Table of Contents Table of Contents
Previous Page  639 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 639 / 806 Next Page
Page Background

618

1 N

J

les Com relSchtes

&

engorgte. de maticres puruleu!es;

vuloéraire, balfamique

&

fans aerimonie l

Ii

1'00 II 1';.0-

temion d'empl'eher

feulem~n!

la

d~pravatloo

des

!T)~t1e~es

qui Cuppurent; vuloér31re, annngente

&

demeat!ve,

{i

00 veut s'oppofer

a

I'afflueoee des humeurs

&

'!-

la

m olle(fe de enair• . 00 les renouvelle plufieurs fpls le

jour

ti

la fuppuration en for¡ aboodame,

&

1'00 s'a(Ju–

rera que la eavité efl fuffifammen! lavée

&

neltoyée ,

¡orCque

l'in;"lioll

qui for¡ ne paro1! plus

ehargé~

eje

matícres.

L es

i,,¡tElio"s

fon! d'noe tres-graode utilieé daos les

m aladie des cavités

oatur~lIes

du corps. 00 les fait

utilement daos la veme,

&

fljivao¡ la vertu qU;OQ <jon–

no • la Iiqueu r injeélée , On remédie par leur mo yen

2 deul maladies

direélcm~nt

oppofées;

a

I'aronie des

p–

bres mufc111eufes, par des

injelliq'ls

vu)néraires

&

tOoi–

ques;

&

a

la corrugaeion, par des lorions émol1ien¡es

&

relachanres . Les

in¡ellio"s

foot d'ufage pour oeuoy«

&

·mooditier des veme; baveufes

Olt

pup¡lenre~,

déeaeher

les pierres eokiflées,

&

entralner les (ables

&

graviers

qui féjOll rneot daos [.,

e~vité .

VOYe'(.

BOUTQN""J;:RES.

On éprouv. quelquefois dans

l'op~rati9n d~

la lailte, de

la

diffi<:ulté

¡¡

ehar.er

I~

pierre (ur laquelle la vcfjje fe

conrraéle aples la rortie de I'urine. Dins ce qs, uoe

¡"jellion

émoll;.nee éeane les parois de lo veme, ramo–

Ile

la pierr. eo_ejevapt,

&

permet

d~ I~ C~ifir

aiCémeot

~vec

des teneHes .

Pour f.ire

Pi,,¡"'!ion

daos la

vefTl~

pour I'opéra¡ion

de la taille au haut appareil, il efl commude de fe fer–

v ir d'une olg.l;c partkuliere.

Voyer.

A(,GALIf:

&

Plan–

ehe

X.

fi!..

8.

Voy"'.

H~UT

APPAREIL ,

L e,

lavem~qs

CQIH des

in¡dlio/tI

daos 1'lOreflio re(}pm;

00 en faj¡ daos cet¡c partie pour les

ulcer~s

donr elle

peut

~tre affeér~e,

ainfi que dans le va¡¡ln ,

&

daos le

canal

d~

I'metre des nommes. Les

in¡.llions

COnt fu –

fpeaes daos le, eas de gonorrhées virulemes; On peut

néanmnins

s'eo fervir utilement fur la fin,

lorrqu'on

u':t

d'alltre iutenrion que de de(féen.r

&

de relrerrer les

ori~

Ji ces des vai(Jeaux affoiblis

&

rel5chós : I'ufage des bou–

gies ell fort approprid

a

ce cas,

Vuyez

,I3oUGIE.

L e eQrps

d~

la motriee admet des

in¡eélio"s;

10US les

ame Irs qui nor parlé des maladies de ce vifeere les re–

commandent. Mais M . Recolin, de l'aeaMmie royale

de Chirur&ie, paro!t demontrer par le eexte de plulieurs

aureurs

/le

par des réBexinns jucjicieufes fur les qs pour

)efquelles il leS 001 prercrites, qu'jls n'eotendoleot par

¡,, ;e{lio/u

dans la matriee, que des ablu¡ioos f.1Í1es par

le

moyoo d'une ferlogue da", la eaviré du vagin . Cet–

te

diCcuffi tln

termiD~

un

m~ moir~ tres~utile,

imprimé

dans 16

trqJlíeme tome ries

ouvr:ageJ

de

/'

a¡;acl,lm;e

roya–

l.

de Chimrgie

par le meme M , Recolin, fur

l'~ffic"~

cité ejes

i,,¡,aions

d'cau ehaude dans la ¡natriee, lorf–

q u'il y refte de. p.ortiQOS de I

'arriere-f.ix

apres des fauf–

fes-couches, I'auleur s'd1 trouvé pluGeurs

f9.is

dans le

eas <le feeourir des femmes meoactes de pé(ir ,

&

qu'iI

1 N

J

voies laerymales' on les fait ou avee les petits fyphom

par les poims laerymaux

¡¡

la méthode d' Aoel, ou fui–

vam la méthode de M. 'de la F.orét chirurglen de

Pari~,

p~r

le

ne~,

eo portam un ryphon courbe daos. la partle

¡oférieure du eonduit nn81 '

voyez

le mémoIre de ce

praticien dans le

[ecolfá

'llo/~"u

de rllc4til mie ¡le. Ch¡–

rrrr,(ie .

