¡
INJ
le
m2t1~f<1
empOftoit iofamie contre Id défendeur ou
u·
cuCé , ce qui n'.
pa'
Jieu parmi nou• .
Le telns pour imenter ceUe aélioo en d'un an
a
I'é–
Rard dt..
lim~les
i,,)ur«;
en
~uoi
no.rre
l1ra~e
en con–
forme a la d·rpor.uon du drol< romaln, fuinnt lequel
eeUe . elion écoit . nnlle ; m.i, s' il
y
a eu de, eleeS réels
eorr.mis,
iI
fa'l! ving' .DS pour prererire la pelne.
11 o'y a poinr de g'u amie en fait
d'iHiurn
non plus
qu'cn
fait
d'aotrc:s délits ; c'ell pourquoi un' procurear
qni avoi! r.gné des teritures lnjurieuCes • un maginr.!,
nc .l.jlfa, pos d'étre imerdi" quoiqu'il r.ppo",l t un p"u–
VOlr de
C.
P"
tle .
O utre le laps de lems qui étein! l'aétion en réparation
d'injures,
el1t:
~'éteint
encore
~
I ~. ~ Par. la
m ore de c:lui qui a fait
l·iniIlr~,
ou de
eelul ."
qm
elle a ¿,é f.ite; de rOrte que I'.étion ne paC–
fe POlOt
l1U!
hériuers , a-moins qu'i1 n'y ent une aétioD
IIItentée par le défunt avant I'expirarion du tems qui en
donné par la loi, ou que
l'injure
n'ait été faite
1i
la
mémoire
du
défunt .
./
, .,,0.
La
réeoncili.!ion c'preere ou taeite éteinc aulli
t
11IJ N ..
e.
3
Q
•
La
remiCe qui en en f.ite par l. perConne off<n–
fée; mais quoique 1'38ion roit éteinte
~
Con égard ce–
l. n'empéche p•• un lÍers qui y efl lntérelfé
d'.air
pour
ce qu; le conccrne,
6<
¡¡
plus forte "iCOIl, le
~inillere
publ ic ,
aycC
lequel il n'y a jamai, de tr.nCaétion e(\.i1
t ? Oiours reccvable " agir pour .la vindiéte publique, (j
1
t1IJ""
efl
~clle
qU!! la réplra!IOn iméreffe le pllblic.
f/()y(~
1"1
d,~({l(
&
'JlI
~oá(
te titre
de
injl/riíJ
&
0"
co,1<
celu;
de .famojiJ /ibelliJ .
(
/1)
,
1"1
UR
l!,
TORT,
(rnon.
le
to,·t
tro uble dan. la
poC–
Cem
o
d es biens ou de la
ré~11Iation ;
il attaque la pro–
pribé .
L 'm;ure
impute des défauts, des crimes, des vi–
ces , des fuute. ; elle nje les bonoes qualités; elle atla–
~ue
" 3
perronne. L'homme j ulle De fait pas de
, ore'
1
3me
é'levée ne
Ce
permet pa&.
)'ín,ur(';
la gran e
3m~
pardonne le
fa".
&
o ppoCe
i
I'i";.,,,
la Cui!e de Ca vie .
IN)USTE
(L',)
D roít1lattl,d.
•
aion conlraire
a
la
vololllé du Créatcur,
&
que la
r.ir" " deCapprouve.
V~yn
J
us
fE
(l., ) Dra;t
na!,,,.I.
(D.
J.)
IN) U . rI CE,
r.
f.
(Dro!t " atu,,/.)
violation des
dtoiu
d·,\u.crui ;
iI
Jl'impor~e
qll'
n les viole par avarice,
par C.nCu. llté , par
uu
mou veme t de colere , ou par 3m–
bition, qui Com autant de
Co
' ces imarilfables de. plus
grandes
iníu(lit<J ;
c'en le prop,e au concr.ire de la ¡u·
(l ice, de réfjfler
a
toute. les renlations par le Ceul m0tif
de ne faire aucune breche
aUX
lois de la
Coci~,é
l!l¡mai–
lle .
V.y,..
