HET
..
l'~s
en
~t~,
onl daré fort long' tems,
&
ceux eoupés
.. en hl\'er , om été pereés par les ver!,
&
Ce fom POUI–
" ris en fort pen d'annécs , Apres que
1'01)
aura coupé
" ces arbres en élé,
iI
fondra
leS laitTer un an en gru–
" me)
lt!&
rerourner de tems en tems, enfUlle les
tª–
~,
<;onner, puis les jetter dans l"eau ".
L.esCharrons.,
les Meouiúers, les Touroeurs, les Laycltlers. les
G~l
n iers, les S.abottiers,
&,.
font grand Ill!<ze de ce bo,s;
on lui donoe de la confitlence
&
de la durée, foit en
vernifTane la menuiCcrie, ou en palTallt
a
la fumée Jes au–
tres ouvrages , Ce bo;s dure long-tems en I\!!u Cce;
it
dI
incorruptible fous I'eau, duns la fange, dans les maréea–
ges ; mais
iI
périe bicmllt s'il
di
e'pgCé au,
altern~tivcs
de
h,
fécherefTe
&
de l'humid:té : e'en le mellleur de tous
les bois
a
bnller
& •
faire du charbon ,
'
La faine a aum
Ces
uía~es:
e\le
:i
le goilt de noifet–
te; mais l'a(lriélion qui
y
domine la
r.ndpeu agréable
i
maoger; elle fert
~ ~ngrailTer
'les pMCS
&
a
faire de
l'huile qui ell boon.
a
Ii"ller,
a
faire de la f ..iture
&.
meme de t3 patiíler\.e; entin on kn fa,r du pain dans les
tcms de diCeue . Nous ayons appris ame A.nglois
~
s?en
fervir.
.
On ne cOllnoit eneore qufune
~fpec.e
de
hlt,:e'
qui a
dem: variétés; l'une a les feuille$
pan~ehées
de jaunc,
&
l'amre les
~
panaehé.esde blane.
qn
peur Inl¡lriplier
ces varietés en les greffant fiIr I'erpeee eommune .
HE'TR U
~I
E, oU'ptutÓt fam
:lfpir~tiQn,
ET R U–
R [
E, f. f.
Etmri"
,
(Géog.
4nc.)
ancien n9m d'une
contrée de l'lralie, qui répond en grande parrie
a
la
Tofeano des modernes; elle éroir féparée de la Ligorie
par la riviert de
Magr~,
&
s'ttel)doit de
ti
jufqu'au Ti"
bre. Ce
p.ysa Couve/lt ehangé de nom; les Cimbriens
en f'Irem ehalTés par les PelafgJ!s ; ceuxci
~n
furem dé–
pofTédés
a
leur tour par tes Lydiens, dont un roi de
Lydie 6t donner aux hlbirans de
t'Hltrur;e
le nom de
7 yrrhén¿em',
parae qu'i!
y
avoir envoyé une eOlooie,
a
la
tete ae taquelle
iI
aVOlt mis Con tils Tyrrhcne; cn–
í'uite ees
m~me.s
peuples,
3
eaufe de leurs Jles pour les
ücrifieos, furcn! appellés dan6 la langoe des Grees,
7h!lfe;;
nous en 31'0nS formé le nOm
mod~rne
du '
poi
s,
la
'1'ofi",,.,
&'
Cell)i du peuple, tes
Tofeam.
ta mel de
cetre elite a eonrervé le non¡ de
mer Tyrrhlnie'1l";
les
Gracs nommoient
)!Hltrllri~ ,
TII;¡JnllL.
AncienQement,
&
~vant
la grande
puilT~nee
des Ro–
mains
1
I'Hltru,;.
éroit p,arragée en -douze pen?les; Ti–
te-Live parle de ce! dou'l.e peuples,
l. /17.
"
xx;;J.
e'éroit aurant de villes, gui ehaeune avoit fon territoire;
ces vilJes ont éré indiquées par Cluv;er
&
Holllenius;
le
P , Brie.t en ' . ¡lonné la tabte fOtt délaillée , avee les
noms modern.s,
&
méme eeux des endroi!, ruinés.
Tomes ces villes furem eonquifes par les Romains;
&
fOllS tes Céfars, le nombre en fUI augmen¡é jufqu'a
quinze,
Ii
I'OI! en eroir deux infcriptions rapp<Jrtées par
Gruter.
1\
vam ce
'terns\,la,
l'
HIt~llrit
ne
cootenoic que
done peuples , dom ehaeun avoil f<lo luoumoD, qq cl¡ef
lla¡lieulíer.
170yez
L
y
c
U M
q
N ,
..
JI
.éfulte de la table du
P.