11

parolr pat une di{[erta):Íoo de M . L OltIs Cur

la fi flule laerymale, inCérée dans

ce mém. VOlllm<,

que

MM . Morgagni

&

Bianehi om élé eo dirpllte fur cct

objet , bieo avant que

lV).

de la Foret établ1t Ca mé–

thode. Les maladies du fil)us max illaire peuvem Ctre

trai(~es

par les

inj~é1;f)ns;

'tIov,.t dans ce D iél'(JHna,,'(

a1l

mut

GENC IVES, l'arfiele M4LADIE DJ;:S GENCIVFS.

On a employé avee fucees les

inj.lli01lI

p.our faire de–

[cendre

dan~

I'eflomae des <orps érrangers arr¡!eés dans

I'refopha~e .

Voyez

REPOUSSOIR

D'AR~ErES .

Les regles

a

obCerver dans

I'uf~ge

des

m;.él,o."I,

fora

de donner

a

la liqueur un degré a e ehaleur qUl ·n e COIt

que de quelques

de~rés

au"de(fus de eelle des

p.~ries

on

00 la porte. D e fe fervir, pour pcu que la e. vlté. COII

confidérable d'one feringue qui foit grande ,

&

qUI fQr–

me uo gros 'jet, ijñn que

!'i"j.,'li~" pui(f~ Mtre'1'P~r4

enrralocr fI1remt ot les mat,eres qm· eroupl(fene. I our 1 ..

cerveau,

M .

dt"

la

Peyronre

recomm:l1lde un condu!t

large

&

terminé eo forme d'artllCoir, afi!, que la

11-

9.l!.eur s'étende dw.ntage, qu'olle lave

m,eu~

&

fa(J~

' /!foins d'effor¡ (\¡r la fubn ,mc¡: du

c~ryeau;

ti ne

f~ut

Das dans ce eas ou femblable, pOlI!!"er avee trOp de for–

~e.

00 prnport'onnera la quautité de la liqueur

a

l'e–

fpaee on elle doit ctre

re~ue: p~

meltra de . Ia

¡U-Qm~tirude

d~ns

l'opératÍon; 00 favotlfera la

~ortle

de la I!–

queur par uoe pontion

~va~tageufe,

00

bl~o

00 la ,ren–

rera avee uoe amre fetlogue; eotin

o~

eo cellera 1

uC~¡¡e lorfqn'il en fera tems, L'aeadém«

royal~

de e/ll–

rur~ie ~

propofé en 17f7 pOltr le

CUj!"

dP.

p.nx

. la que.

nion I'uivante. Déterminer les ens ou les

tn;ell,o/ts

C"nt

néae(f~ircs

pour la ellre des maladie.s ehiru;gieales,

~

éeablir les re¡{les gtnérales

&

partiell)ler~s

qu on dOI! CUI–

vre daoS leur ufage . L e mé:noire qiji anq été

eouro~t­

nd, fera imprimé dans le

¡~oi(ieme 10~e de~

,eeuells

des prix . M . Berl( ... , qUl a eu

conoOlrrane~

du pro–

gramme de I'aeadémie, a fait une dirfertatlon

)atlo~

Cur

le me",e fujet, qu'iI a

fom~nu

ponr.

Con

doélQrat

~n

Médecine

a

Leipr. rk , au mois

d~

.JUI? r737

(Y).

INfE(,l' tON,

(Phl",n_';e . ) L'm/ell,o" dl

une

IIque~r

queleonoue denillée

¡¡

erre portó. daos dlfférclltes oavI–

tés [(,it Qoeurelles foit conue namre,

relle~

que lcs

orcill es ,

l~s

points

'la.crymaux,

les ,!arioes

1

la boucbe

J

I'anm, l. velfre, la vulve , leS

abf~es,

les tiOules ,

& •.

L a denioalion ¡le cene liqueur ne demande de la par!

de

l'ortlO e

aueuoe corÍfJdération

particl!lier~.

Une leC–

nve 011 di/folu¡ion faline, une déeoérlon, uoe iqfufioo,

une lcinture. une m'xmre,

&c.

u'cxigem

aucunc CÍrcon–

llanee de manuo) partieulicre pour étre admioillrée fous

forme

d';I1;ell;on.

L'i,,/tlliqn

dcníoée parrieulferement

a

la bouehe, efl

eOlloue dans l' art fous le nQm de

Karganfme . Voyet:.

GARGA!US"E. Et eelle qui cfl dell inée

ii

I'anos, o u

pour mieux di,e aox gros inrefl ios, COOl eeux de

e'l..-

/I<re, d. lawmmt, de remede. Voyez

CLYSTERf:

&

L AvEMENT.

(b )

• IN IM ITABLE, adj .

(!ramm.)

'qu'on ne

p'e~t

imirer.

