166
HIE
...
titre de correaif .
V oye>:.
CORRECTIl' .
Voy. ,,-
'''JIi
COM–
PO"JTION PHARM.
L'hilra pi""
ne s'ordonne jamais que [ous forme
[0-
lide,
i
caufe de
f.~
grande amertume .
(b)
HIERAPOLIS,
(GéD~raph.
anc.)
nom commun
a
quelques villes de l'amiqtuté.
11 Y
avoit
, 0.
ulle
Hi!–
r.p./iI
en Syrie, ou on nonoroit Dereao
&
Atergatis.
Pline
&
Strabon en fom mention. Lucien die que la
déelfe Syrienne y avoi[ le plus riche temple de I'uni,
vers .
2°.
Une
Hilrapo/is
dans 1'11e de Crebe, appellée
ville ¡piJeopale
dans les notices eccléfiaflique, .
~o
Une
Hi/rapo/iI
dans la Panhie, ou mourut
S.
M auhieu,
[elon D orothée .
4°.
Une
Hi/r"po/iI
vil1e 6pi(copale de
l'
Arabie. Mais
So.
la plus ..nommée de toutes par fes
eaux, par fon marbre
&
par le nombre de fes temples,
étoit en Phrygie .
Voyez
Strabon,
lib.
XIll:
pago
629,
&
les
VOJa$CI
de Spon . Leanclavius croit que ceue vil–
le
eC!
le
fe/defubtr
des Turcs.
Epiaete, célebru philofophe llo·ici<n, y prit
n.irr.~n
ce,
&
devint un des officiers de la chambre de
N~ron;
mais Domitien ayant
b~nói
de Rome tous les FhiloCo–
phes , vers l'an
94
de ]. C . I'anden efclave dlEpaphro–
dite fe retira
ii
Nicopolís en Epire, ou il moumt dans
un
IIge fore avancé .
11
oe
laia:~
pour taoS biens qu'une
lampe d< .terre
i1.
ron ufage, qui
fut
veudue trois mille
drachmes. Arrien fon difciple , nous a conforvé qua".
de fes difeours,
&
('on
cnchiridi. n
OU manuel, quJon
a
tant de fois imprimé
~II
grec, en latin,
&
dans [OU–
tes I<s languas modernas.
MOI1~gues
raliporte C¡ue dJao–
ciens
reli~ieux
le prireot pour la regle de leur mooafle–
re: fa maximc
!r,{1i,,<
&
abflin.,
el! admirable par fon
énergie
&
lcm élendue; on devroie la graver [ur le por–
raíl de taus les dollres.
(D .
.
1. )
• H
1
E'
R A
R
e
H
1
E,
r.
f.
(Hifl.
'"
/lfia{1 .
)
il
fe dit
de la fubord ioation qui ell enrre les dive" chceu" d'an–
ges qui Ccrvem le
T
res-hau[ dans les cieljx. S.iIU De–
n is en diflinf;¡ue 'neuf, qu'i1 diviCe eo trois
hi!rar,hies.
V0J."'-
ANGES .
Ce mot vient d';'fot
Jocr/,
&
de;
(I'px._
pr.inc;polltl.
11
défi~oe
3ulli les différtns
ordres
de fideles, 911i
compofen[ la (ociété chr éticnne, depuis le pape quj er¡
ell
le chef j uCqu'au fimple I.-¡que.
V oy"'-
l'
ArE.
1
JI oe paró1t pas gu'on .ie eu d,,,s cous les tems la
m~l11e
idée du mor
hilrm·chie
eceléfiallique, ni que cet–
te
hi¿rarchi.
ait été compofée de la meme maniere.
Le nombre des ordres a varié felon les befoins de
l'E–
glif<,
&
Útivi les vicillitudes de la difcipline.
O"
a
pernlis aux théologiens de difputer filr ce point
tam qu'il leur a phl,
&
il
~
illcroyable en cambien
des fentimens ils fe fol1t partagés.
Quelques uns ont prétendu qu'il y avoit bien de la
différence entre
~tre
dans la
hiérarchi<
&
~tre
fous la
hi¡rar(hi~ .
Etre dans la
hilrar,hie
l
felon enx, c'efl par
la conCécra[io/1 publique
&
hiérarchique de l'Egli[e etre
confli[ué pour e" ercer ou recevoir des
a~[es fa~rés;
or
10US ces acfres ne Com p. s joims
i
l'~utorité
& ii
la fu–
périorité. Erre Cous la
hilrarehie ,
c'efl recevoir immé–
dhtemene de la
hilrarchie
des aaes hit!rarchiques .
