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INF

1 N F E'R 1 E U R,

(Gramm.)

etl oppofé

a

¡up/rieur.

Voy<z

SUI'f.R1EUR .

Machoirc

¡n¡triture .

Obliqne

il1[iri",r.

Denrclé

;n!lr;tNY.

Sous-capulaire

il1[lri<ur_

Ab;ilTour de

13

machoire

i1tflri{,(Ire.

Rolcveur de

la

levre

In–

f¿rie"rr.

MACH~IRE.

OnL1QUI':.

DENTELÉ.

SOUS-CAPU-

LAtRE.

ABA1S5EUR.

REf.EV~

UR_

IN

F E 'R 1E U

RE, MER, (

Glo~.)

¡,,¡ertll" mare.

Les Ro mains voy.m l'Italie .mouré'e de la mer e¡ce–

pté du cÓté de Alpes,

diClin~uerent

certe mer par rap–

port

a

knr pays, en fupéricure

&

en

;,,¡Ir¡eure;

ils ap–

pellerem

i"ferum fflare

ce'!e qui b.r les cÓres oeciden–

rales de leur

~reCqu'tle,

/le

fr1p<rum mare,

ceUe qui en

lave I'autre eÓré. La mer

¡1Iflri."r.

s'érendoit depui. la

mer Ligulli9ue, e'cll-a-dire depuis la cÓte de Genes

juCqu" la Slcile; c'eCl la

m~me

mer que quelques gre¡¡s

appelloienr méridionale,

&

tyrrhénienne .

Cerre d¡Clinaion en a prvduit une autre, que les La.

tins ont employée pour les arbrcs qui croilToicnt Cur Its

mOlltagne,

de 1·

Ap~nnin ~

Gar €ornme cene

chai'ne de

montagnc,

parta~e

I'/talie en

deu~

du nord au Cud, de

fi,rte qu'un des eÓ,,!s de l' .-\pennin envoie Ces rivieres

dans la mer

¡"plrieure.

&

1'3utre les liennes dans la

mer

in¡lrie"r.,

&

qu;en

m~me

tems

iI

porte dll bois

ii

ba–

tir; ils ont diClingl1é les arbres qui eroilTent du eÓ[é de

la mcr Adria.ique, par le n6m de

(Hporna!,

&

eeUl qui

(!roillenr du e/Iré de la mer d. ToCcane,

par

I~

110m

d'i"forn,lf.

P.liile,

lih.

XV I .

cap. xix.

dit qlle

1~

Capin

de ce dernier coté é[oit prétcré " celui de I'autre e/Iré; •

R •..,,,,

in¡erna! Mio r"pernati pra:¡."tur.

V itruve,

lih.

11.

cap_ x.

cmploie

la

meme expreffioo,

&

di[:

in(er–

HateJ

t

¡fl.tC

ex apriciJ

JociJ adportlll1t!IT,

me/iore¡

fun~

'luam

'1"'"

ab

"pací!

d, (U¡Nr"atibu! "d".hunt"r.

( D .

J.)

INFER.IUM,

r.

m .

(I-lifl. ane. )

libation d'un peu

de vin que les R "maills - r.,iCoient

a

J

upiter, 101 Cqu'ils

per<;oient un ronneau de vin; alo" ils pronon<;oieur ces

mors,

maO,,! ho, .,ino i"f"io e(l.

Cena efpge" de Cacri–

tUe étoi, d'obligation. Le vin étoit lujet

a

confiCca–

tion, li

1'00

étoit convaineu d'y

~voir

manqué. On

s~ai'proprioit

I'ufage du tout par la goutlc qu'

011

offrqi,

aUI dieu •.

INFERN

AL~)

P1ERRE

,VoY'''[ott! le mot

P1ERRE.

INFERNAUA, fub. m. pi.

(Théolag.)

ell le no m

que I'on donna

dan~

le

xvj.

uede aux partiCans de Ni–

colas Gallus,

&

de Jacqu6s Smidehn, qui foutenoient

que

J.

C. de[ecndi[ dans le Iieu ou les damnés fouffreOl,

&

Y

fut tourmentó ·avee

~es

malheureul. Gautier,

cbrqn.

fu.

xv;.

195".

lNFESTER, v. a<fr.

(Gramm

)

c'eCl inaommodor.

tourmenter, ravager. Ceue forel eCl

in[efile

de voleurs ,

Les ennemk

¡n{,(leren:

la fronriere.

Les

mers

Cont

in –

¡.(lI"

de pyrates.

INFESTUCATION,

C.

f.

(Juri{prud.)

e'eCl uno

tradirion

&

mife en polT"ffion d'nn fond, qu; Ce faiCoit

par

le vendeur en faveur de I'aaheteur, en remetlant

a

ce deroier en ugne de traditlon, un petit bitou, ou

m~me une branehe d'arbre appellée

{e(lIlM.

