1 N D
Ntioos
m~eh211ique$
de la ualUre ,
iI
trouver des machl–
.fICS
utiles , ou
ii
en inventer .de curicuCes
&
d'intérellan–
tes par le merveillcm; qu'elle. préCen.ter.:>nt
¡¡
l'eCprit.
L es
facul~és
du gOlll, du
~énie
&
de
l'i"dllftri,
exi–
genr autri dlvers genres de CClences pour en perfeélion–
ner l'excrcice . L e goile
fe
fortí6e par J'h.bieude, par les
réflélions, par l'eCprie philoCophique, par le commerce
des gens de goúe .
QUOiqll~
le
géni~
Coie un pur don de
la
namre.
iI
·s'étcnd par la ¡:onnoiffimce des Cujet. qu'il
peut peindre, des bealllés doot il pem
les
embellir,
des
ear.aeres, des patrious qu1jl veue
~~primer ;
eoue ce qui
exciee le mouvemenc des cCprits, f." nriCe, provoqt¡e
&
éehauffe le génic .
L'i"d,,/fric
doit
ecre
dirigée par la
fcíence des propríétés de
.la
matiere , des lois des mou–
vemeos romple.
&
eompoCés, des facilieés
&
des difficul–
tés que les eorps qui a¡¡iITent les uns Cur les aucre. peu–
vent apporter d:ms 13 cormmunicatioll de ces mouvemens .
L 'i"dujlri,
en l'ouvrage d' uo go¡1, parllculier décidé
pour la méchanique,
&
quelquefois d. l' étude
&
du
tems. PreCque eouees les différenees lumieres de
l'ind,,–
jlri,
fOlle bornées
a
des pereeptions Ceurobles,
&
aux fa–
caltés animales.
(D .
J .)
INDUSTRIE,
(Droit polit.
&
eomm,,« .)
ce moe
figni6e deux ehoCes; ou le
fi
mple
tra
vail des mains, ou
lei inv(ntions de
l'eCprie~
machines ociles , relativemene
aux
3rtS
&
:lUI
méticrs ;
l'
induflrie
rcnfe rme tant6t 1'une
tanlÓe l'auere de ces deux chofes,
&
Couveo! les réllnit
to utes les deux .
Elle fe poree
:i
13
culture des eerres, aux manufaau–
ros,
&
oux ara; elle fertili Ce tour,
&
répand par-lOue
J'abc>lldance
&
la vic :
CORlme
les nations derlrllélrices
fone des maux qui dI/rene plus qu'ellcs, les naeions in–
duilri<ufes foue des bien¡ qui ne tinilfeut pas meme avee
elles.
En Amérique, la eerre
y
produie naturcllement b<au–
eoup de fruil' dont on
Ce
nourrie; fi on lailfoie en Eu–
rope
13
terre ¡oculte, il o'y.
viendrolt
~uere
que
des
fo–
rées, des chc!nes , d¡:s pins,
&
aucres arbrc¡ ntriles. Ainli
pour faire valoir la terre en E orope, il
Y
f1ll1oie beau- .
COllp
de (:ravaut,
d'in:/"ftrie,
&
de connoi(fa.nces ; car
' ('on voit eoilJours marcher d'lItI pos égal les beCoim,
l'
¡nd"I'r",
&
les connoilfanees. C'di pollrquoi dans
les
é.tals européens , I'on doie excre men¡enc proeéger, ré–
e
mpenfer les laboureurs,
&
les homm<s uellen,ene in–
dullrieu. _ La raiCon en en évioente; toue Rceroilfemelle
dal]s la culture.
&
COute
i"dttjlri"
multiplio les denréos,
les marchandiCes,
&
aeeire dans l'étae l'.rgene qui en le
ligne de leurs úal!taeious.
C 'en une vérieé u(ée qu'il en prefque honeeur de ré–
péler;
m.isdans cert.ins p"ys, il
Y
a des gen. qui élu–
dene les npédieus qu'on leur donne pour la faire fru–
éHtier ,
&
Cacrifielle connammenc le príucipes de eetCe
cCpece , aux pré11I)(és qui les dominenc. Ils ignorene que
les gEnes impolecs
:l.
l'i"dlljlri.,
la délrttiCeue entiere–
tnent;
&
qu'a.u
contr~ire,
les dforts
de
I'indllfl-,.ie
qu'on
encoura~e,
la fr)1IC proCpérer merveill<luremenc par l'ému–
lacion
&
le protit qui en réCulee. BIen loin de metere
de<
impÓes Cm
l'maujlri"
il faut dooner des graei6ea–
tioos
a
ceux qui
~urunt
le m ienx cultivé leurs champs,
&
aUI ou vriers qui .urone poreé le plus loin
le
mérite
de 1eurs ouvrages . I)crronne n'ignore combien cene pr:l–
tique a réuffi dans les
~rois
roy.umes de la gronde Bre–
ta¡(ne.