Voyez

IMITAT lo" . l,a nature a des

b.allté~

,n, '

mirables

TQut ce qui porre \111 caraétore de géOle 0l!

d'ori,ginalité ,

ne !i';mife

pJiIH.

INI

fI4

rPI

E',

r. r.

(Gramm.)

e'efl la haine entre des

perfonno> f.,ites pour s'aimer.

Voye;¿

liA I "~.

. IN INT E J.,. LI G I B LE, adj.

(Gramm. )

q~!oo

ne

peut entendre. L'obreurité qui reod Ilue chofe

ini/tI.I–

lig,ble,

vielH ou de la ehoCe

m~!l'e,

ou de la m. niere

dOn! elle eil préfenIée .

a délivrée¡ Par

l'iJ1!ellion

ré itérée d'eau

~hal1de

dans la

eavieó de

la

matriee. L e lableap

d~s ae~idens ~lIquels

¡

ces fel!lInes étnieot prt'tes de Cueeomper,

~omparé

ayee

la fJm plieité du

mqy~n

que M . R eeolin a en¡ployé,

donfle uo grand prix

¡,

celte déeouverte, Cur

Iªquell~

J'alJlCllr s'expliquo oéantT]olOs avee la plus grande mo–

dell ie. NI . N ellhoff, dans une thefe de fa eomporition

fOlle e" ue

~

LeipC¡ck eo

' 7Sí,

&

qui a les

i!1j.llions

dans

1~

matrice pour obje[,

d~

enemnte uterino,

traite

fOil

fujel d'une

mani~rs

trc, -érudite .

11

rapPQrte les paf–

fages

de~

plus aneieos écrivains fnr

le~

eas on

il~

Onr

crll Jes

inj 6¿1ío"s

cOQyenaplr-s; mais on f}c f oil pas

b¡~n

clairen¡ent qu'elles aygnr

ée~

faiee dans le corps !l'etT]e

de la

m~trioe: H~rvey

efl le feul qui eo parle d'une

maoiere nao éqllivpque; il • fait

I~

meme ' opératlon

qlle M . Reeolio a fa'I

depui~.

11 fu t appellé pour voir

u~e

femme de qualité qui Couffroí! de la Cuppreffiop des

Jochies,

&

qui ayoit des aecidens que I'allteur avoit va

fOllvcnt érre

!e~ ~vant-eoureurs

d'¡me ''''Ort proehaille .

A pres avoir ten¡é

im,tilem~n!

les

moyen~ ordiq~íres,

dila!" t'orifiee de la m. triee avee une foqde , y porta un

fyphon,

&

tit 'lno

in¡.llion

por laquelle il ti! fort ir plu–

rieurs liyres d'un

f~og

noir, grumeleux

&

fretide; la ma–

lade en fut (oulagée f\1I le champ. ¡-iarvey rapporte qu'il

INJONCTION ,

C.

f.

(Jltrifprlld. )

fignifi e

ordre

on

commandcmmt

dOllllé

il

quclqll'l!o par la loi ou par le

juge, de f.,ire quelque

e~oCe .

(11)

" INIQUE, INIQU ITE',

( Gramm.) vuyez

INJu–

STE,

1 ~1U&Tt(!E .

00 ejlt un júge

mi9'"

&

un horn–

me

i,,¡ufte ;

d'o" il Cemble que

I'ae~~ptior¡

d'injllftc

efl

, plus éroodllc que eelle

d';ni"" ,.

INISliCyRTHY, .

(Glog.)

peeite ville d'lrlande!

dans la provmec de LemOer, au comté de Wexfort, a

t6 licues N, E . de

Rofs"

L.II~

.

!l. ;.

latit.

P·3

0 ·

(D ,

'].)

a

r~it

ii

uoe

~uere

perfonoe des

in¡dlions

d~ns

le corps

ml'mc de la lOa!riee, poor 'lne ulcération qu'¡1 a

guéri~

Ptlr ce

fccours.

. I..¡e,

in/ellions

fe fOn! avee fruir daos les

mal~dies

des

oroilles, pour en déterger

I~s uleératioo~,

&

déraciner

~es.

amas de

mari~res, cérumio~uCes.

00 arfure 'qu!oo a

"'Filé

les trompes d Eqflaehe,

&

qu'oo a

gu~ri

la Cur–

diré par

~e

moyen : eel-a mérite

contirm~tioo,

Perfonoe

p"igno[e l'utilité des

injeélio.,!

!I¡ws

le~ ~~Iadies

des

. IN IS-qWEN,

(Glog.) /lva/o/tia¡

petit pays d' lr–

lande ,

d.ns

la

provine~

d'

I;J

"ler, au

~omté

de Loo–

pooderri, e'eCl uoe petiee prefqu'lIe Cur la .Óee fepleo–

trionalo de l'lle .

(D .

J .)

. ' INITIAL, adj.

( Grammaire.)

On appelleleme

¡"i–

¡i(lle

!~

prelpiere lem e de ehaque mot, eomIDe on ap'

pelle