H 1 B
Ajeútons d'lpreS
M.
Pedr le med,íci»
(", l mqire, d.e
I'aead. da Se.
"". 1736.)
des
p~r.ticu,lar!té~
arre"!.
c~rieu
fes fur quelques panies de l'rell du
h,b91"
Il Y a
au fend de l'cejl de ce.t eifeal,1<le nuit une eloi–
fon qui Cépare les deux yeuI;
~Ue
n'a gucre q,u' un quart
de ligne d'épaiUeur,
&
en enlleremeO! oífe'1(e,!''! quel
elle dilfere de eclle du eoq-d' lnde.
D 3ns les
hibulu
viyans
<t
on ne peut appercevoir au·
cun mouvemenr dans le globe de l'reil . Sevefinus a fait
1:1
méme remarque; ce,t oiCea\l, djt',i1, ne
rem~e
'lúe les
paupieres,
&
voila ce que cet auteuF dlt
d~
ll)eiUel)r;
ear la deCeriptioo
&
la figure qu'if denne des yeux du
hibou
ne V'alent rien.
'
"
Le plus grand mouvetl}ent
e~
dans la paupiere Cupé–
rieure; 0.0 la veit erdiuairemene
Ce
mo'uyoir toute Ceule
&
lentement; elle s'abaiífe juCqu'ª la 'paupic« inférieure,
a
une Iigoe eu environ de
di(13o~e ,
&
peur lors on voit
uoe membran,e 'blaQeMtte qui 'fort ebliquerrleoi de der'–
fous la paupiere Cupérieure,.
&
qui
ac~evé
de reequvric
I'reil; e'efr la t,reifieme 'paupiere 'qui 's'abaiífe ordinaire-
meot avee la paupiere fupérteure.
"
.
L 'en a teújeurs erú que la paupiere Cupérie\lre
de~
oiCeaux ne Ce"bai(foit poit;\t, exeepté eelle de l'autruehe,
&
qu'i1 n'y
~voit'
ql)e l.a paupíere it;férieu're qlli siélevei,t
fur I'rei\. Cela
ea
vral dans le coq-d'ltlde, le coq de ,
m ea ique , la poule,
l'oie~
le
can~¡'d ,
le 'mOinea\l
&
le
m erle; mais le' pigeon; la teuriereUe, le Cerirí ,
&
tOu:
tes les
eCpeae~
de
'hibou ,
ont la paup'iere fupériel)re mo–
bile ; eUe Ce baiífe,
&'
va treuve, l. paupiere il}férieure.
On ne vqit jamais dans le
h;bo,/
vivam
)~
pau?iere in'
férieure s' élever teuté feule Dour s'unir
a
la íilpérieure
néanmqin§ Iqr,fqu'il ell mor!; e'ea la paupiere ibférieure
qui eouvre emieeemeot l'reil,
& '
la plupiere [upéri.ure
ne s'ea aucuoemein bailfée,
,
'
11 faut ' obCcrver ici que dans les üife¡¡ux merts 0.11
Irouve 'toOjours la paGpiere infétieure relevée
1
non
Ceu~
lemem dans eeux doot la pao!'ier'- fl1périeure oe fe baiC–
fe pei\u pendam leur vie, comme dans le coq-d' lrlde,
)'oie: le eao:'rd,
&c.
mai~
encere daos celix qui ' boiC–
fem
&
releveot la paupiere Cupérieljie, comme les
hi,
bOÚf
"
les pigeoos,
&
c.
'
En rellaráant la face du
hihou,
00
la treuve
appla~,e,
)e~'
yeux pitroiífen't placés
dao~
la
m~m~ dire~ieo
que!
e,e!,x de l'hoqime; mais'apres' .voir pl)1mé 'la
t~te,
il,
paroieroielu étre dans une pofitieu plus ql>liql1e que daos
l'~omme;
&'
moius ' cepeo'darlt que dans les autres
01:
fiiau'J
qui ne peuvem ' veir les objets ' avee précifieo;
<i~~e
'un reíl, Coit du droit, fei! du gauche, excepté
)!autruche . '
Apres aveir arraeré les plumes de la tete du
hibou,
011
'rem~rque '
d'abQr<! que Cen
<:eil
a beauéoup de C.illie,
m~is
cette
Cai\li~
efr encare bien pI us grande apres . voir
cnlevé les paupiere's.
'
,
"
" Les muCeles ' de l'ceil du
hibou
[ent épais, courts,
u'oceupem que la baCe de l'reil,
&
leurs ' tendons ne
s'étendeot poim jufqu'a la partie amécieure de
~a
felé-
retique .
.., .
."
