HIE
fao, ordre oi (acrement.
VoytZ
TONSUR E
(5
TON–
SURÉ.
Mais la papauré
a
laquelle
00
attribue raot de préro–
garives , & qui en a beaucoup, a-t-elle moins beCoin
d'uoe grace folemoelle que la fonél:ioo de
pr~CeDter
les
b,urer!es & de
ch~nter
I'ép!rre ou I'évangile?
]~fus-Chrlll
s ell:,1 plus
exp!,q~é
en
fave~r
du foudiacollar que du
pontificar ? A · t-,I dI(
a
guelqu un de Ces diCciplcs;
Chan–
!<z .dan¡ le
t~mpl<,
eg "ytZ
1"
calhes ,
comme
iI
a dit
a P,erre :
P aijJ<z mes ouailles? VOJ<z
D'ACRE
(5
SOU–
DIACR E .
. Mais fi l'EgliCe a pu partager I'aponolat en pluficucs
deg[és , & étendre ou rellreiodre le fac rement de I'or–
d!oation; ne I'a-t e! le pas encore de changer
c~tte
di–
vl~on
1
& de fe farre une autre
hiéparchie?
Q u'
efl.ceqUl lu, a donoé le pouvoir d'établir,
1'\¡:
lui a Ó¡é celui
de changer?
(1 )
,
M ais Con uCage a-t-iI été invariable? Qu'erl-ce que
les cardinaux d'aujourd'hui ? Que foot
d~venus
les chor–
évt!qu~s
d'aurrefOJS qui avoieot, felon le concHe de N i–
c ée , le pouvo ir de cooférer les m oil1dres , & qui lai(–
f3m le CéJour des villes , formoiem dans les camp;gncs
comme un ordre ou échelon miroyen en,ro la
pr~trife
&
l'épiCcopat.
V oy<z
CI\OR ÉvE:QUE.
Cet ordre a
~ré fupprÍl~é
d.
la .
I.,iérarchie
par le pa–
pe Damafe; malS
pef~
•. b,en !a r01Con que
Ce
pape ell
appone . "
11
faut , cI't-,I, enICper tou t ce q,,'oll ne fa lt
" pas avoir été in!licué par ]e[us-ChriCl , tout ce que
la
" raiColl n'engage pas
ii
rnaintenir; & I'on
n~
voit que
" deu x ordres érablis par JeCus-C hrill, I'un des dou7.0
" apÓrres, & I'autre des Coixánte & dix dirciple, " .
N on
Ilmp¡'u~
f{uam.
duol
ordine.r.
ínter
di[cipflloJ D am;ni
e.Deeogllo:vlI!,IlJ ; Id
~fl , dreo~utm ap~flol?rttm
& .fept uagiu–
ta difelpuJUYUm: ttl1de ¡fle
t6rtllu proceffertt f ltwdittu
ignoramltJ,
&
tjllod
rat;olU caret extirpar; lJeCSlTC efl .
Seél:.
6.
c.
8.
Chorerpis .
.
Mais
ti
I'on Cuivoit eq príncipe du pape D amare quel
renverCement n'introduirQir·i1 pas dl\lIs la
hIlrarch).
ee–
cléfiaflique ? On n' y laiíferoit rien de ce qui n'erl pas
de. l'iarlitution de ] eCus-C nrifl , ou de la néc;effité d' un
bon gouvernement; Or ]eCus Chrirl a. r-iI donné la pour- .
p're ou le chapean
a
quelqu'un de res dj[ciple.?
D ire que lorfqu'on ne faie
pr~oilé! men,t
quand
u n~
chofe a commencé
d'~tre
é rablie ou d'étre crue, elle
(.) Deus: Cortes de Hiérarchiet
Ollt
été introdpj[eJ
dan~ I·Egli(~ .
¡'u lle
e(t d'inftitution divine
~
fe
redu.it~
trois orLlfes. (avair le 4iaco.
~<ltcol:Ci~~c~;(eT~nl;;.p~c;.pa:;. ~~~l~. e~c~:cd;r~~¡~~~ r¿~:~nd:o~t¿~
urchie eft invari:¡blc: il n'y
3 altCLlne
p~illancc
{lI.t
13 ,terre
quclle
qo'clle
(oie
qui la puit{e chang!!: . L' ..
lUtre Hiér:trchie en:
d'innittl~
~~~ .ecl~~:I~~i~~: ;p:~: J~en:~~:;~~ti;:~~a~¡::s(t:1~nd~:~t~=s~ir~:::
{b ocel des tems ou le bon gouvernemene pourro1ent I\cxigcr . 1I
Jaut cepcnJ.ant en
e~cepec;r
l'Apello)at.
3
<tui l'EgHf\! coo(erve
l'inJi~
vi6bilité en ce qui regarde ¡'ordinarion divlne.
