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INF

1 FECOND¡ ; (Hifl.

liu.)

c'eO le nom que prit

une focitté liuénlÍre qui 'élllblit

~

Rome eo t

6fO.

lis

~urent

poor devife

UD

terrein couvert de ncige

2Vec

cet–

te infcr_prion,

f~rm;"abit.

INFECT, NFECTER,

(Ora",,,,.)

ces molS vico–

DeO! du latin

i.fiar. ,

imprégner, teiodre ;

&

nous les

avoos tranfportés de

1

couleor aux odeurs. Un Iieu,

uo air, un corps foO!

ilif<lls,

lorfqu'ils olfenfem I'odo–

ral par IIne forte orleur de putréfaaioo.

" ,[til

De fe prend qu'au phyfique.

¡"[di,,

fe prend

~ocore

au moral. L'héréfie a

¡.[dU

cetle province,

L '.ir du monde en infeélé,

&

íI

f,¡ut y écre fail poor

n'en écre

p'as

corrompu .

.IN f" EODATION ,

f.

f.

(]ltrifPr.d.)

en l'a–

l bon de mettre eo tief une chofe qui ne l'étoit pas.

.On emeod autIi par

i1l[lodalioll

I'.ae p" lequel le

[c'gneur dominaD! a donné

3

quelqo'un un héritage, ou

aUlre immeuble

1

a

l. charge de le tenir de lui 'en fief.

L

'uC.ge

des

m[l.datiollr"

e!!, comme Ol) le eon, oil,

autIi ancieo qoe l'établiOemem des fiefs,

/i

ce o'eR

qu'on

v~uille

dire que les

~r.lOdes Cei~neuries

qui om

formé les premiers liefs, furem établies

f~ns

.ae d'i,,–

flodalio,,;

4

que les ducs el! les comtos,

&

autres

~mQds

officiers de la couronne, profitl\OI de la confulion

0 0

éloit le roy.ume ve" la fin de In feconde q ce

&

au

" Om nencement de la Iroifieme , fe reodirent eUf-mé–

mes propriétai,es des o ffices

&

terres dont ils n'avoient

aup~rav.m

que l'admini!!r.tion, fans en avoir aucun a–

éle <le cOQcetIion du fouverain .

Mais lorfque les chofes remrerent un peu dans l'or–

dre, nos rois

obli~erent

ces feígneurs

a

leur faire la foi

&

homma~e,

&

donner aveu

&

dénombremeoc des ter–

res qu'ils tenoiem d'euI;

&

ce foreO!

1:\

les premieres

i,,[lodatio,,/ .

A

peu pros dans le

m~me

tems, les dues

&

les COm–

t~s, ~

.utres gqnds

fei~neurs

qui tenoient lems terres

dlre~cm~nr

du roi, voulant avoir aum des vaOaux,

Ii–

reOl des

(o1ll-in

[lodati.II/

d'une partie de leurs terre,.

On ioféod. alors non-feulemeO! les hérit.ges

&

droits

réels, mais

3Uffj

les Qffices.

• 11

ne fubúOc guere de ces premie" aaes

d'i"f/oda–

,,,,; au

déf~ur

du titre primitif

1

íI

fuffit de rapporter

des aaes déclaratifs .

D aus la foite des tems les feiglleurs out eneore

f.it

d'aotres

il'[lodalioll/,

&

leors

va{f~ux

oat aum fait des

foll~-i'iflodalidlf/ ;

les

UtlS

&

les autres en font eneore

qoand bon kur femble.

.

Ces

in[lodalio,,/

&

[.,u-in[lodalio,,/

font un cootrat

fynallagmatique entre le feigneor dominant

&

le va(fal ,

auquel l'un ne peot rien changer fans le confentemeot de

)'autre .

.

L e

f~igneur

dominan! du va(fal qoi

a

fous-ioféodé,

ne peuf empecher ce jeu de 6eF, pourva qu'il n'exce–

de pas ce dondl eU permi\ de fe Jouer fuivJot la eou–

tume.