,
L~
Í!}euyemeqt de
l~
R.upiere in¡eme,
r¡
prempt
dan~
, la Roule
&
daos plufieurs autres' oiCeaux,
ea
extreme–
n¡ebt lem dan" toutesles eCpeces de
hibo'f '
L e globe de
leur reil n'ell 'pas Iphérique eemm, daos la plílpart des
:'oimaux; Sévérinus le fait re(fembler a un bonnet anti–
q)le,
&
foo id,ée ea ju()e; on pomreit encore le com–
parer de fi;:urc" aux '
e~a?"aux
'de
p~ille
que portent nos
vivancjiers ', dent la forme en ha!)te,
&
les berds abai(fés,
, L'hibo"
voit la nu;t , paree que Ca prunelle ea CuCcep–
'tibIe d'une extreme' dila¡atien ,"par jaquelié fon reil
raf~
f~mble
Utte glande quantité' de eette foible lumiere,
&
I=elte grar¡de quantité Cqpplée
a
fa forae. I'eut-etre
m~'
me cet animal a-t-il l'ergane de' la vuc plns fin que le
n6tre : B'rlgs ceoneiífeit un
ho~me
qui ne
le
cédoit
poillt
~
ce!
é~~rd
au
hibou;
ti
lifOit ajCémcnt des letrres
~ns
l'obfeurité,
'
HID
pi! Cerl la meelle allengée n'
a
pas
~u
bas de l'occiput,
comme dans
l~
coq-d"lnde, dan. 1'0.;0
&
dans le ea–
oard; il efr
~
la
panie inférieure ponérieure de la bafe
du crane) comme daos l' homrne .
, On ¡:,it alfe"!. que le
bibotl
s'appelle en latio
4XUf ,
bllb&,
nill-i'9rtÍf
~
&
peuc-lhre
¡i/¡tb
el:}
hébre~;
dll moios
S. JérQme paron avoir
111111
rendu ce derlller met, par
celui de
la,,!i.,
lfaie,
ch,p, xxxiv,
y.
14,
dit fuivaO!
la
V
l11gale : " que le pays d'E:lom ou dti [daméens,
;, Cera réduit .en C<¡litud!!, que la
la"!,,
y couchera,
&
"
Y
trouvera
ron
repos ,,; mnls
n'eCl il pas vrailTembls–
ble que 'le terme
lilieh
déligne plut6[ un eireau nofrur–
ne, cqll)me le
hibtJ/l.
,
13
,~ol,ttie,
le
chat-hIUJI/t,
la
~h(wve-rouriJ ~ .
que le
mQlltlre
marin qu'on nornme
Ja–
'mie
r
d'a1lt30t miellx que
lilieb
en hébreu,
f¡~nifie
la
nllit .
L es
~né:iens tradufrel~r;
de
Louv.inoUt
reodu
'Ii–
lieh
par'
[le;'
00
croyoit ene:>re 310rs dans loute la Flan–
'dres
a'
ces
f<,,~es
de
g~nies
imaginaires.
( D ,
.7,)
.. H I BR 1
D E
S,
adj.
((iram",.)
c'el1 ainí. qu'on
app..}le les inQts cQmpQCés de diverCes lanl!(,!es, tels que
du
~rec
&
du latin, du gree
&
du franyoJS
I
du ftan–
,qis
&
du laliD, du latiD
&
de l'angleis ,
cre.
l{ibride
fi¡("lfie au prepré uó animal
lié
de deux ani–
tl)1UX de ditférentes
er~eees,
un
mlllct.
11
n'y a preCque
pils un feul' idiome QU
1'01)
ne reocomre de
ee~
(ortes
de m lOfrres :' les am'tellrs de la pureté les
reJel~ent;
ent-il's raiCen? ont-ils tort?
' 11
me femble que
c'<a
¡¡
'l'h'nnenie
a'
décider ceite queaion .' S'il arrive, q\l'un
compe l"é de deux mots, llun
~ree
&
l'autre latir¡, reu–
de
le~
idées auffi-bien,
&
fOil dlajlleu'rs plus sj.oax a
prenqncer,
&
plllS agréaole
~
Poreille qu'un !not cem–
pefé de deux mots y;rees Ol! de deux m )!s latlns , pQur-
quei préférer celui-ci?
'
H 1D A LG O,
C.
m ,
(Hift,
ti'
EJpagne .)
elea
le ti–
~re
'lu'en denne en ECp'agnc
a
tous. ceas qui rent de
f,m' lles nobles; les geotllshommes qm ne
Cnn~
pas
gr~nds
d'EC?,'gne, ?rennent cclui,ci .