8(¡
1'00 canfere
f~ule~
ment différens ordrel moyennan\ dlve,fcs can(éerations ou cites facr6
qui tous ont
JiCtin~emem
I'on de I'al\ue leur ¡nCtiention de Dleu
{W J
(1)
La (eule ignoranee dl\ commenCCrT\ent ou
¡'Oft
a
~rabli
ou
com~
meneé
~
ajouter foi
a
quel~u..e
chofe , n'en pas
c~rtainement
un mo·
t if (um(ant pour
U~cider
qu une telle chofe ait ell fon origine
de.
!~qnr:teil\~~C~r~: ~~~81ti!\I~ ~~(er: ~=~~n~~~n t~~~etr~~~!Ceé~;i~~t s:~;
tes leu ras Aportqlique.s .
8t
(ans étre établie ptlr quelque Synode te.
nae pofterieurcment au teml des Ap9tres , on auroit alon rout ¡¡eu
de ceoirc qu'eUe
vieJn.~
des Aporres par u adítion , Tel eA:
I'arsu~
ment dont fe fere
'S':
Auguftin , ¡iV,
'1,
tic Ba/rirm,
eh, 7. en par_
!:;fi
~:, l'~~i~~ ~:s 'héréat~q~~~t~r& ~~e bl~pte~pee \~c~~e~~~ I:~~~i(o~~
a.
1'6veque S. Cyprien ;
'1"."
eon{u~I~4;" tm
e" J,
tx
..Af,jlol hlf.
,,.• .
Jt'I"O"~
tlen;u,rtm ,
fi(JlI
mlflt. ,
<¡1f4
",n inll#";"'""."
i/f
lit,,.;1
" "Hm
. ,<¡,u
b,
Co"ctl,',',
p.jI,,¡orlfm,
i:r
,,,mi o,
qNi.
prr ,m;tlrr(.m
clf/loá,un.
' 111'
E'chfi.m, I" m';fi
tab
'pfil, ,,,.á;(1I
&-
~,mmlná.,.
tr"lunr",. . ( W )
(3)
On dOlt ieí remarqut:r" que
a.
l'An ide
Did,on",e
on di[ 'lue l'Office
du Di:aerc dl)il é.tre encore do Ccrvir
a
l'Aucel . baptifcr,
&.
plecher,
IX que les
Di/Uo"tlTts
avoient dans l'EgHCe une fonilion (on :\?–
procbante de ee1k$ des Diacres,
&
qlli rendoieot aux (eromes le,
(erviees qua le. Oiacres ne pouvQient leur rendre :\vce bien(éance.
p:ar exemple dan, le 8:apt&me qui (e
conf~oit p~r
immedion aux
(emmes auOí bie" qu'aux hommes ,
Ces: DiaconeCfes ont eelfé
d~s
que l'Egli(e a cllangé la forme du
Baptéme . 8c il n'y a aujourd'hui que le,
rd~ ieufes
CnanreuCes, don r
il n'y a que cinq maifon' qans tmite la chretienté , qui nOU$ en eon–
(ervent.quelquc veltige . coml'\l,e ton peUt voir dans la derniere Car_
fe Topographique Chanufienne
l .
D..mll'
M,,,;alil4.~
JIfa';
moll/¡ ,
1,
M,tan;
i"
p,.o
~i.nc;a
Ch. rtNjio/l.,
C'eí't'~a
J ire: dans le Douphiné,
3.
D,·
mUJ
M...,,¡. I'·Nm Saltr.rum
in
PrtJtI,'''t.i•. Bllr:" ..
dioe .
4,
D Oj'1JHI
M"jirt ~
l.iNm G,,{tUli
j lt
P,.TI,'tI;li,.
P;,,.,.d;~ .
5.
D,m,..1
M,qnit"úmJ
8rt'l;1
iu
P"'1J"~;.
T,,,,h.,, j• .
Da. que ces Rc:ligeofes ont :ttteint Uge de 2.6 ans l'Eveque
ac~
~o~r::r~~iO~e~ rr'le~;n~~~~le If~r~~?:~r:. l~rr.é~¿lec: c~~:~nc:rfrn~~
nie en:
inr.neme~t
coOceu(e pDU,r la mai(oD qui fait toute la depen.
C~.
M;ai, on n'admet
a
CCfee diS!'![é que
~el1e.
,del
Religi~uCe.
qui s'!!n
(om readues dignes -par leur pltlé •
&:
leur bonnes: (lllaltté••
8t
esa..
d:itude ;\ remplir toui le. devoiu: la moindre (auu: . les exclut
, de d:ne conrecration , qui ne fe fait, que ;apre. leur profeffion,
Ce.
religicufes ponent pounaot ces orncmeos (acrc!s ce jour.u.