)
USTlCE •
. On
con~~it
néanmoins qu'iI
y
a plt¡(jeurs degrés d'i,,·
1u(l"e,
&
I o n peut les évaluer par le plus ou le mClíns
de dédomm.gemem qu'oo cauCe
a
autrUl ' ainr. les .8ions
ou
iI
entre le plus
d'i,,¡uftice,
fo m celles qui troublant
I'ordr~ publi~ ,
nlliCen!
a
un plus grand no mbre de gens .
H obbe pr6tend que lO\IIe
injl!(li"
en vers les hom–
mes [u,>poCe des lois h maines,
&
ce principe ell
tr~s
f3.\11; caD , qu ique
les
maximes
de la droite
raifon, ou
le; lois nnturell\!>, Colen¡
des
lois de D ieu feul, elles Com
plu. que í'uffi lantes pour 90Qner
a
l'homm~
un vrai clroit
de faire ce que la
~aiCon
lui ¡Iiéte, cOlnme permis de
D ieu . U lIe perCollne .innocente, par exemple, a droit
a
la confervatioll de
0.
vie, " l'imégrité de Ces melllbres,
~ux
alimens nécelfaires ;
&
r.,ns toutes ces
chQC~s,
elle
ne poueroí! pas coqtribuer
a
Ilavancemem du bien eom–
tnlln: Ilill(i on
lui
feraj[ certainemem une criante
;t¡ju–
jli"
de 11Ii Oler la vie, de lui ,etrancher quelque mem–
bre , paree que
tOllt~ ~tceinte
dounée
au~
droits d'autrui,
efl une
i,.;:I('ice,
q Q~¡¡~
que COI[ la loi humaine, ea verlu
de bquell. pn
~
acquis- ces
'¡r~its .
(D.
J.)
(1)
L'orq:ln;(:ltlon du cerreau.
~
ceHe d* I'ame (onr ab'olument
néc.::ffillre~
pour fQlmc=r les idée.: je nOcntend
pas
rcch~rchcr.
de
qucllc nanare
e(\.
" orc¡tnl(¡u ion des
~tc.
brúrcs , mai, je
~uliens
q u'jJ foUlt n6cc{f.aircmcnt
("1'I'0(el:
pne im;age
de!
objeu
cal~ricnrt
d.an.leur rc.:nroriorn interne. pour 3ue Jes
id~e.s
puiffeut
.t'y
for~
mer o
d'~q
il
(uit qqe ddn.
un~
mafle informe
qUI
nOe! !las
orc~~
n iICe . il ne pcurr.l fe trouver d'aulrc (cnfadon que celle qu'ont
cerc;:¡inu pl¡lntel
qui
sOouvrelll . ou
qui
fe rc{fcrrenl des quOon les
toucbe , tclle quoe{l par c=xcraple ce qll'on appctle c¡n Uoranique la
plante
fllffititll
o
dan. laJuelle per(onne n'a
¡..
mOli. fI:connn d'aurre
roC;:~I~~ ~ci,e I~~;. ,~e~~rnec ~:II:,éC:ot~1.~~on6:~tl:re:!~ration.
ne
pCII~
..ene
(e
produirc= (an,
Ic"
org:ln~.
du (enforium, qui prot..lui{
Je.
per_
Ceptlon.,
qui
rel/cillcO( ou
10m
naitre les
id~e,
dc.
~ho(e.
exifien_
te. ou !)oITible.,
&.
donr
ell~. (on~
le.
e~empl.a.ilcs,
puifqu'elle. co__
denncnt Jcur
rialit~
objeél"lVc o
e'e(\:
de.
c~. rt'I~me.
itlécJ
que chacun peor inrérer la
n~cemté
el°une ame , puirquc cOcll dan.
~!I!
(enle qu'eJle. nai{fcnt.