011 "
écabli d. nos jours par eetCe
Ceul~
voie en
lrlande, uoe des plus importanees manufaaures de coile
qui Coit en Europe.
Comme la cooComm"ion des marehandires augmen–
le par le bon
march~
du prix de la main-d'reuvre, 1'",–
dufl,.ie
¡oBue rur le prix de edte m ainr<i'reuvre, tout'.:s
les fois qu'eHe peur diminuer le tranil, ou le nombre
des mains employdes. Tel en I'efree des moulins
a
eau,
dcs moulins
a
veuf, des métiers,
&
de t:m e d'autres ma..
ehines , fruÍt, d'une
indujlri,
précieule .
OD
eo peut
ci–
ler pour «emple les machioes
illvencée~
par M . J e Va.u–
can
Ion,
cene
:l.
mouliner les Coies ennnue en
Angl~ter
re depuis vinge ans, les . moulins
¡¡
Ceier ks planches ,
par le(quel. Cous l' in(peaion d'un reul homone,
&
lo
moyeu d'un Celjl
aIe,
on envaiHe dans un h<ure de vene
favorable, JüCqu'a qURcre-vinge planche. de erois coiCes
de loog; les métiers de ruhaos 'i plulieurs IlaVeteeS, one
encore mille avaneages; IIlais eOUles ces choCes
Cont
fi
coonues , qu'il efl inudle de nous y éeendre : M . M e–
Ion
a
die eres-bIen , que faire avee un homme, par le Ce.
eours des machines de
l'ind"(Ir,,,
ce qu'on feroie Cans
eHes avee deux ou trois hommes, e'en doubler , ou eri–
pler le nombre des citoyens.
Le, oeealioos d'emploi pour les manufaa uders, ne
coonoilfeoe de bornes que eelles de la eonCommatioo ;
la
eoofommation u'en
re~oie
que du prix du
tr~vail
.
INE
573
Done
la
n3tiOl\ qlli polféder. l. main-d'oenvre au mril–
leur marché,
&
done les négocians Ce eontentecotll du
gain le plus modéré , fera le commeree le plus lucrallf,
[Jutes e"eonnanees égales- Tel el! le pouvoir de
I'in–
duflrie,
lors qu'cn
Ill~me
tems les voics du. commcrcc
illté rieur
&
cxtérieur fonr 1ibres. Alo rs
elle., fai t
ol1vrír
i
la eonCommalion des marehés nOllveaux,
&;
foreér
tn~me
I'elleréc de ceux qui lui font fermés .
Q.c'on ne vienne plus <lojeaer concrc l'milité des i11-
vffillo.nsde
l'indf~flri~,
qae toute machine qu i dímmuc:
la 191atn-d'ceuvre de mC>lt1é, oee
~
l'inJbnr
a
la moiti é
des ",?uvc<ers du méeier , 'Ies moyells de IUblil!er; que les
OUvrlerS fans emploi dcviendroul plutÓt des mendi. flS
a
ch3tge
a
J'~('at,
que d'apprcndre
un
autre
m~ticr;
que
la,
conto mmatl011
a des bornes ;
dc
ft'lnc
qu~cn
la
ru ppofilnt
meme augmemée dll dOllble, par " rellumee que Il':>us
vantons .tane,
elle
ditninlJera
des
que
I 'étr:wl"~r
fe rera
procuré des
machines
pareilles aux nÓtres;
e~)fi n ,
qu'il
ne rcfiera au pays
inveuteur
aucun 3vamage- de fes
in–
veritions
d'indujlric .
L e earaa«e de pareilles objeaions
ea
d'Etrc dénué¿s
de hon fens
&
de lumiere,; elles relfcmblent
a
eelles
que les baeeHers de la Tamire alléguoie"e comre la
COII–
nr..aion du pOOl de Weflmintler . N 'onl ils pas trouvé
ceo balellers de quoi 6'oceu per, t. nd:s que la conn ru–
aion du ponr done il ,'agit , répandoit de Ilou velles com–
mndieé, dans la ville
de
Londres ? Vaul-il pas mietlx
prévenir
l'indH{lri,
des
autre~
peoples
ir
fe Cervir de ma–
chilles, que d'attcndre qn'ils nous foreellt
a
en adopter
l'ufage, pour naus confcrver la c oncllrrenc:e dans les mé–
me§ marehés ?