(c:u.~
HI E
I'a érc! des la premiere origine; e'en un
r~iConnement
tout-a-fait faus, & on ne peur pas plus dangoreu< _ (,)
On
objeél:er~
peut-étre
a
la divifion du pape Dama–
fe de la
hilrarchi,
en douK ordres , que les apÓtres ont
inrlirué <les diacres ; mais iI e,l évidenr que ceue diglli–
ré n. fu r créée qlle pour vaquer
~
des fonél:ions pure–
mem remporelles. L es diaeres fairoient dillriburion des
aumÓnes & des biens que les lideles avoienr aloes en
e~mm~n ,
,andis
q ~,e
I..
s diaeonne(fes de leur <;:6ré veil–
I.."em
a
la décoratlon
&
a
la propret" des )¡ellx d'aC–
femblée : quel rappon ces fonél:inlls ont elles avee la
hilrarehie ?
.
D ans I'examen. de ce fujer ,
il
ne faur pas eonfondrc
h:
gouvernemenr fpiricucl, I'é,"bliífe¡nenr , la propaga–
tlon & 'I:¡ conrécration du ehrirl;'niíme avee le Cervicc
remporel . Ce
1I'~tl ~dS
:l
ceux qlli Coogenr
¡,
aceroirre
les
revenus.deI'~gh[c, .
les gére r, & a le. par!ager, que J e–
[ us-Chrtfi
3
dlt :
E cce ego mielo 'Vos fiera m ijit me P IIler .
11
n' y a que les premiers qui Coient les vrais mem–
bres de ] efus-Chrifl . II en erl I' inrlituteur II n'y a rien
a
cl¡an~er
a
ICllr
hilrarchie.
lI n' y
a.
poior d'amorité
d~ns
I'EgliCe qni
~ir
ce droir; ni P ierre , oi Paul , ni
Apollon ne l'ont pas ,
nec IlddeJ n ec m inuCJ ,
_ ,ce qui par! de ceue Couree , doit duror fans alrérarion
JuCgu':\ la tio des liecles . 4 es autres COnt d' in flitution
cecléfialliquc créés pour I'adminirlrarion remporel le &
le [Qrvice de la foeiété de<
chn!~iens ,
Celon la con ve·
nance des lienx , des rems & des attaires . Ou les appel–
I~ra , f~lol1
eux ,
miniflres
d. /'Eg/ir•.
L 'origine de leur; pouvoies & de leues fonél:ions
I1C
rem ome pas ju[qu'a ] efus -Ch rifl imlllédiatemelH; I'au–
rorité qtli les a créés pell! les a!>olir ; elle I'a f:¡ir quel –
quefois , & elle I'a da fairo.
L es apÓrres l1e prépofereot des diacres & des admi–
lliflraretles
qu,'~
I'oeeafion dn mécontGntc!Del1!""& des
pH¡inres des ·G recs contre IGS H ébrcux ; rrop ehar¡;és
des oeouparions remporelles, ils ne pouvoienr plus.
va–
quer aux fpiriruelles. L e (ervice d'éeonome cotnmen–
fioit
a
nuire
a
l~é[at
d
t
ap6tre ;
non d''lUHm efl
}/{JJ
derc"
Jinrl __uere
'lJCr!,,"Yrr
D ei
&
m ;;;iflrare menjis. (3)
(.luoi qu'il
~n
[oit de routes ces id6es, je les foulTIers
¡,
I?examen de eeull qui p.r leur devoir qoivenr e rre
plus verrés dans la connoilfanee de I'hiHoirc de l' E,t,lire
&
de fon
hiért¡rchi< .
(4)
H IERE
Jement ,
&:
on les leue roef :.prel h:ur mon .
&
elles fonc enter...
• rée.s avee cet ornemcns-Ia,
(.xl
(<l}d;)
;;ln~ ~u;:rCfI!a~~~~u~·~~hc~i3~~ti'~u·e~.~pu~~a~!n~et~~p:~ric:~~nai::,
fil4rarch.ieecclé6arl:ique d'
inll:itu.tlondlli:inc
¡
plllCC{lle
el!
Concile danl
la
feffion
13.
can. 6,
Jécl.are
:\n3c~émcs
c: ux qui airoielH
le
contrai.
re:
ji
'IN;' <liJ((,.;,
in
Ectlrfitl
€4thoUr4
r¡,'t
Iff#
bit.,..,.chi.",
<liV;'¡4
o"di,..,t'onl
;"fti'u.{4I1J,
l/u",
tonft.,
'x
Ep'/up,"' ,
P,.tJbJu ,iJ ,
6'
Mi~
,.¡ I r;s. • •
'1. rhtm .
ji, :
L 'argQ,ment que .les C<lctrovedil\e.s calholiquos
fODt
en conr¿qu..:née de ce ColnQn
p.trol~
(ans replique. Cemt " di–
(enl.ils , done eí't', cQropofh: la hiérareh,ie établie de Oitu, ne
pe~_
yent
é~re
d'-inR:iturion humaine, mais ils dOlvc:nt étre d'inllitutio.n
din oe;
il
Y a auffi des qiac(cs dans la hll!rarchie
c;cel~fi~!\i'iuc.
eomme on le VOif daos le coneile de Trente ; mau comrnent poq.
roit. p,D fornenir que h:s Diacrcs (oycnt d'ordin,llion humaine , loe(.