"
Q'lelques,uns' ereyem que
hidalgo
veut dire
hijo de
Gofio;
fils de Goth, paree qae les ,meillemes familles
d'
E
{'pa!¡lje prétendent deCeendre des Goths; mais le plus
grand" nembre dériveot
h1.d"/~o ,
de
hijo
d'a/~o ,
filt de
'11t,I,!",
<hofe,
4
mell]~
I¡ s'éerit fOllvent
hijo d'';lgo ;
c'ea
ainli ' que pour déligncr
'Ul)e'
perlb~ne
qui manque
de toute qualilé les
Fran~6is
diCem un
hqmme dI<
nlane ,
Q uoi qll'll en lbit , les
hid,.Jgo
De foot foumis q\l'aux
eollefres provincIales,
&
ne p'yem . ucuns imp6cs' gé–
n~raux; ~'ea
pourquoi le' nom de
hidalgo, de
vellgar
tf,lIihic'ntes fru:Jdq.(,
c'efi-i-dire
nob/~s
7Jcngés dn c;"'l
COl'
fqlt,
leur
éa
donné, parce qn'apr"s
13
dMaite de,
Mau res
a
la batail le 'Qe Clavijo, les
~entllshommes
vaf- •
[allx du roi'
do~
I}ermudo, fe déchargerent du tribut
de cinq cens fols qu'ils leur payeiem précédemmcnt
pour ks
~ioqaallte
demoiCelles • (t)
,
, Au'
r~ae,
les
fidal;:or
portugais rtl'ondeot au):
hidal–
¡(Of
efpagn<>ls ,-
&
meme ces derniers prérendeDI le pas
[ur tOU$ les amb. ífadeurs des cours étrange,res
~4pres
da roi de Petruga! ,
qu~nd
ils lui foo! des vi(¡tes.
( D ,
J')
. *
HIDE ;OH
HYDE,
f,
f.
(Hifi. mod,)
lq qua,,–
tilé de terres qu'une
eharru~ P~llt"
lat¡eufer
p~r
a,l1', '
~e
mol a paífé du faKen qans l'angleis. L es AoglOls me–
Curem'
leur~
terres plr
hid" .
Nous 'difons uhe ferme'
a
deu., . ' !rois;
a
quatre eharrues ,.
&
ils difent uoe 'fer–
me
¡¡
dellx ;
a
trqis ,
¡¡
quatre
hides.
T outes' les terres
de l'Angleterre furent meCurées par
hidef ,
fou~
Guil-
laume'
I~
cohquér3nf.
' .
• I'!
1
q
E
U X,
adj,
(Gr4"1m, )
il
Ce
dit de tout ob–
jet dQili la
h~
illepire; l:effrei,
0
0
dit des fpefrres 'qll'ils
feot
~ideu>f ,
lorfql!e i¡Otre '
im~glf!a!iC)n
nous
le~
mon–
tre
rn~lgres,
Cee" pftles, le regard men.yant,
le~
ohe–
veux héri(fés, L e P. D afliel diCoii do I'aurear des Pro–
y;ociales , qu'il aveit
cetÍ v~rr'
la <!oéhille de la rociéré
d'uo maCque
hideux ,
fous leqllel
iI
lÍe la reconnoi(fo it
pas; ce
mlf~uG
efr p'lus rid¡cule encere que
h,id<ux
,
L~
vieilleITe,' la .maladie; le
c~~g':in,
les ehadgemens qu·u–
ne paffioll vIolente, telle 'lIle la terrem,
la
coler~, ~p
portenr dans les, traits d'uo beau viCage , ' pea vem le rell-
dre
hioefix,
'
.. On fail ' qué' le bec de eet oifeau efr crechll
&
ordí–
nair~rr¡~nt.
Jleir ;
m~i~
1)
en le' fai.t tremper dan., l'eau
pendan!, vmgt-quatre
~eures,
le O<>lt
s'enlev~
facllement
comme
dan~
toute{ Cortes
d'eiCeau~
qui ' Ont le bec de
cette
<;eul~ur .'
Le treu ' de
Ces
narines ea (itué
a
la par–
tie fupérieure du bec
1
&
e([ rond .' La
cavi!~
du eraoe
~([
grande,
&
c~ntient
un graod cerveau ; le trou par
HIDROT[QUE , adj .
(Med. )
c'eq uo ¡erme
par lequel ql1elques auteurs ent déligné
u~e
íbrte de, tie–
, vre fingnliécement accempagoée de gtandes 'fueurs :
,
' • Le
(1)
OIJ
tcm, que
le., Barnal"s
~toient
maftru de
l'ECeasnc.
1cur.!! co" \
lonics it:t.liques. 9u 'ramaines
étoic;'u" C'Xcmptes
de
tOUCe {one
d'¡rri.
p6u ! dilns la
fuitt~'tou,
t;cux. qui jouirc:nt'
r~es
mémes
immgnitls
fn.
rene appellés
It'''''IItIl .
Vourquoi ce mOt
Hidc't.• •
(clon Moreci. nc
~ut-H deriv~r
rar
corruptio~ d·~
..
liqut¡
d':lllUnt phu'ql1c
poue
défi- .
gner un gentilhomme de
R~pub1ique.
un 61s d'un
Seo:uellr.
un ci_
toyen difHngué fe (crveilt en
brpagnc
dll nóm'
l/id.'!., ,'
C.ftd. pITO
un
H!'dA/l0
Y",n,.idflol
Voy. l'Orlando
Furiara
traduit en É(f'3gnol
pago
30l. Col:
'l.
l!G
{on Commcotaire ,,,.
m~.
liid.I!.• . (D]
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