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HEX

Plta'¡"u,

Amour, CYP";J,

tI.Ht

fauti< y. nouyyir

(5

Orl1tr

TIn

ti<rJ

(5

to"

~h.f,

á'o",Sr., d. fiamm.,d. fi.urJ.

M.is

ce genre de poétie ne plut

i\

perronne. Les I.n–

gues moóemes nc rom poim propres

a

faire de¡ vers ,

ilont la cadence ne conti(le qu'cn ryllabes longues

&

breves.

Voy"".

Q

U A

NTI

T

É,

V

E

R

S

(5c.

DiE!. d.7"y/–

tloux . (G)

H~

XAM [L LON,

f.

m.

(Hi/l.

moJ.)

nom d'une

murollle célebre que I'empereur Emanud tit

b~tíF

rur

)'jllhme de Corimhe en

1413,

pElur me"'e le Pélopon–

Dere

a

couvert dcs incurtions des Barbares. Elle. pris

f0l!

non~

de

,'f,

jix,

&

~

..'"

qui en gréc vulgaire

fi–

grufie

m,II.,

a

c.ufe qu'elle avoit (jx milles de

10ng\1;~r.

Amurat

11 .

ayam levé le tiége de Con(lantinople en

~424,

démolit

I'h.x"millon,

quoiqu'il ellt

auparav.nt

c onelu la paix avec l'empereur gree .

Les

V

énitíens le rttablireOl en

1463,

au !)"loycn

de

30000

ouvriers qu'ils y employerent pendant quinze jours ,

&.

le couvrirem d'une armée eommandée par Bcrtold

d'E(l, général de I'armée de terre,

&

L ouis L orédaur,

1lénéral de eelle de

m~r.

·

.

L es iñ6deles furcm repou(fés apres avolr rait plutiems

tent~t!ves,

&

obligés de re retirer sle r'ln voitinage.

Mals Bertold ayant été tué peu de tcms apres au tiégc

de Corimhe, Bertino Calcinato qui prit .Ie cOI"mandc–

ment de l'année,

aba'1s1onn~

a

l'approche du Beglerl;>ey

la

défenf-" de la mur2ille, qui avoit couté des fommes

,immenres aux

V

énitjens, ce qui donn. la facilité

~ux

T urcs de s'en rendra m'ltrcs,

&

de la dé'1lQ!ir entie-

rement.

(G)

H

E X A P L

E

S, f.

f.

(Hifl. . (el.!)

bible difpofée

en ti. colonnes, qui coutient le texte

&

les différentes

vertions qtli en ont été faires, reeueillies

&

publiées

par Origene;

tI~n

B

1B

LE. Ce mot en formé

d" ~,

Jix,

& """ .,

j

expli

'1.ue

, j. d¡b,·o,úll.. .

Eurebe

(hifl. ud.! lib.

VI.

cap. xvj.)

rapporte qu10ri–

gene étam de retour d'un voyage qu'il tit aRome foltS

Caracalla, s'appliqua

i\

l'étude

~

llHébreu,

&

cOm–

men~a

a

~ama(fºf l~,

diftérentes vedions des Bvres

1

f.–

erés ,

&

a en aompofer des tétrnples

&

des

h.xapleJ.

11 Y

~

cepend.nt

des aureurs qui prétendent qu'il ne oom–

men~a

cet ouvrage EJue ruus Alex.ndre, apres qu'il re

fut ret ré

~e

la

p.•

le(ljne en

:t3 1.

Voye:(.

T

R

A . L

E

S .

Pour (?Qmpre[ldre ce que

c'~toit

que les

hcxap'u

d'O–

rigene,

il

faut ravoir qu'outre

lo

tradué'tion des livres ra–

áes appellée la

v erfion d" S.ptant.,

&

fai.e rOtlS P,O–

lomée Philadelphe, plus de

200 311S

avanr

J.

C. l'Ecri–

ture avoit encore depuis été traduite en grcc par d'nu–

tres interpretes. La prcrpiere de ces

vedions,

ou la fe·

c onde

en

comptant celle des feptallte, étoit eelle d'

A–

quila, qui la tit vers Pan

140.