. qu'il eft dit dans les Aé1;es" des
Apó~rc:s
CholP, 8.
&.
l.I.
que dolOS fe
rremiers tems de leur ioll:itution , on leur cQnf\oit des fonaiont
toutes {a¡ntes \
&.
totues divines ,
e' ett~a·dirc ,
la préJie,llion etc I'p _
"angHe
&.
l'adminiftrat10n du S3crcmellt d\1 Baprémc:
I~tlr
'ordina. ...
~ion
(e faifojr par I'impofi tion de. m,ajns.
&-
par la ¡;nere; ennr.
4,6 les premien tems juCqucs
a
n9s jours
l'
EgliCé
:l
ti)
jour!!
rccon~
nu comme (acre
&
divin ce <Jlli rea;arJe le miniftcrc
d~s
Di.lcre. ;
Je roany r S. Ignace qui
vivol~
dn teml
~es
Apotres cela connrrl.\O
dans
(=-.
lenre aux Tr-allicns , en
y
<lllpen.lne Ics diacres
I~s
minilhel
des miftcres de Jcfus-Cbrift
I,d,.lt.ó,,,,
ó''Td.'
,.,.v~lIlé¡'"
':tp,S"ii
l lÍf1 w.
Ce S. Mar'U'r pour C'.lraélerifer plus exprelfement le pn ncipal om ...
dIe~:S d~a~~e:li6~ ~~~~~;á:;e ~;of:n~e,m~e(~:e~~~~cD~::~:: . I~j~~~~
dans Ca ,mcme
, lec~c:
,it
,~,
ftpfl/rror)ÍJ
t'''''
"4~orr"
d.),.'\"
,. XdJff1 ,,,,
~ti
U11"'f''':tL' :
puifqu'ih (one les mlniftres non des vian.les
&
del
bailTonl . mal' de
I'~slife
de Dicl\ . Lorfqu'¡¡ d t dit d3ns le. eh,al" 6.
de.! Aaes des Apotres , qu'on nomme let J iólcrcs pour fervlI: auX" ra_
bIes, on pal;le dI! I'occlfion prUentC d:: Icur oro in:ltioJl , mol is non
pa. du principal min,iftere , auqucl on les de(tinoit par leur ordin.:.
t;lon . On pourroit ajo(h or tMr forme d'offervation que I<!s. AI)étrc:s
<;tdr'('inií't'rercDt le Baptéme du vivant de
J,
C. par b.),mmlffion
ex~
rreffe de leur diviu Ma'hre ,
&.
eommc Ces Inininées . ainfi qU'Qn
peut
,voir
aux ch.
~.
&:
4,
de l'Evangile de S.
l e,," .
8(.
1I en tres...
sllr qu'ils n'admilllí't'rerent d'';lutre Baptéme que
eelui~la
mCmt!
inlli~
tQ6 par Je(us. Chrift, eoromo le remarquc S. AU&.ll.(lin dan, (011 cin_
quieme rraité fur le m¿ntc 6vangile , puifqu'on ne
VO~f
pas qu'3t1_
c~nC~el'~tuX6t~t~e :t~~~:ne~'luét;p~ca;~~é~¿:f~, 1~=n~l:t~:~a~uc:;'~';:I;:e
1:
&apit,re 19, des Aa !!!! deJ Aporres pon e: prl!cifeC1\,cnt
qUI!
tOUS cet¡x
~~~C:vl~ie,'!~r~f~uba::~;:u~~rS~· J::~ I~a~;~~:c:~afu~;~ed~e~,~;I:::e~~
eft de baptiCer
Se
d'':lna,.onco,r l'Ev:\ngile ne.
pourrqi r~on
pas Jire que
J,
e,
a inn.ieue! 1''Ordre du diaconat 10r(qll 'o1.vant de rnou.rjr COfll–
manda aux; J\p6rre! de. b:apt¡(er , ele 1:\ maf\iClre qut.:.
.d.an. la dernicre
céne,
iI
les ordonna 'prétre:1 en Icur eommandant cJ'otlrir le (.1.eri6_
ce Don_(anglant en mémoire, de Ipi
m~m6 ~
&.
dans ee\te
filppofi~
rioa le diacoDat rccoDnoltroit fOD iDftü ution ilBme.tlafc dI!
J,
~.
(W)
•
•