L~
pr061 le plus . ür rera toOJonrs poor
la .)alÍon qui aura
~lé
la premierc indullríeule ;
&
eou–
le, chofes égales ,
13
n:Kion dOn!
I'i"dujlrie
Cera la plus
libre, Cer1l la pltl indufldeuCe.
Notls oe voulons pas néanmoins deCapprouver
le
foin
qu'on aura dan!' un gouvernemcnt de préparer avec quel–
que prudenee I'urage des machines induflrieuC.. , eapa–
blo¡ de faire rubitement un trop grand 10r! dam les pro–
fetrions qui (mploient les nomm<s ; cependallt c<ue pr.u–
dence meme n'en nécelfarre que dan> I'ét. e de gene ,
premier vice qu'iI faue commeocer par
déuuin: .
D'~il
leu", Coie déeouragelflenc d' invencion, foit progre, dans
l(s
ares,
l'intÚJ(lri,
femble erre parvelille all p" inc, que
Ces
gradaúons ront aujourd'hui eres-douees ,
&
res fecouC–
res violemes fo" peu
ií
eraindre . .
Entin,
nOllS
conc1uons qu'on nc fOOToit trop
prot~ger
Pi"Juf1ri~,
fi
Pon
conlidere
jllfllU'OU
CtS
revellus
pcuvenr
fe
porter pour Je bien cornmull dans tuuS les
artS
libér~ux
&
méehanlques; témoin les "\"3l1lages qll'en
retirent la Pcinrure, la G rav ure , la SClllmre,
Itlnl pri–
merie
t
l'Horlogerie, l'Orfévrer:e ,. les
m31\ufaéturC!s
en
ti1,
eu laine, en
foie ,
en
or,
en argent ; en
UIl
mo[,
tous les métiers
&
toutes les profefii ons .
( /J.
J . )
• INDUT,
r.
m .
( LitTlrg.
&
RTlbrir. )
c'eil un de
ces c1ercs rcvéms d'une aube
&
d'une tunique, qui
am–
neO!
~
la ",elfe le dlacre
&
le [oüdiaere . Ce
e~rme
en
d'lI[age dons
I'~glire
de Poris.
*
INE'BRAN LABLE, .dj.
( Gra",Y':. )
iI
Ce prend
au phylique
&
au moral; qui ne pem étre ébranlé.
011
dit ce mur
en
in!hronJobfe;
les vagues froppcllt en "aio
les roehers, ils
dem~urene
i;;lbranlabla;
cee homme en
i"lbro,,106Ie
d<!r.s
Ces
ré[oludon~.
Celte qllaiieé en un ef·
fet de eara&ere Oll de réftetion ; le Ilo"i.:ien oemellreroie
inlbr(;niablc
au mn!ell des ruines du Illond(:
ji
fraélIU
ilfabat ur
orbiJ
')
;mpavidlJm fc rient
ru;n.c .
• 1
N E
F F (113
LE, adj.
(Gramm .)
qu'on n'entend
pOilU, do nt on n'a Bulle id<!e, dont 011 oc pt:lH parler .
I1 fe die dos aecribues de D ieu, de mylleres de la
~e
litli"", des d',uceurs de la vie
fut~re,
&
de
la
vi
~l.oubeati6que . D ieu s'appelle quelquefol5 par emphaCe
1
tn–
~jfabl,
.
• INEFFA«A13LE, adj.
(Gramm. )
qu'ou
tiC
.peue
efracer; il fe die all phyr,que
&
au moral: une lOche
""f–
fafabl<;
un earaacre
i",jf"fable. Voye>;
E FF AcE R.
INEFFECT IF ,
voy'z
E FFECTIF.
INEFFICAC E,
voyn
E FF leACE .
• INE'GAL adj.
( Gramm. )
qui
en
plus gr:ind 0\1.
plus petit qu'un 'aut re; il
fe
dit au phyli9ue
&
au
m,?–
ral , des ehoCes
&
des per(onnes .
Ces grandeors
COIlt ",¿galu ;
ce ehemin en
i,,¡gal,
e'en '-dire qu'il n'en
pai
plelll
&
uni ; il, Ce fone bae–
tu,
a
forees
inlgalu.
II en d'un ear.aere
inlgal;
le eommerce des perCon–
nes
inJga/~J
en
tres·incommode;
elles vous ramenent
Cans eerre Cur
vous,m~mes ,
&
I'on re tourtneute a eher–
eh« en foi le motlf du changemenl qu'on
apper~oi,
en
eUei.
INE-
•