La troitiell)C étoii celle

de Symmaquc, qlli

pa~ut

a

ee que I'on croir [ous Marc

-Aurele. La

qu.rF

;eme étoit aelle que Théodotien donna

fous Commode. La cinquieme fu! trouvée

a

Jérieho,

la

reptiama année de I'empire de Caracnll.,

21 7

de

J.

C.

La fix ieme fut dtlcouverte a N icopolis rur le cap

d' A&ium en E?ire,

v~rs

I'an

~28 .

Origene en trouva

une feptieme , qui ne com pfenoit que le, preaumes .

Origene, qui avoit eu [ouvem

i

difpurcr avec les .Iuirs

en Egypte

& .

en Palelline, r-emorquam qu'ils s'inihi–

voiem el1 faux COlltrO les p.lf.ges de

l'Ecritur~

qu'on

leur citoit des Septante,

&

qu'ils en appelloient toUJflltrS

a

I'hébreu; pour déteadre plus .iCémellt ce> pa(fages,

&

mieux confondre les Juifs , en leur fairant voir que

les Septante n'étoient poi

m

contraires

a

I'hébreu, ou du

m oins p,;mr mODlrer par ",es difrérentes verfions ce que

fignitioit I'hébreu,

il

entreprir de réduire toutes ces ver–

fiaos en un reul cO'p' avec le texre hébreu, atin qu'on

pt1t airémeut

&

d'un

~oup

dlreil confronter ces vertion.

&

le texte .

Pour cet

effe~,

il m!t el1 hu!t colonnes d'abord le lexte

hé!>reu el1 caraéteres hébreux, puis le qrélllc tene en ca–

raéteres grecs,

&

eniuire les verfions dont nous avons

parlé . Tout cela re répopdDir verCet par verret, ou phrare

par phrafé, vis-:t-vis l'une de I'autre, chaeune dans fa

colonne . Dans les preaumes,

il

Y

avoit une neuvieme

eolonne pour fa reptieme ver-tion . Origene a!,pella cet

ouvrage

hexapt.,

¡E....•.. ,

c'efl-i-dire,

f.xtuple,

ou ou–

vrage

a

fix colonnes, parce qu'il n'avoit égard qu'aux

fix pre!)"liercs verfions greq\les .

.

S.

Epiphane, qui comptoit les deux colonues dlt texlC,

a appellé cet ouvrage

o.'lapl.,

ii

caure de res huit colon-

nes.

Voyn

O e T A

P LE.

Ce

fameu~.

oltvrage a péri

i1

Y

a long-tems;

m.is

quelques anclens auteurs oou. en ont confervé des mor–

ceauI. rm-tout S. Chryrollome rur les pfeaumes, Phi–

T omeVIll.

HIA

I<Sr

loponlls dan ron

h.xam<ron.

Quelques tnod<roes en ont

aum rama(fé les fragmens. eOlr'autres Drulius

&

le

p.

Montfaucoll .

Cependant comme certe colleétion d'Origene étoit fi

confidérable que peu de p.errOnll« étoient en ét., de

f~

procurer un ouvrage

I'i

cher daos un (ems 011 I'on oc

connoilfoit encore que les manurcrits , Origene

lui-m~me l'abrélíea,

&

pour cet elfet

il

publia la verllon

d~J

Septante, a l""lueHe il ajouta des rupplémens pris de cel–

le de Théodolion daos les endroits ou les

S~ptante

n'.–

voiem point rondu le texte hébr¡:u ,

os.

e!,s rupplémells

étoient déiigné's par une a(léri[que ou cElOile .

11

.jOUta

de

plus lme marque partieuliere en forme d'ob.é li(que ou dI!

broche aux endroits on les Septante avoient quel.q\je chore

qui n'étoit point dal1s Porigin:lI hébreu ;

&

ceo; notes o u

fignes qui é totent alo,'s en urage cht:1. les

~ram(nairiens,

fairoient connoltre du premier conp d'reil ce qui étoie

de plus 0\1

de

moins

dans

les Septan!e que dans I'Hé–

breu,

&

par-Jil les. Chrétiens pouvoien¡ pré voir les objo–

é'tions des

J

ui~'

tirées de PE crilllre; mais dans la ruil\!

les copilles

nég1i~erent

les a(lérirques

&

les obélifques ,

q:

qui fait que nOlto n'avons plus

la

vertion des Sepunre

dans ra pureté.

Voyez

610FTANTE

(5

V

ERStOlj . Simon •

hifl. •riti,!. dll

tli.ux

teflam.