S'iI inféode

l~

[oN/-i,,[lodaeioll,

alors le va{fal ne lui

reporte plus que la mouvanee "u'iI a fur l'arriere-"a(fal ;

s'il ue I'ioféode pas, le va(fal doir lui reporter taUS les

domaines comme

.t¡p~ravaO!,

" ell

ca~

d'ollvertt¡re du

tief du va(fal, le feigneur dominan! elerce Ces drqits fur

¡'arriere-tief, cum 'ne s'iI n'y avoit pas eu de

[oN, -in/lo–

tlalio" . Voye:r:.

'FIEF

&

Jeu

DE FIEF.

(¡l')

I N

F

t

o

D

A

TI

o

N,

f.

f.

(]urifprud. )

fe prend aum

pour la mife en po{femon du 6ef que le nouveau' varral

acquier! de la part du feigneur dotninant, par la réce–

ption

qu~

celui-ci fait de fon va{fal eq foi

&

hOI'l–

mage.

L'in[loJation

prife en ce

fen~,

e(l pour les tiefs ce

que l'eqCaifioement ert pour

le~

rq¡mes .

La roi

&

homm.ge

faite en l'abCence ou au refus du

feigneur, tiem Iieu

d'ill[lodalio",

de méme que la fouf–

fraoce aceordée au va(fal .

La réception par maÍll Couveraine

a

3Um

le

m~me

efJet.

-

L'année du retrait Ii/(na?er ne eourt :\ l'égard des

tiefs , que d\\ jour de

l'¡"[eodatio,, .

(11)

¡"flodation da rmles,

(ha~g</

OJl

hypo.sh,

,!,u/,

eO en–

core une [eco.nnoi{fance que le fcigneur dominaot fait

des rentes,

char~es;

ti.

hypotheqoes, que le va(fal

~

im–

poCé fur fon fief.

Cene

;uf/.datio"

en e:JIprc{fe ou racite .

V i"[/.udalio,,

eXPfe{fe fe fait lorfque le feigneur do–

minanr déclare par \1n

'~é\c:

formel qu'iI appro.uve le baíl

i

.eens ou • reme qui

~ ~t~

fail des hérit.ges tenus de

1uI eo 6ef,

&

qu'iI re,oit le va{fal

a

foi " homma¡¡e

poor le cent ou

la

rente .

INF

Elle eO CDCOre Hprc{fe lorf,!u le f¿'n ur a

re~u

un

déoombremeOl dlO lequel

le

v¡fTal

cnonc~

le cen

00

l. rente, ou bic-n lorlque le

fe,~neur"

re u le quiot

00

le relief

p

ur le ceos ou

1:>

rente, ou fl,t quel uc

Wlre

aBe

d'illvcfiilU('t:.

Si les offieiers du feigueur no'em

~u

le deoom re–

ment Con le conCentemem du ¡¡ i nellt , eda nc pourroit

pas loi

pr~Judicier;

Ln:Us le fcilloeur doit flire

r~r.

rmee

le dénombrement .

L',.(lod4sio"

¡aeÍte en celle qui Ce fuit lorfque le vaf–

f.l

1l

employé dans fon dén mbremeot le eens ou

la

rente, avec le. hériuges qui ell font chargés,

&

le

nom dos détenteors d'ieeul ,

&

que le fe gnenr " re "

le dénombremenr dans eelte forme f:ln le bll m r.

Q

u.od

le ceo> on

1

rente e!! inféodé, le

urr.1

f.lit

la roi

&

hOlUlnage pour le dom.ioe qu'il • donut

l

eens ou

:1

rente, mais feolemem p ur le eens Oa l. r

li–

le poor leCquels il paye les droils;

il oe rep rte dnns

fon aveo que

l~

cens ou In rente

all

lieu du domaille.

L orfque le feigoeur dominant jouit du fief de fun

uffal, foil par droit de C"i(je

féod.le,

ou poor fou re–

Iief, il e!!

obli~é

d'aequilter les charges qu'il a ioféo–

dé.s, lU Iieu q 'il n'eol pas tenu de celle. qui ne follt

pas inféodées.

V.yn

les arliclu

~8

&

5"9

J.

1..

c.,,–

IIIm<

d, P

ari/.

( ¡I)

1

N

F

E'O D

E

R , " . •a.

( J ..

ri[prH". )

e'eO donner

en 6ef, ou rcccvoir en

f)i

homm!l~e,

ou

rccoLllloiyo

tre une rente,

00

.utre ch.rge impofée plr le vatTal ror

le 6ef.