11 Y
~
dans ces deux définilions quelque chofe de louche qu'
~J1
en auroit ér;arté, fi I:on avoit comparé la focilité
ecc1é liafl ique
a
la foº ié[é civile.
. D . ns la Cociéeé civile,
il
Y
a différens ordres de d–
toyens qu· s'é,event les
Ul1S
au-delfus
d~s
amres,
&
l:ad–
mlllitlraeion g<'llérale
&
parcicu1i~re
des chofes ef) éli–
Ilribuée par pQrtion ;\ d'lfér en$ hommes ou clarres d'hom–
mes, d<puis le (ouveraíl} qUl
comI1J.nd~
a
tOUS jufqu'au
filnple
CiIJFt
qui oné't.
Dans la lociélé cccléfiafl ique, l'adminillration
d~s
choCes relarives
a
cee ét;lC efl part. gée de la meme ma–
nie
e.
Ceux qui commanoefu
&
qui enfd!$nem fum dans
l'
hilrar<h,,:
ceux qui écoUlem
&
qt¡i obéllfec¡t [Ol)[ fOU5
l'J,¡/ ,.arthie
.
.
Ceu x qui
[Oi\!
fous
l'hilr~rchi.,
quelqlle djgllité qu'
ils occll pent ejalls la (oeié[é civile, (ont taus égaux.
Le monarque el1 dans I'églife un lin¡ple
fid~le,
comme
le dernier de [es fujel!.
C eux qui fon[ dac¡s
l'hi/rarehie
&
qui la compofent,
font au
cC)n~raire
tOUS
il1~~aux ,
felop Pancienneré, l'in·
ílitution , l'imponanc·e
&
la pui/rance . ttachée au degré
qu'i1s occupem . Ainfi l'Eglilc,
le
pape, les cardinaux,
(1) Q!.lelqlle.t
h~reti;¡Qe.s ,
&':
e!nue anrret Ai5rjUJ . W iclf!fBf; Saum:li(c.
ont
ni~
que I'or re
de:
¡'Epifcop;lt'
ITa
dlflingué
Se
feparé de:
celui
de'
13
pr! uife: .
dont il en
eA
parlé danJ
Ii!s
ouvr.:lges de s,
E~i.
ph3ne . de S. AugoAin
&.
du celo:bre Pet3U ; rnais les c:ltholiques
,'co
r~ppo~te~t
fH!
c:cJa
4
Jil dt:finilion
d~
Concjle
~c
'freote.
~~(.
HIE
les
arehevequ~s,
les
év~q',e;,
les curés , les prétrcs , les
diacres, les fuadjacres
r~mblen[
en ce fcus
IOrlnc:r
eeHe
échelle qui peut 'donner lieu
a
deux quellions, l'une de
droi[
&
l'autre de fait.
Voy."-
EGLISE,
PONTlPE, CAR–
DI>IAUX,
é:j'<.
Je ne penCe pas qll'oo pu;lfe difptller fur la quefl;on
de fai[ . Les ordres de
di~t1trés
doO! je viens de faire
Péuumération,
&
quelques autres quí om aulr. leurs noms
dan! l'Eglife, [oit que leurs fonétions filbfiflent encore
ou ne fubfillem plus,
&
qu'iI faut imercaler dans I'é–
chelle, oompofem cenainement le gOllvernemem ecelé–
fia'flique.
Quant
a
la queflioo de droit , c'efl au[re choCe.
11
[emble qu'iI y a le droj[ qui vieo[ de l.'infli[ucion pre–
miere faite par JeCu<-Chrill.
&
le droit qui viene de 1'10'·
fl'itution poAérieure faite foit par
1/
Eglife meme, foit par
le chef de l'Eglife, ou quelque autre puilfance que ce
foi.[. En ce cas,
il Y
aura cenainem¡:11t parmi les hié–
rarques eccléliafliques des ordr<s qui Ceron! de droit di–
."in, .
&
de, ordres qui ne ferom pas de dl'oit divin.
Tous les. ordres qui nlont pas
lIé
des le commen–
cemem, ne [erqnt pas de dron divin.
I?armi ces ordres qui nlon! pas ¿Ié des le COmmen–
cen¡ent, plulieurs ne fom plus: ils ont palfé. Parmi
ceux qui [ont,
jI
"1
en a qui pell vellt palfer, p.rce qu'
ils fom moios
flifpojitionÍ.f dfJmin;ctC
'Vcrítllte, t¡lIam d/l–
lIoritate.
