooes

1 ..

plu, io·bl

devr 'ell{

fuceoln '

ber d'1bord, enfuite ce les qOl fo • pl ...s fOrle!, enó

les perfoooos les plus robutl ,.

L'

,erroi. a oli

11

fnr–

ce des lempéram"ns graJaéc, p'lUr . ioli <lire, par ces

ép'dc!mies , L'obferv.tio n. la leole qui doivc 00ll>

C<1"–

dU~le

icl.,

nou~

dc!coLlv·c

le

coorrlirc,

cOlnme

H':pplJ~

eu.e

l'

dé, remnqué . Jcu s un

C'

lp d'""iI f'ur

k <

perfonnes qui fom

3uaquécl

des

Iff

a

IUI

;JI

/l.rm

n..ildi..

r u

j

no.us

oc: pourronl,

pr~rque

appcrcc Oc que des

~t:nJ

2

cudne~r

toreu!,

des pa fans

r odurci-

par les

mtlercs

&.

les

f>1I~ues.

bcaueollp d'hommcs, [re,'peu de icm –

mes, d'cofans ,

d~

vic lIards, mais princlp3lement deS'

adultes, q'Ji plroi([clI. J ,uir de la f.lllé " plus iore!

la plus duraole,

6(

daos qui les

f, •

ce' foUt au plus h,Ut

poim de vlgueur ,

infi VcrrOo,-n 'us d os ces épid¿–

mies d.. hommes qui l>lr leur .cmpér3mclI!

kur rc!–

¡:ime dcvoicot

le

romeure uue faoré loogoe

6<

60:lf–

r~n~ ,

mourir vi

"mes d't\uC

nIala

1;<

i"Jla~nmat("re..,

candis qu'un Jeune efféminé, amollí par le délic... a–

bmu p2r

le,

débauehes, ou uoe ehleroriquc détieocc

6c

hll~ui([aote

oe rifqueront

pa

du .0U' de I'éprouver ,

11

femb!e que leur fang apP,"vri oc fOil p.s

furee~rible

des

mallvaifes impromons, qu'il oc (i,ir pas propr.

iI

la

fer .

m~ntfltion i1Jflmnmatojr~.

Ces m:llndies fupporenr daos

les fujet.. q ui ell fon .

at••

qués une ecr..ioe force. uo

eerrilio too

d30S

le faog

&.

les vaitTeaur.

D '..

lIeurs

les

maul de ¡¡)Ie. les dé,¡oOls. les iodiCpo(jtioos o .. ineom–

modité, qui les pr¿eedeDl. fom des maladies r':elles

pour des eorp délicatS;

~u

lieu que ces révolutioos

m!roc réitéJ ées. ne foO! que de Impremoll$ iOurdes

&:

peu fetllibles fur des emps vigoureur ,

11

ell

pro?os de remarquer en nutre que eerraine<

porlj:>nnes fom plus dlfpoli!cs

l

corr31OCS

MJ/aá"I

",–

j1tJm4l.at,

;rn ,

qu~a

d'a.Htes. Aintl d:lOS une coolliturit)n

épid~lIli!luc,

011

verra

rt~l\ncr

des phréné(jcs, des angi–

oes, de pleuré/i.s, des rhulllalÍrmc ,

& ,.

Les

eof.lI.

fOnl ., par

exemple ,

parricu1icremcllt

CU¡C!(S

i

1'3

pe(Ílc vé–

rol<;

&

¡¡

la

rou~cole;

maladios qui femblco' leur

~rre

propres. Les Jeunes geos. fur-lOu! ceUI qui

00'

é.t

peodaol leur enfanee fUJets

a

des hémorrhaglcs du oeL ,

Cont,

fuiv31lt

la

ren13rque

d

t

H ippocr3te,

tin~llliercmclH

diCpofés 'Ul aogínes . Les phréoélies fo m plus fréqueo–

las daos les tempéram. ns colériques.

tr~s 'I¡'lIfibl<¡

dans I. s parfonoo. qui s'oeeupent beaueoup

i

la médi–

talÍoo

~

a

I·é.ude,

11

paru!. qu'iI

y

a

daos la partíe

af–

feaée uoe difpo/i.ioo aOléc:édenre . une foiblelfe 03101rel–

le qui

y

déterm ine le principal effi re de la m.ladie:

.?J.p

4" die H lppocrate ,

". ,

...' ....

T.

u,.,

~J

"1' .,..

'U'UIr" ,

"

<Tc.r.lS

",

f!',.,,~.,

,.

' U'e- :

ti

avam que

la

maladlc

Cair

Jc!cJa–

réo. on a feo IÍ quclque

g~

e daos

~uelque

parrie. 1"

ma13die

y

fera plus fOlte.

Aph,

33.

/,.v,

[//.

La

tb'ori~.

La

cal\r~

des

mlJla.Jiu iwft.lmmatoiru,

difeO[ prefque tollS les med,cins

¡

ell une i,,/Iamma.ion

de quel,!"e partie imerlle eo nlidér2ble. d'ou les M éeh. –

nicieos fo llt venir. leur

fa~

>n la 6evre

&.

les aurreS

aec:idens, les Aoimilles difenr qu'il o'ell pas pomble

qu'une ;nftamma.ino

a".~ue

un v.fccre oéee(faire

:l

la

vie , faos ,tuirer I'anemioo bienfaífame de I'ame qui dé–

fermioe e'1 eooCéqueoee les efforts lOut' pui(faos de la

machine pour

combanre,

vaincre ,

&

mt:ttre en dérou–

te un ennemi

fi

dan~ereux .

Pour faire fenLÍr

1

IOco nréqueoce

05<

le f3UI de celle

a([",ioo, je o'ai qu':\ préfeoter :\ des yeul qui veuillent

voir, le ttlbleau des

malflt/iu ;"jlarnmaeo;ru :

il

fera

ra–

cile d'

y

obfcrver

,0.

que la

fiC\fre

c\.) mmencc

3.

fe ma–

nifeOer au-moins aum,!Ó. que I'ioftammaríon

r5t

pour

l'n rdinaire quelque

jOllrS 3.Up3raVanr ; 2,0.

que cette

(0-

ftammation en Couvem peu

conlidéra~I~ ,

comme on

pCllt s'on eonvaioere par les Cym t<'lm:s,

&.

.prcs

I~

Jnu[[ du maladc, par I'ouv<rture du C'J.Javrc ;

Itlndis

que

la tievre eO .res aiPllle . quclqúefois mEme apres de,

pleorélies violentes

t

on n'ap,Jcrc;oit aueune trace d'iLl–

t1amma[joll; 3°. que toute infhmm:u ion

ln~

oc: des vi–

recres,

n'eO

pas

mafadit! i"jlamrnlllo;rc.

00 feroit un

.VQlI manifcOe d'ineI p6neoee, "

011

eonfondoit Utlc in–

ftalOmatioo du poumon, de la plevre . (urvenue

i

la fui–

te d'uo eoup d'ép<!'e

d~os

ces parries avec uoe pleuré/ie

00 peripneumonie;

4

ti .

qu'o n falfe attentioo 3UX caufes

qui produifellt l'ioflammalÍon

&.

:l

eellts qui e.ci.cllt les

maldáiu

;IJJlQmmatlJjr~I,

&

qu'on

eX31n ine

leur manie–

re d'.gir;

f

O ,

qu'on jene uo eoup d'a:il Cur les

",.~/a­

Jjes inJlammatlJ;ra

cuernes,

&(.

elles

fcu les

roumifes

au .

émoign.ge

de oos fem. peuvcm oou. guidcr sOr<-

F

fff

~

m ene ,

..