Voyc:r:.

1

"PltODA

TlON ,

1

N f" E' R

E R,

verbo aéL

(Lo!i,!I".)

c'eO eonciure,

c'en tirer des c ,"c1uaoas d'un t:\ifonncment .

CCHe

fa–

eullé inrelleauclle confi!!e dans la pereeption de l. Ii.i–

fon qui fe Irou ve emre les idée, moyennes.

d.os

chJ–

que degré de la dédu ion d'uo raifonncment . L'efprit

par-la vient

a

découvrir la e nvelllnce, ou la diCc,)nve–

llanee certaine ele deux iMes; ou bien iI viem • voir

amplemeDt leur coqnelion probable .

Tu[lra,

o'eO done autre chofe que déduire une pro–

pofilioQ comme vérjl3ble, en vertu d'une propolilion

qu'on a

déj~

d<lonée Gomm( vérilable. Par eIemple,

fu pp ,ti ns 3V(e Locke qu'oll

~vance

ectte propoNtioo,

" les hommes fe,ollt punis, ou récompenfés dans l'au–

" tre monde ,,;

&

que de-I:\ on veuille

en

i"[lr,, ,

done les hommes peu"ent fe détern,iner

eUI-m~lneS

dans leurs . a ions. La queO¡

11

en

de

Cavoir

(j

l'eCprit

~

lIien ou mnl f,it cetle

i"[lr,,,"<;

s'iL l'a fJile en trou–

vam des idécs moyenlles,

&

én confidéranr leur COD–

nexion

d~l1s

leur vérilable ordre . il

n

I ré une JuOe eon–

féquence; s'il 'I'a fa' te

f.ns

une telle vOe , loin d'"v

ir

tiré une con(éq uence fondée en raUan, iI • montré Ceu–

lement le defir qo'il . voit qu'elle le

Iill,

ou qu'on la

r(~l1t

en celte

qu~li!é .

L'aae

d'in[lru

e!! un des

plo~

beaoI apanag(s de

la

facu lté raifonnablc ,

qu.nd

elle !ire des conféqucnces por

la feule perception de la

conlle~ion

des idées

¡

mais I'e–

fpril

e(l

fi fOrl porté

:l

tirer des cOIJCéqueoccs, foi t par

le violem qear qu'iI a d'ét(ndre fes lumieres,

011

par

le graod penehaOl qui l'emral ne

~

fayorifer les fooli–

mens qu'iI

a

une fois ad ptés, que

d'ordin~ir~

il

C~

h! –

le

d';n[lr<r

.vam q1le d'avoir

apper~u

la connexion des

iMes qui doivent Iier ellCemble les deux extri: mcs.

(D.

J.)

¡

N FE R

¡ lE

,

f.

f. pI.

(Lietlral. )

mot latln con(a–

cré, qu'ol1 ne peut rendre en

fr3n~ois

que par une lon–

gue périphr3fe .

L es

iuflrin

étoiem des f.cri6ces

00

olfrandes que

les anciens fuifoiem pour les morts, fur leors tombcaur •

A

la coutome barbare-d'immoler

en

f.cri lico des pri –

fonniers de /lllerre fur la tombe des gmnds capilaines ,

comme 6t Achille fur celle de Patrocle, fuccéd. l' u–

fage che-z. les Romaios, de f.ire blttre des gladiateurs

llutOur du bucher en

l'~onneur

du défont,

&

ces

~iai­

mes humaines fe nommoiem

i,,[uid!.

On appelloit du

m~me

oom le faeritice des animaulr

pOIlr les ",orts .

00

égurgeoit une bate noire,

00

ré–

pandOi¡ fon fang fur la combe; on

y

verCoit des cou–

pes de vi

n

&

Ife Iait chaud;

00

y.

jettoit des Reutl de

p.VOIS rouges; on fini{foit eette cé{émonie par 61uer

&

par invoquer les maooes du défunt .

Voy'~

Serviu.

fi"

Virgil• .

Enlio, fi I'on -ne répandoit que du vin fur la tomb e,

le vio deRiné

a

cet ufage s'appelloit autIi

i"fu;'lm vi–

/ll/m.

(D.].)

lNFE-