Le P. Cellot JéCuite avance que
l'hilrarchie
n'adme!
que l'évcque,
&
que le< pretres ni les diacres no fom
poiut hiérarques ; mais Bc11armin, Ger[0n, Petrus Au–
relius, Cilim Jéron).e,
&
d'autres 'peres de l'é¡¡lífe 001 eu
fur ce poim des [entimens tres différens.
Ne pourroit-on pas croire que ceu>: qui Ollt droit d'.f–
fifler dans un eoncile
&
d' y donner ·kur voix , font né–
ccrrairernent dans
la
hilrarehi.,
ou du nombre de ccux
qui ont part
~u
gouveroemem eccléfiaflique, foit qu'ils
foient de droit di:vin ou 1I0n?
N e
faucjroit-il pas a;voir égard auffi aux ordres qui
confér.!s imprimelll un caraétcre ineffil<}able,
&
ne per–
meteen! plus
¡¡
cdui qui l'a re'iu de ·pa(fer daos Ut) au–
tre état? '
Quoi qu'i1 en Coit, fans prérendre décidcr les quefliollS
qui app.niennen! aUlle
htlrarchie
aum faiOle
&
aum
refpcéhble que celle de l'Eglífe de JeCus-Chrill, nous
allons
e~poCer
fimplement quelql1es idées proprcs
a
les
éclaircir.
JeCus-Chrill a in(li[ué I'apollolat. g es autetuS pré–
tendem que
J!E~lifc
a enfuite dil1d bl1é l'apollolat el) plu–
fiellrs degrés qu ils regardent en con!équcnee comme
d'inlli[ution divine; om-jls raiC,m? om-ils tOril
Voyez.
ApÓTRES .
D'autres ne (ont d accord ni fur ce que Je[qs-Chrifl
a inflitué, ni fur
Ce
que fes fuccerreur s ont inClitué d'a–
pres lui . lis veulem que la cérelJlonie qui place le
6m–
pIe lidele dllns l!ordre. hiérarchique ' (oi[ un [acremem,
&
compteOl autant de facremens que de degrés h'érar-
thiques .
.
Il Y en a qui foutiennent que," confécration des
éve–
ques n'eft point un facremem; parce que, difent-ils , I'é–
véque a
re~tl
dans la prélTife taUte la puilfaDce de I'or–
dre . Cependant entre les pouvoirs fpiritltels d!un évé.
que
&
d'un pre!re, quelle
diff6r~nce
I
Voy<"-
E
v
i–
QUES . (I)
Frappés de cetto différence,
&
confidéral1t (ur-tout
que l'6piCeopat confere le pouvoir d'adminiflrer le facre–
ment de l'ordre
&
d'élever
ii
la preStrile; pouvoir
qu~
le prcrre nZ:a pas,
meme
radie:ll,
comme celui
de
con':'
felfer
&
d'abfoudre fans permíffi n en cas de lIécemeé ;
la phlpart fOlltlellnent que l'épiCcopa[ ell d'un .utre Or.
dre que
la
prétrife ,
voy .
PRETRE,
&
que le faere "pif–
eopal efl un facremem .
Voy<"-
E V. EQUE .
Aucuns n'ont faít cet hó nneur
a
la
ronfu re
ni
a
la
papauté, qlloiqlle la tonCure tire le chrécien du commulI
des fideles pour
l~
placer dans I'état eecléfiafl:que ,
&
qu'e\lc
méri[~t
bien autant d'etre un (acremem que la
céremonie des quaere tlwindres qui confore au tonfure
le pouvoir de fermer
la
paree des tcmples, d'y accom–
pagoer le pr€:re
&
de porter les chaDdeliers; pouvoir
qui n'appartieo[ pas
[:lO[
a
l'ordonné,
qU'llll
Cuilfe, un
bedeau, oq u!l Qofan! <je cl¡ceur ne puilfe le remplacer
fans
60n 13. C3.D. 7.
ou
il cft: die qo'on
Evcqne ea
(uperieur
~n. Grnpte
prctre .
Se
qu'¡¡
~
une
cert;line autamé
qni
tui ef't propte:
laquel.
~: f~:~:e2~t d~e 1~.~:~
~e.te&ceu:tuCftfi~%~.p~~;~~ "d~~~I~b;~u!~~:~/d~
~ef ~!~ide .
(rv)
."
(