Dupin,

bibliu,h. da au–

l.urJ ud.

Fleury,

hifl, ucl.! tomo

n,

liv ,

f7I.

nO.

1 l .

p.

q8.

&

fuitl. (G)

HEXASTYLE, r.

m.

term. d ' ¿(rchiteaHre ,

qui

a '

tix colonnes de front . G,.e mot

eil

compofé de

,e

fix,

&

rul.Cf

O

colonJu

o

L e temple de I'honneur

&

de la vertlt \latí aRome

par l'arehiteéle Malius, étoir

bexaflyle.

Voy"'-

Tn¡–

PLE •

.,DiE!. de 7'rlvoux.

HEXECANTHOLIT,

f.

f.

( Hifl.

nat.)

Pline dit

qu e c'e(l une pierrc fort petite, de phltieurs couleurs dif–

férentes, qui fe rrouvoit dans le pa}'s des Troglodites ,

HEYER,

(G /og. )

petire yillc

d'1\lIemagn~

dans 1

pays de

~a(fau-Dill~rnbourg ,

HH

HH!\l'IB,

C.

m .

( Hifl. mod. )

nom que les M .ho–

métam donnent

a

un des officiers de leurs mofquées,

qui tient parmi eux le rang qu'occl1pe parmi

nous

un

euré. Ce

hhatib

fe

pla~e

en un !ieu élevé,

&

lit tel

ch.pitre de l'alcoran qu'il lui plult, en oblcrvant néalh

moins de garder le plus long ponr le vendredi, qui e(l

'p3rmi les

mufulm.ns

le jour on ils donnent plus de

tems

a

la priere P'lqlique. Dandini,

tloyage du mane

Lib'1n .

(G)

Hl

HI

AOY,

( G/ogr. )

vllle de la Chine dans

la

provln–

cc de Xanfi, au département de

[~uenehu,

cinquicme

métropole de celte province . Aupres de ceue ville ell

la m ontagne de Callang, abondante en fources d'eaux

chandes

&

minérales, différeÍltcs d. got1t

&

de couleur,

de [orte que ces fomaines bouillantes en font un P'ys

arrez remblable :\ "elui de Pouno.les au royaume de Na–

plas. Celte ville de

Hyaoi

e(l de

6d

tI ' plus

occidelltal~

que Pekin, :\

38d 6'

de l.titude.

(D.

J . )

HIATUS,

r.

m.

(Gramm.)

ce mot purcmenr latil1

a été adopré dam notre langue

f.ns

aucun changetncnt,

pour fignitier I'erpece de cacophonie qni réfulte de I'ou–

verture continuée de la bouche,

d.ns

I'émimon eonfé–

cutive de pluticurs rons qui ne font dmingués l'un

de

l'autre par auculle articulatiotl

oMo

du Marrais paroh avoir

reg~rdé

c0tnme e>;aé'tement rynonymes le, deux mors

hiatllJ

&

bájlle",ent;

mais je ruis perruadé qu'ils fom

dan~ l~

cas de tous les aUtres rynonymes,

~

qu'avcc

Pid¡!e .:ommune

d~

l'émimon conréqttive c!e plufiems

rons !lon

~rticulés,

ils défignem des idées .cce(foires

différenres qui caraétérirent chacQtl

d'eu~

en p3rtietllier .

Je

erois qone

que

btiillement

expriJne

p3.rticulierement

l'état de la.. bOjlche pendant I'émimon de ces rons con–

réeurifs,

&

que le 110m

hiatuJ

exprime, eomtne je I'.\i

déji dit, la eacophonie qui en rérulta: en rorte que I'on

peut dire que

l'hiat'l1

ell l'effet du

Millement .

L e

báil·

lemenl

ea pcnible pour celui qui parle;

l'hiat"J

e(l 'de–

fa~réáble

pour celni qui écoure! la théorie de l'un ap,

partiant

a

l'

An.tomie, calle de I'autre ell du re(fort de

la Grammaire. C'e(l donc de

l'

hiat,u

qu'll ram enten–

dre ce gue M. du Marrais a écrit rur le

báilkment.

Voya.

BAILLEMENT. Qu'il me foit pertnis d'y ajot1.

ter quelqucs réRelions.

'---

:x

"

Quoique