Vuyez.

le Gloff.

de Dueange,

al< mOl fe.fluca

&

infefl1tCare,

&

<Í"aprh

TRADITlON.

IN FIBU

LA

TION,

r.

f.

(Chirltrgie. )

opération de

Chirurgie, que les andens pratiquoienr Cm le; jeunes

homme~,

pom les

cmp~oher

d'avoir eommeree avee

I~s

fcmmes.

Val'O"

FIBULA.

INF1DELE, adj.

("rblolog.)

Ce dit de

CCllX

qui ne

Com pas bapdfés,

&

qui ne croyent point les v6rités de

la religion chréuenoe .

C'~ll

en ce Cens qu'ou appelle les

idolatres

&

les mahométans

infidela.

C'eCl le bapteme qui diUingllc un hérétique d'un

infi–

del•.

Celui-ci ne eonnotr COllve"t

~as

meme les dogmes

de 1" foi. L'autre les altere Ol! les combat.

L es Théologiens diClingoenr deux fortes

d'infi".IN,

Les

¡

11fid.la

nlgatifs

&

les

infid.leI r!itif!.

P..

i"fide–

/u

>llga,if!

ils entandent eeUl qui n ont jamais emendll

ni "furé d'entendre la prédieation de I'é"angil.:

&

par

infid.l" po!iti[!

eelll qUI

001

refufé d'emendre l. prédi–

carion de l'évangile, ou qlli I'ayant entendue

001

rerm6

les yellx a Ca lumiero .

I N F

1

DE'

LIT~'

('fUolog.)

en tant qu'elle eCl un

"ice oppofé

a

la foi, eCl en général un défaut de fei

¡

en ce Cens quieonque n'a pa' la foi, eCl dans

I'in(idelitl ,

Uinfidelitl

propremcllt di[e eCl un défaut de foi Jans

ceux qui n'ol1t jamais fait profeffion des

vétité~

ehré-

¡ieoues.

.

. 1'0111.

VI

H ,

INF

00

dillin~tle

deux c..mes

d'il1fidelitl.

L'lIn~

pofiti\'e

I'auue

né~:fd

Ve!.

La premiere

CEl

UIl d é f3U[

de fo;

dan;

eeux qui ayant emeudu oarler de J

eCi.ls

-Chritl

&

de Ca

religion, om rcfuré de s'y Coumeme . La leeonde eCl un

défaut de foi düns eellx qui n'onr ni eonnu ni pu eoo–

ty>itre

J

éCus-Chrill

&

Ca loi. L , premiere ell un péehé

eres-grave. L'autre en: un malheur,

lnajs Don

pas un

.

crime, paree qu.'eJle ell fondée f:Jr une

jo-nor:lOce

invin–

cible qui ., fclon

IOUS

les Théologien" e?cuCe de péché.

¡"FIOELITÉ,

f.

f.

(Gram.

&

Mor"le.)

Ce

11\0 t

Ce

prend enCOre po"r I'infraaion dll Cermellt que des épouy

ou des amans fe font fait, de

ne

pas chcreher le I>on–

heur, l'homme

elltre

les bras d'llne

3ucre

fcmme la

fCln.

me dans les

ecnbra(f(uncus

d.lun alltre

hntnme .

'Le5

'o ix

divinos

&

hll'llaioes blament I<s ép,>tlx

¡"jiJel,,'

mais

I:incon!t~nce

de la "atOre,

&

la maniere done

0 11

h:

ma-

. ne. parml '.l0us, [emblcnt un

~en

les cxell[cr . Q 'Ji eCl-ee

qm fe ehOlat fa femme? Qm ell-ee qui fe ehoiut Con

époux? MOlOS

il

Y

a ru de conCel1lement, de liberlé de

ehoix dans un engagemenr, plus il eCl

difficil~

d'en

r~m­

plir les eonditiollS,

&

moins on eCl eoupabk

:IUX

ycu~'

de la. raifon

d'y

manque,. C'eCl Cous ce coup d'oo;1 que

Je

h3ls

pl.us

les

am.ns

que les époux

in{idelu ..

E[

qlli

eCl-ee qm les a foreés de fe prendre? Pourquo! fe ["",_

ils Fai[ des Cermens? La fe "'me

i,,

(id.le

tr)e parotr plns

coupable que I'homme

in(id"e .

