/
I
154
'H E T
H E'T E
R 1 .... R
Q
u
E,
f.
m . (
Hifl. tI".e.)
nom d'un
offi eier daos I'cm ire gree.
11
Y en 'VOlt deux, doot
l'un s'appelloit
timplcJnt:nt
hlt¿r;arque ,
&
I'aurre le grand
hlt¿ritlrrut. L'hlt/rjarr¡M
étvit fubo¡donné au grand
h/tlriar'(
He.
C 'étolem les officiers qui commandoicnt les
~roupes
des al liés : ils .voient . um différcnte, fonéiions
a
la cour
aupros de I'empereur . G nldin les déerit,
de
Olfi,ih ,
cap.
v.
nO.
30. 31. 3'. 37.
D,a'on. de 'I'r/-.J?Ttx. (G)
H
ET E R
O C
LIT
E,
adj .
(Gram. )
les G r.mmai–
riens appellent .infi les nOIl)S
&
\es <ldjcét;fs, qui s'écar–
tem en quclque chofe des
re.~les
de la dédinaíCon
a
la–
quellc ils
app3.r~i\!nnCllt,
au lk u qu'ils appellent
anomallx
les verbes qui oe Cuivem pas exaétetnent ¡es lojx de leur
conj ug.iCon ,
Voyez
ANo"A.L.
L'iaée commlll)e attachée
á
ces dcux termes en donc
celle de I'irrégularité ; ce Cont deux déoomin:ttíons Cpé–
citiques att6buées
a
différellles eCpeces de mots ,
&
éga–
!ement compriCes Cous la déoomination générique
d'ir–
rI/!."lier.
C'ell donc
C
'u' ce mot qu'il con vienr d'exa–
rnitler les cauCes des i¡réguJarl!és qui fe Cont íntroduites
dans les langues.
V oyez
l RRÉ¡;U LlER .
Pour ce qui concerne les
anomaux
&
les
hlt¿roe/iees
propres
a
chaqul:
13n~uc,
e'ell
au~
gralllmaires pardcu–
Jieres <;Jui en
tr3íten~
a
les
faire
connoltre:
les
mlthfJdu
de
P.
R . o nt . rrez bien
r~mplí
eet obJet
a
I'é~ard
du
grec, du latin, de I'ita}ien,
&
de !'c(pagnol.
Le mot
hlt/rodiec
en eompoCé de deux mots grecs,
_..,.i,,,,,
,
afl~rfment,
&
""lre.,
dlclin~r;
de-I3
l'intcrpréra~
tion qn'cu faít
Prif¡
Ícn,
I/b. XVII. de
cOl1(Jr.
'TI,"'''''''«' ,
dit-il ,
id
~n
divedieli"ia,
des mols qni fe déciinenr au–
vemeltt que les
paradi~mes,
avec lerquels ils Oltt de I'a–
nalogie.
(B . E, ltM. )
HE'T E RO D O
XE,
adj . m.
&
f.
eenm dogmllei–
'1''' ,
'lui ell contrajr\! aux Centirnelts 'reeus d'lOs la véri–
r:lble
reli~íon.
Ce mot vient du
~rec i..,..,c/~~oc,
cOlnpo–
fé
d'l'T"'c,
IIr/tre,
&
J'~~d,
(royan, e, opini'J».
On dit opinion
[,It/rodo.<,-)
doéieur
hltlrodox ,;
ce
mot en oppoCé
a
orehodoxe , I/O)ez
ORTHODOJ¡E,
Dia.
de
7'rlvoH~.
(G)
H ET E RO D R O M E,
.adi .
m.
&
f.
lev;" hlt{ro–
árome, eerwr
tlr
ml,hamque;
c'en un levíer don le
point d'appui en entre le poids
&
la puirr.nce.
V.yez
LE\'IER
&
ApPut.
On I'appelle alltrement
levi" du prtmier genre;
tel
en celtti qni en repréCenté
PI. mllhan. fig .
l.
Ce
lno t
pevient
d~s
m o tS
grecs
h.,oc
nutre,
difflrent,
&
1/'1'_
je cours,
parce que dan ce levier la puilfance
&
le poids fe
)11e.uv~nr
en Cens différens .
Lorfqlle le poids
~n
entre la pn¡¡¡¡mce
&
le poior d'ap–
pui, ou la puirrance entre le poids
&
".ppuí, le levíer
s'appelle
homodrome;
tels Com ceux qui Cont reprt'Centés
fi.g .
2.
&
3.
Vo)'ez
HOMODROME,
Chambers.
(O)
H E'T
E
R
O
G E
N
E,
adj.
en Grammairt,
00
appelle
ainíi les noms quí Cont d'un genre au
fingulier,
&
d'un
autre 1\1
p/~r;eI.
R R.
~..,.".,
autre,
&
,.J,o,?genre.