Se
que
par le moyen des (eq,
t
~omme
par
de.
canault, le, obJeu
Cltu!~
, ieu,. poncnt
a
I'im;fgiqadpn :
c.~eft:
en elle tlue (c fotraent le.
rcrccp,iolu. ausc¡ueUCJ (ucc:edent le.
idc!:~
de (enfadon
I
~
m!mo
,
1 N N
62.1
1N N
(L',)
Gl o/{.
les anden
s
Ilonl nommé
jEIf"J
ou
OEltrll,
ríviere d'Allemagne, qui preud Ca Cource
a~
pays des G riCoos , arroCe dan
s
fOil
cOUrs la ville d '/n–
Cpruck,
&
luí donoe
Con
nom, coule entre la Baviere
&
le T irol, Ce joiO! enCuite
:i
l. riviere de
S.hz, fer–
pente c06n vers le N ord, jufqu', ce que reocontr>nt le
D anube, elle re perd daos ce 6euve, entre Paífau
&
[n–
fladt: on .opelle
¡""thal,
la vallée o u elle coule . (
D . ].
)
• I N
N
E' , adj.
(Gram.
&
Philofoph.)
qui nal! avec
nons; il o'y a
d'in,,1
que la faculté de ren!ir
6<
de peu–
rer; tour le relle efl . cquis. Supprimez
1'",;1,
&
vous
rupprimez en meme tems toutes les idées qui apPlCtien–
nent a la vOe . Suppríme7. le nez,
&
vous Cupprime7. en
m~rne
tems toutes les idée, qui appartienllem 3 l'odo–
rat;
&
ainr. du go nt, de I'ouie,
&
du touchcr. O r tOU–
tes ces idées
&
tous ces
Cens
fupprimés , il ne reOe .u–
cune notion abllrai,e; car e'efl par le Cenr.ble que nou,
lO'lImes condui!s a I'.bllrait. Mais apres avole procéJ é
par voie de ClIppremOn, Cuivoos
la
méthode contraire.
SuppoCons une malfe info rme,
m.isCentible; elle aura
tomes les ídées
quton
peur obt!:nir du roucher; perfeaion·
nons ron organiCation; dé veloppons cene
m.ff.,
&
en
m eme tems nous ouvríron, la porte al1X Cenlations
&
aux connoilfances. C'el! par I'une
&
I'autre de ces mI'–
thodes q u'on pellt réduire l'homme
a
la conditlon de
Phuirre,
&
é lever l'huítre
'3.
la crmdinon de f' hOlnmc.
V()y~Z
ce qn'il faut penfcr des idées
jnn/~J
aux
arti"~
I NNÉ
&
TDI·E.
(!)
lNNERATA,
(Cl og. )
peti!e v ille d'Ecolfe, capi–
tale de la provinee d' Argyle; elle efl Cur le bord du lae
G ilb , qui communique avec la baie, qu'on appdlc
L.,,–
(R¡;".
S.
po(j~ion
en
a
t 4 Iieue¡ N. O . d'E dimbourg ,
t
t2
N .
O. de L ondres .
Lon~.
n .
If·
lat.
f6.
32.
( D .
J . )
I NNE R KITH[NG,
CC/o~.)
pOr! de mer de I'E–
colfe m éridiooale dans le golfe de Forth,
a
tro is licues
N .
O .
d'Edimb~nrg ,
10 2
N .
O. de L ondres.
L ong.
14·
if·
lat.
r6.
22.
(D.
J.)
INNERNESS,
lnlter"iu y",
(
G/ag.
)
Ca'nbdeo dit
N ESS UM
ad
~u.(nomín~m-
{l1l7Jium,
\'i1le de l'EcoíTe (e–
ptentrionale, capitale d'une contrée de
meme
no m
~
avcc
un
port . e'en une ville commer9ante; les rois d' EcoC:
Ce y faifo'ent .utrefois leur rérodence dans le chih eau
qm
ell bati fu, une coll ioe. Elle efl
i
I'cmbouchu re
de
la
Neíf,
a
34 Jieues
d'Edimbonr~ ,
130 N . O. de L on–
dres.
L .",!.
q
-f8.
lat.
n.
30.
(D .
J.)
~
IN C\fOCENCE,
C.
f.