11

a

fallll qu'elle fllular

au! pieis tour ce qu'il y a de phls Caeré pOllr elle dans

la

~ociélé

t

m~is

00

di;", plus Con ¡¡.ed!e,:, ea. grand •

mOIl1;

COII .aalOR eCl libre,

&

Je répond"l qu'll

Il'Y

a

point de ertme qll'on

n'c~ cufit

ainn. Q tlQi q n'il en fo:t

le eommeree de deul

infidel"

e(l un d(fu de

melllon~

gClS,

de fourberies, de parjures, de trahifon.. , quí me dé–

platr: que les limites entre leCquels

il

relrere les ear.lTe.

qu'un homme peut faire

a

une femme, Cont bornées

I

que les mo'nens doux qu'ils ont

a

paffer cnlomble Cont

aourts! que lems di[eours Cont f",ids! II

11<

s'aiment

point;

!I

ne Ce eroiem point;

peot-~tr. m~me

iI

C~

m é–

priC.m . OiCpenfez les amnllS de la ñdél'té

&

vous

11'.0 -

rez que de' lino"ins . Nous ne Commes plus dans I'étal

de

nature

ral1Va~6.

Qt)

toutes

les femmes étoienr

a

tOllS

le, hommes,

6<

toUS les hommes

a

to lltes les femn"s.

N .).s facultés Ce

COnt

perfeaionnécs; no", lenrons .<"ce

plus de délicatelre ; ll'JtlS avons des idées de j uClice

&

d"njuCliee plus développées; la voíx de la cOIICei;nee

S'(!(l

dveillée; nuus

3vons

in!lituée enrre noos une in6-

ni[é de paa, différells; jc ne Cais quoi de Calnt

&

de re–

Iigieux s'eCl mélé

a

tous nos engagemens; anéantirons–

nous les diClinaions que les fiecles Ont fait nal[re,

&

ra–

mcneroos.nous I'homme

a

la flupidlté de I'innoeenee

prem

1

ere, pour l'abandollner Cans r<mords

¡¡

la variét':

de Ces impu\(,qns

~

les

hommo~

produiCem aujourd'hui

elos hommes; rogretteroll, -nous les tcms

b~rb~rcs

ou ils

ne

prodlllfoient que des animaux?

.

.

INFILTR'\TION ,

r.

f.

term.

de Chirurg;.

nou–

vellement

~n

uCage pOllr eXl'rimcr I' infinualion oe quel–

qlles fluides dans le !illh cellulaire des parties Colides _

L'¡nfiltral~on

ditfere de I'épanahemenr en ce Que les liqui–

des extravaCés abreuvenr pour ainu dirc

&

1mbibem les

tilfus eellulaires dans

I'¡"filtra/ion,

&

que dans I'épan–

chement ces memes fluides font une malTe,

&

I"oot el1

Gongellion dans un foyer aanCé par la ruptore ou I'écar–

remem des parties fol ideL L'aoafarque

di

une hydropi–

ue par

i"filtratio".

l,hnevrifme faux ell accompagnée

d'une

infiltra/io"

de iáng ,

&<.

.

iI Ce

forme ordlnair.meul une cedématie pareuCe Cur

la fin des inRammations qui

Ce

font rerminées par fup–

puration; cecee

illfi/eration

qui

vi~nt

de I'inertie du

tifTit

eellnlaire, eCl un ugne indicatif d'un aDrCeS caché

&

pro–

fond .

L'infiltration

redémateuCe en

qllel~uefois

I'effet

de la eontraaion des melnbranes eellulaires du tilTu .di–

peul daos le cas ou l'inRammarion oeeupe des parties

mcmbraneuCes atl

voir,na~o

de

ce tilTu . On voi[

Cc.te

b,,"ffi lfu[e a(fez fr6quemmem aux érélypeles de la face_

L l bouffirIure pem fe manifeCler dans des parties élo;–

gnées dll fiége de la maladie . T ollo erl par excmple

l'cllflnre des mains dalT"S les C"ppllrations Je poi¡rinc .

011

I'a!trlbuo

a

la gene que le

Can~

rrO\lve

a

Con relOllr par

la eompreffion des matieres éplllehées .

L·.

circularío!)

devenue plus lente, les Cues Iymphatiqlles

s'iHfiltre11/

dans

les eellules dn tUru adlpeuK .

L'infiltrati."

ne pOli!

Ce

guérir que

pa~

In celTation

dos cauCes qui I'ont produite

&

qni I'entrel;ennen" ce qoi

Coumer la matiere

¡nft/trle

..

,'effe! des remedos réColu–

lifs extérieurs , dont I',aion pem

~tre

ut;lemellt fav"ri–

Cee

par I'ufage des médicamens imérieufS capables de

proeurer des évaeu"rions par les ucines, par les [ello'

&

par les Cueurs. Si ces moyens Conr ineffieaees, la eh,," r–

gie op6raroiro fer. ce

a

quoi la méqicI\le n'a pas fuffi,

.Qddd2.

en