Vo)'ez
GENRE,
n
.
v.
'
Qnoiqu'oo ne trouve daos cet
areirle
que des exem–
pIes
lati.ns,
iI
I]e faut pas ' croire que le terme
&
le rait
llu'il déíigne Coient exc\uíivement propres
a
la langue la·
Jine . On trouve pluíieurs noms
hlelrogenn
dans la
1.0-
glle grecqllc;
Ó
i,,1~~c,
remUJ;
-r,l
ip.i~cl,
remi ;
o
xtiCAH,
cir~
eulllJ;
o;
/11.1,1.".1
&
..,.tl
/ll.U
/C.Ad.,
~,rcllli,
&c. {/oyez
le
ch. viij.
liv. 1I. de la mlebode g".'que de
P.
~ .
Notre langue elle-lJléme n'en pas fans e<emple de
cette eCpece :
dlli..
au
lingulie~
en du geme maCculin;
quel dI/ir.< , c'e/I un /!. ,·and :IIIIC"
le
m~me
nom en du
gen re fémioin au pluricl,
ti"
~1t!1;ccs
i"ji"i".
La Illngue italienne
~
auffi plllriellrs 110m!:
h¡t¡ro,~~nes
qni, maCculios
&
termlllés en
o
au r.ngulicr,
Coot
f~mi
n ins
&
tcrmi"é~
en
a
au pluriel ;
il bra"io ,
le br•• ;
le
braaia ,
les bras
i
r oiJo ,
!'os;
le off",
les os ;
;1 rifo,
le
ris;
I~
rifa ,
les
ri~';
(."OVO ,
l'reuf;
le
;lova ,
les reufs ,
&c. Voyet.
le
Maítre
italien
de VeneroOl,
traitl
dn
nellf
pflreieJ d'oraifo» , ch. ij. du 1tomJ en
0 ,
&
la
Mé~
ehode iealienne de
P.
¡l.
pare. l . eh. v. regl, vij.
v ine (ubtbnce .
&
dont Dieu écl:J.;re (es
S:lint1!
fui
fI"" n
{M' .
! 4f1" á Dli
{id
0p,rlft". ,
&-
:"11".,
b
$,1''';4 ',
6'
f¡lth¿,r
a
D;1Ii/14
¡"bji"';ttitl. in
S4"ll.,
m.¡r",·.
Ccue diRin&on
f~.u"dN'"
rtm
entre
le.
operadon!
Be.
la
(ubfhncc'
Oiville
irnportoit unc'multiplicité
de Di
viniré$ .
&
pluút!urs
:llltrC$ pcrnicien(e" con(equence. contnlirCI
3 I'¿.
{prit .
&
a
1"
purcté de la
Re1igion .·· Pour
cela les(HcCycaO:cs
fnrcnt
cO!ldamnés dans plorieur!l ConcilclI ,
dont
aucon pplHl:lnt
ne
(úc
pas
general ,
JI
n'y a
ri~n
de
p!us.
d air.
&
de
plu~'dC'cifif
que ¡'argu–
JIlCOt que le$
CalAohqac:.
faj(OleDt
(
;ont.rctuX
I
11
elt
fan. replique.
HET
En un m ot,
iI
pem Ce trouver des
hlt/rogen"
dans
tOUleS les
lan~ues
qlli admcttcnt
la
din",étion
~es
genres ;
la
C<ule Oablltté de I' ufage futlit pour
y
en tntroduirc.
(E. R . M . )
H ÉTER u GENE, adj.
In
&
f. (
Phyfir.)
Ce
dit d'one
eh0fe de t,amre ou de qualité diJférellle d'une autre, on
d'une
choCe
donr les pa¡-ti<s Cont de nature différenre;
il
ell opppCé
a
homo~ene.
VOJez
HO~{QGEN E.
Ce mor grec en compa ré d',,,,.. ,
alter,
dilférent,
&
,,"oc,
x.enru,
cfpece.
/iétlrogen,
fe
dit
fur-tollt
en
termes
de
mlchaniqtu ,
des corps dont la denfité n'ell pas égale par-tour.
V.yez
DENs rTÉ .
D ans les corps
hlt/rogen",
la peCanteur d'une pan;e
que\conque n'en pas proportionnelle an volume de cette
partie.
Vo)'ez
D¡;;NSITÉ .
Lumiere
bltlr.gene
en celle qui en compoCée de ra–
YOl1s quí dilferont
lOO
couleur,
&
par conCéquent en ré–
frangibilíté
&
réHexibilité.
V.yez
LUMtERE, RAYO N,
R EFRANGIBtI.ITÉ,
&e,
Nombres
hltérogmes
Cont des nombres compofés de
nombres .co¡iers
&
de fraétions, comme
3
+
~,&c.
.,
4
Voyez
N OMB RE.