Briet, dont Je vlens de
parler, qqe l!ancienne
Hltrllr;e
eompr~noit
el1liéremeOl,
l°.
le duché de Malla,
&.
ce qUI el! eOlre ce duché
&.
l' Apennin;
2".
la Garfagnana';
3°,
t'état
~~
la
ré~
publiqne de Lueques;
4°.
tout le grand duché de
To–
fea,)e;
fO·.
le Pérufin'i
6°.
l'urviétan;
7°,
le p3lrimoiue
de S. Pierre
.8°.
te duché de ea(lro
8¡
Rone'glione
9°,
lo naro de gli Prer.dii.
.
Telle étoir
I'Hltrur;e
apres que tes Gau)ois furent é¡a–
blis eQ' Iralie; ¡:ár avam leur árrivée, les HétruCqúes
avoicnl
de~
établilTemells al,·deta· de )' Apennill, mais ils
':0
furent aifément dépouillés
p~r de~
peuples &,!crriers,
2u~quels
une narion amollie par l'a,Canee
&
le repos,
nTc!roi¡ pas
el}
é..{ eje rér.ner ·lol1g-tems.
On conroit de
~p
derail; que .ee frro}t fe tr'.'mper
groflieremenr, que de rradu,re louJours
1
Heto""
par
la
TofoA'Ú;
ear <¡uoique cer état, 'lui eqmprend
I~
Flo–
rentin, le P¡¡im
<&
le 5iennois, foit une partie confidé·
ráble de I'ancienne
HltruriF,
iI
fallt
y
en aJouter huit
ilUires pOllr faire
j'
Hlt...
,i.
emiere .
VDyez:.
TaSCAN!;.
.' Ce furent les
H~rrufqlles
qui innru¡úrent les premiérs
f{omains, roit párce
qu'eu"m~mes
avoient été
écl~irés
par des eolonies grecques', foit plutÓt paree que de [OUt
~ms,
une prqpriété de .eetle belle tcrre a éu! de pro:
duire des hommcs de génie', cor¡tme le eerritoire d'... ,he.
y¡~s
étoit plllS própre au,x artS,
qu~
eelui de Thebes
&
de
Lac:édémone.
·
'.'
- II
I)e
nQ~s
re(l. pou. tOllt Il]om¡ment de t'
f!ltrHrie,
./jue quelques infcriptions épargnces pa'r les inJures 'du
t~ms,
&
qüi
fon~
illll¡'ell;gibles. El) vain Grutef a· pu–
blié l:alvhabct de toufe, ces' infcripoions gans ¡es tables
f!!~qpif!es
1
011
~'eD ~fll1as p!u~
ava¡¡cé
¡
le~
[avans l¡qm:
HEU
mes de Tofeane. parrieulierement ecux qui ont tr,vanlé
a
éclaircir les a,uiquités de leur pays, eomme Vineen-
20
B()r~hioi ,
auteu. tres-Jujickux, l'
001
.ÍlIgénuemem
reCOIlQl1 .
[ Is
oar eu d'aqtant ptus de raifon d',vouer cene véri–
té , que par le témoignage des ancieos G .ecs
&
Latios,
iI
paro1t
q~.l!
les l1étruCqucs aveient une langue
&
des
eal'ac1erc~
partieuliers, dont ils ne d unoienr ta eonnoif–
fanee
:l
aueun
~trang<r,
pour fe main.teoír par ee
mOJ~n
plus aiCémenl dans ¡'honorable
&
lUlle
profeflion eu lIs
étoieot, de eODraerer ehez leurs· voifins,
&
meme daos
des 'eontrée; éloignécs, les temples
&
l'~ncelpte
des vil–
les, d'i,uerpré.!er les prodiges, d'en faire I'Clpiation,
&
prerqne (Outes les autres cérémonies de ce gence ,
(D.],)
H E
T T G A
Y
1
(G/.g.. )
ditlriét de ta paffe Alface
d~ns
le voip
na~e
de Seltz
HETTST~DT, (GID.~.)
petite ville d'Allemagne
lituée dans le cOrneé de Mansfela,
IiE U
f: m.
(Marine.)
c'elt un
batimen~
ji varan–
gues.
plat~s,
<¡ni tire peu d'eau,
~
dont les Bollandois
&
les AngJois
Ce
fervem beaueoup.
lt
o'. qu'un mili,
du rommet duquel for-t une pieee de bois qui s'avanoe
eo Elillie vers la poupe qu'on appelle la
••
rne.
Cette
carne
&
le: mal n'ont qu'une ml:n1I voile qui court de
haui en bas de I' un
a
l'aurre: ce mel)'}e inat parte uoe
vergl\e de foule,
&
en tenu par un gros ,étªi qui por
le
al,(Ji une voile
I~ol)'lmée
1Ioile d'ltai . ·
,
Les ' proportions les plus
ordioair~s
du
heu
f9nt de foi–
x~nte
piés de. longneu; Cur d¡,,-6ult .de largeur.; I1 a de
CrCUK neuf plés,
1\<
de
bord
.Qn~e
p".é$
.&
.de!lll; la hau–
reur de I'étaml¡ord e.q de quatorze
pié~,
eelle de l'':tra–
ve gui07.e pié,.