(Gram . )
ji
n'y a que les
ames
p~.Jres
Qui puiCfellt bien emendre la
o
valeur de ce
mot . S i l'l¡omme méehant concevoit une fois les char–
m es q ll'H exprime, dans le tl)ometrt
iJ
deviendroit hom–
me jufie ,
L';nl1oc~"cC' ~lt I'alfelnbl~e
de toutes les vce–
tos, l'exl!lufion de toos les Vices
o
(.lni
di-ce
qui parve–
nu
a
)'~ge
de quaranu: ans avec
1';~J10unc~
qu'il appor–
ta en nai[fant, n'aimero:[
pl S
mieux
mourir
t
que de I'al–
térer par la fallte la plus légere? M . lhcureur que nous
fommes , il oe nous rene pas affe'l.
dtinn{Jcenc~
pour en
fentir le prix! Méch1llS, ra!femble7.-vo s , conjure7. lOu.
contre elle,
&
il
di une douccur Cecrettc que vous ne
1ui
rav¡r~7.
jamais. Vous eo
arr~chere1.
des I.rmes , mais
vous ne fere'l. poi
01
entrcc le delcCpoir d.lls
Con
eee"r.
V ous
013
noircire~
par des calomnies; vous la bannirc1.
de la
fo~ié[~
des hommcs; mais
~lIe
s'en ira
a"~c
le té–
m oignage qu'elle Ce rendra •
elle-m~me,
6<
c'e(l vous
qu'elle plaindra dans la Colitude ou vous
l'lure~
contrain–
te de Ce caeher. L e adme
r~ (j lle
a
I'.[pea du jU¡lC;
iI
brave 1a terreur des
toufmcns;
le charme de
l';nllo,~nc~
le
'trouQI~
le deCarme ,
&
le confond; c'en le mOment
de
C.
confroncatlon avcc elle 'lu'i1 redome;
iI
ne peot
Cupporter Con
f~gard ¡
iI
De peut cn¡endre Ca voi.; plu-
(jems
ce.lIe.s de reftexion . 'or(que ¡'ame (ai(ant abtlr.1.élion de. ohjet. (eo(¡.
bIes
~
puticulicu,
palrC par 101.
pen(é'e
a
de. chofe. pnlverfdle.s _
4
fublirqes o
Je
n'Olttaqoe
pa.
la gr:a4atiof' de l°huhre ju(ques
a
¡Ohomme , mai.
je
n~
¡'admet qu
'a.ecde"x limitadon., (avoir .
qu'ét~nt I'~ohre
p¡ac~e
dan.
la
clalle des
;lnirna~x, IU~
peut
~Ire
CuCccpnble od ;mco.
ne iJée ,
~
mojnt qu'on He Ini (urllO(c des org.1ne. proportlonné•._
&
une ame qui puHle former
~es
Idée.
o
F.n
(c.:coond
Jiell,
9ue
quol__
J:)u'on reg:ude
1'~olOtne
quant
~
(.1
configurauon
eltt~f1eure,
8t
quant
aus
opérati~n.
meChalli"lue.s de (on corp' o c0'!lme le plus
no'.
ble de 'OUt
~e
qUI en .:animé rur la terre ,
~ ~
qUI
it
en renem __
blant 'CepenJalll il fe diningue
errcn{iellemen~
de.
tOUt
a
caure de
I:ame·. la (c=ulc capable
d~
ropner des iJéc. le. plus (ublimes ,
&
de
faite de. réAexion. le. plq, compliquée.,
&.
les plu. Olb(\.r"ilcs o
Ce cuattere dift:indif
'tui
n'c=n propfe qll'a I't.nmme. (en
a
nou.
demontrer la (píritualhé
~<!'-
(on
¡¡:oc ,
~
la différence
dr~1lIielle .
8c
intrin(cque qU'jl
y
a
entre
lui
~
le. autrc. anirtu u:t : .l1n6
l.
,r~darion
da
moin. p:lrC.:ait atl
plu.
parfaif jafqu'a \'homme
n'.
pn
Jicu vi•. l ovi. de lui.
&.
ne peUl aum étre ;,da¡uée
i
¡'ame, r,ucc
'lue nou. (omme. entie(cment convainc:us qu' elle eft dOUD
gen
re e(.
fcntiel1('lQeOl diftérent, ( ..... )