,
Quantités
hlelro~enes
Cont celles qui Cont
(j
dilférenres
entre elles, que qudque nomhre de fois que I'on pren–
lIe uoe d'elles, elle n'égale ni n'excede jamais I'autre .
T els Com par exemplc le poinf
&
la ligoe, la Cnrface
&
le Colide en
Glomltrie. Voye>:.
GEOMETRtE.
QlIanrités Courdes
hlt/rogenes,
COnt
ce\les qui om dif–
féret¡s íigoes radicaux, dOn! les expoCans n'onr poittt de
•
3
1
div;feur cnmmutl, comme
v';;;,
&
ybb;
Y9,
&
7
v'19.
Chambers.
(O)
HETEROGENE,
(MId. )
c'en lIne épirhete qui en Cou- '
venr employé dans la rhéorie
mé~ícinale,
pour
deÍl~oer
en gélléral uoe qualicé des humeurs du corps humain,
qui en différente de cene qu'elles doivcnr avoir
d.UiI'érat de Callté, érraogere
a
l'écoiJomie animale,
ti
ClI–
[ceptible par conCéquent de cauCer de grands deCordres,
a
proponion
qll'~lIe
,eO plus ou mojns dominante ;
en
tant qlle les humeurs viciées callCellt des ehangemens
contre-nature dan, le COllrs des Huides, Coit par les alté–
rations qui en réCultent dans leur conlinellee,
Coít
par
les impreffinr.s Cur les C"lides tropoou trop peu forres,
dont ces, lIu'dcs devieoocn¡ capables.
Vo)'.z
1
R
Il
I T A–
B IL
t
TE.
Ainli, par exemple, le levaio de la tievre, de la pe–
tite vérole, des maladies vénériellnes, forme
I'hlt/rogene
dans la marre des hl1lr.eurs , d'o':; Cont produits tou. les
effets que I'on obferve dans ces différentes maladíes.
Voyez
les détinítions
~es
termes de Mededne par Gor–
ré,
&
les diverCes aceeptions du mot
plelrogene,
dans
le
7'raitl dN fi evr" continues
de
M.
Q ueCniy, qui en
fait nn grand
ufage
I
HE'l'E~OS~IE·NS.,
r.
m.pl.
(Glog. )
les géo–
graphes grees,
Qut
parrageoleAt la rerre Celon le cours de
J'ombre dll Coleil en plein midi , nommoiem ainti ks ha–
bitans des deux zones !empérées, dont les lIns ont leur
ombre au nord,
&
les aut es
~u
midj.
L es
fllt¿r0Jcims,
d,t O zanam, foO! les habitans des
zooes tempérées , paree qlle leurs ombras mérídiennes
tendent rOUlours yers une
m~me
panie du monde; Ca–
voir, vers le Ceptcotrjon
a
eeux qlli Conr Cous la 'lone
tempérée Céprentrionale comme nous;
&
vers le midi
ii cettx quí demenrent entre )e T ropique du
Capricorn~
&
le cerele polaire atttáréiique ; ainíi les
flltlroJciens
de
notre e/Iré, c'ell ¡¡ .dire
eo-dc~ii
du Tropíque du Can–
cer, lorCqu'ils Ce tonrnenr vers le Coleil
a
m idi, ont
1'0-
rien!
a
gauche
~
I'oecidenr
¡¡
droite; atl contraire les
H lt/rofeiem
de I'autre cI'>té, c'en a-dire lu-de\3 du Tro–
pique dtl Capricorne , lorCqn?ils fe. tournent vers le
Co–
leil
a
midi, om I'oecident
a
)eur g.auche
&
I'orienr
ii
lem droite; e'en de eetre opp" íidon d'ombres qlle leur
yietlt le nom
d'H/e/rofáem , (D .
J.)
HETE-
rrout ce
qu'on
a vl\ de,
iellx
du
corps
en
ncc:c:(r~irement
crée ,
let
""ocres
':1"[
vQ
1:\ lumiere
de
Thnbor
de
leun
propres ieux.
done
cene IUI1'11crc
en crée:
quid qu.d OI,.,li/
'IIrp.rt;1 1Ii{um
,ft.
Crt.t"m
cfl, /unJl"
TI/4b.ricum
ocHI;,
tOrporti, 1IifNm
./1
..
D i{tipllli/.
Irg.
N'tdtum
t/' ,
.
,
L~
condnmn.n ion done
des
Heryei'lne, e(t une
prcuve
conclunte
de
¡·.:Itlention
fan.
égalc,
qu'on
;1
touyours ene pour m.1intenir
dan,
l'Eglire
C:uholique
la pureté
de
1:\
Foi.
Be
rour
en
prenJn:
12
Jt: ..
fenrc: VO)'.
1,
ff.lIlfn!
N.ll.
.Altx.nd,r
Siec. 14. artic. 14.
(Z)