(Z)
HEUKELUM,
(Glog.}
petit)! viii!! des Provinees–
unics, dam I:¡. ¡-¡ollande
(l}r
la Linge,
~
-
dclTo~s
de
Léerdam,
a
denx Iie.ues de -Gorcum.
Long.
22.
6.
lae,
5'1.
H'·
(D.
'J.)
HEU LOl'S',
f.
m. terme de
p~ehe
uú¡é dans IneC–
fort de
llamir~ut¿
do Sainr- Vallery en Somme.
Poyez
GORt.ETS.
.
•
- HEURE,
f.
f.
(AJlr.
&
Hifl. )
e'en ta vmgt-qua–
tHeme
&
quelquefois la douzleme par,ie du jour n'
fm.el,
POl'z
10uR.
Le mor
hnt",
hora,
vient do Grce
~P'1 g~i
Ogn¡jie
la
meme chofe,
&
dan! llétymologie o/¡:n
NS
rrop eon–
nue, tes favans
étant
f'lrt Nrtagés fur ce fujet.
Uheu"
ehez nOIlS ell une meCure ou quantité de tems
éJlate
a
la vingt-quatrieme partie dn jour narurel, ou ae
la durée du mouvement journalier que parolt faire le fo–
leil au-tour de la terre . Quinte dcgrés de l:éC¡lIatcur
ré~
pondem • une
heHrt,
puilque trois eens fOlxal1lc degrés
répondem
a
vingt·quatrc, On divife
l'heure
en fi,ixan–
re minutes, la minute eo foixame feeondes.
&c, VOJez
MINUTE .
L~
divifion du jour en
h'Hre
ell trcs-at)cienne, com–
me le prouye le P Kirker dans fon
OEdip. /Egypt,
tom,
Ir.
le<
heures
qui font la vingr-quatríeme
p~rtie
du jour,
s'appelleot
h",reJ jimplis;
les
henres
qui en fOOl la dou–
zieme partie, s'appellem
h'''Tes eompoflts.
Les 'plus andens peuples fa'foient leurs
h,ures
égales
a
la douz;ell'le parrie du Jour.
~érodote
lib.
/l.
oófc!r–
ve que
l~s
Grecs avoient appris c!es Egyptiens "fme au–
rres chores,
¡¡
diviCer le jour en gouze parties.
.
,
Les AlIrooomes
d~
C¡lIhay conrervent encore 3uJourd
h'li cette divifion. lis appellent
l'heltre eh"g,
&
don–
Den.! achaque
,h"K
un nom paroiculier pris de quelque
animal.
Le~premier
ell appellé
zetb,
fouris; le fcednd
chio,
taureau; le
troifiemc:
zon,
léopard; le
quatrlerne
~u ,
Iievre; le cinquietne
Ch;H,
crocodile; le li xieme
Ji~,
ferpcm; le feptieme'
vou,
cheval
; le huitiemt!
vi,
breb:s ; le neuviclne
fchim,
finge; le dixieme
)'011,
pou–
le;
I 'onziem~
fou,
chien; te
dou~ieme
ca; ,
pore.
. L e,
heures
q(¡i parragenf le jom en
vingt-guacr~
par–
ll~S
égates éco;em IOeQnnues
3UX
R omains avant la
pr~'
miere guerre punique. lIs oe régloíenr Icurs jours aupó·
rqvant que llar te lever
&.
te coueher du Coleil.
lis divifoienr tes
douz~
heNres
du jour en quarre: pri–
me ou 'ta prelllie,e, qui eommensooit"
Ii,
heures
du ma–
tin; ticrce ou la
'uoificme,
a
nellf;
Cene
ou
la
fixiem~,
¡¡
douze ou midi;
&
¡lOne ou la oeuvieme,
a
trol~ l:¡eIt~
"S
a'Pr~s
midi. lis diviCoient aufli les
hefl'u
de la nuit
en quatre ve:iI1es, dont ch.1cune
contenoit
trois'
he:lru.
11
y a diverCes forres d'
h",res
ehez tes ChrQnologi–
lles, les
Allronome~,
te, faileurs de cadcaos folaires .
00
dí.ire 'quelquefois
te~
heuru
en égales
&
inégales. L es
hcsw<J
égale" font eelfes q'ui fonf la viogr-quarr,ieme. pat–
tic du jO\lr oaruret
¡
c'ell-t-dire le rems que la terre em–
ploie
¡¡
parcourir dans tim mouvement diurne de rora–
!ion"
qui~~'e
degr6s de I'équateur ,
On